Parce que y a des bloggueurs qui le font (Eric ou Lomig pour ne pas encore les citer…), et que je trouve ça autant sympa qu’agréable pour le passant que je suis…
Il y a des billets qui m’ont plu cette semaine, beaucoup. Je suis bon public. Et quand j’aime pas un billet sur la forme, je n’arrive pas à être aussi con que d’autres pour poster un commentaire désagréable… Autant en faire une liste…
Donc cette semaine, quelques billets qui m’ont plu, interpellé, amusé, ou énervé… Mon best of du vendredi…
La palme à Marie-Claire… Elle pète un câble à cause de l’U-hu présidence de Nicolas Sarkozy, et je trouve son billet savoureux.
Dans la même veine, le numéro 1 du Wikio politique, Nicolas J, imagine Nicolas Sarkozy lancer un plan de relance massif pour soutenir l’industrie des machines à servir le Côte du Rhône à température idéale…
Outre que ce billet soit aussi délicieux à lire, il pose une question qui me semble importante. Y a-t-il une température idéale pour boire le vin, tel qu’il soit ?
Après, que Nicolas Sarkozy rebondisse et réagisse sur tout… Que n’a-t-on déjà écrit sur l’omni-présidence… ? Et sur son temps de parole infini ?
Autre style total, mon copain de ouèbe Languedocien Ozenfant qui écrit un billet sur la peine de mort. Enfin, plus que le sujet, c’est le traitement de la question « pour ou contre la peine de mort » qui y est traitée. Et je trouve son billet très juste, et interpellant justement…
A propos de ce sujet, un billet que j’avais écrit le matin de l’exécution de Saddam Hussein. Le 30 Décembre 2006, je l’avais sobrement titré « à propos de la peine de mort ». Je confesse ne pas avoir honte de ce billet…
Les styles se rencontrent et s’entrechoquent sur les blogs que j’aime bien lire… Les villageois énervés nous pondent un triptyque sur la nullitude, qui vaut plutôt le détour. J’aime bien le Village… Bons souvenirs anciens, toujours nostalgie à fond le Faucon.
Pour terminer, après s’être félicité des retours sur la blogosphères de Pierre Catalan (que j’aime bien) et de la Chanson du Dimanche en Avignon (rien à voir avec Pierre Catalan ^^), petit soupir vers Lyon.
Cybermamie nous prépare au 8 Décembre, fêtes des lumières à Lyon… Là encore, nostalgie pleins tubes. J’aime Lyon, j’aime cette ville, j’aime les souvenirs que j’ai dans cette ville. Le froid quand on marche dehors, le 8 décembre au soir. Les kébabiers fleurissent dans les rues et le long des quais. Et c’est tellement bien Lyon…
Et plutôt que de parler de ce ministre de la relance, l’ineffable Patrick Devedjian, qui va sauver la France, concluons par quelques photos de Lyon. Prises un 8 décembre aussi, mais 2007…
vendredi 5 décembre 2008
mercredi 3 décembre 2008
Les 5 questions politiques du jour
Un tag, ça faisait longtemps… Toujours ceux de mes amis Rubin, Dominique et Internecivus Raptus sous le coude… Mais je traite aujourd’hui les 5 questions du copain Eric Mainville. Tag politique et sérieux. Comme il y en a pas mal en ce moment qui traine…
Tiens, je cite Rubin une deuxième fois (et qui qui c’est qui va monter au Wikio ?). Je crois que ce tag provient de son auguste clavier…
Et le tout sur une chanson de Yuki Kajiura, Fake Wings. Tiré du très bon, quoique mou, animé Hack Sign. Chanson calme pour accompagné un billet finalement un peu personnel là encore. Mais normal, c'est un tag.
1. Quel thème généralement peu évoqué, ou selon vous traité avec légèreté, aimeriez-vous voir occuper une place plus importante dans la vie intellectuelle, politique et médiatique ?
Bon… Là le bloggueur modeste que je suis commence par soupirer… Transpirer aussi. Il se dit qu’il va abandonner, car si la première bosse m’est si douloureuse, les cols qui arrivent promettent d’être bien difficile…
D’une manière générale, même si je pense qu’avec la grande somme des médias en notre disposition tous les thèmes semblent généralement traités, j’en pense à un qui, je trouve, mériterait un débat plus large. Ce qui est appelé, par certains, l'extrémisme hygiénique. Et à un degré différent, peut être une cause, la déresponsabilisation individuelle généralisée : "c'est de la faute aux autres si je fumes et si je mange gras sans faire de sport" pour résumer...
Au nom de prétendre nous faire du bien malgré nous même, pouvons nous voir démanteler des pans entiers de nos traditions sans broncher ? Est-ce que nous ne regretterons pas plus tard, quand les camemberts et saucissons traditionnels auront disparus et que les laboratoires d’analyse et industrie agroalimentaire avec paillasse et sales blanches auront remplacés les fermes et auberges traditionnelles, notre hygiénisme extrémiste ?
Et même, est ce vraiment efficace ? Nos anciens mangeaient ils si mal que ça ? Certains vivent vieux, et restent en bonne santé, même en mangeant du saucisson paysan ou de la traditionnelle potée auvergnate du Forez (photo en haut).
Et une société sans goût et sans plaisir, ayant remplacé la tradition du gout par la sécurité alimentaire, est ce une société dans laquelle on a envie de vivre ?
Enfin, en question subsidiaire, est ce le rôle de l’état ou de l’Europe de nous dire ce qui est bon à manger, et de nous dicter nos comportements, tous nos comportements ? Doit on nous faire du bien malgré nous en taxant ce qui est gras et ce qui est alcool, en interdisant la dégustation de vin dans les foires et les domaines, en bannissant tout ce qui est différent de "5 fruits et 5 légumes par jours" et autres slogans à la con de ce genre ?
Et question subsidiaire bis, parlons nous vraiment de cette responsabilité individuelle qui se dilue dans des délires qui consistent à penser que l’obèse est obèse moins par sa faute que par celle des industrie agroalimentaires qui ne l’ont pas suffisamment informé que se goinfrer sans faire de l’exercice physique, ça donnait un gros bidon ? Dont la conséquence est finalement et la judiciarisation à outrance, sur tout et n’importe quoi. Et la politique des parapluies ouverts de tous les cotés, qui conduit à cet extrémisme hygiénique qui est un autre pan de nos libertés individuelles qui tombe…
C’est vrai, le sujet me parait traité avec légèreté. On en rigole du camembert qui coule et qui pue moins qu'avant... Ou avec dogmatisme : fumer c’est mal donc il faut interdire, et taxer les bonbons qui fait grossir. Et puis on fait ça pour votre bien alors fermez là.
Peut être est ce un sujet pas forcément majeur en ces temps d’incertitude et de crise. Mais un sujet qui mérite un peu de détour…
2. Inversement, quel sujet fétiche des médias, "nouveaux" et/ou "anciens", trouvez-vous futile ou superficiel au point de ne mériter qu'une faible part de l'attention qu'on lui porte ?
En ont-ils vraiment, des sujets fétiches ? Des marronniers plutôt. Les SDF en hiver, le mauvais temps en Bretagne en Août.. Parce que j'ai plutôt l'impression que c'est l'actualité du moment qui rythme et dicte le tempo médiatique.
Quelque part, ce qui s’est passé au Parti Socialiste nous a tous plus ou moins, parce qu’on aime la politique, passionné. Mais quelle est sont importance réelle ? Ces luttes internes et intestines de pouvoir pour un peu plus de pouvoir pour soi, pas pour les autres, est ce vraiment important ?
Finalement, c’est ce qui me passionne qui me parait le plus insignifiant. Car les histoires de politique politichienne, cela intéresse ceux qui sont « dedans », ou qui aiment à observer, commenter, débattre, des histoires de pouvoir à l’intérieur de ces partis. Mais vis-à-vis de l’extérieur ? Quelle influence sur la vie de M. Tout le Monde, qui vit moins bien aujourd’hui que hier ?
Sujet futile, mais auquel j’apporte beaucoup d’attention…Donc je ne répond pas à la question… Peut être n’en ais je pas, parce qu’intéressé par beaucoup de choses…Curieux.
3. Quelle pratique d'ordre public ou privé, largement autorisée par la loi, vous semble nocive au point de devoir faire l'objet d'une interdiction ou d'une réglementation sévères sans plus tarder ?
Ne rajoutons pas de lois aux nombreuses lois inapplicables et inappliquées, hein !
Au niveau politique, je suis de moins en moins favorables aux cumuls des mandats et autres titres électifs de présidents de syndicats intercommunal de ceux-ci, etc, etc (certains étant presque fictif, mais source de revenus non négligeables)… Qui ne sont là que pour permettre à quelques élus de vivre uniquement de leur mandat. Ce qui ne me choque pas sur le fond, mais sur la forme, on crée des structures supplémentaires. Alors qu’un réel statut de l’élu permettrait d’éviter ce genre de dérive…
Après, j’ai parlé quelque fois de ces appareils politiques qui fonctionnent avec des employés municipaux et/ou d’EPCI locales. Le Maire, ou le Président de l’EPCI, qui invite vivement son employé à prendre une carte à son parti, en échange d’une titularisation. J’appelle ça le militantisme alimentaire, que l’on retrouve ailleurs dans d’autres domaines, industriels et syndicaux. Et je trouve ça détestable. Dangereux je ne sais pas, détestable sûrement.
4. Inversement à nouveau, quelle interdiction ou contrainte apposée à un comportement privé ou public vous apparaît si injustifiée qu'elle devrait être levée aussi vite que possible ?
J’en ai parlé plus haut, cet extrémisme hygiénique amène des interdits et interdictions ridicules, inefficaces, et destructeurs au final.
Sinon pas forcément d’avis. Je trouve que beaucoup de lois sont idiotes, inapplicables, inappliquées, mais si on devait faire le tour de tous les interdits… Tiens, la loi HADOPI ou DADVSI sur Internet, qui rajoute des interdictions à d’autres interdictions, nous ramenant presque au niveau de la Chine (avec un Ministre de l’éducation qui veut surveiller en outre ce qui se dit sur Internet…).
Même si l’ordre, et un peu de rigueur dans le maintien de celui-ci, ne me choque pas, je trouve qu’on cherche un peu beaucoup la ou les petites bêtes en ce moment… Etre présumé coupable sur tout ce qu’on fait, sur la route, sur le net, au boulot, dans on mandat, dans la vie de tous les jours, cela risque d’être durement vivable.
5 - Enfin, quel événement contemporain a, selon vous, le plus façonné ou modifié vos opinions politiques ?
Sans hésiter le 21 Avril 2002, et la présidentielle de cette année. Pas à cause d’une histoire entre l’aval et l’amont du Rhône, qu’il est beau le Lac Léman, non. Mais parce que Le Pen au deuxième tour, parce que l’UMP qui reste pour moi la grande erreur de Chirac, que l’on paiera bientôt très cher (l’avatar Sarkozy en est un premier résultat, son pendant Royal également). Et parce que finalement aucune leçon, me semble t’il, n’a été tirée de cette séquence politique.
