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mardi 2 février 2010

Deux listes socialistes candidates pour le Languedoc

Ca y est. C'est en rouge et urgent sur MidiLibre.fr, le Parti Socialiste a investi Mme Mandroux tête de liste du Parti Socialiste en Languedoc Roussillon.
Après avoir soutenu Frêche durant 6 ans, les gens du Parti Socialiste à Paris se sont dit que vu que le ridicule n'avait jamais tué personne, ben continuons...

Je ne me lasserai jamais de cette hypocrisie de la part du Parti Socialiste, et des élus socialistes du Languedoc qui se sont bien accommodés de postes que pouvait leur offrir Frêche. Aujourd'hui, certains le lâchent en basse campagne, après l'avoir soutenu coute que coute durant toutes ses années.

J'ai toujours politiquement combattu Georges Frêche. Son bilan en Languedoc Roussillon n'est pas bon. Et surtout sa manière de faire de la politique, qui a rajouté à cette ambiance délétère et intolérante dans le Languedoc. Sa majorité socialiste, si prompte à hurler au fascisme de Jacques Blanc en détournant les yeux des outrances de Frêche, en a une immense part de responsabilités.
Je ne suis pas sur non plus que l'opposition de droite, attaché à Jacques Blanc et à une manière assez ancienne de faire de la politique dans cette région, soit aussi exempte de tout reproche...

Maintenant, une question à poser. Au deuxième tour, que feront les socialistes si Frêche est en position de l'emporter face à l'UMP Couderc ? Comme l'a clamé le merveilleux Vincent Peillon qui trouve que Frêche est un humaniste, la "nécessité de garder la région à gauche" légitimera t'elle toutes les hypocrisies du monde ?
En ce qui me concerne en tous cas, entre cette gauche là (de Peillon, de Frêche, de ceux qui ont soutenu Frêche en insultant Blanc et Hortefeux, pour le lâcher aujourd'hui...) et l'UMP, je préfère toujours largement voter pour l'UMP. Sans états d'âme.

L'hypocrisie de ce triste Parti Socialiste, toujours elle, commencerait presque à me rendre ce "poil à gratter" (copyright Polluxe) Georges Frêche sympathique...

samedi 30 janvier 2010

Ségolène Royal accusée elle aussi de fraude ?

Le Parti Socialiste est formidable lui aussi... On a pas fini de rire avec l'UMP officielle, et on continue de se taper les cuisses avec le PS...
Ainsi on apprendrait, dans un livre qui va sortir le 3 Février, que le feu, et bien ça brule. Oui Martine Aubry aurait fraudé. Mais on apprend que Ségolène Royal la blanche colombe aurait triché à donf elle aussi. Et on est surpris d'apprendre ça : on ne s'y attendait pas du tout !

Le Post, par la plume du sympathique Alex Lemarié, présente quelques unes des bonnes pages de ce bouquin, intitulé "PS, la bataille des égos". Et on marre toujours d'apprendre ce qu'on savait déjà. Qu'il existe un dossier rouge avec des chemises marqués "Guadeloupe", "Bouche du Rhône", et "Hérault". Hérault, Hérault... Mais ne serait ce pas chez ce Georges Frêche que Royal soutient malgré tout ?

Finalement, le Post nous apprend qu'on apprend vraiment rien. On rigole juste, après coup, du coté vierge avec auréole sur la tête de Ségolène Royal après les "révélations" des fraudes du clan Aubry. On se marre devant cette hypocrisie qui, décidément, est une marque fabrique du "PS officiel", où de Dray à Peillon en passant par Frêche et l'histoire des fraudes, montre que ceux sont décidément les mieux placés pour donner des leçons.
Et on se dit que frauder pour perdre quand même, c'est dommage...

Ségolène Royal aura également montré une jolie image de la démocratie. Quand je pense que le deuxième tour Sarkozy - Royal était le pire auquel nous aurions pu avoir droit après le 21 Avril 2002, voilà une nouvelle pièce valident ce sentiment.
Nous avons une triste classe politique... Malheureusement, à part un immense soupir, je ne sais pas comment conclure...

jeudi 28 janvier 2010

Une liste PS officielle se prépare en Languedoc Roussillon, contre Georges Frêche...

Le MidiLibre annonce la possible candidature du Maire de Montpellier, Hélène Mandroux, à la tête d'une liste PS - Europe Ecologie. Comme quoi les choses commencent à bouger...

Le PS n'a rien dit quant à la candidature Frêche jusque là. Mais là, le Monsieur s'attaque à un camarade du parti, Laurent Fabius. Que pour ma part j'aime bien, mais ce n'est pas le propos.
Donc là Martine Aubry dit stop. Mieux vaut tard que jamais diront certains. Personnellement, je souris un peu en repensant aux phrases de Peillon ("replaçons les propos de Frêche dans leurs contextes") ou Hamon ("mieux vaut Frêche à la tête de région qu'une personne de droite").
Mais là il a touché à un camarade, donc non.

J'attends maintenant la position des militants socialistes du Languedoc qui ont désigné Frêche pour être leur tête de liste. J'attends la position des colistiers de Frêche, bien content d'avoir ce chef pour leur donner une confortable place à l'Hotel de Région.
Et en cas d'un deuxième tour Frêche - Couderc (UMP), ce qui est probable, j'attends la position officielle du PS...

La politique est un monde merveilleux d'hypocrisie... Personnellement, je voterai Raymond Couderc (photo) sans aucun état d'âme. Faire campagne pour lui ? Plus ça va, plus j'y songe...
Mais j'espère vraiment une défaite de cette gauche languedocienne, qui montre décidément que les places sont plus importantes que les leçons qu'elle donne à tour de bras...

Et le Parti Socialiste soutient toujours Georges Frêche...

Mieux vaut Georges Frêche qu'un Président de région de droite qu'ils disent tous, à gauche !
Aussi et surtout parce que Georges Frêche nous offrira de jolis places à la Région, et qu'à droite non (et qu'on n'aime pas la droite, forcément fasciste et pas bien). Alors vive Frêche, et "replaçons ses outrances dans leur contexte", hein ! Et donnons des leçons à Gaudin, Morano et Hortefeux. Ils sont de droite, c'est laid la droite !

On a bien fini de caricaturer cette insupportable gauche morale, et on respire un grand coup en lisant la dernière en date de Gorges Frêche (à propos des origines juives de Laurent Fabius) :
"Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique"
Le MidiLibre met le conditionnel (Georges Frêche aurait déclaré). Mais les Verts dénoncent cette nouvelle outrance. Des verts qui n'ont eu aucun problème de pourrir l'ambiance régionale durant le mandat ou Jacques Blanc a été élu président avec des voix FN, mais qui ont profité des vices présidences depuis 2004 avec silence complaisant sur les faits de Georges Frêche...

