mercredi 2 juillet 2008

Et même en juillet, l'Olympique de Marseille passe à la télé... (youpi)

Merveilleux site que celui du Phocéen. Tristesse d'un mois de Juillet qui commence, sans foot à la télé.
Bonheur, sans doute, pour pleins d'autres personnes, qui n'ont pas forcément compris qu'on était pas forcément plus heureux de savoir d'autres frustrés, surtout quand il y a possibilité de couper la télé... Mais pour l'amateur du ballon rond que je suis, un peu bouh.
Le pire viendra après le tour de France... l'Equipe est aussi épais qu'entre Noël et le Jour de l'an...

Mais voilà, Canal + arrive sur son beau cheval... Avant Aout, où le triste Thiriez (que je mettrais bien dans la même charrette que le triste Domenech...) va obliger l'amateur de football à contracter un abonnement chez Orange, pour suivre des matchs à des horaires que la raison bannirait, et après un Euro où les commentaires de TF1 et de la 6 frôlaient le très vilain, Canal + va remontrer que ceux sont, pour l'instant, les meilleurs en ballon.

Et mon Olympique de Marseille verra donc ses matchs amicaux diffusés sur les chaines de Canal + ! Et personnellement, c'est con, mais je trouve ça génial...

Le programme des matchs amicaux de l'Olympique de Marseille à la télévision cet été, et donc mon frigo que je remplirai de bons rosés :
- Mercredi 2 juillet : OM - Istres (National) Sport + 19h, stade Parsemain à Fos-sur-Mer, 13 ;
- Samedi 5 juillet : OM - Bastia (Ligue 2) ; 19h, Parc des Sports à Avignon sur Canal + Sport
- Mercredi 9 juillet : OM - Nantes (19h, stade Joseph Moynat à Thonon-les-Bains, 74) sur Canal + Sport
- Dimanche 13 juillet : OM - Neuchatel Xamax (D1 Suisse) : 19h, stade Fernand David à Amphion-Publier, 74 sur Canal + Sport
- Samedi 19 juillet : Bordeaux - OM, 19h, Parc municipal des Sports à Agen, 47 sur Canal + Sport
- Mercredi 23 juillet : Monaco - OM, 19h, stade Pierre de Coubertin à Cannes, 06, sur Canal + Sport
- Samedi 26 juillet : Ajaccio (Ligue 2) - OM, 20h, stade François Coty à Ajaccio sur Canal + Sport
- Samedi 2 août : OM - Toulouse, 19h, stade Francis Turcan à Martigues sur Canal + Sport
Billet inutile, mais qui me fait plaisir. Heureux de savoir que l'OM passera, cet été, à la télé. J'aurais pu me déplacer samedi soir à Avignon pour voir le match amical (je pensais le faire), mais finalement je pourrais manger à la maison avec des amis. On regardera le match à plusieurs, avec vin et bonne humeur.

Et ceux qui soupireront de savoir qu'il y aura encore du foot à la télé, qu'ils fassent comme moi en ce moment quand ça parle politique dans le petit écran : on éteint, et on va dehors. (et que ceux qui soient heureux restent heureux, ça coute rien).

lundi 30 juin 2008

Dormir au bord de la Cèze, et ne parler de rien...

La semaine reprend.
Avec néanmoins un point positif : le titre de champion d’Europe de football revient dans des pieds joueurs. La triste Grèce laisse sa place à la brillante Espagne, qui aura fait un superbe championnat d’Europe.
Positif et optimiste de se dire que le beau et le jeu peuvent être récompensés. Construire au lieu de détruire, ça marche aussi. Ca peut faire gagner des titres. Ca peut sans doute changer une société aussi. Mais là je diverge, j’extrapole, suis ridicule.

Surtout que je n’ai pas vu le match. Fatigué. Beau week-end, mais fatiguant.

Donc repartir dormir au bord de la Cèze. Et parler plus tard de cet UMP qui veut faire désigner par ses militants ses têtes de liste aux régionales. Je trouve toujours bien que les militants aient plus de pouvoir dans le choix des hommes que les combines d’appareil. Mais ça ne sera pas encore suffisant pour que je rejoigne ce mouvement…

Parler plus tard enfin de la présidence française de l’Europe. A ce propos, toujours amusant de voir le point de vue de nos amis suisse. Et parler plus tard de cet intéressant article prédisant que 2009 sera l’année de l’inflation salariale. En parler plus tard. Parce que ce point là, je n'y crois pas trop... (pas pour moi en tous cas)