L’UMP par exemple… Un Rassemblement qui n’existe pas pour la République ou pour le France, qui n’existe pas non plus tant pour défendre des conviction que pour gagner Quoi on sait pas (enfin si), mais gagner, c'est le plus important. Un Rassemblement pour des Postes. RPP aurait été plus juste que UMP, dont le coté Populaire de la chose m’est finalement assez peu évident (la vidéo chez ma copine Marie-Laure de jeunes militants… Plus affligeant que motivant pour moi, mais bon…).
Le PS fait un peu pareil aussi. Aujourd’hui on se déchire. Mais demain cantonales, régionales, vite on soutien Georges Freche parce qu’il peut gagner et nous donner des bonbons à la fin des élection, vite on se rassemble parce que la droite est laide, Sarkozy est laid, et puis c’est bien d’être élus...
Pour ça que je pense que Mélanchon pourra peut être faire illusion aux européennes comme l’ont fait avant lui de Villiers, Tapie, Pasqua aussi, Bayrou… Mais pas sur des nationales où y a des postes à donner.
Et c’est vrai qu’à l’issue de cette séquence, aussi parce que ma vie personnelle a été ce qu’elle est, j’ai été tenté de tout abandonner. J’ai un peu repris le virus. Grâce au blog, grâce à mon modeste mandat. Mais pas à l’intérieur d’un parti politique qui n’existe que pour mettre son chef au plus haut, qu’il puisse distribuer les bons points par la suite, qu’on se partagera entre bons copains…
Et aujourd’hui, peut être mes craintes proviennent aussi de ce constat du 21 Avril 2002. Le Pen certes, mais aussi tout ce qui s’est passé derrière. L’UMP, la Hollandisation du PS dans le consensus mou, le « ni-ni » appliqué à un parti, et les dernières années Chirac ou le « ni-ni » était appliquée à une France qui subit aujourd’hui un « tout-tout » présidentiel qui en devient presque dictatorial tant il parait imposer d’en haut, sans contrôle démocratique ni discussion ni débat…
Je transmets les mistigris. Mtislav trouvera bien quelque chose à redire à mon billet bourré sans doute de trous dans la raquette (^__^). Et puis je transmets les billes à des copains politiques cette fois ci. Rimbus, le copain des Vaches, les agréables Marie-Laure et Ciboulette, copain Chafouin, Et Ozenfant et Cécile aussi, ça doit être sympa à lire leurs tags.
La suite aux prochains épisodes, y en aura d’autres.
Tiens, je cite Rubin une deuxième fois (et qui qui c’est qui va monter au Wikio ?). Je crois que ce tag provient de son auguste clavier…
Et le tout sur une chanson de Yuki Kajiura, Fake Wings. Tiré du très bon, quoique mou, animé Hack Sign. Chanson calme pour accompagné un billet finalement un peu personnel là encore. Mais normal, c'est un tag.
1. Quel thème généralement peu évoqué, ou selon vous traité avec légèreté, aimeriez-vous voir occuper une place plus importante dans la vie intellectuelle, politique et médiatique ?
Bon… Là le bloggueur modeste que je suis commence par soupirer… Transpirer aussi. Il se dit qu’il va abandonner, car si la première bosse m’est si douloureuse, les cols qui arrivent promettent d’être bien difficile…
D’une manière générale, même si je pense qu’avec la grande somme des médias en notre disposition tous les thèmes semblent généralement traités, j’en pense à un qui, je trouve, mériterait un débat plus large. Ce qui est appelé, par certains, l'extrémisme hygiénique. Et à un degré différent, peut être une cause, la déresponsabilisation individuelle généralisée : "c'est de la faute aux autres si je fumes et si je mange gras sans faire de sport" pour résumer...
Au nom de prétendre nous faire du bien malgré nous même, pouvons nous voir démanteler des pans entiers de nos traditions sans broncher ? Est-ce que nous ne regretterons pas plus tard, quand les camemberts et saucissons traditionnels auront disparus et que les laboratoires d’analyse et industrie agroalimentaire avec paillasse et sales blanches auront remplacés les fermes et auberges traditionnelles, notre hygiénisme extrémiste ?
Et même, est ce vraiment efficace ? Nos anciens mangeaient ils si mal que ça ? Certains vivent vieux, et restent en bonne santé, même en mangeant du saucisson paysan ou de la traditionnelle potée auvergnate du Forez (photo en haut).
Et une société sans goût et sans plaisir, ayant remplacé la tradition du gout par la sécurité alimentaire, est ce une société dans laquelle on a envie de vivre ?
Enfin, en question subsidiaire, est ce le rôle de l’état ou de l’Europe de nous dire ce qui est bon à manger, et de nous dicter nos comportements, tous nos comportements ? Doit on nous faire du bien malgré nous en taxant ce qui est gras et ce qui est alcool, en interdisant la dégustation de vin dans les foires et les domaines, en bannissant tout ce qui est différent de "5 fruits et 5 légumes par jours" et autres slogans à la con de ce genre ?
Et question subsidiaire bis, parlons nous vraiment de cette responsabilité individuelle qui se dilue dans des délires qui consistent à penser que l’obèse est obèse moins par sa faute que par celle des industrie agroalimentaires qui ne l’ont pas suffisamment informé que se goinfrer sans faire de l’exercice physique, ça donnait un gros bidon ? Dont la conséquence est finalement et la judiciarisation à outrance, sur tout et n’importe quoi. Et la politique des parapluies ouverts de tous les cotés, qui conduit à cet extrémisme hygiénique qui est un autre pan de nos libertés individuelles qui tombe…
C’est vrai, le sujet me parait traité avec légèreté. On en rigole du camembert qui coule et qui pue moins qu'avant... Ou avec dogmatisme : fumer c’est mal donc il faut interdire, et taxer les bonbons qui fait grossir. Et puis on fait ça pour votre bien alors fermez là.
Peut être est ce un sujet pas forcément majeur en ces temps d’incertitude et de crise. Mais un sujet qui mérite un peu de détour…
2. Inversement, quel sujet fétiche des médias, "nouveaux" et/ou "anciens", trouvez-vous futile ou superficiel au point de ne mériter qu'une faible part de l'attention qu'on lui porte ?
En ont-ils vraiment, des sujets fétiches ? Des marronniers plutôt. Les SDF en hiver, le mauvais temps en Bretagne en Août.. Parce que j'ai plutôt l'impression que c'est l'actualité du moment qui rythme et dicte le tempo médiatique.
Quelque part, ce qui s’est passé au Parti Socialiste nous a tous plus ou moins, parce qu’on aime la politique, passionné. Mais quelle est sont importance réelle ? Ces luttes internes et intestines de pouvoir pour un peu plus de pouvoir pour soi, pas pour les autres, est ce vraiment important ?
Finalement, c’est ce qui me passionne qui me parait le plus insignifiant. Car les histoires de politique politichienne, cela intéresse ceux qui sont « dedans », ou qui aiment à observer, commenter, débattre, des histoires de pouvoir à l’intérieur de ces partis. Mais vis-à-vis de l’extérieur ? Quelle influence sur la vie de M. Tout le Monde, qui vit moins bien aujourd’hui que hier ?
Sujet futile, mais auquel j’apporte beaucoup d’attention…Donc je ne répond pas à la question… Peut être n’en ais je pas, parce qu’intéressé par beaucoup de choses…Curieux.
3. Quelle pratique d'ordre public ou privé, largement autorisée par la loi, vous semble nocive au point de devoir faire l'objet d'une interdiction ou d'une réglementation sévères sans plus tarder ?
Ne rajoutons pas de lois aux nombreuses lois inapplicables et inappliquées, hein !
Au niveau politique, je suis de moins en moins favorables aux cumuls des mandats et autres titres électifs de présidents de syndicats intercommunal de ceux-ci, etc, etc (certains étant presque fictif, mais source de revenus non négligeables)… Qui ne sont là que pour permettre à quelques élus de vivre uniquement de leur mandat. Ce qui ne me choque pas sur le fond, mais sur la forme, on crée des structures supplémentaires. Alors qu’un réel statut de l’élu permettrait d’éviter ce genre de dérive…
Après, j’ai parlé quelque fois de ces appareils politiques qui fonctionnent avec des employés municipaux et/ou d’EPCI locales. Le Maire, ou le Président de l’EPCI, qui invite vivement son employé à prendre une carte à son parti, en échange d’une titularisation. J’appelle ça le militantisme alimentaire, que l’on retrouve ailleurs dans d’autres domaines, industriels et syndicaux. Et je trouve ça détestable. Dangereux je ne sais pas, détestable sûrement.
4. Inversement à nouveau, quelle interdiction ou contrainte apposée à un comportement privé ou public vous apparaît si injustifiée qu'elle devrait être levée aussi vite que possible ?
J’en ai parlé plus haut, cet extrémisme hygiénique amène des interdits et interdictions ridicules, inefficaces, et destructeurs au final.
Sinon pas forcément d’avis. Je trouve que beaucoup de lois sont idiotes, inapplicables, inappliquées, mais si on devait faire le tour de tous les interdits… Tiens, la loi HADOPI ou DADVSI sur Internet, qui rajoute des interdictions à d’autres interdictions, nous ramenant presque au niveau de la Chine (avec un Ministre de l’éducation qui veut surveiller en outre ce qui se dit sur Internet…).
Même si l’ordre, et un peu de rigueur dans le maintien de celui-ci, ne me choque pas, je trouve qu’on cherche un peu beaucoup la ou les petites bêtes en ce moment… Etre présumé coupable sur tout ce qu’on fait, sur la route, sur le net, au boulot, dans on mandat, dans la vie de tous les jours, cela risque d’être durement vivable.
5 - Enfin, quel événement contemporain a, selon vous, le plus façonné ou modifié vos opinions politiques ?
Sans hésiter le 21 Avril 2002, et la présidentielle de cette année. Pas à cause d’une histoire entre l’aval et l’amont du Rhône, qu’il est beau le Lac Léman, non. Mais parce que Le Pen au deuxième tour, parce que l’UMP qui reste pour moi la grande erreur de Chirac, que l’on paiera bientôt très cher (l’avatar Sarkozy en est un premier résultat, son pendant Royal également). Et parce que finalement aucune leçon, me semble t’il, n’a été tirée de cette séquence politique.
L’UMP par exemple… Un Rassemblement qui n’existe pas pour la République ou pour le France, qui n’existe pas non plus tant pour défendre des conviction que pour gagner Quoi on sait pas (enfin si), mais gagner, c'est le plus important. Un Rassemblement pour des Postes. RPP aurait été plus juste que UMP, dont le coté Populaire de la chose m’est finalement assez peu évident (la vidéo chez ma copine Marie-Laure de jeunes militants… Plus affligeant que motivant pour moi, mais bon…).
Le PS fait un peu pareil aussi. Aujourd’hui on se déchire. Mais demain cantonales, régionales, vite on soutien Georges Freche parce qu’il peut gagner et nous donner des bonbons à la fin des élection, vite on se rassemble parce que la droite est laide, Sarkozy est laid, et puis c’est bien d’être élus...
Pour ça que je pense que Mélanchon pourra peut être faire illusion aux européennes comme l’ont fait avant lui de Villiers, Tapie, Pasqua aussi, Bayrou… Mais pas sur des nationales où y a des postes à donner.
