Dernière maison. François Bayrou. Je ne vais pas faire d’introduction trop longue (parce que le poisson c'est peut être bon, mais les roses c'est plutôt socialiste que centriste). On y est, et voilà celui qui actuellement en tête de ma short list. De là à être celui pour qui je voterai dimanche ? Probable, mais pas sur…
Je suis rentré très vite dans le vif du sujet. Peut être ras le bol de la campagne. Peut être que j’ai envie d’en finir. Avant de parler de François Bayrou, voilà quel est mon état d’esprit.
Je suis rentré très vite dans le vif du sujet. Peut être ras le bol de la campagne. Peut être que j’ai envie d’en finir. Avant de parler de François Bayrou, voilà quel est mon état d’esprit.
On parle ici, sur les blogs, politique, sur nos blogs à nous et sur les blogs des copains, de soi, de ce qu’on pense. Sans forcément juger, se juger, nous ou les autres. D’autres s’en chargent pour toi, de te juger, et de manière parfois bizarre.
Hier soir, je suivais une discussion. Une personne alpaguant l’autre : tu es de gauche ? tu peux pas voter Royal, c’est pas possible, mauvaise personne de gauche ! Tu es de droite et tu votes Sarkozy et pas Villiers ? Mais tu n’as rien compris, pauvre con ! Et des exemples, y en a des tonnes. Pourtant j’aime la politique, j’aime la discussion, j’aime le débat, mais de « ça », j’en ai marre. Peut être est ce la règle du jeu, ben elle m'emmerde cette règle. Pourtant j'aime le jeu.
Peut être est ce pour ça que depuis 2002, j’ai cessé d’adhérer à des partis politiques. Car j’en avais marre de cette étroitesse d’esprit partisane. Car j’en avais marre d’aller à une réunion de section avec mes idées, mes opinions, et de m’entendre dire « mais tu n’as rien compris ! » par un crétin qui avait autant de légitimité à penser que moi. Et aujourd’hui encore, j’en ai marre de ça.
Merde, j’ai des gens autour de moi qui voteront Sarkozy, qui voteront Royal, Bayrou, même Besancenot, Bové ou LePen. Mais c’est leur choix, pas le mien. On discute. Je dis « moi, je ferai différent parce que je pense ça et ça… », mais je vais pas commencer à lui dire « mais tu es con, tu n’as rien compris ! ». Fatigué de cette campagne où, au final, l’intolérance aura pris le dessus. Cf les conneries qu’on entend sur Sarkozy et sur Royal.
Hier soir, je suivais une discussion. Une personne alpaguant l’autre : tu es de gauche ? tu peux pas voter Royal, c’est pas possible, mauvaise personne de gauche ! Tu es de droite et tu votes Sarkozy et pas Villiers ? Mais tu n’as rien compris, pauvre con ! Et des exemples, y en a des tonnes. Pourtant j’aime la politique, j’aime la discussion, j’aime le débat, mais de « ça », j’en ai marre. Peut être est ce la règle du jeu, ben elle m'emmerde cette règle. Pourtant j'aime le jeu.
Peut être est ce pour ça que depuis 2002, j’ai cessé d’adhérer à des partis politiques. Car j’en avais marre de cette étroitesse d’esprit partisane. Car j’en avais marre d’aller à une réunion de section avec mes idées, mes opinions, et de m’entendre dire « mais tu n’as rien compris ! » par un crétin qui avait autant de légitimité à penser que moi. Et aujourd’hui encore, j’en ai marre de ça.
Merde, j’ai des gens autour de moi qui voteront Sarkozy, qui voteront Royal, Bayrou, même Besancenot, Bové ou LePen. Mais c’est leur choix, pas le mien. On discute. Je dis « moi, je ferai différent parce que je pense ça et ça… », mais je vais pas commencer à lui dire « mais tu es con, tu n’as rien compris ! ». Fatigué de cette campagne où, au final, l’intolérance aura pris le dessus. Cf les conneries qu’on entend sur Sarkozy et sur Royal.