Oui, replaçons la phrase dans son contexte. Il ne parlait pas des origines de Fabius mais de son crane chauve sans doute. De la même manière qu'Hortefeux, qu'il faut fracasser car il est de droite le méchant, parlait des auvergnats...

Je crois que ce n'est pas demain la veille que je voterai pour cette gauche donneuse de leçon, mais qui s'accommode très bien de ses écarts. Non sans regarder la paille dans l'oeil du voisin sans aucun état d'âme.
Vive la France...

Edit : je vois quand même que Martine Aubry n'est pas contente...
Edit 2 - Trois billets à lire. Nicolas, sympathisant socialiste et pas Fréchiste du tout. Guy Birenbaum, qui connait bien Montpellier et n'a jamais été fan de son ancien maire. Enfin, Bruno Roger-Petit, qui rappelle cet épisode où Georges Frêche voulait "couper les couilles" d'un élu... Oui, je sais, mots sortis de leur contexte...

jeudi 14 janvier 2010

Triste Vincent Peillon...

Je ne regarde pas la soirée spéciale Eric Besson ce soir. Parce que je m'en fous, le soir j'ai envie d'autre chose que de politique. Falconette et 07 Ghost, c'est très bien. Mais quand même...

Je trouvais, avant, beaucoup de qualité à Vincent Peillon. Celui du courage, dans une circonscription picarde difficile pour lui. Celui d'une certaine intelligence. Celui aussi d'être un socialiste modéré et respectueux des idées des autres. Ce que je reproche à une certaine gauche sectaire, j'avais du mal à lui reprocher à lui...
Et puis est ce le fait de s'être vu premier secrétaire du parti socialiste ? Son image a commencé à décliner dans mon esprit de petit gars de droite...

D'abord un parachutage en Provence. Je n'aime pas les parachutages... En plus de la part de personne qui ensuite viendront donner des leçons de morale, tranquillement assis sur un joli siège joliment préparé... Et puis l'épisode avec Royal, où la moutarde de Dijon lui ai monté au nez. Je n'aime pas quand on commence à s'attaquer à la prétendue "santé mentale" des personnes politiques... Qu'elles s'appellent Sarkozy ou Royal, je n'aime pas quand le débat arrive à ce niveau nauséabond.

Et ce soir donc. Peillon devait venir débattre avec Besson. Et à quelques minutes du début de l'émission, il pond ce communiqué de presse. Il jette l'éponge. Ses arguments se veulent pleins de hauteur ? Je le trouve pour ma part petit, très petit, très très petit. Et bien peu républicain.
Vincent Peillon demande la démission d'Arlette Chabot ? Je le trouve tellement minable que je n'ai même pas envie de lancer un "No Peillon Day" en grande région Sud Est, pour demander la démission de son poste d'élu français à Strasbourg.

Je me demande des fois s'il serait possible de voir un syndicat patronal ou autre, ou un élu non de gauche (UMP, Nouveau Centre, Modem...) s'insurger devant la tenue d'un débat entre les très respectables Mélenchon et Besancenot... Et je me demande si ceux qui prétendent défendre la République et la démocratie la servent vraiment, ou ne s'en servent pas pour des desseins qui des fois me font un peu frémir... Et ne me donnent surement pas envie de voter à gauche...

Non, triste Peillon. Triste démocratie. Vraiment... Et non, je ne regarderai pas le débat ce soir. Peillon contre Besson, cela aurait pu être intéressant, et m'aurait peut être fait me relever. Mais là, non. Je lirai les dépèches et le compte rendu demain.
Mais bravo Vincent Peillon : fuir comme ça le débat, sur des prétextes aussi petits, c'est... Non, je vais me coucher...

(Mon copain (de blog, de Fifa, et tout court) CaRéagit partage mon avis sur Peillon...)

samedi 12 décembre 2009

Quand Ségolène Royal critique la "trash politique"...

... il y a toujours ce sourire devant le roquefort qui fait remarquer au munster que son odeur est peut être un peu forte... Un sourire, et une réelle interrogation quant à la stratégie de Ségolène Royal.
Une enquête BVA fait remarquer qu'à 76%, les français considèrent que Royal est plus un handicap qu'un avantage pour le Parti Socialiste. Le résultat me parait logique : depuis 2007, Ségolène Royal ne cesse de perturber la "parole officielle" du Parti Socialiste par des prises de positions iconoclastes, allant jusqu'à contredire franchement la position officielle de son parti. Dernière en date, proposition d'une alliance officielle avec le Modem. Et avec toujours cette volonté de mettre en avant "son" image. D'excuses officielles au nom de la France à un one man show surréaliste. Non sans bien sur oublier de donner des leçons de morale à la terre entière, surtout celle qui n'est pas d'accord avec elle...

Cela me rappelle cette petite vidéo que je mets volontiers en ligne : Ségolène Royal vue du ciel. Amusant...

Le porte-parole de Ségolène Royal, Guillaume Garot (que je ne connaissais pas), vient de réagir. Pour lui, ce sondage, c'est "de la trash politique". Voilà que le clan Royal ressort la vieille combine : toute critique contre Ségolène Royal est soit de la misogynie, soit une attaque destinée automatique à nuire, soit de l'acharnement (pauvre Nicolas Sarkozy, que devrait il dire ?), soit donc aujourd'hui est c'est le mot nouveau, de la "trash politique".
Et on continue à se tordre de rire en lisant la suite de la réaction du porte parole officielle de la madone de Poitou Charente. Ce sondage n'a "pas d'autres objectifs que de continuer la campagne agressive et personnelle contre Ségolène Royal". Technique merveilleuse et affligeante de la martyre qui refuse toute remise en cause personnelle, persuadée d'être dans le vrai... Et tellement drôle quand on se souvient que c'est par les sondages que Ségolène Royal a triomphé dans la primaire socialiste de 2006..

Nicolas demande si Ségolène Royal est bien entourée. La question peut en effet se poser quand on voit la stratégie égocentrique de la présidente de Poitou Charente, adepte elle même d'une certaine "trash politique". Quand on voit la stratégie de défense de la candidate de la part de certains de ses soutiens, qui utilisent des cordes aussi diverses que le mensonge ou l'affligeante posture de martyre, on peut en tous cas se poser la question.
En tous cas, je ne sais pas jusqu'où arrivera Ségolène Royal. Mais l'attitude globale du clan Royal n'est peut être pas la meilleure pour donner envie au français de voter pour elle...