Parce que là, repartir dormir au bord de la Cèze… Soupir…

samedi 28 juin 2008

Sénat et paysages d'été, et ballade décousue dans mon blog

Amusant d'être un gaulliste élu par son conseil municipal pour être un "grand électeur", et ainsi voter pour les représentants de mon département au Sénat...
Le sénat n'est pas pour moi une instance "légitime". Car je ne me trouve pas plus légitime pour décider d'un de mes représentants que ma grand-mère ou mon beau-père, autant capables et légitimes que moi à décider qui peut nous représenter, mais qui n'auront pas la chance de recevoir cette fameuse carte de "grands électeurs"...
Je n'ai guère de choses à dire ce soir. Sinon que même si j'ai un sourire ironique, je suis heureux d'avoir été désigné pour ce dimanche 21 Septembre. Bon, je risque de louper une fête de village qui me tient à coeur, mais je passerai un agréable moment.

Après, j'aurais envie de discuter plus longuement sur la raison d'être d'un blog, du mien en l'occurrence. Un blog où, finalement, le "je" est omniprésent. Sur les blogs de mes amis qui se veulent 'politique', je n'ai pas l'impression que le nombril soit autant exposé que le mien...
Est ce que je dois changer ? D'abord suis je un blog politique ? Je ne pense pas... Mais c'est vrai, la question me travaille un peu... J'ai envie de continuer à poster des photos de pizzas et de chiens mignons. Mais... Mais je ne sais pas. Et je ne sais même pas le pourquoi de cette question...
Mon premier post, c'était un 21 Novembre 2004, bientôt 4 ans... Je me souviens, j'étais dans la chambre à Saint Quentin, en Picardie... Je me souviens aussi du pourquoi j'ai commencé ce blog, comme une réponse à une ancienne amie de route.

Je ne suis pas un blog politique. Pourtant, politique, j'en suis un peu un, puisque je suis grand électeur.
Message décousu de fin de semaine, avant week-end avec du monde à la maison.
Quelques photos des vignes autour de Roquemaure en été, parce que j'aime. C'est là que j'aime aller courir.

Et ça illustre un billet finalement peu palpitant, nombriliste... Mais je crains ne pas être capable d'autre chose, tant pis pour les classements wikio...

jeudi 26 juin 2008

Soutenir et défendre la viticulture. Mais pas n'importe comment.

Je ne sais plus quelle chaîne info avait lancé un reportage par cette introduction : « pendant que le prix du titre d’essence ne cesse d’augmenter, celui du litre de vin continue sa baisse ». Cette incise est vraie. Et cruelle, au vu du travail des viticulteurs de ma région.

Je soutiens, en tant qu’amoureux du vin, de la vigne, de la terre, les demandes légitimes des viticulteurs languedociens. Ne pas être payé plus d’un an après enregistrement de la commande, pouvoir être décemment rémunéré par les intermédiaires, etc… Rien de choquant à ces demandes de bons sens et de respect du travail.

Mais je ne peux pas tolérer et légitimer ces débordements de violences incessants que l’on voit trop souvent lors de manifestation vigneronnes dans le sud de la France. Comme une mauvaise caricature, celle d’un syndicalisme de violence et de rapport de force. Je n’accepte pas ça.
On me répondra que pour se faire entendre, il faut parfois faire plus que du bruit. Désolé, en tant que travailleur et syndiqué moi-même, je pense que le vandalisme et la violence n’est pas la bonne solution pour se faire entendre. Evidemment, certains aimeraient que toutes les personnes ayant des revendications (légitimes ou pas) aillent tout casser : la révolution, enfin, la vraie… Ce n’est pas mon état d’esprit.

Quel est le résultat de ces manifestations vigneronnes au final, ce matin ? Parle t’on de leurs revendications, encore une fois légitimes et humaines ? Non. En conclusion, peut on dire que le mouvement a atteint son objectif ? Si celui-ci était de tout casser, sans doute. Si par contre le but était de défendre ses revendications, en essayant (cela peut aider) d’obtenir un soutien populaire, c’est loupé.
Et une institution qui satisferait des revendications exprimées avec violence et vandalisme, ce serait un signal déplorable légitimant tout débordement. La révolution générale type "du sang sur les murs" est le rêve de certains : ce n'est pas le mien.