Donc là que vais je entendre si, au final, je dis "je vote Bayrou" ? Mes amis gaullistes gueuleront comme des putois : "oui, il est pour l'Europe de Bruxelles, les centristes couilles molles, tout ça !!!". Bon, faché avec mes copains gaullistes. Puis mes potes, nombreux, de droite, traditionnels, libéraux, et légalistes : "oui !!!! Sarkozy est notre candidat ! Toi tu es libéral et tu veux des gauchistes au gouvernement ? Bayrou il est de gauche maintenant ! Traitre par les couilles on te pendra !". Bon, j'ai perdu des amis encore... Et puis mes copains de gauche : "oui !!! tu gueules aprés le gouvernement, tu te dis ouvert, mais Bayrou il est plus à droite qu'à gauche ! grrr déception !". Là, il ne me reste plus beaucoup d'amis d'un seul coup... Je parle pas des Royalistes qui vont me traiter de macho, de mes copains paysans qui vont me traiter de bourges, de mes copains parisiens qui vont me traiter de ploucs. Et bien sur, la machine à colle va me fouttre sur le dos une grosse étiquette marqué "centriste".
Manque plus que mon amie me fasse la gueule ce soir et que Vanille me morde la prochaine fois que je la verrai, et à part le Rhône ou la corde... Dure cette campagne, ne trouvez vous pas ?
Je reviens sur Bayrou. Finalement, dans ce flot de haine, j’avoue que le discours prétendument rassembleur de Bayrou me touche plus que le reste. Parce que j’en ai marre du coté vindicatif de Sarkozy, comme j’en ai marre de ce coté moralisateur et donneur de leçon de Royal. Et plus que ça, j'en ai marre de ces deux appareils staliniens PS et UMP, tout en me méfiant de l'appareil UDF qui bien que modeste pourait prendre du ventre.
Je reviens sur Bayrou. Finalement, dans ce flot de haine, j’avoue que le discours prétendument rassembleur de Bayrou me touche plus que le reste. Parce que j’en ai marre du coté vindicatif de Sarkozy, comme j’en ai marre de ce coté moralisateur et donneur de leçon de Royal. Et plus que ça, j'en ai marre de ces deux appareils staliniens PS et UMP, tout en me méfiant de l'appareil UDF qui bien que modeste pourait prendre du ventre.
Là, c’est totalement du subjectif. Une sensation personnelle. Pas objective pour un sou. Bayrou est il plus rassembleur que les deux autres ? Franchement, aucune idée. J’ai tendance à le trouver, par contre, plus paisible, plus apaisé. Et pour reprendre le terme qui sort quand on parle de Sarkozy ou de Royal, moins « dangereux ».
Ensuite, voter Bayrou serait, à mon avis, une suite logique de ma démarche politique depuis 5 ans. J’en avais parlé ici, sur mon blog, en fin d’été. J’étais sur un quai de gare à Lyon en attendant une ancienne amie et je lisais le Parisien. Toulouse avait accueilli, en ce mois de Février 2002, le premier meeting de l’UEM. Annexion des droites et du centre dans un parti stalinien, à la gloire du Président Chirac. François Bayrou était venu et, devant les hués de chacun, avait lancé son « si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien ».
Je n’ai pas voté Bayrou en 2002. Mais au législative, le militant qui avait quelques responsabilités au sein de son parti gaulliste avait fortement soutenu le candidat UDF de ma circonscription. Le candidat UMP est ensuite devenu ce député qui voulait faire une loi pour interdire le Paris – Dakar, et une loi pour rétablir le délit de blasphème…
Au final, à part pour les élections européennes, j’aurais toujours voté UDF, en tous cas contre l’UMP. Parce que pour moi, l’UDF représentait l’alternative à droite à l’UMP, qui voulait tout englober. Parce que la droite n’est pas unique. Et parce que au final, la réussite de l’UMP aura été de donner un poids électoral très fort à l’UDF et à son président, un poids à ceux qu’ils voulaient bouffer et éliminer.