Avec cette question bête : le France gagnerait elle vraiment au change de passer du clan Sarkozy au clan Royal ? En terme de sectarisme et de culte de la personnalité, je ne parviens pas à voir de différence... Et je ne trouve pas le porte parole de Ségolène Royal (pas du PS ou d'un mouvement hein... non, de Ségolène Royal... culte de la personnalité on disait plus haut) d'une meilleure foi que, au hasard, le merveilleux porte parole chevelu de l'UMP...

Ségolène Royal, UMP qui chante du Plamandon, Frêche... Non, elle donne moyen envie d'espérer cette séquence politique actuelle... Vraiment... (soupir)

jeudi 10 décembre 2009

Georges Frêche, encore et toujours...

Georges Frêche est en passe de devenir une star du web... Trois billets à lire, trois réflexions diverses qui rejoignent mon état d'esprit.

Eric le Mulhousien n'est pas content. Comme il le dit, l'UMP n'a pas de leçons à donner au PS. Je ne suis pas UMP, et je ne donne aucune leçon : je me contente juste de soupirer. Et de refuser les leçons de morale démocratique de la part des socialistes de ma région.
Mais sur le fond, nous sommes totalement d'accord avec Eric...

L'ami Mathieu, de Seine Saint Denis : Ambiance Frêche dans le Sud. J'adore le jeu de mot... Avec une réflexion juste sur l'état affligeant de la Direction du PS...
La direction aussi, incapable d'être suffisamment influente pour convaincre, le paiera à un moment ou un autre. Maintenant, les barons du PS le savent : ils peuvent faire n'importe quoi ! S'ils tiennent leurs réseaux, ce n'est pas grave. Ils seront reconduits et conserveront leurs fiefs
Jean-Michel Aphatie enfin. J'aime sa plume, je le cite souvent. Excellent billet aujourd'hui. Et une critique forte par rapport à la position de Martine Aubry et Benoit Hamon, pour qui le plus important est "que la région reste à gauche", quelqu'en soit le prix...
Pour le parti socialiste d’aujourd’hui, mieux vaut « prendre acte » de la présence de Georges Frêche plutôt que de risquer de perdre le contrôle de la région. Mieux vaut, à la tête du Languedoc-Rousillon, un simili raciste, un pseudo raciste, un presque raciste, je prends des précautions en cas de procès, plutôt qu’un élu de l’UMP. Quelqu’un qui qualifie des personnes de « sous hommes » en raison de leur histoire, où qui suggèrent que des noirs ne représentent pas correctement la France est préférable à un élu qui n’a jamais tenu ce type de propos abjects mais qui a le tort, la tare, le mauvais goût, d’être de droite.
Pour rappel, il y a quelques années, le prix à payer pour que certaines régions "restent à droite" était l'acceptation des voix des élus FN. Rappelons nous le tollé que cela a provoqué, y compris en Languedoc Roussillon.
Certains n'ont honte de rien, surtout pas de se regarder dans la glace... J'ai un mal de ventre terrible aujourd'hui, sans doute pas car j'ai mangé des coquillages pas frais...

En tous cas et en ce qui me concerne, je n'ai aujourd'hui aucune honte à me considérer de droite... Aucune.

Avant de conclure, un petit truc amusant au PS. Nous apprenons qu'une plainte a été déposé contre Georges Frêche. Il est présumé innocent, évidemment.
Julien Dray est encore plus que présumé innocent. Il n'est accusé de rien, aucune plainte contre lui, aucune action en cours. Sinon une rumeur, nauséabonde... Julien Dray n'a pas eu la même mansuétude de la part de la direction de son appareil politique : il est retiré des listes PS pour ses régionales...
Grand est le PS. Vraiment... (soupir)

PS : à lire un très beau texte qui contraste un peu avec mes positions, et qui défend Georges Frêche d'une belle façon. Je n'ai pas changé d'avis en le lisant, mais le billet de l'ami Hervé Torchet mérite d'être lu, il est très beau et touchant.

samedi 5 décembre 2009

de Montebourg favorable aux votes des adhérents, sauf des fois...

Nous avons parlé en début de semaine du référendum en suisse, sur les Minarets. Et de cette manière détestable qu'ont certaines de nos huiles, toujours promptes à nous faire des leçons de démocraties, à ne pas accepter le choix des peuples lorsqu'ils ont à se prononcer.

Arnaud de Montebourg est de ces donneurs de leçons que, je confesse, j'ai du mal à supporter... Chevalier pourfendant le non cumul des mandats... mais qui finalement cumule à la première occasion "parce que tout le monde le fait" (bien sur). Défenseur intraitable du respect de l'intérêt général, mais s'abstient de voter contre HADOPI parce que sa femme fait parti d'un lobby pro HADOPI...
Et surtout, Arnaud de Montebourg est celui qui pense que ceux sont les sympathisants qui doivent choisir leur candidat à l'élection présidentielle : vive les primaires à gauche !

Par contre, Arnaud Montebourg acceptera t'il les résultats sortant des urnes de "ses" primaires ? Sa réaction quant aux désignations des têtes de liste PS régionales peut légitimer le doute...
Dépêche AFP : "Arnaud Montebourg juge "inacceptable" le soutien des militants PS à Georges Frêche". 80% des militants ont désigné Georges Frêche, Montebourg devrait donc en prendre acte. Mais là, non...

Deux remarques de ma part. La première revient aux primaires. Si Montebourg soutient un tel (ou se présente) et que c'est un autre tel que la primaire met en tête, que va dire Montebourg ? Va t'il faire comme Royal, partir quand même ? Va t'il bouder ?
Et puis ma deuxième remarque est que je suis quand même un sacré crétin... Je critique Montebourg, mais je pense comme Montebourg : je trouve ce soutien du PS à Georges Frêche scandaleux et insupportable. Ceux sont les mêmes qui ont voté "Frêche" lors de ce scrutin interne qui viendront après nous donner, dans le Languedoc, des leçons de morale ? Qui viendront critiquer "le coté raciste de certains à l'UMP" et le coté "dictatorial et petit baron de la gouvernance Sarkozy" ? De qui se moquons nous, franchement ?

Une chose est sure, je voterai sans aucun état d'âme pour le candidat UMP Raymond Couderc aux élections régionales du Languedoc Roussillon. De même si j'étais dans les Haut de Seine, je ne voterai jamais pour une liste UMP qui met Frédéric Lefebvre en position éligible.
Maintenant, la "question des minarets" peut aussi s'appliquer aux partis politiques. Peut on demander l'avis des peuples ou militants, et refuser ce dernier quand il est en désaccord avec nos positions ?