J'ajouterai enfin que pour soutenir le vin, je crois que la bataille de l'image est très importante. Rendre le vin populaire, peut être plus qu'il ne l'est. Le rendre abordable aussi, pas tant en terme de prix qu'en terme d'image et d'appropriation de l'idée "vin". Il m'est insupportable de me sentir exclus de discussion sur tel ou tel sujet par des gens jouant avec le jargon et leur pseudo intelligence (souvent le cas sur des discussions pseudos philosophiques ou littéraires). Et on peut parler du vin sans avoir recours à des termes abscons et souvent très con.
L'image du vin toujours. Ne pas oublier que le vin, si c'est de l'alcool et que dans notre monde hygiéniste l'alcool c'est tabou, le vin est aussi du terroir, des territoires, des paysages (en France et ailleurs), et surtout du plaisir, de la convivialité. Pour ça que les personnes guindées qui tiennent la bouteille de comme si c'était un pain de plastic avant de la servir, je trouve ça d'un ridicule sans non...
Est ce que ces débordements violents donnent une bonne image, saine et agréable, du vin et de la viticulture ? Pas évident... Aussi, je ne peux cautionner tout ce qui donne une mauvaise image de ce milieu que j'aime. J'ai même plutôt envie de le dénoncer et de le combattre.

Je continuerai à soutenir le vin, avec mes modestes moyens. Mais sûrement pas ces violentes méthodes d’un autre age, qui me donneraient plus envie de ne pas boire de vins du Languedoc ce weekk-end… Cela serait dommage.

En PS, très bon billet de Bénédicte Gabrielli, une héraultaise, reprenant des articles sur ces mouvements vignerons.

mardi 24 juin 2008

Terminons la chaine miam miam

Nous parlions vendredi de mes goûts culinaires... Et j'ai confessé un amour immodéré pour la "pizza".
C'est ici, à l'Estaque, quartier merveilleux de Marseille. Et à l'Estaque, il y a ma pizza préférée. Chorizo, mozzarella, simple, mais merveilleux...

J'ai découvert le restaurant "La Plage" en 2003. J'aime cette table. J'aime la simplicité de cette pizza.

Après, je confesse de l'ininteret de ce billet... Certains détesteront ce gaspillage de bande passante... Mais sincèrement, ce soir encore, aucune envie de parler politique, ou chose qui m'emmerdent. Elles sont nombreuses, trop.
Je pourrais soupirer sur pleins de choses. Je préfère m'en retourner dans le lit continuer le bouquin que je suis en train de dévorer : le très bon "serment des limbes" de Grangé. Oh non, ce n'est pas de la grande littérature, mais n'attendons pas d'un mangeur de pizza (en plus de droite) qu'il soit un littéraire culturé et lisant des oeuvres remarquables...

Demain sera un autre jour.

dimanche 22 juin 2008

L'été est arrivé...

L'été est arrivé au moment où nous attendions encore le printemps. Avec des coups de soleil et un mal de crane, une photos qui résume la journée...

Et l'été, c'était le jour d'un Clermont - Perpignan en demi finale du Top 14. Une autre photo de mon Stade Vélodrome quand il est plein pour une fête du rugby... Plus tard, des vidéos de l'ambiance...

Et qui dit Rugby et été dit qu'il fait chaud et donc qu'il faut boire...
Et sur le reste ? Oh, il fait trop beau pour parler politique, Europe, et choses qui emmerdent. Nombreuses celles là, même en plein été. Un autre jour, non ?

vendredi 20 juin 2008

Chaine miam-miam glou-glou

L'Internecivus raptus est un animal qui fait peur au premier abord. Mais quiconque a une affection particulière pour le pays de Brel et Gerets, et des idées parfois pas forcément en phase avec une certaine bien-pensance qu'il est de bon ton d'afficher à des repas où on ne connait personne mais où les gens sont bien habillés, aime plutôt cette "Néo Black-roses" aux épines qui des fois soulagent ma fatiguée pensée...

Une chaine, une de plus. Qui m'honore (toujours avec le même plaisir d'être honorée par ses copains de blogosphère) et qui me plait particulièrement. Chouette sujet que celui du glou-glou et du miam-miam : une chaine culinaire dites donc !
On dit que l'homme normal pense avec son entre jambe : je suis une espèce qui a plutôt tendance à avoir le cerveau au niveau du bidou... Et un ami de mon ancien travail, qui vient barbecuer et manger ce soir à la maison, me disait que j'étais une de ces rares personnes qu'il voyait prendre un orgasme quasi descartien à table, devant des plats tout simple... Avec un simple "je me régale", du bon client gourmet mais pas compliqué, qui sortait de mon auguste bouche.