Disant ça, je suis obligé de donner raison à Bernard Tapie qui faisait ce reproche à François Bayrou. Bayrou est un candidat de droite, qui n’est pas d’accord avec la politique menée pendant 5 ans par l’UMP, seul parti au pouvoir. Qu’il veuille ouvrir un peu le centre à la gauche, pourquoi pas. Mais cet homme mène un parti de droite. Une droite différente, en tous cas plus ouverte. A l’époque, l’UDF était une confédération où cohabitaient des libéraux et des sociaux démocrates. Aujourd’hui, le groupe UDF à l’assemblée nationale accueille un député issu des rangs du RPF par exemple. Ouvert encore une fois.
Gilles de Robien me répondra que c’est faux, qu’il n’y a pas de débats à l’UDF. Sauf que moi, je ne suis pas UDF, je ne suis pas à l’UDF, je ne serai pas de sitôt à l’UDF. Mais je dis que, sur ce que j’en vois, il n’y a pas plus de débat et d’ouverture à l’UMP. Et que la tolérance, l’écoute, à droite en tous cas, je la vois plus chez Bayrou que chez Sarkozy. Je me trompe peut être, mais je soutiens ma position.
Finalement voilà les trois principaux points qui me feraient voter Bayrou. Candidat apaisé et rassembleur. Candidat plus ouvert et tolérant. Enfin, et c’est le dernier point, Bayrou aura été pour moi le candidat qui aura eu l’opposition la plus efficace (à mon avis) vis-à-vis de dérive que je juge grave lors des gouvernements Raffarin – Villepin.
Les gens de gauche me répondent qu’il a voté la réforme des retraites et qu’il pensait qu’elle n’allait pas assez loin ? Sur ce point, je suis complétement d'accord avec Bayrou, même s'il m'en a couté professionnellement parlant. Et comme Bayrou n’est pas de gauche, rien de choquant. Par contre, sur la réforme des modes de scrutin (régionale, européenne) qui a eu pour effet d’éliminer des représentations les courants les plus modestes, sur la privatisation d’EDF – GDF et des autoroutes, sur le lundi de Pentecôte, sur le CPE, et sur, d’une manière générale, la manière clientéliste et monarchique de gouverner, j’ai trouvé Bayrou percutant. « Extrême centre » et « candidat hors système » a-t-on entendu. Peut être que quelque part, trouvant moi aussi ce système insatisfaisant, le vote Bayrou peut me tenter.
Ensuite le théorème Birenbaum parlait de la possibilité d’un deuxième tour en Avril 2007 qui ne soit pas celui prévu en Octobre 2006. Colombani dit dans le Monde qu’il est nécessaire qu’il y ait un deuxième tour Royal – Sarkozy. Bipolarisation qui, c’est vrai, est voulu, décidé, par « certains ». Moi, c’est vrai, ça m’emmerderait qu’il y ait ce que certaines huiles veulent et prévoient. Mon coté chiant, désobéissant. Peut être. Mais l’édito de Colombani qui parle de la nécessité de voter Royal pour « la démocratie » aura peut être un effet positif pour Bayrou.
Sur ce point, j’ai l’impression que François Bayrou est peut être celui qui a le mieux compris le « ras-le-bol » des électeurs français. 21 Avril, 29 Mai, autant de baffes qui semblent n’avoir été intégrées par personne. En tous cas pas par Chirac qui aura eu une politique monarchique proche de l'autisme (excepté en politique étrangère où là chapeau l'artiste), ni par le PS qui aura été bien en dessous de l'espoir légitime qu'on aurait pu avoir en vu d'une reconstruction efficace et sereine. François Bayrou fait évidemment parti du système (ancien ministre, patati...), mais le fait d'avoir refusé le grand parti unique, et d'avoir eu le courage, à un moment, de sortir de la logique majoritaire, lui donne à mes yeux un certains crédits. On peut dire que le système n'est plus forcément adéquat sans pour autant être un LePen ou un Besancenot, et en plus proposer quelque chose.