Et c’est vrai qu’à l’issue de cette séquence, aussi parce que ma vie personnelle a été ce qu’elle est, j’ai été tenté de tout abandonner. J’ai un peu repris le virus. Grâce au blog, grâce à mon modeste mandat. Mais pas à l’intérieur d’un parti politique qui n’existe que pour mettre son chef au plus haut, qu’il puisse distribuer les bons points par la suite, qu’on se partagera entre bons copains…
Et aujourd’hui, peut être mes craintes proviennent aussi de ce constat du 21 Avril 2002. Le Pen certes, mais aussi tout ce qui s’est passé derrière. L’UMP, la Hollandisation du PS dans le consensus mou, le « ni-ni » appliqué à un parti, et les dernières années Chirac ou le « ni-ni » était appliquée à une France qui subit aujourd’hui un « tout-tout » présidentiel qui en devient presque dictatorial tant il parait imposer d’en haut, sans contrôle démocratique ni discussion ni débat…
Je transmets les mistigris. Mtislav trouvera bien quelque chose à redire à mon billet bourré sans doute de trous dans la raquette (^__^). Et puis je transmets les billes à des copains politiques cette fois ci. Rimbus, le copain des Vaches, les agréables Marie-Laure et Ciboulette, copain Chafouin, Et Ozenfant et Cécile aussi, ça doit être sympa à lire leurs tags.
La suite aux prochains épisodes, y en aura d’autres.
mardi 2 décembre 2008
Le Ticket Psy en entreprise...
Balade, tout à l'heure, sur le très bon site Cadremploi… non, le bon ingénieur que je suis ne cherche pas un autre boulot, mais il aime bien se renseigner et s’informer sur la vie professionnelle de ses copains et collègues cadres d’entreprise… Bon, le tableau dépeint en ce moment, même chez les sites et publications les plus dynamiques, les plus « soyons cadres winners », est assez grisâtre. Et il correspond assez bien à la vision flétrie et morose qui est la mienne en ce moment.
Winner, mais pas trop en fait…
Et là, j’ai lu billet que je trouve effrayant de cynisme : « le ticket Psy ». Le billet commence comme suit : « Après les bons vieux « tickets resto » et « chèques vacances », les salariés vont pouvoir dépenser des « Tickets Psy ». (…) Grâce à ce sésame, le salarié qui a mal à son moi va s’allonger sur un divan et, à la fin de la séance d’une heure, il règle les 90 euros de la consultation avec son ticket. Son entreprise prend en charge une partie du carnet de 5 coupons qu’il aura pris soin de retirer auprès de sa DRH, de son comité d’entreprise ou de son médecin du travail, c’est selon… ».
J’aime bien le site Cadremploi. Il n’est pas sectaire et hypocrite dans sa vision du travail. Ce n’est pas celle que l’on donne à l’école d’ingénieur, on qu’on « se donne » en entretien d’embauche, ou entre jeunes collègues et/ou confrères de boulot aux dents longues. Celui du jeune cadre qui « veut s’épanouir au boulot, tout casser, et patati et patata ». Le jeune winner qui veut tout manger, et qui pense que le boulot, c’est la vie.
Non, ce n’est pas ça, surtout quand, comme le stipule le billet de Cadremploi, la « violence au travail, le mal être au travail, l’organisation du travail (absence de contrôle sur le répartition et la planification des tâches, imprécisions des missions, exigences contradictoires, mauvaise communication, flux tendus, incompatibilité des horaires de travail avec la vie sociale et familiale, précarité du statut, etc.) peuvent altérer la santé du salarié…». Si la vie n’était que l’entreprise et sa profession, elle serait, pour beaucoup, difficilement vivable.
En allant un peu plus loin, le billet omet de parler des relations humaines parfois détestables sur le lieu de travail, et le manque de reconnaissance de la part d’une hiérarchie qui ne partage pas forcément les mêmes objectifs que soit…
Mais « Ticket Psy » ? 90 euros pour l’entreprise, c’est donné s’amuse Cadremploi. Avec l'ironie de ceux qui savent le cynisme incroyable, voire difficilement acceptable, d'une telle mesure "sociale". Finalement, peut être y a-t-il un autre moyen que 90 euros pour éviter d’avoir des salariés cadres (et autres remarque, cela s’applique à d’autres endroits…) bon à jeter à la poubelle après une fatigue physique et morale… Revoir les conditions de travail, psychologique aussi. Car combien se sont fait bouffés par cette activité qui n’est pas un plaisir, simplement ce moyen le plus légal et plus efficace que l’on a de gagner décemment sa vie, sa nourriture, son logement ?
Si les élections prud’hommale de demain n’ont que pour seul résultat de permettre la généralisation de ce ticket Psy, cela serait navrant…
C’est peut être le froid de décembre qui me rend sensible à ce type d’article. Même si en ce moment la vie professionnelle m’est assez désagréable, quand bien même elle me permet de prévoir financièrement la fin de l’année avec une sérénité que beaucoup n’ont pas, je sais que je n’ai pas à me plaindre. Même si je me plains, même si le management par la rancune dont je suis un peu une nouvelle fois l’objet m’est difficile. Encore entretiens annuels à la fin de la semaine qui ne me seront pas favorables, mais je ne suis pas à plaindre, une fois de plus. J’ai un bureau chauffé, un travail pas désagréable, du temps libre. Bref, heureux.
Mais beaucoup d’autres, cadres aussi, n’ont pas cette chance. Et un salaire correct n’excuse pas une fatigue morale, induite par des comportements hiérarchiques parfois douteux. Et un cynisme de « tout en haut » que la somme de 90 euros pour des « tickets Psy » n’exonère par de responsabilités…
Après, si on vient sur le sujet politique, je crois que c’est très libéral, justement, de tout mettre en œuvre pour que le « travailleur », ou « l’être humain salarié », puisse donner le meilleur de lui-même. Et ce n’est pas ni en lui mettant un révolver sur ta tempe, ni en le pressurisant, encore moins en le méprisant et en l’épuisant, qu’on y arrive.
Et un salarié qui donne le meilleurs de lui-même, c’est bon pour l’entreprise parait il. Et excellent pour le manager qui en a la charge. C’est un management en tirant tout le monde par le haut, et pas par le médiocre.
Et je ne sais pas si le ticket Psy permet à tout le monde de s’élever, de se « tirer par le haut ». Je ne sais pas…
Presque immoral et indécent je trouve… Mais certains n’en ont que faire. C’est dommage… C’est effrayant. Je trouve.
Winner, mais pas trop en fait…
Et là, j’ai lu billet que je trouve effrayant de cynisme : « le ticket Psy ». Le billet commence comme suit : « Après les bons vieux « tickets resto » et « chèques vacances », les salariés vont pouvoir dépenser des « Tickets Psy ». (…) Grâce à ce sésame, le salarié qui a mal à son moi va s’allonger sur un divan et, à la fin de la séance d’une heure, il règle les 90 euros de la consultation avec son ticket. Son entreprise prend en charge une partie du carnet de 5 coupons qu’il aura pris soin de retirer auprès de sa DRH, de son comité d’entreprise ou de son médecin du travail, c’est selon… ».
J’aime bien le site Cadremploi. Il n’est pas sectaire et hypocrite dans sa vision du travail. Ce n’est pas celle que l’on donne à l’école d’ingénieur, on qu’on « se donne » en entretien d’embauche, ou entre jeunes collègues et/ou confrères de boulot aux dents longues. Celui du jeune cadre qui « veut s’épanouir au boulot, tout casser, et patati et patata ». Le jeune winner qui veut tout manger, et qui pense que le boulot, c’est la vie.
Non, ce n’est pas ça, surtout quand, comme le stipule le billet de Cadremploi, la « violence au travail, le mal être au travail, l’organisation du travail (absence de contrôle sur le répartition et la planification des tâches, imprécisions des missions, exigences contradictoires, mauvaise communication, flux tendus, incompatibilité des horaires de travail avec la vie sociale et familiale, précarité du statut, etc.) peuvent altérer la santé du salarié…». Si la vie n’était que l’entreprise et sa profession, elle serait, pour beaucoup, difficilement vivable.
En allant un peu plus loin, le billet omet de parler des relations humaines parfois détestables sur le lieu de travail, et le manque de reconnaissance de la part d’une hiérarchie qui ne partage pas forcément les mêmes objectifs que soit…
Mais « Ticket Psy » ? 90 euros pour l’entreprise, c’est donné s’amuse Cadremploi. Avec l'ironie de ceux qui savent le cynisme incroyable, voire difficilement acceptable, d'une telle mesure "sociale". Finalement, peut être y a-t-il un autre moyen que 90 euros pour éviter d’avoir des salariés cadres (et autres remarque, cela s’applique à d’autres endroits…) bon à jeter à la poubelle après une fatigue physique et morale… Revoir les conditions de travail, psychologique aussi. Car combien se sont fait bouffés par cette activité qui n’est pas un plaisir, simplement ce moyen le plus légal et plus efficace que l’on a de gagner décemment sa vie, sa nourriture, son logement ?
Si les élections prud’hommale de demain n’ont que pour seul résultat de permettre la généralisation de ce ticket Psy, cela serait navrant…
C’est peut être le froid de décembre qui me rend sensible à ce type d’article. Même si en ce moment la vie professionnelle m’est assez désagréable, quand bien même elle me permet de prévoir financièrement la fin de l’année avec une sérénité que beaucoup n’ont pas, je sais que je n’ai pas à me plaindre. Même si je me plains, même si le management par la rancune dont je suis un peu une nouvelle fois l’objet m’est difficile. Encore entretiens annuels à la fin de la semaine qui ne me seront pas favorables, mais je ne suis pas à plaindre, une fois de plus. J’ai un bureau chauffé, un travail pas désagréable, du temps libre. Bref, heureux.
Mais beaucoup d’autres, cadres aussi, n’ont pas cette chance. Et un salaire correct n’excuse pas une fatigue morale, induite par des comportements hiérarchiques parfois douteux. Et un cynisme de « tout en haut » que la somme de 90 euros pour des « tickets Psy » n’exonère par de responsabilités…
Après, si on vient sur le sujet politique, je crois que c’est très libéral, justement, de tout mettre en œuvre pour que le « travailleur », ou « l’être humain salarié », puisse donner le meilleur de lui-même. Et ce n’est pas ni en lui mettant un révolver sur ta tempe, ni en le pressurisant, encore moins en le méprisant et en l’épuisant, qu’on y arrive.
Et un salarié qui donne le meilleurs de lui-même, c’est bon pour l’entreprise parait il. Et excellent pour le manager qui en a la charge. C’est un management en tirant tout le monde par le haut, et pas par le médiocre.
Et je ne sais pas si le ticket Psy permet à tout le monde de s’élever, de se « tirer par le haut ». Je ne sais pas…
Presque immoral et indécent je trouve… Mais certains n’en ont que faire. C’est dommage… C’est effrayant. Je trouve.
lundi 1 décembre 2008
Qui perd gagne quand même...