Arnaud Montebourg devrait il démissionner du PS, puisque ses militants ne pensent pas comme lui ? C'est un autre débat... Mais les militants ont choisi. L'électeur que je suis choisira également, je ferai tout pour faire battre le candidat issue des urnes socialistes dans ma région...

mardi 1 décembre 2009

Ségolène Royal ira t'elle quand même... ? Quid des primaires...

Un article sur le Figaro du jour l'affirme : Ségolène prête pour 2012, avec ou sans le PS...
Ce serait finalement quelque chose d'assez logique, vu le parcours de la (future ex ?) Présidente de Poitou Charente. Contestation du vote interne au PS le soir même de la victoire de Martine Aubry, atterrant show de la fraternité où elle tape sur son parti et ses petits copains, excuses faite "au nom de la France", court-circutage perpétuel de la parole "officielle" du PS, etc...
Et dernier coup d'éclat, son arrivée en fanfare à Dijon et son très démocratique coup de pied au séant de Vincent Peillon...

Finalement, que Ségolène Royal soit candidate en 2012, personnellement, je n'en doute pas...

Mais de là, une petite question me taraude... Le brillant donneur de leçons Arnaud Montebourg clamait qu'il fallait convaincre "au forceps" que son idée de primaire à gauche était la meilleure. Visiblement, Ségolène Royal, qui semble exaspérer dans son propre camp, jusqu'à ses propres amis, est en train de tracer un chemin qui ne passera pas par des primaires internes... Mais directement aller voir le peuple, le seul légitime... Quitte à se prendre une baffe retentissante ?

Nous remarquons également qu'une autre candidature à gauche est en train de voir le jour : Dominique Strass-Kahn. Auréolé d'un poste prestigieux, d'une mission quasi sacré, acceptera t'il que sa route FMI - Candidature à l'Elysée passe par la case "primaire politichienne française" ?

Ajoutant que de toutes manières, même s'il a gauchisé son discours et son parcours, François Bayrou ira sans passer par une case "primaire" à laquelle il n'est de toute manière pas invité. Et il en sera de même pour les extrêmes gauches, qui lanceront leurs quatre ou cinq candidats, avec Melenchon en plus...

D'où cette question bête. Est ce qu'une primaire à gauche à toujours un sens, sans la présence de deux favoris "poids lourd" ? Je pose la question n'étant pas de gauche, mais il me semblerait dommage que cette primaire se déroule entre Robert Hue, Martine Aubry, François Hollande et peut être un candidat d'Europe Ecologie...
Je me pose cette question... Je me demande si la Rochelle 2009, qui annonçait Primaire à Gauche et Interdiction du Cumul des Mandats, risque de vite être rangé dans l'escarcelle des belles paroles et beaux souvenirs...

Et une question subsidiaire : est ce que la droite républicaine, dont je suis, aura le courage de remettre en cause une candidature de Nicolas Sarkozy et de son clan ? Aurons nous la force et la possibilité de faire émerger une autre candidature, une alternative à droite ?
Certains y croient. Personnellement, j'y crois de moins en moins... Mais sans doute est ce la fatigue de la fin d'année ?

samedi 14 novembre 2009

Ségolène Royal vue du ciel (ou de Dijon où elle embête ses petits camarades...)

Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé de Ségolène Royal...
J'aurais pu parler de sa bravade contraceptive en Poitou Charente. Et de son coté ridiculement chevaleresque : "je défie le ministre de l'éducation d'interdire ces chèques...". Mais finalement je me rend compte que je n'ai finalement pas trop d'avis là dessus... Je ne suis pas assez conservateur pour être outré, et pas assez ouvert pour trouver ça fantastique. Il me semble que les lycées ont peut être des besoins plus importants que de renforts de choses pour baizouiller.
Mais je dis ça en étant jaloux : au lycée, vu le physique que j'avais, à part travailler pour avoir mon bac, je n'avais pas autres activités... (si, je jouais à Street Fighter II...)

Non, ce qui m'a amusé ce matin, c'est la colère de Vincent Peillon devant la présence de son ancienne amie Ségolène Royal, à une réunion où elle n'était pas invitée. Mais c'est qu'elle se sent indispensable, Ségolène Royal.

Ca me rappelle ce petit vidéo-montage que j'avais fait en début de saison. L'excellent Nicolas Canteloup imite Yann-Arthus Bertrand : ça donne Ségolène Royal vu du ciel. Ca m'amuse...

Enfin, je ne suis pas objectif. Je n'ai pas grande affection pour Ségolène Royal. Aujourd'hui, on lit ici et là que DSK est le meilleur candidat pour la gauche en 2012. C'est loin 2012, avant lui Delors, Balladur, Barre ou Jospin avaient été élus Présidents de la République.
Pourtant, je crois que si la gauche veut gagner, il faudra qu'elle rassemble bien au delà de son camp. Et sans doute contre ses propres ayatollahs qui délivrent avec parcimonie et prétention les "brevets de gauche", et qui veulent être plus à gauche encore que la gauche.

Une élection se gagne en rassemblant au delà de son camp. Ségolène Royal, ne parvenant même pas à rassembler le sien, et étant de ce caractère insupportablement clivant, ne sera pas capable de rassembler. Qui d'autre ?

Je dis ça en ne disant rien... J'ai plutôt intérêt à voir, dans mon camp, qui peut rassembler contre celui en place actuellement...

samedi 17 octobre 2009

Parti socialiste : attention à la tentation extrémiste...

Un sondage dans le Figaro de ce matin me fait quelque peu frémir. 48 % des militants socialistes seraient favorables à une alliance électorale avec le NPA d'Olivier Besancenot. Conclusion un peu brutale d'un sondage qui mériterait, néanmoins, d'être plus amplement étudié...

Pour moi, l'extrême gauche n'a rien de plus honorable, ou de moins dangereux, que l'extrême droite. Donc ce sondage me fait assez peur.

Lorsque la droite républicaine a voulu légitimer l'existence du FN (élection régionale de 1998 notamment), cela s'est retourné contre elle. Certains diront que la gauche républicaine a tiré largement profit de cet état de fait. Je préfèrerai toujours que ça soit une formation républicaine qui sorte gagnante, plutôt que des extrêmes, ou des partis légitimant les extrêmes.
D'autres diront "oui, mais Sarkozy a gobé les voix du FN, donc...". Donc quoi ? Je suis pour ma part heureux que le Front National soit faible, et que la droite "républicaine majoritaire" (même si je suis en désaccord avec elle sur bien des points) ait permis de le faire baisser dans les urnes.
Certains en sont tristes, mais pour des considérations plus électoralistes que réellement républicaines.