Ensuite, voter Bayrou serait, à mon avis, une suite logique de ma démarche politique depuis 5 ans. J’en avais parlé ici, sur mon blog, en fin d’été. J’étais sur un quai de gare à Lyon en attendant une ancienne amie et je lisais le Parisien. Toulouse avait accueilli, en ce mois de Février 2002, le premier meeting de l’UEM. Annexion des droites et du centre dans un parti stalinien, à la gloire du Président Chirac. François Bayrou était venu et, devant les hués de chacun, avait lancé son « si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien ».
Je n’ai pas voté Bayrou en 2002. Mais au législative, le militant qui avait quelques responsabilités au sein de son parti gaulliste avait fortement soutenu le candidat UDF de ma circonscription. Le candidat UMP est ensuite devenu ce député qui voulait faire une loi pour interdire le Paris – Dakar, et une loi pour rétablir le délit de blasphème…
Au final, à part pour les élections européennes, j’aurais toujours voté UDF, en tous cas contre l’UMP. Parce que pour moi, l’UDF représentait l’alternative à droite à l’UMP, qui voulait tout englober. Parce que la droite n’est pas unique. Et parce que au final, la réussite de l’UMP aura été de donner un poids électoral très fort à l’UDF et à son président, un poids à ceux qu’ils voulaient bouffer et éliminer.
Disant ça, je suis obligé de donner raison à Bernard Tapie qui faisait ce reproche à François Bayrou. Bayrou est un candidat de droite, qui n’est pas d’accord avec la politique menée pendant 5 ans par l’UMP, seul parti au pouvoir. Qu’il veuille ouvrir un peu le centre à la gauche, pourquoi pas. Mais cet homme mène un parti de droite. Une droite différente, en tous cas plus ouverte. A l’époque, l’UDF était une confédération où cohabitaient des libéraux et des sociaux démocrates. Aujourd’hui, le groupe UDF à l’assemblée nationale accueille un député issu des rangs du RPF par exemple. Ouvert encore une fois.
Gilles de Robien me répondra que c’est faux, qu’il n’y a pas de débats à l’UDF. Sauf que moi, je ne suis pas UDF, je ne suis pas à l’UDF, je ne serai pas de sitôt à l’UDF. Mais je dis que, sur ce que j’en vois, il n’y a pas plus de débat et d’ouverture à l’UMP. Et que la tolérance, l’écoute, à droite en tous cas, je la vois plus chez Bayrou que chez Sarkozy. Je me trompe peut être, mais je soutiens ma position.
Finalement voilà les trois principaux points qui me feraient voter Bayrou. Candidat apaisé et rassembleur. Candidat plus ouvert et tolérant. Enfin, et c’est le dernier point, Bayrou aura été pour moi le candidat qui aura eu l’opposition la plus efficace (à mon avis) vis-à-vis de dérive que je juge grave lors des gouvernements Raffarin – Villepin.
Les gens de gauche me répondent qu’il a voté la réforme des retraites et qu’il pensait qu’elle n’allait pas assez loin ? Sur ce point, je suis complétement d'accord avec Bayrou, même s'il m'en a couté professionnellement parlant. Et comme Bayrou n’est pas de gauche, rien de choquant. Par contre, sur la réforme des modes de scrutin (régionale, européenne) qui a eu pour effet d’éliminer des représentations les courants les plus modestes, sur la privatisation d’EDF – GDF et des autoroutes, sur le lundi de Pentecôte, sur le CPE, et sur, d’une manière générale, la manière clientéliste et monarchique de gouverner, j’ai trouvé Bayrou percutant. « Extrême centre » et « candidat hors système » a-t-on entendu. Peut être que quelque part, trouvant moi aussi ce système insatisfaisant, le vote Bayrou peut me tenter.