Dimanche, élection législative partielle en Gironde. Et finalement, c’est le PS qui l’emporte… Le maire de Treil gagne contre le maire d’Arcachon (ville des vacances du ministre de l’intérieur Sarkozy, tiens…). Comme quoi, tout le pataquès de Reims et d’après, démonstration de tolérance et de haute tenue morale républicaine, n’aura eu aucune influence sur une élection locale, un petit peu nationale tout de même…
Maintenant, il est vrai que quand Jean-François Copé annonce, avec sa sincérité qui ferait qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession (quoique), que les jours travaillés le dimanche ne seraient pas forcément payés double, est ce la peine que le PS soit structuré et crédible pour gagner contre l'UMP ? L'indécence et le ridicule ne sont pas forcément rédhibitoire quand en face c'est pas génial non plus..
En 2010, élections régionales et cantonales, et il y a fort à parier que la séquence de Reims soient oubliées dans les urnes. Quelque part, cela me rassure autant que cela m’afflige…
Non, cela m'afflige en fait... Décembre sera long... (soupir)
Maintenant, il est vrai que quand Jean-François Copé annonce, avec sa sincérité qui ferait qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession (quoique), que les jours travaillés le dimanche ne seraient pas forcément payés double, est ce la peine que le PS soit structuré et crédible pour gagner contre l'UMP ? L'indécence et le ridicule ne sont pas forcément rédhibitoire quand en face c'est pas génial non plus..
En 2010, élections régionales et cantonales, et il y a fort à parier que la séquence de Reims soient oubliées dans les urnes. Quelque part, cela me rassure autant que cela m’afflige…
Non, cela m'afflige en fait... Décembre sera long... (soupir)
dimanche 30 novembre 2008
Dimanche en pyjama...
samedi 29 novembre 2008
Blue (Cowboy Beebop - Mai Yanamé), et reflexions sur une France d'en haut qui s'isole...
Le froid est arrivé. J'aurais pu mettre Hyoga ou Camus à l'honneur. J'ai voulu mettre une des plus belles chansons de l'animation japonaise au premier rang de mon billet japano-musical du samedi. Blue, la dernière chanson de l'animé Cowboy Beebop qui a vraiment marqué la fin du XXeme siècle... La voix de l'admirable Mai Yanamé sublime la composition de la non moins admirable Yoko Kanno.
Ajoutons à ça le final de Cowboy Beebop, et on obtient un des meilleurs morceaux d'animation japonaise... A mon modeste avis.
Sur le reste, pas grand chose à dire... Il faut dire que maintenant que la guerre des boutons est finie au Parti Socialiste, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'emmerde, mais c'est plus calme...
J'aurais pu parler de la "fronde" des maires de France... Le maire de mon ancien village a failli s'être vu condamné pour ne pas avoir appliqué le service minimum. Il est pourtant de droite. Mais il est maire d'un village de 1300 âmes, avec seulement 7 employés municipaux. Dont aucun disponible, mais surtout compétent, pour garder des enfants. On fait comment ?
D'une manière générale, il faudra bien un jour s'interroger sur ces décisions qui viennent de tout en haut, et profondément inapplicable au niveau de la base. On entend ci et là le projet de supprimer les premières années de maternelle. Désengagement de l'Etat au niveau de la petite enfance, et amusez vous collectivités locales pour faire ce travail là, nécessaire... Stupide. Et dangereux, la politique de gens de tout en haut qui ne connaissent pas le "tout en bas", la France des petites villes et villages.
Nicolas Sarkozy était maire pourtant... Bon d'accord, Neuilly, c'est pas la France, c'est vrai...
Et on en revient toujours à l'arrogance et l'humilité, indispensable à tous les niveaux. Quand Rachida Dati fait une carte judiciaire en regardant tout le monde, magistrats ou élus locaux, du haut de sa tour d'argent, cela provoque cet incendie qui brule Vendôme et tous ses tableaux. Quand Nicolas Sarkozy décide, en Roi tout puissant plus qu'en démocrate élu par le petit peuple, de supprimer la pub sur le service public ou d'obliger les mairies à remplacer l'éducation nationale en cas de défaillance de celle ci, il provoque des colères de gens qui ne lui sont pas forcément défavorables... Et des colères qui ne sont peut être pas illégitimes.
Finalement, on part de Cowboy Beebop pour finir sur Sarkozy. Et sur une phrase politique que je n'ai pas trouvé idiote cette semaine, de la part de mon médecin généraliste : "la principale opposition à Sarkozy pourrait être simplement l'UMP". Oui, sauf si ceux sont ses affidés qui sont à sa tête, car je ne vois pas Devedjian ou Hortefeux aller contre l'Elysée. Aller contre celui qui les nourris et qui fait ce qu'ils sont : militantisme d'interet, on en a déjà parlé ici...
Mais si c'est la "droite" républicaine dans son ensemble, des centristes aux gaullistes traditionnels, en passant par les radicaux et libéraux du travail (et pas du capital et des fils à papa), cela pourrait faire quelque chose...
Oh, il y aura toujours la gauche extrême pour bruler les quelques morceaux de bois restant, et attiser des haines sourdes... Mais Besancenot et Le Pen, même si je les imagine reprendre du poil de la bête en ce moment, ce que j'en pense... Tuer la peste en lui injectant le virus du choléra, je trouve ça pas forcément efficace...
Et en plus il ne fait pas beau... Et si on restait le weekend au lit ? Conclusion tirée par les cheveux pour un billet qui sera parti n'importe où... Je ferai mieux la prochaine fois.
jeudi 27 novembre 2008
Des livres, des tags, et moi, et moi, et moi...
Difficile tag pour l’inculte que je suis. Mais CyberMamie Rosa m’a taggué, donc je dois faire. Quels sont les six livres qui me représentent le mieux ?
PS : la chanson qui accompagne ce billet est tirée de l'avant dernier album de Serge Lama, et s'appelle "Les poètes". J'aime beaucoup cette chanson, qui évoque je trouve assez bien les relations particulières que j'ai pu avoir eu, par le passé, avec la "littérature" (je mets des guillemets pour accentuer le coté pédant de ma phrase), et les certaines littéraires que j'ai vraiment beaucoup apprécié...
"Les poètes il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer un soir auprès d'un livre", c'est vrai... Comme c'est vrai "qu'ils déchirent des cœurs pour s'offrir des orages"... Et quelque part, je peux m'identifier avec cette chanson. Je ne suis pas un poète, mais peut être est il préférable de me rencontrer au coin d'un blog, je ne sais pas... ^__~
Après, les aimer morts mais les fuir vivants... ? Non, ne me fuyez pas de suite s'il vous plait... ^__^
Outre le fait que pour répondre à ce tag, il faut savoir lire, ce n’est pas facile de savoir ce qui nous représente vraiment… Il faut se connaître. Et qui peut prétendre se connaître réellement ? Pas moi en tous cas… Je laisse à mes proches, plus qu’à mon « Docteur des Pieds » (copyright Sublimette), le soin de savoir ce qui me représente vraiment…
Essayer l’exercice, tout de même… Six livres qui me représentent vraiment. J’aurais plutôt du faire le tag « six personnages d’animés » qui me représentent vraiment… Parce que dans le coté torturé de certains anti-héros que l’on peut voir ici et là, y en a un wagon…
Mais tentons. D’abord par un héros de roman, qui est celui dont je suis les aventures en ce moment. Le Commissaire Kurt Wallander de la série des polars du brillant suédois Henning Mankell.
Pourquoi Kurt Wallander ? Parce que ce type est dramatiquement humain. Avec tout ce que cela a de pathétique par moment. Des faiblesses, pleins. Des doutes, pleins. Des relations avec les gens difficiles, parfois dramatiques. Avec son ex femme, avec sa fille, avec ses collègues de boulot.
Parfois, il pète les plombs. On le retrouvera complètement ivre après une soirée avec son pote Svinden, ou après une discussion avec son ex femme. A la fin d’un bouquin, il partira un an en maladie le long d’une plage, mais c’est vrai que quand on a tué quelqu’un qui a menacé sa fille, on est pas bien…
Et il a souvent l’esprit qui part loin, très loin. Sa douce amie (sortent ils ensemble ?) qui vit à Riga. Son pote et mentor Ridberg, mort dans le premier bouquin, qui reste un guide même au-delà de la mort.
Et des choses qui lui collent aux souvenirs, qu’il n’arrive pas à oublier, à se dépêtrer. Qui l’obsède. Des gens, souvent. Comme moi, oublierais je ou accepterais je un jour mes faiblesses de l’été 2002 ? Peut on arriver à oublier ses erreurs ? Et même, le doit on ? N'est ce pas nos fautes qui nous rappellent à notre condition de simple humain mortel ?
Aussi, ses rêves qu’il n’atteindra jamais. Une vie à attendre, mais pas à agir pour atteindre ses rêves. Dans l’opéra. Ou ses illusions d’une police telle qu’il aimerait, ou d’une vie dans un pavillon en banlieue d’Ystad avec une femme et un labrador. Et la réalité, qui revient, implacable.
Enfin, un modèle ce Wallander. Pas brillant, pas du tout. Charismatique ? Quand il travaille, parce que c’est un bosseur. Un besogneux. Qui arrive au final. Ce n’est pas le James Bond qui fait craquer toutes les filles, et visiblement lui aussi n’est pas bien beau, ou pas bien populaire. Mais il bosse. Honnêtement. Et il y arrive…
Un modèle finalement, ce Wallander. Ou quelqu’un auquel j’arrive à m’identifier. De part tous ses défauts…
Alors six livres ? Je pourrais arrêter le jeu ici, en citant « Meurtrier sans visages », « les chiens de Riga », « la lionne blanche », « l’homme qui souriait », etc… Mais disons que de ce jeu, ici,
Quelque part, mon univers littéraire étant ce qu’il est, j’aurais du mal à dire beaucoup lus que ce livre là. Le reste ne serait finalement que des biographies, parce que je confesse lire des romans et/ou thriller dont les « héros » sont vraiment des héros. Et dont l’identification est difficile.
Je me souviens quand même, pendant que j’écris, de cette trilogie que j’avais lu étant très jeune. Quel age ? 12, 13 ans peut être… Oh, le gaulliste que je suis devenu souris à l’évocation de Jules Vallès, et sa trilogie « l’enfant », « le bachelier », « l’insurgé ». Et je souris, maintenant que je suis devenu un peu Forézien par alliance, de voir que cet homme qui a quand même marqué mon collège de part la lecture de cette trilogie qui aurait pu faire de moi un enfant de gauche, est une figure de cette région.
Jeune, j’avais comme rêve d’être un « Grand Journaliste ». C’était mon rêve, peut être la lecture de Vallès y eu contribué. Est-ce que ma fascination envers les personnes « littéraires », qui ont cette culture et cette sensibilité (parfois de gauche) que je n’aurais jamais, vient de là ? Je me revois lire « le monde de Sophie », et être cet enfant… L’été 2002 évoqué plus haut, où je voulais ne pas être celui que j’étais, du moins dans les yeux des autres. Peut être en partie que Jules Vallès en est en partie responsable… ?
Maintenant que j’y repense, je relirais bien cette trilogie, qui a marqué mon enfance. J’ai encore dans le nez l’odeur de ce vieux livre, que j’avais piqué dans la cave, dans le tas de bouquins que devait lire ma maman quand elle était au lycée… Vous savez, les livres aux pages jaunies par le temps. Est-ce que je les ai toujours ?