Que la gauche républicaine fasse la même chose qu'a fait l'UMP avec le FN. Prendre à son compte des thèmes forts à l'électorat d'extrême gauche. Nicolas Sarkozy a fait sien les thèmes de la sécurité et de l'immigration. Certains en sont choqués, moi pas, même si je n'adhère pas forcément aux solutions qu'il propose.
Que le Parti Socialiste fasse de même. Qu'il prenne vraiment à son compte les problématiques défendus par le NPA. Qu'il donne ses solutions, d'une manière plus audible qu'aujourd'hui.

Je n'ai aucun conseil à donner au PS. Mais s'il légitime cette extrême gauche qui, pour moi, n'est ni républicaine ni démocratique, la droite sarkozyste actuellement en place gardera le pouvoir pendant longtemps, très longtemps...
Je ne suis pas sur que cela soit ce que je souhaite...

vendredi 9 octobre 2009

Affaire Frederic Mitterrand terminée : on se remet au boulot maintenant ?

Epilogue de l'Affaire Frédéric Mitterrand...
J'ai trouvé Frédéric Mitterrand courageux hier soir, et touchant. C'est mon avis, simplement mon avis. Ca n'enlève rien au coté abject de son texte. Je déteste le lynchage, tous les lynchages. Celui là était opportuniste. Je souhaite qu'il s'arrête, et qu'on passe à autre chose.
Que l'opposition passe à autre chose. Elle aurait pas mal de sujet. Tiens trois au hasard...
Donc c'est bien amis de l'opposition. Vous vous êtes amusés, vous vous êtes fait voir. Pas de la meilleure des manières, mais tant pis, cela vous regarde. Maintenant, cela serait bien que l'on revienne à la politique, la vraie, la belle, pas celle qui pue et qui sent le caca. Mais celle qui fait la vie des gens.
Donc les moralisateurs opportunistes du camps d'en face (non, je ne pense pas qu'à Benoit Hamon ou à l'excellent et irréprochable Arnaud Montebourg) retroussent leurs manches, et refassent de la politique. Y a du boulot.
Et je crois davantage porteur auprès de l'opinion...

dimanche 20 septembre 2009

Frêche Cohn-Bendit... La politique de haut niveau

La lecture de la page politique du Parisien Aujourd'hui En France, hier, m'a montré qu'il était facilement possible de sourire en soupirant... Deux de mes idoles politiques, mon bon président de Région Georges Frêche et le donneur de leçons d'outre Rhin Daniel Cohn Bendit, se sont révélés égales à elle même hier.

Georges Frêche. Le sympathique Coucou s'émeut du soutien de ce dernier à Brice Hortefeux (moi je suis surpris qu'une semaine après on en parle encore, soit...). Non, mois ce qui m'a amusé, c'est cette phrase : "Oui, je suis persuadé que la Fédération du Nord a fraudé massivement".
Je ne demanderai pas ce qui se passe dans sa bonne Fédération de l'Hérault. Mais sans doute doit il être persuadé que c'est comme dans la Fédération de Marseille, un havre de morale et de pure régularité...

Daniel Cohn-Bendit. Cet homme a une haute opinion de lui même. Au niveau de son mépris pour autrui. Après avoir été electoralement efficace en traitant François Bayrou de "minable", voilà que c'est la chef du PS qui se prend l'insulte suprême. "Minable", Martine Aubry aussi... Minable...
J'aurais envie de dire : "c'est celui qui dit qui est", mais comme j'ai quitté le primaire voilà 20 ans, peut être faudrait il grandir un peu...

Enfin, avec une classe politique de cette classe (répétition), autant faire comme Vanille ce weekend...
(sinon, écœuré pour Rolland Courbis ! qu'il reçoive mon immense soutien... Pendant ce temps, Christophe Tréber n'était pas au stade... Soupir)

jeudi 17 septembre 2009

Il faut bourrer les urnes ! (pas avec du Gamay)

J'ai passé une drôle de journée... D'abord j'ai appris, par Jean-Michel Aphatie, que le Parti Socialiste avait truqué son vote interne y compris dans le bureau de vote de mon village ! Bouh, bouh, et rebouh !
Je reprends cet extrait du rapport de Jean-Pierre Mignard, qui consigne les fraudes au sein du PS (la photo à coté est une photo de mon village, parce que c'est gratuit, ça fait plaisir...)
Dans la section Roquemaure (Gard), la centralisation des résultats de cette section, au niveau fédéral, fait apparaître les résultats suivants pour le vote du vendredi 21 novembre :
  • Inscrits : 108
  • Votants : 80
  • Exprimés : 80
  • Martine Aubry : 76
  • Ségolène Royal : 4.
Or, il apparaît que lors du scrutin du vendredi 21 novembre, 7 camarades de la section de Roquemaure certifient avoir déposé dans l'urne un bulletin de vote « Ségolène Royal » !
Ne me demandez qui sont ces 7 ségolistes, je ne le sais pas (quoique...), et je m'en moque un peu. Mais quand même, ils ont même bourré les urnes chez moi... J'en pleure... De rire aussi, c'est vrai.
Comme je ne veux pas que le désespoir s'empare de moi, jouons nous aussi à bourrer les urnes avec Martine et Ségolène. Ah, il va y en avoir des jeux et des parodies ! On se marre bien.

Quoique c'eut été plus sympathique de bourrer les urnes avec du Gamay (mon produit de beauté)

Et puis quand on a bien rigolé quand même, on soupire un peu. Parce que parmi les militants, même s'il y a à droite et à gauche des personnes profondément sectaires, magouilleuses, et franchement détestables, il y a une majorité de gens biens. Qui croient que la politique peut changer les choses, et que démocratie et république ne sont pas que des mots en l'air. Savoir que les mêmes qui truquent les élections internes du PS ou du RPR tiennent ensuite le bureau de vote pour le maire ou le conseiller général, cela m'écœure profondément.

Les billets de Marc Vasseur, qui annonce qu'il ne reprendra pas sa carte au PS, ou de Hypos, profondément dégoutée, me touchent particulièrement. J'ai déjà ressenti ce genre de sentiment, qui m'ont donné envie de tout laisser tomber. La politique, l'engagement citoyen tout ça... Si je n'ai plus repris de carte politique depuis mes 24 ans, depuis 2002, c'est aussi parce que j'ai pu ressentir ce qu'on ressenti mes deux collègues de ouèbe, et pleins d'autres...

On se marre de savoir que les socialistes ont triché. Aussi parce qu'ils adorent nous donner, à nous méchants de droite, des leçons de morale. On se marre, mais ça ne me fait pas rire et ça me rend triste... Parce que c'est pas mieux ailleurs dans d'autres partis. Et parce qu'il faudrait vraiment que ça change...
Pourquoi tout le monde oublie le 21 Avril 2002... ?


jeudi 10 septembre 2009

On truque au PS ? Ah bon.

