L'arrosage automatique est en train de tourner. J'entends, en fond sonore, Nicolas Sarkozy parler aux ambassadeurs. Je monte le son de Winamp, je ne peux plus, je n'en peux plus, de lui et de la politique. Ras le bol du moment, parce que directement touché par une mesure qui ne m'avantage pas du tout donc pas objectif, parce que lassitude, un an de campagne ça fait beaucoup, et bientôt ça reprend avec des municipales dont je ferai sans doute parti. WinAmp me joue des morceaux du Best of de Mai Otome, du Yuki Kajiura, c'est merveilleux...
Je suis en vacances demain encore. Des vacances qui ne resteront pas dans mes annales. Pas de Barcelone cette année, juste de trés bons et paisibles moments dans le Forez. Je vous propose deux autres photos. La première, une petite chapelle en sortie d'un chemin de bois que l'on prend à VTT. La deuxième est le point le plus haut du canton, l'église de Montarcher, 75 habitants en 1999', beaucoup moins aujourd'hui. Non, ce n'est pas Barcelone ni la Turquie, c'est le Forez. C'est bien aussi...
Je ne devrai pas le dire, parce que ça fait con et plouc, mais je n'ai pas aimé ces vacances. Vendredi soir, arrivant chez ma belle famille, j'ai lu mes mails sur mon GSM... Pour apprendre que finalement l'accident sur mon lieu de travail, sur mon installation, s'est soldé par déces... J'aurais voulu écrire un message, un "Mourir sur son lieu de travail ép 3". Mais non... Parce que pas les mots, et parce que mine de rien une chappe de plomb qui me touche, et me fait craindre le retour au boulot.
On ne meurt pas sur son lieu de travail... Pas quand le matin on embrasse sa femme et ses enfants et qu'on lance un "à ce soir". Tous les plans de prévention du monde, tous les formulaires à la con qui tuent des arbres, tous les ingénieurs sécurités, toutes les signatures du monde, n'y feront rien. Quand un homme tombe de 6 mètres, parce que fatigué, parce que pas attentif, parce que pression, parce que pas de chance, ça fait un mort. Ca fait une famille dans le malheur.
Un drame qui rend les Côtes de Beaune 2001 un peu moins bons qu'ils le devraient (ce vin et le Meursault 2000 sont des merveilles du ciel... J'aime les mariages où les gens sont mes amis et qu'en plus ils aiment le vin). Qui rend ces derniers jours de vacances un peu lourds...
Finalement, le crédit d'impot sur les prêts immobiliers m'emmerde parce que je suis directement touché, mais ce n'est rien par rapport à la famille de ce travailleur. Finalement, les jumelles qui m'ont peut être pris le samedi matin à 80 à l'heure sur une double voie limitée à 70 à l'heures m'emmerdent terriblement, j'ai le sentiment une nouvelle fois d'être pris au piège sous la jolie morale de "sécurité routière", mais ce n'est rien par rapport à une chute de 6 mètres sur son lieu de travail. Finalement, on relativise toujours.
Peut être la morale de ces deux semaines et demi de vacances. Morale que je connais déjà, les jours prochains et les souvenirs s'y rapportant me le rappeleront toujours. Il y a bien plus grave que mes emmerdes qui m'empechent des fois de dormir. Il y a terriblement plus grave.
Je ne suis pas à plaindre. C'est bien de se le dire des fois, même si mes soupirs ont tendance à être un peu beaucoup fréquents ces derniers temps.
Je suis en vacances demain encore. Des vacances qui ne resteront pas dans mes annales. Pas de Barcelone cette année, juste de trés bons et paisibles moments dans le Forez. Je vous propose deux autres photos. La première, une petite chapelle en sortie d'un chemin de bois que l'on prend à VTT. La deuxième est le point le plus haut du canton, l'église de Montarcher, 75 habitants en 1999', beaucoup moins aujourd'hui. Non, ce n'est pas Barcelone ni la Turquie, c'est le Forez. C'est bien aussi...
Je ne devrai pas le dire, parce que ça fait con et plouc, mais je n'ai pas aimé ces vacances. Vendredi soir, arrivant chez ma belle famille, j'ai lu mes mails sur mon GSM... Pour apprendre que finalement l'accident sur mon lieu de travail, sur mon installation, s'est soldé par déces... J'aurais voulu écrire un message, un "Mourir sur son lieu de travail ép 3". Mais non... Parce que pas les mots, et parce que mine de rien une chappe de plomb qui me touche, et me fait craindre le retour au boulot.
On ne meurt pas sur son lieu de travail... Pas quand le matin on embrasse sa femme et ses enfants et qu'on lance un "à ce soir". Tous les plans de prévention du monde, tous les formulaires à la con qui tuent des arbres, tous les ingénieurs sécurités, toutes les signatures du monde, n'y feront rien. Quand un homme tombe de 6 mètres, parce que fatigué, parce que pas attentif, parce que pression, parce que pas de chance, ça fait un mort. Ca fait une famille dans le malheur.
Un drame qui rend les Côtes de Beaune 2001 un peu moins bons qu'ils le devraient (ce vin et le Meursault 2000 sont des merveilles du ciel... J'aime les mariages où les gens sont mes amis et qu'en plus ils aiment le vin). Qui rend ces derniers jours de vacances un peu lourds...
Finalement, le crédit d'impot sur les prêts immobiliers m'emmerde parce que je suis directement touché, mais ce n'est rien par rapport à la famille de ce travailleur. Finalement, les jumelles qui m'ont peut être pris le samedi matin à 80 à l'heure sur une double voie limitée à 70 à l'heures m'emmerdent terriblement, j'ai le sentiment une nouvelle fois d'être pris au piège sous la jolie morale de "sécurité routière", mais ce n'est rien par rapport à une chute de 6 mètres sur son lieu de travail. Finalement, on relativise toujours.
Peut être la morale de ces deux semaines et demi de vacances. Morale que je connais déjà, les jours prochains et les souvenirs s'y rapportant me le rappeleront toujours. Il y a bien plus grave que mes emmerdes qui m'empechent des fois de dormir. Il y a terriblement plus grave.
Je ne suis pas à plaindre. C'est bien de se le dire des fois, même si mes soupirs ont tendance à être un peu beaucoup fréquents ces derniers temps.