Je pense que lire un Jules Vallès acheté sur Amazon, ça doit être moins bien quand même…
Je passe sur les écrits du Général de Gaulle, ou ses biographies écrites par Max Gallo ou Alain Peyreffite. Parce que l’humilité empêche de devenir trop con, et parce qu’on ne peut pas d’identifier à ce qui est un modèle. Laissons les icônes à leurs places, gardons la notre.
Et parler De Gaulle après Vallès peut faire sourire. Sauf à penser que le gaullisme, est profondément apolitique… Ce que je pense davantage jour après jour, mais ce n’est pas l’objet de ce tag.
Dernier livre, unique cette fois, auquel je me suis identifié. « L’emploi du temps », de Marc Butor.
Il était au programme de MathSup ce livre. Le thème de cette année était « la ville ». J’ai découvert Emile Verhaeren cette année là, et sa peinture des villes du Nord dans ces recueils de poème…
Revenons à « L’emploi du temps », de Marc Butor. J’avais lu ce livre été 1995’. J’étais en Angleterre. Pas à Bleston, comme le héros du livre, mais à Bury Saint Edmonds. Et je ne restais pas un an, non, mais j’étais aussi dans une terre que je ne connaissais que peu. Et je lisais finalement les aventures d’un autre, qui vivait la même histoire que moi. Ou plutôt était ce moi qui vivait pareillement à lui… ?
Et je me souviens de ce bouquin où le héros et la ville ne faisait qu’un… C’était vraiment un bouquin sur une ville, anglaise pourquoi pas, mais cela aurait pu être de partout…
J’avais transmis ce livre à une amie qui partait durant un an aux Etats-Unis. Je ne sais pas si elle l’a lu. Et je ne sais pas si elle a ressenti les mêmes choses que moi. Aujourd’hui encore, ce livre me fait ressortir des émotions, et pourtant je ne sais plus lesquelles. Bizarre, je revois la couverture bleue foncée du roman. Et c’est tout.
Je cesse là l’exercice. Passionnant il est, mais je me dis que je pourrais aussi citer Philippe Labro, dont le livre « tomber 7 fois… » m’avait marqué. Là encore par ce coté profondément humain de ses hommes qu’on imagine différent de nous, mais qui ne sont que des êtres humains bourrés de faiblesses. Et capable de sombrer dans une dépression, y compris la tête de la première radio de France. L’humilité, de se savoir humain, pas plus…
Ce bouquin est en plus écrit avec une pudeur et une humble retenue qui rend le personnage remarquable, et touchant. Un beau livre.
Allez, je cesse vraiment maintenant.
Non sans transmettre le mistigri. Parce que cet exercice est amusant finalement. Passons le ballon à six personnes.
J’aimerais lire ce que pense le Magicien d’Ox à ce sujet. J’aimerais aussi lire la copine Sublimette. Est-ce que l’adorable chien Dalton se sent proche de Shiguré ? Qu’en pensent les pertinents observateurs du monde politique que sont mes copains de ouèbe Toréador ou Rubin ? Et Alayia, se sent elle plus proche de DeathMask ou d’Aiolos ? Pour finir, les filles Marion et Claire donneront sans doute de jolis billets.
Enfin, j’aimerais transmettre le bébé à ma copine des bons enfants de Marseille, parce que j’imagine que ça doit être génial ce qu’elle a écrire. Mais elle n’aime pas les tags, donc je ne la taggues pas… (Simple invitation amicale ^^)
Après ça, je m'occupe des tags de Dominique, de Rubin et d'Internecivus, promis... ;-)
Essayer l’exercice, tout de même… Six livres qui me représentent vraiment. J’aurais plutôt du faire le tag « six personnages d’animés » qui me représentent vraiment… Parce que dans le coté torturé de certains anti-héros que l’on peut voir ici et là, y en a un wagon…
Mais tentons. D’abord par un héros de roman, qui est celui dont je suis les aventures en ce moment. Le Commissaire Kurt Wallander de la série des polars du brillant suédois Henning Mankell.
Pourquoi Kurt Wallander ? Parce que ce type est dramatiquement humain. Avec tout ce que cela a de pathétique par moment. Des faiblesses, pleins. Des doutes, pleins. Des relations avec les gens difficiles, parfois dramatiques. Avec son ex femme, avec sa fille, avec ses collègues de boulot.
Parfois, il pète les plombs. On le retrouvera complètement ivre après une soirée avec son pote Svinden, ou après une discussion avec son ex femme. A la fin d’un bouquin, il partira un an en maladie le long d’une plage, mais c’est vrai que quand on a tué quelqu’un qui a menacé sa fille, on est pas bien…
Et il a souvent l’esprit qui part loin, très loin. Sa douce amie (sortent ils ensemble ?) qui vit à Riga. Son pote et mentor Ridberg, mort dans le premier bouquin, qui reste un guide même au-delà de la mort.
Et des choses qui lui collent aux souvenirs, qu’il n’arrive pas à oublier, à se dépêtrer. Qui l’obsède. Des gens, souvent. Comme moi, oublierais je ou accepterais je un jour mes faiblesses de l’été 2002 ? Peut on arriver à oublier ses erreurs ? Et même, le doit on ? N'est ce pas nos fautes qui nous rappellent à notre condition de simple humain mortel ?
Aussi, ses rêves qu’il n’atteindra jamais. Une vie à attendre, mais pas à agir pour atteindre ses rêves. Dans l’opéra. Ou ses illusions d’une police telle qu’il aimerait, ou d’une vie dans un pavillon en banlieue d’Ystad avec une femme et un labrador. Et la réalité, qui revient, implacable.
Enfin, un modèle ce Wallander. Pas brillant, pas du tout. Charismatique ? Quand il travaille, parce que c’est un bosseur. Un besogneux. Qui arrive au final. Ce n’est pas le James Bond qui fait craquer toutes les filles, et visiblement lui aussi n’est pas bien beau, ou pas bien populaire. Mais il bosse. Honnêtement. Et il y arrive…
Un modèle finalement, ce Wallander. Ou quelqu’un auquel j’arrive à m’identifier. De part tous ses défauts…
Alors six livres ? Je pourrais arrêter le jeu ici, en citant « Meurtrier sans visages », « les chiens de Riga », « la lionne blanche », « l’homme qui souriait », etc… Mais disons que de ce jeu, ici,
Quelque part, mon univers littéraire étant ce qu’il est, j’aurais du mal à dire beaucoup lus que ce livre là. Le reste ne serait finalement que des biographies, parce que je confesse lire des romans et/ou thriller dont les « héros » sont vraiment des héros. Et dont l’identification est difficile.
Je me souviens quand même, pendant que j’écris, de cette trilogie que j’avais lu étant très jeune. Quel age ? 12, 13 ans peut être… Oh, le gaulliste que je suis devenu souris à l’évocation de Jules Vallès, et sa trilogie « l’enfant », « le bachelier », « l’insurgé ». Et je souris, maintenant que je suis devenu un peu Forézien par alliance, de voir que cet homme qui a quand même marqué mon collège de part la lecture de cette trilogie qui aurait pu faire de moi un enfant de gauche, est une figure de cette région.
Jeune, j’avais comme rêve d’être un « Grand Journaliste ». C’était mon rêve, peut être la lecture de Vallès y eu contribué. Est-ce que ma fascination envers les personnes « littéraires », qui ont cette culture et cette sensibilité (parfois de gauche) que je n’aurais jamais, vient de là ? Je me revois lire « le monde de Sophie », et être cet enfant… L’été 2002 évoqué plus haut, où je voulais ne pas être celui que j’étais, du moins dans les yeux des autres. Peut être en partie que Jules Vallès en est en partie responsable… ?
Maintenant que j’y repense, je relirais bien cette trilogie, qui a marqué mon enfance. J’ai encore dans le nez l’odeur de ce vieux livre, que j’avais piqué dans la cave, dans le tas de bouquins que devait lire ma maman quand elle était au lycée… Vous savez, les livres aux pages jaunies par le temps. Est-ce que je les ai toujours ?
Je pense que lire un Jules Vallès acheté sur Amazon, ça doit être moins bien quand même…
Je passe sur les écrits du Général de Gaulle, ou ses biographies écrites par Max Gallo ou Alain Peyreffite. Parce que l’humilité empêche de devenir trop con, et parce qu’on ne peut pas d’identifier à ce qui est un modèle. Laissons les icônes à leurs places, gardons la notre.
Et parler De Gaulle après Vallès peut faire sourire. Sauf à penser que le gaullisme, est profondément apolitique… Ce que je pense davantage jour après jour, mais ce n’est pas l’objet de ce tag.
Dernier livre, unique cette fois, auquel je me suis identifié. « L’emploi du temps », de Marc Butor.
Il était au programme de MathSup ce livre. Le thème de cette année était « la ville ». J’ai découvert Emile Verhaeren cette année là, et sa peinture des villes du Nord dans ces recueils de poème…
Revenons à « L’emploi du temps », de Marc Butor. J’avais lu ce livre été 1995’. J’étais en Angleterre. Pas à Bleston, comme le héros du livre, mais à Bury Saint Edmonds. Et je ne restais pas un an, non, mais j’étais aussi dans une terre que je ne connaissais que peu. Et je lisais finalement les aventures d’un autre, qui vivait la même histoire que moi. Ou plutôt était ce moi qui vivait pareillement à lui… ?
Et je me souviens de ce bouquin où le héros et la ville ne faisait qu’un… C’était vraiment un bouquin sur une ville, anglaise pourquoi pas, mais cela aurait pu être de partout…
J’avais transmis ce livre à une amie qui partait durant un an aux Etats-Unis. Je ne sais pas si elle l’a lu. Et je ne sais pas si elle a ressenti les mêmes choses que moi. Aujourd’hui encore, ce livre me fait ressortir des émotions, et pourtant je ne sais plus lesquelles. Bizarre, je revois la couverture bleue foncée du roman. Et c’est tout.
Je cesse là l’exercice. Passionnant il est, mais je me dis que je pourrais aussi citer Philippe Labro, dont le livre « tomber 7 fois… » m’avait marqué. Là encore par ce coté profondément humain de ses hommes qu’on imagine différent de nous, mais qui ne sont que des êtres humains bourrés de faiblesses. Et capable de sombrer dans une dépression, y compris la tête de la première radio de France. L’humilité, de se savoir humain, pas plus…
Ce bouquin est en plus écrit avec une pudeur et une humble retenue qui rend le personnage remarquable, et touchant. Un beau livre.
Allez, je cesse vraiment maintenant.
Non sans transmettre le mistigri. Parce que cet exercice est amusant finalement. Passons le ballon à six personnes.
J’aimerais lire ce que pense le Magicien d’Ox à ce sujet. J’aimerais aussi lire la copine Sublimette. Est-ce que l’adorable chien Dalton se sent proche de Shiguré ? Qu’en pensent les pertinents observateurs du monde politique que sont mes copains de ouèbe Toréador ou Rubin ? Et Alayia, se sent elle plus proche de DeathMask ou d’Aiolos ? Pour finir, les filles Marion et Claire donneront sans doute de jolis billets.