J'aime manger. J'aime boire. Je suis un épicurien avec un gros ventre qui boit de la Contrex le lendemain de grosse tablée pour me donner une bonne conscience... Et qui va courir aussi, pour le plaisir mais surtout pour l'illusion que cela me confessera de mes excès... Pensez vous...

Allez, place à la chaine.

Un plat que je n'aime pas : Je suis un bon français, pour qui la trinité se compose du pain, du vin, et du fromage... Et pourtant, je suis allergique aux formages bleus et de chèvre... Tant pis.

Mes 3 aliments favoris : Que trois ? Pétard, déjà la pizza (en particulier de l'Estaque). Ensuite, les plats méditerranéens ou provençaux. A base d'aubergine, de courgettes, de poivrons... Enfin, les plats bien traditionnels : l'escalope à la crème et champignon de maman, ou la potée de belle maman, ou encore les saucissons ou pâtée de beau papa.
La plaisir avec un grand "P".

Ma recette préférée : Je ne cuisine plus trop... A Marseille, je buvais le rosé et offrais à mes amis une simple salade avec tomate, mozzarella, jambon cru, huile d'olive et basilic (t'en souviens tu Mumuse ?)
Sinon, du simple. Qui me rappellent mon enfance. Coquillette avec un pot de sauce tomate que je vide dedans et une saucissette (ou chipolatas, ou godivaux, selon l'obédience régionale). Ou encore, tout cuit ensemble dans la casserole, la même saucissette avec des petits pois.
Souvenir de quand je mangeais à midi vite avec maman. Et le samedi soir, souvent, c'était spaghettis sans sauce et un steack qui sentait un peu le brulé...


Ma boisson de prédilection :
Le vin, évidemment... Enfant de la Côtes du Rhône gardoise, j'essaie maintenant de la servir, en tant qu'élu local.
J'aime tous les vins, même si j'aurais tendance à défendre le Lirac avec plus d'insistance. Et dans le Lirac, le vin de mon ami Brice Beaumont, un jeune vigneron de 32 ans amoureux de la vigne et de la vie.
Mais je répète, tous les vins m'intéressent. Bordeaux, Bourgogne (un peu moins en ce moment... raison rien à voir avec la qualité de ces breuvages, c'est moi...), la vallée de la Loire, le sud ouest aussi... Non, j'aime le vin.

Et puis la Picardie, via Falconette, m'a fait adoré la bière aussi... Toutes les bières, une préférence pour les brunes bien fortes en bouche. Et le whisky aussi... Pas le pastis par contre...

Le plat que je rêve de réaliser : Ma belle mère m'eut fait, un jour, des lasagnes d'aubergines avec de la mozarella et du bacon... Long à faire, mais putain...

Mon meilleur souvenir culinaire : Voir plus haut. Aussi la pizza 'pizaoillo' de l'ancienne pizzéria de mon village, souvenir de mes débuts en politique locale. Thon, crème fraiche et moutarde.
Après ? Un os à moelle dans une grande table de Blayais, une pizza creme fraiche et poulet à Cherbourg, et la pizza à la saucisse forte de Naples à Saint Quentin, sont des beaux moments pour moi.

Restons en là. Un barbecue à préparer. Mais la tradition veut que l'on transmette la chaine à d'autres. Une copine de blog me l'a transmise, je la transmet donc à des copines.
Je sais que Galac n'aime pas les chaines, mais celle là quand même... Bien sur, Skat, Brigetoun, Alayia, Chibi, Céleste, Dominique, Marion, Cécile, Romy, Cybermamie, amusez et régalez vous.

Quant à moi, au travail ! (mais plouf piscine d'abord).

mercredi 18 juin 2008

Parce que c'est un jour particulier...

Ecrire pour ne rien dire... Sinon que je vais partir sur la place de la Pousterle, devant le monument aux morts. Les drapeaux ont été dressés dans le village. Et le soleil est revenu, ou plutôt est enfin arrivé : le printemps commence un 18 Juin, je trouve ça chouette.

Je n'ai jamais loupé une cérémonie du 18 Juin depuis l'année où j'ai été élu conseiller municipal de mon village à 23 ans. Il y a 7 ans de celà... A Gien, à Saint Quentin chez Xavier Bertrand, à Nimes et Marseille, ce soir à Roquemaure.

Pas la peine d'en faire plus. J'aurais pu une nouvelle fois soupirer, me plaindre... Me souvenir d'un désagréable appel, reçu un 18 Juin. C'était y a tellement longtemps, la France n'avait pas encore perdu son titre de Champion du Monde.
Je pourrais parler de France Italie. Du ridicule de ce projet de loi de lutte contre le piratage. De Puel à Lyon.
Ou alors tout simplement répondre à la chaine gourmande que m'a lancé Néo-RoseNoire... Ce week-end j'y répondrai.