J'ai beaucoup aimé l'analyse de Nicolas à propos du "Livre qui fait si peur" aux socialistes. (Pour les copains au pays du soleil levant, c'est ici qu'on en parle, de ce livre qui refait l'élection interne au PS).
D'ailleurs, de ma blogroll, hier soir, c'était la seule analyse que j'ai lu. Et comme cela arrive parfois (souvent), j'ai été plutôt en phase avec son sentiment. Refaire des élections internes au PS, ça sera juste un an de plus de perdu pour eux, avec au final toujours des clans qui taperont sur d'autres clans...

Non, mon sentiment à moi, par rapport aux terrifiantes révélations de ce bouquin, c'est... ben c'est rien en fait. Que les élections internes soient truquées au PS, ça m'a toujours semblé évident. J'étais jeune militant du parti gaulliste à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre (à cette époque, Sarkozy était un traitre et on lui jetait des tomates, si, si...). Et bon, pas mieux qu'au PS... Les urnes étaient aussi bourrés que certains en sortie de Comète (mais non je ne linke personne).
On ne me fera pas croire que dans le Gard, l'Hérault de Frêche, ou les Bouches du Rhone, le PS est blanc comme neige en hiver... Peut être est ce le cas. Mais non, sans aucune preuve à mettre sur table, avec mon simple ressenti, je ne peux pas croire que tout soit clean.
Et dans l'histoire qui nous intéresse, l'élection interne au PS de Novembre 2008, je n'imagine pas le clan Royal moins truqueur que le clan Aubry. Je me trompe peut être.

J'ai simplement repris, dans ma bibliothèque, l'excellent livre d'Eric Zémour "Chirac, l'Homme qui ne s'aimait pas". Un livre admirable, sur un homme que j'ai aimé, malgré tout... Et la page 78 (édition de poche) résume à merveille mon état d'esprit.
C'est tout la différence entre la gauche et les gaullistes ou bonapartistes. Même quand ils "arrangent" leurs scrutins internes, les socialistes (sans parler des communistes) jurent de leurs grands Dieux démocratiques que la procédure a été impeccable. Même lorsqu'ils respectent les règles avec une rare scrupule, les gaullistes à l'ancienne aiment à faire croire qu'ils ont donné un coup de pouce au destin électoral.
Une façon comme une autre de donner raison au bon mot de Jean de Boishue, éphémère ministre de Juppé :
- Les gaullistes, c'est le contraire des socialistes. Ils commencent leurs vies voyous, et finissent grands seigneurs.
Mais non, ce livre ne m'apprend rien. Je n'ai jamais pensé que la vertu était seulement à gauche. Je ne le lirai pas. Mais je serai attentif aux diverses réactions qui en découleront...

PS : ma blogroll s'est emballée ce matin. Lire aussi chez les copains ce qui se dit. Olivier rappelle que décidément, il n'aime pas Ségolène Royal. Moi non plus. Disparitus se demande si c'est vrai ou faux... Et Rimbus parle de cette plume assassine dans un beau billet.

samedi 29 août 2009

La Rochelle, non remaniement... et vent qui souffle

De retour dans le Gard, et la retrouvaille avec un ami laissé à la maison : le mistral. Aujourd'hui, il souffle, fort. Comme pour me rappeler, de manière insidieuse et perverse, que les vacances sont finies. Il le rappelle froidement, car nous greloterions presque...

Deux événements politiques ce weekend donc. Frédéric Lefebvre ne sera pas au gouvernement tout de suite. Certains sabreront le champagne, d'autres en seront malheureux comme les pierres. Moi, j'en ai rien à foutre. Et pourtant je ne peux m'empêcher d'en parler. Peut être car il représente vraiment ce que je déteste dans la politique...
Enfin, Fillon est apparemment réticent (on peut le comprendre). Et Sarkozy commence à se rendre compte qu'après avoir promis un gouvernement resserré, l'argumentaire comme quoi "les secrétaires d'état ça compte pas" fait sourire tout le monde... C'est une bonne nouvelle. Et je trouve que c'est presque une bonne chose de reconnaitre qu'on est en train de faire une connerie, et de s'arrêter avant...

Et pendant ce temps, à la Rochelle, les socialistes s'amusent. J'espère qu'Hypos a beau temps.
Ahh, ils doivent être beaux avec leur chemise blanc ouverte sur leur torse velu... Avec leur pull sur les épaules et leur tongue mocassin à ponpon, manière "regarder comme je suis cooool...". Ça m'amuse toujours de les voir à la télé, avec leur mine bronzée et les dents qui rayent les pavés de la vieille ville...

Pas de commentaires à faire pour l'instant. Sinon que, une fois n'est pas coutume, je suis à 100 % en accord avec Ségolène Royal sur la Taxe Carbone. Bon, il y a toujours chez elle la finesse d'un bucheron viking dans les palais du Louvre, mais bon...

Non, la Rochelle reste cette délicieuse ville de vacances... Je regarderai les images de ces universités d'été avec la nostalgie des vacances qui sont finies...

mardi 25 août 2009

Convaincre en utilisant le pied de biche ? (Montebourg)

La phrase est prononcée par l'inénarrable Arnaud de Montebourg. Encore un immense donneur de leçons, qui ne se les applique pas à lui même. Qui condamne le cumul des mandats en cumulant tranquillement député et conseil général (mais tout le monde le fait dit il... A gauche Ségolène Royal, pour qui je n'ai pas une immense affection, le refuse pour l'instant). Qui appelle au respect de l'intérêt général, mais s'abstient de voter contre HADOPI parce que sa femme fait parti d'un lobby pro HADOPI.

Arnaud Montebourg a lancé l'idée de primaire à gauche. Et la défend pendant sa riante fête de la rose. Benoit Hamon est de son avis. Ca met Martine Aubry dans l'embarras. Bienvenu dans le monde merveilleux du PS.
Sur les primaires à gauche, je n'ai pas grand avis. Je suis de droite, donc de prime abord je ne suis pas concerné ni par ses primaires, ni par ce rassemblement à gauche. Je regarde en observateur. Mais sur le fond, je trouve que l'idée est pas mal quand même... Même si je la suppose inapplicable. Si Ségolène Royal, pour ne parler que d'elle, n'est pas choisie par les sympathisants de gauche (ce qui est probable), rien ne dit qu'elle ne partira pas quand même. Et les communistes sont ils prêts à être absents de ce scrutin présidentiel ?Et les verts ?
Non, l'idée est belle. Je ne vois pas, vu la danse des égos, comment elle peut s'appliquer...