Enfin, j’aimerais transmettre le bébé à ma copine des bons enfants de Marseille, parce que j’imagine que ça doit être génial ce qu’elle a écrire. Mais elle n’aime pas les tags, donc je ne la taggues pas… (Simple invitation amicale ^^)
Après ça, je m'occupe des tags de Dominique, de Rubin et d'Internecivus, promis... ;-)
PS : la chanson qui accompagne ce billet est tirée de l'avant dernier album de Serge Lama, et s'appelle "Les poètes". J'aime beaucoup cette chanson, qui évoque je trouve assez bien les relations particulières que j'ai pu avoir eu, par le passé, avec la "littérature" (je mets des guillemets pour accentuer le coté pédant de ma phrase), et les certaines littéraires que j'ai vraiment beaucoup apprécié...
"Les poètes il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer un soir auprès d'un livre", c'est vrai... Comme c'est vrai "qu'ils déchirent des cœurs pour s'offrir des orages"... Et quelque part, je peux m'identifier avec cette chanson. Je ne suis pas un poète, mais peut être est il préférable de me rencontrer au coin d'un blog, je ne sais pas... ^__~
Après, les aimer morts mais les fuir vivants... ? Non, ne me fuyez pas de suite s'il vous plait... ^__^
mardi 25 novembre 2008
En attendant le Canard de demain, soupir d'ancien militant...
Finalement, le Parti Socialiste est un blogophage... Sujet actuel maintes fois rebattus. On a l'impression d'avoir tout lu ailleurs, d'avoir tout dit chez soi. Et comme les artichauts à la crème de quand on était petit, on pense avoir tout fini dans l'assiette qu'une grande voix nous clame "il en reste encore !".
Le Parti Socialiste français serait il pour ma maison du Faucon l'artichaut à la crème de quand j'étais petit ?
En attendant le canard enchainé de ce mercredi qui sera à pleurer, deux images de celui d'après Reims, du mercredi 19 Novembre 2008. Qui résument à eux deux tellement mieux que pleins de messages blogs, toute cette séquence que l'on vient de vivre. Cette chasse anti Royal d'un coté (qui émeut certains, mais peut être Ségolène Royal y est elle pour quelque chose, dans cette haine qu'elle attise dans son propre camps... Rare qu'on déteste une personne respirant l'innocence...), et ce coté terrifiant d'un évènement inintéressant peut être, mais qui monopolise notre attention telle une drogue... C'est comme un épisode à la con de "Plus belle la vie". C'est nul, mais quand on a commencé l'épisode, il faut qu'on reste jusqu'à la fin. Il faut qu'on sache... (copyright quelqu'un que j'aime bien, mais qui a eu quelques soucis ces derniers temps...)
Et pendant ce temps à droite ? Oh ben c'est le grand amour. Villepin et Chirac se retrouvent toujours embourbés dans une affaire Clearstream qui est tout sauf l'incarnation au grand jour des grands amours à droite... Aujourd'hui, l'ancien premier ministre accuse l'actuel Président de la République, deux copains de partis... C'est beau.
Je trouve d'ailleurs assez fascinant les interventions de Lefevre et autres Devedjian stigmatisant la gauche pour ses divisions, oubliant qu'avant Mai 2007 il y eut une période depuis 2004 qui était pas mal coté "on se tire la bourre en chantant"...
Et si Mélanchon ou Pupunat quittent le PS, on en voit quitter l'UMP pour fonder leur parti. Nicolas Dupont Aignan qui crée le parti "Debout la République" par exemple...
Bon, un groupuscule supplémentaire, sans doute... Témoignage peut être aussi... Mais Nicolas Dupont-Aignan a mon respect, j'oserai dire mon amitié. Bien que je rejoindrai pas son parti, pour l'instant. Parce que je n'ai pas envie de redevenir "encartés"... Et Dupont-Aignan, comme Mélanchon, aura bien du mal à se sortir de ce problème d'un militantisme qui n'en est pas vraiment un...
Le militantisme de conviction existe t'il vraiment ? L'élu qui est élu et qui a envie de le rester a besoin de ce "gros parti", qui le protège, qui l'assure... Et d'une carte "alimentaire", plus de conviction. Militant alimentaire, parce que certaines cartes, à droite ou à gauche, servent à acheter une place dans une liste, ou simplement à acheter un boulot. Dans une mairie, un département, une région... Simplement. Et pour ces gens là, les convictions sont importantes bien sur, mais moins que la puissance d'un parti qui peut les aider. La crainte et les intérêts...
Et parce que les places sont plus importantes pour certains que ce en quoi l'on croit, Dupont -Aignan et Mélanchon auront du mal. Comme Bayrou maintenant que les élections municipales, celles qui rapportent le plus de places, sont passées..
Cynique et ironique. Mais triste aussi. Parce que ça me fait mal au ventre d'entendre hier Devedjian dire qu'il est depuis 1971 adhérent au "mouvement gaulliste". Je pense en effet que le Berlusconisme est très loin des valeurs gaullistes que je prétend apprécier. Et je pense que c'est plus le bord (je cherchais un mot pour définir, je n'ai trouvé que celui là...) qui correspond à l'UMP d'aujourd'hui. Et outre le fait que je pense que Devedjian et ses amis n'ont jamais été des gaullistes de conviction. Quoiqu'il ne soit pas scandaleux d'être des libéraux à l'américaine, c'est un socle de valeurs tout à fait respectable, mais pas tellement le mien...
Et je pense qu'aujourd'hui, le militant qui n'est militant pas uniquement pour ses convictions, mais aussi pour ses interets qui lui sont propres et personnels (comment lui en vouloir ?) ira, à droite, plus vers le libéralisme de pouvoir et de grands actionnaires (j'aurais pu dire "lobbies") représenté par l'UMP actuelle, que vers des valeurs humanistes basés sur le travail, le mérite, le respect, l'ordre aussi.
Enfin, ce n'était pas l'objet du billet du jour... Encore une fois, je m'évade... je m'égare. Et pourtant, j'aime le militantisme. J'en ai été, je le suis toujours un peu... j'aime le militantisme réel, celui qui vient du coeur. Moins le militantisme alimentaire, plus ou moins important. Mais il se comprend... Même s'il fait soupirer...
Enfin, là, je m'évade un peu... C'est mardi matin. C'est tôt. Et il fait froid... Dure journée qui m'attends. Donc on commence tôt.
Et demain, c'est Canard Enchainé. Donc youpi, la vie est belle...
Le Parti Socialiste français serait il pour ma maison du Faucon l'artichaut à la crème de quand j'étais petit ?
En attendant le canard enchainé de ce mercredi qui sera à pleurer, deux images de celui d'après Reims, du mercredi 19 Novembre 2008. Qui résument à eux deux tellement mieux que pleins de messages blogs, toute cette séquence que l'on vient de vivre. Cette chasse anti Royal d'un coté (qui émeut certains, mais peut être Ségolène Royal y est elle pour quelque chose, dans cette haine qu'elle attise dans son propre camps... Rare qu'on déteste une personne respirant l'innocence...), et ce coté terrifiant d'un évènement inintéressant peut être, mais qui monopolise notre attention telle une drogue... C'est comme un épisode à la con de "Plus belle la vie". C'est nul, mais quand on a commencé l'épisode, il faut qu'on reste jusqu'à la fin. Il faut qu'on sache... (copyright quelqu'un que j'aime bien, mais qui a eu quelques soucis ces derniers temps...)
Et pendant ce temps à droite ? Oh ben c'est le grand amour. Villepin et Chirac se retrouvent toujours embourbés dans une affaire Clearstream qui est tout sauf l'incarnation au grand jour des grands amours à droite... Aujourd'hui, l'ancien premier ministre accuse l'actuel Président de la République, deux copains de partis... C'est beau.
Je trouve d'ailleurs assez fascinant les interventions de Lefevre et autres Devedjian stigmatisant la gauche pour ses divisions, oubliant qu'avant Mai 2007 il y eut une période depuis 2004 qui était pas mal coté "on se tire la bourre en chantant"...
Et si Mélanchon ou Pupunat quittent le PS, on en voit quitter l'UMP pour fonder leur parti. Nicolas Dupont Aignan qui crée le parti "Debout la République" par exemple...
Bon, un groupuscule supplémentaire, sans doute... Témoignage peut être aussi... Mais Nicolas Dupont-Aignan a mon respect, j'oserai dire mon amitié. Bien que je rejoindrai pas son parti, pour l'instant. Parce que je n'ai pas envie de redevenir "encartés"... Et Dupont-Aignan, comme Mélanchon, aura bien du mal à se sortir de ce problème d'un militantisme qui n'en est pas vraiment un...
Le militantisme de conviction existe t'il vraiment ? L'élu qui est élu et qui a envie de le rester a besoin de ce "gros parti", qui le protège, qui l'assure... Et d'une carte "alimentaire", plus de conviction. Militant alimentaire, parce que certaines cartes, à droite ou à gauche, servent à acheter une place dans une liste, ou simplement à acheter un boulot. Dans une mairie, un département, une région... Simplement. Et pour ces gens là, les convictions sont importantes bien sur, mais moins que la puissance d'un parti qui peut les aider. La crainte et les intérêts...
Et parce que les places sont plus importantes pour certains que ce en quoi l'on croit, Dupont -Aignan et Mélanchon auront du mal. Comme Bayrou maintenant que les élections municipales, celles qui rapportent le plus de places, sont passées..
Cynique et ironique. Mais triste aussi. Parce que ça me fait mal au ventre d'entendre hier Devedjian dire qu'il est depuis 1971 adhérent au "mouvement gaulliste". Je pense en effet que le Berlusconisme est très loin des valeurs gaullistes que je prétend apprécier. Et je pense que c'est plus le bord (je cherchais un mot pour définir, je n'ai trouvé que celui là...) qui correspond à l'UMP d'aujourd'hui. Et outre le fait que je pense que Devedjian et ses amis n'ont jamais été des gaullistes de conviction. Quoiqu'il ne soit pas scandaleux d'être des libéraux à l'américaine, c'est un socle de valeurs tout à fait respectable, mais pas tellement le mien...
Et je pense qu'aujourd'hui, le militant qui n'est militant pas uniquement pour ses convictions, mais aussi pour ses interets qui lui sont propres et personnels (comment lui en vouloir ?) ira, à droite, plus vers le libéralisme de pouvoir et de grands actionnaires (j'aurais pu dire "lobbies") représenté par l'UMP actuelle, que vers des valeurs humanistes basés sur le travail, le mérite, le respect, l'ordre aussi.
Enfin, ce n'était pas l'objet du billet du jour... Encore une fois, je m'évade... je m'égare. Et pourtant, j'aime le militantisme. J'en ai été, je le suis toujours un peu... j'aime le militantisme réel, celui qui vient du coeur. Moins le militantisme alimentaire, plus ou moins important. Mais il se comprend... Même s'il fait soupirer...
Enfin, là, je m'évade un peu... C'est mardi matin. C'est tôt. Et il fait froid... Dure journée qui m'attends. Donc on commence tôt.
Et demain, c'est Canard Enchainé. Donc youpi, la vie est belle...
dimanche 23 novembre 2008
42, rencontre entre statistique socialiste et soupirs foréziens
42, cela aurait pu être le chiffre du week-end... Pour le plaisir, un petit peu de Geoffroy-Guichard, à la fin du match Saint Etienne - Rosenborg en coupe d'Europe. 3-0 pour les verts, ce fut la dernière match de Laurent Roussey à la tête des foréziens...