Là, simplement rappeler une phrase ré-entendu ce jour à la radio, attribué à celui de qui j'aime me réclamer...
Je ne supporte pas les communistes parce qu'ils sont communistes ;
Je ne supporte pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ;
Je ne supporte pas les miens parce qu'ils sont obsédés par l'argent...
Impression que ça n'a pas d'age... Mais y a des philosophies qui ne vieillissent pas.

mardi 17 juin 2008

A défaut de parler d'Europe et de fessée, rigolons JO...

J'aurais aimé parlé de cette belle Europe qui marche à fond pour le bien des peuples. Mais le Chaffouin a écrit un excellent billet sur cette interdiction de fessé. Ce "traumatisme" pour les enfants, peuchère...
J'aurais presque envie de penser à ce professeur de Berlaimont. Mais sans revenir le modèle sacré de "l'enfant roi", léger soupir sur cette Europe qui ne sait se rendre légitime et populaire, mais se fait remarquer par des positions à dodeliner de la tête en disant "c'est pas possible".

Mais d'ailleurs question : "le conseil de l'Europe veut en finir avec la fessé", mais c'est qui, c'est quoi, "le conseil de l'Europe" ? Une institution de plus, avec quels pouvoirs, quelles légitimité ? Pas évident de faire une Europe aussi lointaine et sans visage.
Des peuples disent "non", pas à l'Europe, mais ce truc informe dont on ne voit rien, dont on se sait rien. Opaque et sans visage.

Je suis européen. J'aurais peut être voté "oui" à Lisbonne, si on m'en avait laissé le choix. Mais si on est d'accord sur le but, discutons de la forme quand même, non ? A moins que la démocratie et les fondements de notre République soient définitivement dissous...

On parle fessé, puis Europe... Concluons par les bêtises reçues par mail... Parlons sport, olympisme, droit de l'Homme... Et sourions, jaune. Mais beaucoup de choses me font rire jaune en ce moment... Décidément...

dimanche 15 juin 2008

Référendum irlandais : tristes conséquences et tristes gouvernants

Les irlandais ont, démocratiquement, voté non à la ratification du traité de Lisbonne. Ont ils eu tort ou raison ? Sont ils les portes paroles de l'ensemble des peuples européens privés de paroles, ou des ingrats pitoyables et égoïstes ? Là n'est pas la question, me semble t'il...

Une question intéressante serait de savoir "on fait quoi maintenant ?". J'aurais espéré, après les référendums français et hollandais de Mai 2005, et suite à ce nouveau rejet populaire, qu'il y ait le commencement d'une réelle réflexion. L'Europe est impopulaire, que faire pour la rendre populaire et légitime. Cela me semble être quelque chose d'important...
Pourtant, non. La conséquence principale est double : comment s'assoir sur le vote des Irlandais, et comment les faire revoter, puisqu'il ne semble ne pas "y avoir d'autres solutions"... ?

Lu sur le très bon blog de Bénédicte, un billet sur les conséquences du non irlandais. Et une série d'articles, dont un que je trouve hallucinant : des députés européens votant contre une délibération qui tendrait à respecter le choix des irlandais.
En gros cela signifie quoi ? Que des "démocrates" s'engagent, par un vote solennel, à aller contre la volonté des urnes, d'un peuple. A s'assoir finalement sur ce qui fait l'essence de la démocratie. L'expression du vote.
Cela me semble extraordinaire grave.

J'entends ici et là les arguments de personnes profondément européennes, et honnêtes dans leurs démarches. Reprenant Badinter contre le peuple français, reprenant le fait "qu'il faut le faire", quoi qu'on en dise...

Mais dans ce cas, ce qui serait bon sur l'Europe, pourquoi ne pas l'appliquer ailleurs dans la société. Dans ce cas, sans s'amuser avec les syndicats, supprimons les 35 heures ! Libéralisons l'ensemble de la société française, en supprimant les services publics, en privatisant EDF et SNCF. Supprimons la sécurité sociale aussi tant qu'on y est. Et instaurons l'expulsion systématique de tous sans papiers, ou de tous ceux qui seraient contre la politique actuelle, ça serait plus simple. Et tant qu'on y est, parce que "ça serait bon", supprimons les aides sociales. Toutes.
Ou alors faisons une politique différente. Nationalisons à outrance. Les plus riches ? Taxons les jusqu'à faire rendre gorge. Que le dirigeants d'entreprise ne soit plus dirigeant, mais un administrateur désigné par l'Etat tout puissant. Et donnons tous les pouvoirs au président, qu'il n'ait plus à rendre compte au peuple. A quoi il sert, ce peuple qui dit n'importe quoi ?
Bordel dans les banlieues chaudes ? Instaurons la loi martiale. Que l'armée aille faille régner l'ordre. Grèves interdites. Riches interdits. Merveilleux monde dans lequel les conseils municipaux n'existeront plus, et dans lequel nos dimanches seraient libres : à quoi bon faire voter ces crétins de peuples... ?