Ensuite le théorème Birenbaum parlait de la possibilité d’un deuxième tour en Avril 2007 qui ne soit pas celui prévu en Octobre 2006. Colombani dit dans le Monde qu’il est nécessaire qu’il y ait un deuxième tour Royal – Sarkozy. Bipolarisation qui, c’est vrai, est voulu, décidé, par « certains ». Moi, c’est vrai, ça m’emmerderait qu’il y ait ce que certaines huiles veulent et prévoient. Mon coté chiant, désobéissant. Peut être. Mais l’édito de Colombani qui parle de la nécessité de voter Royal pour « la démocratie » aura peut être un effet positif pour Bayrou.
Sur ce point, j’ai l’impression que François Bayrou est peut être celui qui a le mieux compris le « ras-le-bol » des électeurs français. 21 Avril, 29 Mai, autant de baffes qui semblent n’avoir été intégrées par personne. En tous cas pas par Chirac qui aura eu une politique monarchique proche de l'autisme (excepté en politique étrangère où là chapeau l'artiste), ni par le PS qui aura été bien en dessous de l'espoir légitime qu'on aurait pu avoir en vu d'une reconstruction efficace et sereine. François Bayrou fait évidemment parti du système (ancien ministre, patati...), mais le fait d'avoir refusé le grand parti unique, et d'avoir eu le courage, à un moment, de sortir de la logique majoritaire, lui donne à mes yeux un certains crédits. On peut dire que le système n'est plus forcément adéquat sans pour autant être un LePen ou un Besancenot, et en plus proposer quelque chose.
On entend ici et là « il n’aura pas de majorité ». J’avoue que je m’en fous un peu de cet argument. Si Bayrou est élu, il devra faire ses preuves et montrer qu’il peut avoir une majorité. Et après il devra faire ses preuves au pouvoir. Et comme Royal et Sarkozy, s’il ne réussi pas, les urnes sanctionneront, tant pis. Peut on faire une majorité en dehors des appareils ? Je sais pas, je ne suis plus dans les appareils. Mais ouais, dans mon village il y a autour de la table des socialo, des coco, des libéraux, des chasseurs. Et ça tourne, on a un objectif commun et un amour pour notre village. Et moi, mes meilleurs amis sont votent à droite, votent à gauche. Il y a même des élus de droite, de gauche, et parfois même des élus trés haut, du coté de Paris. Et des deux cotés.
Et quelques parts, quand une partie de ma famille m'a rejeté parce que je m'étais affiché ouvertement avec le candidat RPR aux cantonnalles de 98', oui je fus triste. Oui ça m'a touché, j'avais 20 ans, ça fait mal. Et puis maintenant je m'en fous, je ne leurs parle plus. Par contre, je parle avec la fille d'un ancien député socialiste que j'adore. Par contre j'ai des amis de gauche, qui ne me crachent pas trop dessus. Des amis de droite qui semblent me respecter. Et moi je les respecte. L'autisme con et partisan de certains, j'en ai été victime car je me suis engagé à un moment... Et je m'en fous. Fin de l'histoire à deux francs du Faucon.
Enfin, l’homme me plait. Ouais, l’homme me plait. Il était bègue plus petit. Il provient de ces Pyrénées qui faisait une merveilleuse photo pour son discours de lancement de campagne. Coté paysan, campagnard, « France profonde » littéraire. Ce que Royal et Sarkozy n’ont pas. Y avait Colombey les deux Eglises, la Nièvre, Chammaillère et l’Auvergne, puis la Corrèze. Là, pour l’image, et de manière totalement subjective, je préfèrerai le Béarn à Neuilly…
Après, j’ai des divergences avec lui. Je suis moins européen (pléonasme) que lui, et je pense que l'Europe ne doit pas passer devant la Nation. Assez libéral sur le fond, je trouve que Bayrou met moins l'accent sur le travail et le mérite qu'un Sarkozy. Enfin, je trouve que la fin de sa campagne a manqué de souffle, et que l'espoir qu'il aurait pu faire éclore en début d'année est resté à l'état de chrysalide. Un peu déçu, c'est vrai. La suppression de l'ENA, ca plait peut être au café de mon village, mais coté vision d'Etat, ça reste un peu light.