Cela aurait pu être le chiffre du weekend, 42... Mais voilà...
D'abord en football, les verts ont perdu contre Nice, sous une neige d'automne qui annonçait que le froid arrivait. Aujourd'hui, le thermomètre gardois ne dépasse pas les 7°C, et la cheminé fonctionnera pour le Marseille - Lille qui pourrait relancer un peu le championnat...
Et puis 42 voix d'avance, c'est statistiquement ridicule...
Revenons sur le vote au PS. Passons outre les déchirures à l'intérieur de ce parti. Tout cela devient ridicule, et profondément indécent. Dernière en date, Valls qui porte plainte contre un camarade. Le camarade du Nord n'est pas content, alors lui aussi porte plainte contre Valls. Et c'est ridicule, c'est attérant. Les urnes sont remplacés par les tribunaux, et la démocratie laisse sa place à la justice.
Triste, amis socialistes, la leçon de démocratie, de respect, de tolérance, donnée par quelques uns des vôtres... Très triste, et elle laissera des traces... Je pense toujours que le 21 Avril 2002, en fait, nous n'avons toujours rien vu...
Mais revenons à la statistique. Le résultat du vote est le suivant : 137 116 militants se sont déplacés pour voter. Cela fait un très faible nombre de militants (58%) pour un vote important pour leur parti... La question de mon billet n'est pas de savoir si le nombre des adhérents du PS est artificiellement haut (ah, certaines mairies qui apprécient avoir des employés municipaux encartés... soupir...), ou si les militants n'y croient plus, non...
Mais revenons sur les chiffres. 137 116 électeurs, et donc un résultat 67.413 voix pour Martine Aubry, et 67.371 pour Ségolène Royal... Le Front "anti Ségolène", c'est donc un delta de 42 voix... C'est faible.
Avons nous un taux d'incertitude sur le nombre de votants ? Déjà première question, bête. Parce que 42, par rapport à 137116, cela fait ridicule. 0,03 %... Avons nous une incertitude inférieure à 0,03 % sur le nombre d'électeurs ? En utilisant la règle "racine_carrée(137116)/137116", on trouverait une incertitude sur le nombre de votant de l'ordre de 0,25 %... (et pas 2,5%, merci Tom Round). Quand même dix fois plus... Et soit encore 370... On parle d'un écart de 42.
Les erreurs constatées en Moselle, à Blayes, à l'étranger même... valident le fait que statistiquement, il est très difficile de tirer des conclusions claires, fiables.
Après, Ségolène Royal a t'elle raison de se montrer "mauvaise perdante" ? Je pense que non, même si mathématiquement, le scrutin peut être "discuté". D'un point de vue statistique, plus que politique.
Tout cela me rappelle une phrase de Charles Pasqua (je crois).
"Chez les gaullistes, les élections peuvent être clean, mais par snobisme, machisme qui roule les mécaniques, ou tradition, on aime faire croire qu'il y un peu de magouille là dessous... Et chez les socialistes, c'est totalement l'inverse...".
Peut être pas faux...
Si on revient au football par contre, statistiquement, toutes les équipes qui prennent un but de plus que l'adversaire perdent le match. En championnat cela s'entend (oui, les buts à l'extérieur comptent doubles, c'est vrai)... Et St Etienne a la fâcheuse manie de prendre un but de plus que l'adversaire, depuis 7 matchs.
C'est inquiétant. Pour ceux qui aiment les verts, ça l'est. Si en plus ils sont sympathisants socialistes, autant boire beaucoup de primeur, c'est la période...
Je ne suis pas sympathisant socialiste, loin de là. J'aime bien Saint Etienne par contre : le peuple vert est un peu une famille un peu plus éloignée que le peuple marseillais dont je suis (et qui espère que ce soir...). Mais une famille que j'apprécie, et dont situation m'attriste.
Allez, un peu de baume au coeur pour mes amis verts. Une vidéo "Tribute to Tavlaridis", qui distribue son maillot à des supporters en joie. C'était la soirée du 6 Novembre 2008, dernière victoire stéphanoise. Un soir de vote des motions dans les sections socialistes françaises...
Tout se rejoint, toujours...
PS : Je ne suis pas les conseils du copain de ouèbe Eric Mainville, mais c'est tellement agréable d'écrire sur pleins de sujets à la fois, qui n'ont rien à voir ^____^
Cela aurait pu être le chiffre du weekend, 42... Mais voilà...
D'abord en football, les verts ont perdu contre Nice, sous une neige d'automne qui annonçait que le froid arrivait. Aujourd'hui, le thermomètre gardois ne dépasse pas les 7°C, et la cheminé fonctionnera pour le Marseille - Lille qui pourrait relancer un peu le championnat...
Et puis 42 voix d'avance, c'est statistiquement ridicule...
Revenons sur le vote au PS. Passons outre les déchirures à l'intérieur de ce parti. Tout cela devient ridicule, et profondément indécent. Dernière en date, Valls qui porte plainte contre un camarade. Le camarade du Nord n'est pas content, alors lui aussi porte plainte contre Valls. Et c'est ridicule, c'est attérant. Les urnes sont remplacés par les tribunaux, et la démocratie laisse sa place à la justice.
Triste, amis socialistes, la leçon de démocratie, de respect, de tolérance, donnée par quelques uns des vôtres... Très triste, et elle laissera des traces... Je pense toujours que le 21 Avril 2002, en fait, nous n'avons toujours rien vu...
Mais revenons à la statistique. Le résultat du vote est le suivant : 137 116 militants se sont déplacés pour voter. Cela fait un très faible nombre de militants (58%) pour un vote important pour leur parti... La question de mon billet n'est pas de savoir si le nombre des adhérents du PS est artificiellement haut (ah, certaines mairies qui apprécient avoir des employés municipaux encartés... soupir...), ou si les militants n'y croient plus, non...
Mais revenons sur les chiffres. 137 116 électeurs, et donc un résultat 67.413 voix pour Martine Aubry, et 67.371 pour Ségolène Royal... Le Front "anti Ségolène", c'est donc un delta de 42 voix... C'est faible.
Avons nous un taux d'incertitude sur le nombre de votants ? Déjà première question, bête. Parce que 42, par rapport à 137116, cela fait ridicule. 0,03 %... Avons nous une incertitude inférieure à 0,03 % sur le nombre d'électeurs ? En utilisant la règle "racine_carrée(137116)/137116", on trouverait une incertitude sur le nombre de votant de l'ordre de 0,25 %... (et pas 2,5%, merci Tom Round). Quand même dix fois plus... Et soit encore 370... On parle d'un écart de 42.
Les erreurs constatées en Moselle, à Blayes, à l'étranger même... valident le fait que statistiquement, il est très difficile de tirer des conclusions claires, fiables.
Après, Ségolène Royal a t'elle raison de se montrer "mauvaise perdante" ? Je pense que non, même si mathématiquement, le scrutin peut être "discuté". D'un point de vue statistique, plus que politique.
Tout cela me rappelle une phrase de Charles Pasqua (je crois).
"Chez les gaullistes, les élections peuvent être clean, mais par snobisme, machisme qui roule les mécaniques, ou tradition, on aime faire croire qu'il y un peu de magouille là dessous... Et chez les socialistes, c'est totalement l'inverse...".
Peut être pas faux...
Si on revient au football par contre, statistiquement, toutes les équipes qui prennent un but de plus que l'adversaire perdent le match. En championnat cela s'entend (oui, les buts à l'extérieur comptent doubles, c'est vrai)... Et St Etienne a la fâcheuse manie de prendre un but de plus que l'adversaire, depuis 7 matchs.
C'est inquiétant. Pour ceux qui aiment les verts, ça l'est. Si en plus ils sont sympathisants socialistes, autant boire beaucoup de primeur, c'est la période...
Je ne suis pas sympathisant socialiste, loin de là. J'aime bien Saint Etienne par contre : le peuple vert est un peu une famille un peu plus éloignée que le peuple marseillais dont je suis (et qui espère que ce soir...). Mais une famille que j'apprécie, et dont situation m'attriste.
Allez, un peu de baume au coeur pour mes amis verts. Une vidéo "Tribute to Tavlaridis", qui distribue son maillot à des supporters en joie. C'était la soirée du 6 Novembre 2008, dernière victoire stéphanoise. Un soir de vote des motions dans les sections socialistes françaises...
Tout se rejoint, toujours...
PS : Je ne suis pas les conseils du copain de ouèbe Eric Mainville, mais c'est tellement agréable d'écrire sur pleins de sujets à la fois, qui n'ont rien à voir ^____^
vendredi 21 novembre 2008
Mon blog a 4 ans ce jour...
Le 21 Novembre 2004, à Saint Quentin en Picardie, est né « le Mont du Faucon », mon blog.
Une amie avait commencé un blog, sous la plateforme Blogger. Cela m'a intéressé. Ainsi est né ce blog, dont le nom était tiré simplement de la terre où je suis né. Le premier billet a été écrit assez rapidement, et maladroitement, sur un PC qui n’était pas le mien.
Le premier billet, simplement copié – collé aujourd’hui. Et ainsi ma messagerie Wanadoo eut reçu, le 21 Novembre 2004, à 11h40, ce premier mail… Non reconnu à l’époque, il est indiqué [SPAM] dans l’objet…
Une amie avait commencé un blog, sous la plateforme Blogger. Cela m'a intéressé. Ainsi est né ce blog, dont le nom était tiré simplement de la terre où je suis né. Le premier billet a été écrit assez rapidement, et maladroitement, sur un PC qui n’était pas le mien.
Le premier billet, simplement copié – collé aujourd’hui. Et ainsi ma messagerie Wanadoo eut reçu, le 21 Novembre 2004, à 11h40, ce premier mail… Non reconnu à l’époque, il est indiqué [SPAM] dans l’objet…
« Depuis que tout le monde en parle... J'ai quelques amis, quelques autres connaissances, qui utilisent ce média pour écrire tout ce qui leur passe par la tête. C'est pas bête...
J'ai personnellement un projet depuis, ouh... Depuis bien longtemps. Faire mon propre site Internet. Avec une dominante : ma passion, bien modeste eu égard à mes connaissances qui le sont encore plus, pour le dessin animé et le manga "Saint Seiya". Et mon site Internet, en plus de parler de cette passion et de la manière dont je vois et je ressens cet animé, se voudrait un peu plus généraliste. Me permettant par là même de parler de mes autres passions. Le football, la politique, mon département, la communauté SaintSeiya dont j'ai l'honneur de faire parti, l'animation japonaise... Bref, de pas mal de choses.
Et comme toujours, ou du moins bien souvent, le trop tue le bien, trop de projets ont équivalu à pas de projets du tout. Et le résultat des courses et que ce site Internet est dans des cartons se situant bien loin dans ma remise. Bien loin, au confins d'un certains oubli...
J'ai une amie, une connaissance, qui utilise un blog. C'est pas mal, c'est simple et c'est un complément sympa pour son site. D'autres illustres personnages du web utilisent également ce média. Je pense à mon ami Arion, qui utilisait ce petit média avec (ou en parallèle) à son ancien site burningblood.