C'est idiot ? Oui, je sais... Mais ne sommes nous pas en train de créer, en Europe, le début d'un totalitarisme "pour notre bien" ? Puisqu'on est pas capable de se faire du bien, d'autres en feront à notre place... La suppression du droit de vote des européens, pour le prétexte assez estomaquant "qu'ils votent mal", c'est quand même quelque chose de terrifiants...
J'avoue qu'une Europe comme ça, qui se prépare sans les peuples, et pire en s'assoyant sur leurs craintes, leurs aspirations, leurs désirs, cela ne me plait pas du tout...Une "Union Soviétique d'Europe", avec un Kremlin à Bruxelles ou ailleurs, ça me fait quelque peu frissoner...

Finissons sur une note optimiste. Excellent billet chez le Toréador, qui propose des pistes pour faire une Europe populaire et efficace. Proposer plutôt qu'imposer, convaincre plutôt que contraindre, toujours...
Et dans ce flot de propositions constructives, deux qui me plaisent particulièrement :
* Supprimer la commission. Ce "gouvernement qui a tous les défauts sans avoir de pouvoir" dixit le Toréador. J'ajoute que cette instance est, en plus, totalement illégitime. Donc soit, coupons la tête de cet ensemble bloquant.
* "Le nouveau traité serait adopté par un référendum européen, tous les peuples votant le même jour, avec une double majorité : majorité d’Etats et majorité démographique."

J'aime cette dernière proposition, qui tendrait à faire réellement une Europe de peuples. Donner la parole aux européens, à tous les européens.
J'ai l'impression que c'est peut être là, la voie qui permettra à l'Europe de sortir par le haut de cette crise populaire, cette crise de légitimité. Mais c'est dangereux, de confier le pouvoir à ce peuple qui ne comprends rien...

Dangereux, mais si on tentait le coup ?

vendredi 13 juin 2008

L'Irlande, l'autre Europe...

J'aurais pu commencer le billet par un "Ireland, Ireland, Together standing tall, Shoulder to shoulder, We'll answer Ireland's call"... J'ai préféré mettre en avant ce groupe avec qui j'ai tant de bons moments. J'aurais pu poster une vidéo des Corrs, un groupe que j'aime beaucoup. Mais je me rends compte qu'il subsiste d'autres souvenirs , plus désagréables ceux là. Qui font que non...

Non... Peut être diront ils oui plutôt. Si j'avais eu le choix de revoter, peut être aurais je dis oui cette fois. Mais notre avis n'a pas été requis. Le 30 Mai 2005 ne s'est finalement jamais passé. Et peut être que dans quelques années, nos enfants en voudront à certains que leurs parents n'aient pas eu leur mot à dire...
D'autres disent qu'au contraire il faut protéger les peuples contre leurs bêtises et leurs idées à la con. Idées ? Non, ils n'en ont pas. La poignée des plus intelligents est vraiment plus intelligentes. Vraiment ?

Un argument souvent sorti du chapeau : quand Badinter a supprimé la peine de mort, la majorité était contre, donc il faut aller contre la majorité, CQFD. Je n'aime pas cet argument, et je le trouve d'une malhonnêteté intellectuelle criante. Elle tendrait à ignorer qu'une élection présidentielle a élu un Président légitime quelques mois auparavant. Elle tendrait surtout à légitimer une certaines dictatures. A quoi bon demander l'avis du peuple et aller dans son sens, puisque Badinter aurait prouvé qu'il faut surtout aller dans le sens de ses propres intentions. J'allais dire propres intérêts, mais cela aurait été insultant pour Badinter qui reste un grand bonhomme.
Au fait, ceux qui construisent en ce moment cet ensemble qui demande, par exemple, à la France de vendre la Française des Jeux, est il mené par des Robert Badinter ? Pas évident évident...