Et il y a donc la phrase de M. de Montebourg : "il faut convaincre... Et s'il faut, convaincre au pied de biche si vous voyez ce que je veux dire...". Ben ce que j'en vois, c'est que le verbe n'est plus "convaincre". Mais "imposer", à la rigueur. Et le pied de biche, pourquoi faire ? Un coup dans la gueule si tu n'es pas d'accord ? Forcer la porte en ouvrant Solférino par le toit et faire entrer en douce l'idée de primaire à gauche ?
J'ai toujours dit qu'en politique, je préfère convaincre qu'imposer. Rassembler qu'annexer ou exclure.

Montebourg est fan de ce genre de phrase. De là à le mettre dans le même wagon que les Lefebvre & Co, il n'y aurait qu'un pas... C'est dommage qu'il s'exprime de la sorte, et qu'il ait une pratique de la politique en opposition frontale avec ses paroles... C'est dommage.
Enfin, j'aurais appris un nouveau concept : convaincre avec un pied de biche. Je ne me serais pas levé pour rien aujourd'hui...

mercredi 29 juillet 2009

J'aurais pu soutenir Manuel Valls... Mais là non.

J’aurais bien pris, il y a quelques temps, la défense du socialiste Manuel Valls. Oh, je ne suis pas naïf et suis conscient du coté « baiser de Judas » d’un tel soutien. Je suis de droite, donc soutenir Valls validerait cette insulte suprême dans son camp « il est de droite », et ce serait pour lui dur à vivre…
J’aurais bien pris la défense de Valls. Mais depuis hier et cette ridicule photo, je ne peux plus, et j’ai envie d’aller hurler avec les loups. Mon coté mouton. Je traite le sujet que toute la blogosphère traite. Et en plus sans originalité ni courage. Bon à piquer ? Peut être…

Il y a une semaine donc, j’aurais quand même apporté un soutien à Valls. Et rappeler simplement que lorsqu’on a, dans son camp, des personnes qui peuvent faire le lien avec d’autres maisons, cela peut être un atout.

Rassembler pour gagner, au delà de son camp
Le professeur de Science Politique, M. Lapalisse, avait sorti un dogme du type « pour gagner une élection, il faut la gagner ». Ce qui n’est pas faux en soit. Et en allant plus loin, pour la gagner, il faut faire plus de voix que son adversaire.
Et cela implique arriver à rassembler sur son nom et ses valeurs un peu au delà de son camp d’origine. Notamment parmi l’immense frange des français apolitiques et apolitisés. Qui ne se sentent ni de droite, ni de gauche, ni de rien du tout…

Quand je lis certains ou certains bloggueurs, je suis stupéfait du manque d’ouverture dans certains camps. Y compris dans le mien. Je me considère « gaulliste ». Ben vous verrez pleins de groupuscules qui se considèrent comme les « vrais gaullistes », les purs. Parfois même ça part à des élections, insultants les « faux », les « traitres ». Bon, ça fait 0,2 % mais voilà, c’est fait. Insulter au lieu d’essayer de convaincre…
Ben à gauche, comme ça, j’ai l’impression qu’il y en a plein. « On veut un parti vraiment de gauche et que de gauche ». Sous entendu excluant et stigmatisant, pour ne pas dire insultant, ce qui seraient « moins à gauche » que le dogme l’exigerait. Bref, les roses pâles on n’en veut pas, dehors. On fera bien sur campagne sur la tolérance car c’est une valeur de gauche, mais on ne tolère pas en notre sein des qui soient pas dans la droite pure ligne de gauche du mouvement.

Alors ça donne au final un parti d’une pureté immaculée, un vrai parti de gauche. Ca ne dépasse pas les 5 % et fatalement c’est loin d’être élu, mais c’est un parti purement de gauche. Qui se range à coté de la dizaine de partis « encore plus purement de gauche » qui chacun frôlent les 1%.
Je me moque, car à la fin des années 90’, quand le centre et la droite se cherchaient autant que les partis de gauche aujourd’hui, on avait pléthores de petits groupuscules qui ne supportaient pas de s’acoquiner avec d’autres… Et la droite, la plus con du monde, perdait les élections les unes après les autres.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne me suis jamais senti à l’aise avec la « gauche », et pourquoi je me considère de droite. Notamment cette envie de « pureté de gauche », presque intolérante. Aucune compromission avec tout ce qui n’est pas gauche, d’accord. Mais est ce que discuter, partager, parfois approuver, c’est se compromettre ? Quand j’entends Buffet parler de ne faire une politique que pour les gens de gauche, je n’ai pas envie de voter pour elle : cela voudrait dire que je suis exclu de sa politique, et je n’ai pas envie d’être exclus, pas plus que j’ai envie que les gens pour qui je vote excluent des personnes de l’autre bord. Quand j’entends des artistes de gauche (qui valident à fond l’HADOPI parce que ça les arrange soit dit en passant) se dire fier de « ne pas pouvoir avoir d’amis de droite », cela me fait fuir, franchement fuir.
Je parlais plus haut de la manière de faire de la politique, en insultant celui que l’on considère corrompu par d’autres idées que les siennes. Faire de la politique, c’est aussi chercher à rassembler sur ses idées, sur ses valeurs. Peut on rassembler en insultant et stigmatisant, y compris parfois des gens de son camp que l’on ne considère pas assez « comme il faut » ? Personnellement, je veux avoir comme responsable politique des rassembleurs, pas des clivants. Pour ça aussi que je suis mal à l’aise avec Royal ou Sarkozy.

Plus que jamais, je crois que ce dont la république a besoin, c’est moins d’une gauche ou d’une droite de combat et d’affrontement, que d’une gauche et d’une droite de rassemblement. Dans leur camp, mais aussi et surtout dans l’ensemble de la société.
C’est bisounours ? Oui, peut être, mais je m’en moque.

Je vais aller plus loin. Je me mets dans une posture de personne de droite. Si je vote pour un candidat de gauche, fatalement il aura plus de chance de passer car il aura une voix qui provient du camp d’en face. Si ce candidat de gauche arrive à rassembler son camp et en plus dépasser dans le camp d’en face, il sera fatalement majoritaire.
Il y a à gauche des personnalités comme ça qui sont très appréciés du camp d’en face. Un par exemple : Dominique Strauss Kahn. Soyons clair, s’il y a un deuxième tour Sarkozy – DSK en 2007, grande chance que mon vote soit différent. Et grande chance que je ne sois pas le seul « de mon camp », ou plutôt de ma sensibilité, à partager ce sentiment. De même que de confession locale, des collègues élus locaux socialistes m’ont confirmé que si le deuxième tour avait été Chirac – Royal ou Villepin – Royal (même Bayrou – Royal), et bien la candidate de leur parti n’auraient pas eu leur vote.