Et après ? Ben après, je ne sais pas trop. J’ai eu l’impression que Bayrou était plus gaulliste, (l’Europe mis à part), de démarche et d’idée, que le principal candidat de droite. Donc finalement voilà, j’ai fait le tour de mes désaccords. Même si, en tant qu'observateur de la campagne, je reste sur ma faim. Je trouve son année 2007 moins réussie que la fin 2006.
Pour finir, le « ni droite – ni gauche »… Bayrou est de droite, donc déjà le point me parait factieux. Un premier ministre de Centre gauche ? Ca me fait peut être drôle de le dire, moi l’homme de droite, mais StraussKahn aurait sans doute mieux fait que Villepin. Donc pourquoi pas ? Ouais, pourquoi pas…
Je conclus cet article finalement court. Parce que sur mon blog, j’ai souvent parlé de mon sentiment vis-à-vis de Bayrou, et de la politique UMP pendant 5 ans. Il n’y a pas chez moi, pour Bayrou non plus, une conviction forte. Bayrou ne me semble pas le meilleur, celui dont je rêve pour diriger la France. Ce n’est pas lui que « je vois le plus président ». Ce n’est pas même pas non plus le « moins pire ». Non, c’est celui vis-à-vis j’ai, de manière irrationnelle et subjective comme l’est finalement ce type d’élection, celui pour qui j’ai le plus d’empathie. Outre en plus le fait qu’il me rappelle le sénateur David Palmer de 24 Heures, et que j'adore ce mec (je serai américain, je voterais pour lui !).
Après, on verra ces deux derniers jours. La logique d’appareil et la discipline partisane m’appellerait à voter Sarkozy ? Je ne suis pas (plus) dans une logique d’appareil. Et j’ai envie d’apaisement, de calme. De me faire plaisir aussi. Donc c’est très probable que dimanche, je vote Bayrou. Comme Lancelot, mon collègue socialiste parisien. Comme des anciens gaullistes et des libéraux. Bon, comme Patrick Sébastien aussi, ça va hein... !
Après, second tour ? Ben on verra. Deux semaines encore de campagne. On verra la position, les positions, de chacun. Et je suis encore, aujourd'hui, un indécis. Mais pour l’instant…
Pour finir, le « ni droite – ni gauche »… Bayrou est de droite, donc déjà le point me parait factieux. Un premier ministre de Centre gauche ? Ca me fait peut être drôle de le dire, moi l’homme de droite, mais StraussKahn aurait sans doute mieux fait que Villepin. Donc pourquoi pas ? Ouais, pourquoi pas…
Je conclus cet article finalement court. Parce que sur mon blog, j’ai souvent parlé de mon sentiment vis-à-vis de Bayrou, et de la politique UMP pendant 5 ans. Il n’y a pas chez moi, pour Bayrou non plus, une conviction forte. Bayrou ne me semble pas le meilleur, celui dont je rêve pour diriger la France. Ce n’est pas lui que « je vois le plus président ». Ce n’est pas même pas non plus le « moins pire ». Non, c’est celui vis-à-vis j’ai, de manière irrationnelle et subjective comme l’est finalement ce type d’élection, celui pour qui j’ai le plus d’empathie. Outre en plus le fait qu’il me rappelle le sénateur David Palmer de 24 Heures, et que j'adore ce mec (je serai américain, je voterais pour lui !).
Après, on verra ces deux derniers jours. La logique d’appareil et la discipline partisane m’appellerait à voter Sarkozy ? Je ne suis pas (plus) dans une logique d’appareil. Et j’ai envie d’apaisement, de calme. De me faire plaisir aussi. Donc c’est très probable que dimanche, je vote Bayrou. Comme Lancelot, mon collègue socialiste parisien. Comme des anciens gaullistes et des libéraux. Bon, comme Patrick Sébastien aussi, ça va hein... !
Après, second tour ? Ben on verra. Deux semaines encore de campagne. On verra la position, les positions, de chacun. Et je suis encore, aujourd'hui, un indécis. Mais pour l’instant…
Le 22 Avril, il se pourrait au final que je vote Bayrou.