Tout ça pour une modeste pensée pour l'Irlande. Peut être diront ils oui, peut être diront ils non. Mais cela montre que l'Europe, prononçons son nom car c'est un beau nom, ne se fera jamais contre les peuples. Sinon, les idéaux qui ont conduit à ce grand projet seront ternis.
With or without you ? En ce moment, c'est plutôt "without"... C'est bien dommage.

mercredi 11 juin 2008

Réflexions depuis une chambre d'hotel

Aujourd’hui, il ne me manque qu’un peu de musique, absente du PC sur lequel je tape. Hotel Ibis de Manosque. PC Portable Asus je ne sais pas combien de mon papa. J’aurais un lecteur de carte mémoire dessus, je posterai une photo de la vue que j’ai depuis l’hotel. L’autoroute A51, ça change des vaches du Valgaudemar ou du Forez…
Et un souvenir. Celui du PC sur mes jambes, dans les lits de mes chambres d’hotel. Une différence : connexion WiFi. Qui a un prix, à la différence du fil téléphone qui me faisait me connecter depuis un serveur appartenant à mon ancien groupe. Retour vers le passé.

Pas grand-chose à dire. Un message pour rien, un de plus. Sinon quelques billets qui ont retenu mon attention, lisant les coupures de presse.

Après un repas de midi bien chargé et arosé, un sondage comme quoi deux hommes français sur trois sont trop gros (une femme sur deux). Je me regarde, je me malaxe les joues. Je soupire, je suis donc dans la majorité. Je me savais gros, je ne m’imaginais pas majoritaire.
Et puis je lis que l’enquête s’est déroulée dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne et dans la Communauté urbaine de Lille. Sauvé, le gardois que je suis. Sauvé ? Non, peut être ne suis-je plus dans la majorité, en tous cas je n’en demeure pas plus physiquement irréprochable, soupir…

Et puis à coté une nouvelle surprenante : l’inflation grandissante fait que le pouvoir d’achat des salariés va souffrir en 2008… Pétard, pour une surprise… (soupir)
Si on redevient sérieux, un mot m’attire dans le titre de cet article de 20 minutes : « salariés ». Et oui, ceux qui ne seront pas concernés par les mesures sur l’essence professionnelle, et dont une grande partie voit les mesures telles les divers crédits d’impot ou la future prime de cuve leur passer sous le nez. Cette caste de « français moyen » trop riche pour être aidé, trop pauvre pour être sereine, et trop calme pour foutre le bordel et être écoutée et respectée.
Elie Cohen, économiste au CRNS, explique que pour lutter contre l’inflation, il faudra « lutter contre l’augmentation des salaires » ( !!!). Qui c’est qui va trinquer une fois de plus ? Ceux qui, en immense partie, créent la richesse de notre beau pays.
Sans commentaires supplémentaires... (soupir bis)

Sans transition aucune, le Figaro nous apprend que « le train de vie de l’Elysée a encore augmenté en 2007 ». Je ne mets pas de « ! », je devrais mettre des « … », conclu par un soupir (ter), parce que... A coté, Jean Michel Apathie répètera qu’un état continuellement déficitaire, ce n’est pas sain. Certains le moqueront, l'attaqueront, le railleront. Sur ce point, je me contenterai d'hocher la tête de haut en bas en fermant les yeux, et en soupirant une quatrième fois.
Mais qu’importe si les français se serrent la ceinture, 3 millions de plus que l’année précédente seront dépensés par l’Elysée. Personnel, travaux, mais surtout « dotation présidentielle » (ie le salaire… c’est pourquoi j’ai dis « sans transition plus haut »…), sont les postes en forte augmentation.
Rupture ? Oui, le budget « vin » a baissé de 40%... Sans commentaires supplémentaires, je deviendrais idiot (soupir V).

Terminons par Georges Frèche qui ne se représentera pas au Sénat. Freche, Président PS de la Région Languedoc Roussillon et proche soutien de Ségolène Royal aux dernières présidentielles. Défendu et soutenu corps et ame par pléthore de supporters de gauche dans ma région, qui viennent ensuite donner des cours de tolérance et de bonne tenue à la terre (ou le département) entière. Soutenu par ceux qui ont dénoncé et combattu 5 ans durant, par des actions et des comportements - que je juge pour la plupart - intolérants et antidémocratique, le fait que Blanc ait été en 97 élu président de région avec des voix du FN (ceux qui a empeché Frèche de prendre le languedoc Roussillon à cette époque déjà… Sans doute cela eu été au final ce qui a vraiment été reproché à Blanc… ?).
Finalement il ne sera pas candidat sur les listes PS, parce qu'après trop d’outrance, ça commence à se voir. Sera-t-il à nouveau tête de liste aux régionales de 2010 ? J’attends de voir.
Allez, je sais… Il y a Vanneste à droite… J’avais parlé à une époque « d’alibi »… (Soupir number six).