On parlait de Manuel Valls...
Revenons à Manuel Valls. Il a tous les défauts que l’on veut. Il est ambitieux et ça se voit un peu beaucoup. Un mélange de Copé et de Sarkozy père et fils dans cette envie de réussir, j’avoue que ça peut rebuter. Il fait un peu beaucoup de bruit pour seulement se voir mis en avant : c'est-à-dire pour pas grand-chose. Et idéologiquement, on ne sait pas trop où il est. En Novembre pour le non à la constitution européenne, et pour le oui un mois plus tard. Pour Royal mais la désapprouvant frontalement une semaine plus tard. Etc…
Par contre, sur des positions, il pourrait permettre de faire un lien avec ceux qui veulent une gauche moins minimaliste sur les questions de sécurité. Une gauche moins dogmatique et idéaliste sur les questions de la ville. C’est un socialiste, clairement. Mais quand certains le considèrent « traitres », je le qualifierais de « moins borné, plus ouvert ».
Après, qu’il fasse des appels du pied au pouvoir Sarkozyste… Il annonce avoir refusé un poste de ministre, c’est plutôt à son honneur je trouve. Et si sa présence dans l’état major socialiste peut ouvrir au PS des personnes venant de la droite, cela devrait réjouir les gens de Solférino et les militants socialistes plutôt que de leur faire peur. Toujours sur cette thèse : « une élection se gagne quand on la gagne », et on la gagne aussi en rassemblant au-delà de sa famille d’origine.

Et puis patatra, alors que Manuel Valls devenait en plus sympathique dans sa posture du martyre de Solférino, la bêtise d’une communication bête, mais bêteLa photo. Ridicule.
Qu’il se sente bâillonné au sein du PS, bon… Je lui dirais qu’à l’UMP, c’est pire malgré les phrases pleines de bons sentiments du bon Dominique Paillé, mais soit. Qu’il aille se faire photographier en Espagne pour critiquer le parti socialiste espagnol, c’est… Franchement, je serai Frédéric Lefebvre, je présenterai mes excuses aux espagnols au nom du parti socialiste français tellement c’est affligeant

Ca me rappelle ceux qui crient à la dictature en France, à l’absence de démocratie. Je leur répondrais toujours que je préfère une « dictature » qui respecte les urnes à une « démocratie » imposée par quelques uns. Je pourrais citer Toreador en vacances, à qui cela démange de banderiller l’opposition d’Aix qui veut gagner une élection par les tribunaux, alors qu’elle l’a perdu deux fois par les urnes. Une démocratie qui ne respecte pas les urnes, je n’en suis pas fan…

Manuel Valls est ridicule. La photo est ridicule. Sa mise en scène est ridicule. Et l’image qu’il donne de son parti est ridicule. Il mérite plus qu’une lettre de Martine Aubry. Quand un gosse fait des bêtises, qu’il crie et tape du pied à faire chier tous les autres patients de la salle d’attente, il mérite un coup de pied au cul.
Donc prendre sa défense ? Là non, il va trop loin. Il cherche uniquement à se montrer, à se faire sa pub. Ce que je fais d’ailleurs en lui consacrant un billet, objectif réussi. L’intérêt supérieur de la nation ou de son parti ? On verra plus tard. Il veut se la jouer Sarkozy, prendre le parti par l’opinion et contre ceux en place. Soit.

Sauf que là, c’est plus son image et celle du parti que Manuel Valls ridiculise. C’est la classe politique française, en plus à l’étranger, qui est ridiculisée. C’est une faute pour moi.

Finalement, même l’été on voit de la politique, on parle politique. Pendant que des salariés se suicident, certains responsables d’opposition se ridiculisent. C’est dommage… C'est indigne.

jeudi 23 juillet 2009

Quand le RPR voulait changer de nom...

Petit souvenir d’ancien jeune militant RPR. 1998’, ça va mal au RPR. Après avoir mis son chef à l’Elysée en 95’, le RPR remarque qu’il ne s’est jamais vraiment remis de la scission baladurien – chiraquien. Et par-dessus le marché, la dissolution de 1997’ ne passe pas à droite. Juppé, qui était premier ministre – premier secrétaire du RPR, a démissionné. Seguin le remplace à la tête. Pour plus trop longtemps, puisque l’histoire le verra déserter la tête de ce parti, parce que trop de divergence. En bref, au crépuscule des années 90’, le RPR va très mal !

Et que se passe-t-il à ce moment là ? D’un chapeau (lequel ?) sort une idée incroyable : changeons de nom ! Et faisons un référendum. Nous sommes au mois de Janvier 1998’, et on doit voter…

De souvenir, les noms étaient Rassemblement, Rassemblement pour le France, et le très bon « Rassemblement pour la République »… De souvenir, il me semble que j’avais voté pour garder le nom. J’avais grandi avec le RPR, et je pensais à l’époque que changer de nom pour changer de nom, c’était une franche bêtise.
Finalement, les militants ont choisi. Ils étaient attachés au RPR, aux valeurs gaullistes véhiculées (ou prétendument véhiculées...) par ce parti. Et le RPR resta RPR. Fin de l'histoire.

Aujourd’hui, BHL et pleins d’autres huiles évoquent cette idée novatrice de changer le nom du Parti Socialiste… Et m’est avis que si l’UMP plante les régionales, les prochaines présidentielles et législatives, ils auront aussi cette idée de changer de nom.
Mais pour le PS, je pense que si le référendum du changement de nom passe parmi les militants, je suis loin d'être socialiste, mais j'imagine bien une majorité pour le statut quo. Et je ne trouverais pas ça choquant...

Changer de nom, une idée de gens pas en forme du tout ? Peut être. Est-ce le remède miracle ? La migraine passe rarement en changeant de coiffure…

dimanche 19 juillet 2009

Le PS n'a pas besoin d'ennemis avec des amis comme ça...

L'indispensable Bernard Henri Levy l'affirme : "Le Parti Socialiste doit disparaitre au plus vite". Son interview au JDD fera du bruit. Ou pas si, comme moi, la parole de BHL importe peu.
Mais quand même, sa position est bien plus radicale que celle d'un Valls qui pense que le PS doit changer de nom. Peuchère, ça lui vaut une branlée publique de la part d'une première secrétaire, qui elle même se fait remettre ses montres à l'heure par le bon Julien Dray...

Non, avec des amis et des membres comme ça, le PS n'a pas besoin d'ennemis. Et l'année prochaine, les élections régionales...

Pendant ce temps, les sondages sont bons pour Nicolas Sarkozy et François Fillon...