Finalement, je n’aurais pas du blogguer avec le WiFI de l’Hotel. Encore que je n’ai pas parlé foot, ça m’aurais vraiment déprimé.
Mais peut être la vie personnelle en ce moment, avec des santés précaires autour de proche, et ce boulot qui m’emmène loin pour des raisons qu’aurait plébiscité Ubu ou les dernieres gouvernances françaises et européennes (tiens, je n’ai pas parlé de l’Irlande, et par la même du bon dernier billet de Cuicui sur le village), donnent cette touche boudeuse à mon humeur.
Boudeuse, c’est mieux que pire, non ?

lundi 9 juin 2008

Quelques images de la campagne autour de Gap

Vous êtes à Gap. Il fait froid pour une fin de printemps : 6°C un samedi après midi à 16h un 7 Juin, c'est froid. Et là, vous prenez la direction de Grenoble. Le Col Bayard se monte difficilement : des touristes devant se trainent, et de toutes manières ni la pluie, ni la visibilité, ne permettent vraiment d'aller plus vite.
Arrivé au sommet, ben la logique veut qu'on redescende. Nous laissons la merveilleuse fromagerie de Laye sur notre gauche, et nous continuons à rouler. Jusqu'à un village montagnard, qui n'a rien de divin ni d'exceptionnel, mais dont le charme me touche particulièrement. Charme alpin. Chauffayer.

Et donc dans un château au Nord de Chauffayer où nous avons passé un mariage glacial quoique bien agréable, nous voyons notre amie la vache qui nous accueille avec une chaleur bienvenue.Plus sérieusement (quoique), ce billet de fin de journée est simplement l'occasion pour moi de mettre quelques photos de la vallée du Valgaudemar. J'apprécie ce coin, peut être parce qu'il me rappelle mon enfance, peut être tout simplement parce que c'est un joli coin. Il faisait pluie et froid ce weekend. Qu'importe, c'est dépaysant de partir un peu, n'est ce que pour un weekend, pour un mariage.
J'ai vu des vaches en plus (même des Lamas, mais c'est pour plus tard les lamas...). Chouette weekend donc.Le reste ? Tellement peu de choses intéressantes à dire, fatigue post mariage sans doute... Je pourrais dire que mon blog utilise près de 230 Mo de conneries (j'utilise 20 % de ce que me permets Blogger... Et je n'utilise du "média" que depuis l'été 2004... Déjà... Presque 5 ans mon blog, pétard...). Passionnant, non ?

Si je voulais parler foot, je parlerais de la purge footbalistique du Croatie - Autriche de hier après midi, qui m'a fait regretter les dimanches soirs de Ligue 1 où des Lorient - Valencienne ou Metz - Toulouse font rêver dans les chaumières. J'ai de l'espoir de me régaler sur le Hollande - Italie de ce soir.
L'Equipe de France ? Le président d'une commission intercommunale dont je suis a trouvé la belle idée de mettre une réunion ce soir à 18h30. Je ne sais pas si j'irai... Enfin, si : c'est pour le collège de Roquemaure, là où j'ai grandit. Respect vis à vis de mon passé quand même, au moins ça... Au moins ça...

Demain, je pars en déplacement à Cadarache. Je n'aurais normalement pas de PC à disposition. Je pense que mon blog sera calme... Comme la nature alpestre... Profitons donc de ces moments de quiétude. Profitons...
(Et pour ceux qui n'ont pas bien vu la vache de la première photo, elle vous embrasse...)

En PS, un magnifique billet sur Chauffayer. Sur le blog du Glaizil. Beau billet...

samedi 7 juin 2008

Les vaches du Forez vous souhaitent un bon week-end

Après ça, je pourrais parler de Blogger qui me met des mises en formes bizarres, avec des espaces entre mes lignes. Je pourrais parler de cet Euro de foot qui commence ce soir et qui décidément ne m'excite pas plus qu'il ne me passionne. De cet été qui n'arrive pas avec des températures glaciales. D'une fatigue qui fait que le mariage ce soir à coté de Gap ne m'emballe pas plus que l'Euro...
Mais non, laissons parler les vaches du Forez. Elles sont belles les vaches. Et elles ne disent pas que des conneries, elles...