Finalement, en ce qui me concerne, je vais faire mon blog. Et puis je ferai mon site plus tard... Mon blog me servira à écrire des choses que je ressens sur pas mal de choses en ce moment, des choses que je ne peux pas trop écrire sur d'autres lieux, car ce n'est pas l'endroit. Il sera lu par deux ou trois personnes, et ça suffira. Et puis c'est trés bien.
Donc je vais essayer voir ce que je peux tirer de ce moyen d'expression. En parrallèle, ben je vais essayer de créer et de monter peu à peu mon site. Et puis peut être à l'orée de l'année 2008 ou 2009 mettrais je ce dernier en ligne.
En attendant, bon dimanche, et bonne journée. »
Relire ce premier billet me fait sourire. Des projets, que je n’aurais jamais mené à bien. Mais à quoi bon ? L’outil blog est largement suffisant pour mes activités. Et je n’ai pas envie de plus…
Le blog m’aura quelque peu changé la vie. Dans des sens positifs, avec pleins de gens nouveaux rencontrés. Les points plus noirs seraient que je passe plus de temps à blogguer, qu’à passer du temps à écrire à mes amis, aux gens que j’aime bien…
Dans ce premier écrit, je parle encore une fois de Saint Seiya. Une musique tirée de cet animé illustre ce billet...
Cet animé aura changé ma vie également, mes premiers contacts sur le web. Des rencontres merveilleuses, et d’autres qui furent plus douloureuses dans la durée. Et une des raisons pour lesquelles le Mont d’abord, la Maison ensuite, a été crée, était aussi pour exister. Auprès de certaines personnes... Même si je sais, j’imagine, que mes messages d'aujourd'hui sont maintenant inaudibles dans certains endroits… Des bouteilles jetées dans le Rhône, qui n'atteindront jamais la Saône…
Aujourd’hui, ce blog reste une page très personnelle. De soupir et questions que je me pose. Très personnel, égocentrique, donc sur beaucoup d’aspect inintéressant au plus grand nombre. Mais de ça, je confesse en avoir peu faire…
Et la politique, j’en parle, bien sur. Avec mes mots, ma sensibilité. En 2004, j’étais déjà écoeuré par une certaine manière de faire de la politique. Nous étions dans le creux de la période Chirac, et aujourd’hui je constate qu’elle me manque, cette période. Et j’avais déjà vis-à-vis du futur candidat Sarkozy des réserves, fortes, et je crois légitimes. La gauche ? Je ne connaissais pas encore l’étendue de la blogosphère politique, et Royal n’existait pas encore. Mais le coté donneurs de leçons de certains m’exaspérait déjà autant que l’incapacité du PS Hollandais de ne pouvoir se muer en opposition crédible, pertinente, efficace pour le pays.
Et donc à cette époque, politiquement toujours, une certaine attirance pour la démarche Bayrou. De l’eau a coulé sous les ponts depuis…
En 2004, je me débattais dans des méandres professionnels difficiles, jusqu’à mon départ deux ans plus tard. Entre temps, je retrouve celle qui fut la première dans mon cœur, je renais politiquement et localement par le biais d’une municipale remportée. Et 2008, ma vision et mes aspirations, personnelles, professionnelles, politiques, ont bien changé.
Et toujours une personne, la même, celle qui m’eut prêté son PC pour mon premier message et la création de mon blog, pas loin de moi. Heureusement qu’elle est là…
Demain ? Déjà peut être essaierais je de changer le fond de mon blog… Le « template », ça s’appelle comme ça je crois… Je n’ai plus l’aide de cette personne qui m’avait donné cette envie de blogguer. Elle m’avait beaucoup appris sur l’utilisation des règles et codes HTML. Bon, son absence me pèse pour d’autres raisons plus importantes que quelques lignes de codes…
Je verrai, si je suis capable de changer le fond de mon blog. Si je suis capable, et aussi si j'en ai envie... On verra bien…
Et puis le reste… J’aimerais, à l’instar d’Alayia et sa fiction "une deuxième chance", créer un blog pour une fiction tiré de l’univers SaintSeiya, que j’écrivais à l’époque. J’aimerais reprendre l’écriture d’Arion… Là encore, toujours l’absence d’une personne, la même, qui était un peu la raison d’être de cette fiction… Ma principale lectrice. Mais au délà d’une personne, le bonheur d’écrire « pas forcément utile », d’écrire une fiction tiré d’un univers qu’on aime et dans lequel on se sent à l’aise…
J’adore la manière dont ma copine Alayia met en perspective son histoire « une deuxième chance » (quel magnifique titre…), par le biais de son blog. En créer un qui s’appellerait « la Maison d’Arion » ? Pourquoi pas… On ne parlerait pas du PS ou de l’Olympique de Marseille sur ce dernier…
Enfin, j’ai vu qu’il me reste encore Près de 70% de place sur blogger… Je n’en aurais utilisé que le tiers en 4 ans, cela laisse donc espoir de continuer encore un moment…
Pour finir, un immense et sincère merci à ceux que j’ai rencontré depuis que j’ai commencé cette aventure du blog. Et qui passent parfois, ici, me faire un petit coucou, me critiquer ou me faire « mieux réfléchir ». Et les autres, bloggueurs, que j’ai pu découvrir grâce à cet outil du Web 2.0 nécessaire, indispensable. Je pense en particulier à Guy Birenbaum, dont l’aventure du DEL, le premier, aura été une phase capitale. Quelle belle campagne présidentielle nous aurons pu vivre, et quelles chouettes rencontres…
Et je pense à tous mes "copains de ouèbe", d'où qu'ils viennent et quelques soient leurs votes ou leurs sensibilités. Sans qui l'envie de faire ce blog existerait sans doute beaucoup moins... Merci à vous, sincèrement.
Demain, on reblogguera utile. Aujourd’hui, j’avais envie d’un peu me souvenir. Et tourner autour de mon nombril. On verra la suite plus tard…
Le blog m’aura quelque peu changé la vie. Dans des sens positifs, avec pleins de gens nouveaux rencontrés. Les points plus noirs seraient que je passe plus de temps à blogguer, qu’à passer du temps à écrire à mes amis, aux gens que j’aime bien…
Dans ce premier écrit, je parle encore une fois de Saint Seiya. Une musique tirée de cet animé illustre ce billet...
Cet animé aura changé ma vie également, mes premiers contacts sur le web. Des rencontres merveilleuses, et d’autres qui furent plus douloureuses dans la durée. Et une des raisons pour lesquelles le Mont d’abord, la Maison ensuite, a été crée, était aussi pour exister. Auprès de certaines personnes... Même si je sais, j’imagine, que mes messages d'aujourd'hui sont maintenant inaudibles dans certains endroits… Des bouteilles jetées dans le Rhône, qui n'atteindront jamais la Saône…
Aujourd’hui, ce blog reste une page très personnelle. De soupir et questions que je me pose. Très personnel, égocentrique, donc sur beaucoup d’aspect inintéressant au plus grand nombre. Mais de ça, je confesse en avoir peu faire…
Et la politique, j’en parle, bien sur. Avec mes mots, ma sensibilité. En 2004, j’étais déjà écoeuré par une certaine manière de faire de la politique. Nous étions dans le creux de la période Chirac, et aujourd’hui je constate qu’elle me manque, cette période. Et j’avais déjà vis-à-vis du futur candidat Sarkozy des réserves, fortes, et je crois légitimes. La gauche ? Je ne connaissais pas encore l’étendue de la blogosphère politique, et Royal n’existait pas encore. Mais le coté donneurs de leçons de certains m’exaspérait déjà autant que l’incapacité du PS Hollandais de ne pouvoir se muer en opposition crédible, pertinente, efficace pour le pays.
Et donc à cette époque, politiquement toujours, une certaine attirance pour la démarche Bayrou. De l’eau a coulé sous les ponts depuis…
En 2004, je me débattais dans des méandres professionnels difficiles, jusqu’à mon départ deux ans plus tard. Entre temps, je retrouve celle qui fut la première dans mon cœur, je renais politiquement et localement par le biais d’une municipale remportée. Et 2008, ma vision et mes aspirations, personnelles, professionnelles, politiques, ont bien changé.
Et toujours une personne, la même, celle qui m’eut prêté son PC pour mon premier message et la création de mon blog, pas loin de moi. Heureusement qu’elle est là…
Demain ? Déjà peut être essaierais je de changer le fond de mon blog… Le « template », ça s’appelle comme ça je crois… Je n’ai plus l’aide de cette personne qui m’avait donné cette envie de blogguer. Elle m’avait beaucoup appris sur l’utilisation des règles et codes HTML. Bon, son absence me pèse pour d’autres raisons plus importantes que quelques lignes de codes…
Je verrai, si je suis capable de changer le fond de mon blog. Si je suis capable, et aussi si j'en ai envie... On verra bien…
Et puis le reste… J’aimerais, à l’instar d’Alayia et sa fiction "une deuxième chance", créer un blog pour une fiction tiré de l’univers SaintSeiya, que j’écrivais à l’époque. J’aimerais reprendre l’écriture d’Arion… Là encore, toujours l’absence d’une personne, la même, qui était un peu la raison d’être de cette fiction… Ma principale lectrice. Mais au délà d’une personne, le bonheur d’écrire « pas forcément utile », d’écrire une fiction tiré d’un univers qu’on aime et dans lequel on se sent à l’aise…
J’adore la manière dont ma copine Alayia met en perspective son histoire « une deuxième chance » (quel magnifique titre…), par le biais de son blog. En créer un qui s’appellerait « la Maison d’Arion » ? Pourquoi pas… On ne parlerait pas du PS ou de l’Olympique de Marseille sur ce dernier…
Enfin, j’ai vu qu’il me reste encore Près de 70% de place sur blogger… Je n’en aurais utilisé que le tiers en 4 ans, cela laisse donc espoir de continuer encore un moment…
Pour finir, un immense et sincère merci à ceux que j’ai rencontré depuis que j’ai commencé cette aventure du blog. Et qui passent parfois, ici, me faire un petit coucou, me critiquer ou me faire « mieux réfléchir ». Et les autres, bloggueurs, que j’ai pu découvrir grâce à cet outil du Web 2.0 nécessaire, indispensable. Je pense en particulier à Guy Birenbaum, dont l’aventure du DEL, le premier, aura été une phase capitale. Quelle belle campagne présidentielle nous aurons pu vivre, et quelles chouettes rencontres…
Et je pense à tous mes "copains de ouèbe", d'où qu'ils viennent et quelques soient leurs votes ou leurs sensibilités. Sans qui l'envie de faire ce blog existerait sans doute beaucoup moins... Merci à vous, sincèrement.
Demain, on reblogguera utile. Aujourd’hui, j’avais envie d’un peu me souvenir. Et tourner autour de mon nombril. On verra la suite plus tard…
mercredi 19 novembre 2008
Tibre & Travestere... Soupirs en différé
Je serai bien loin du Tibre romain quand apparaitra ce billet sur Blogger... Quelque part à Cherbourg, à préparer un départ pour Manosque...
Je ne sais pas si le ciel sera aussi bleu et chaud qu'un automne à Rome... Les rares expériences que j'ai de Cherbourg, c'était quand j'allais installer des appareils de mesure dans la centrale nucléaire de Flamanville... Et à chaque fois, je ne voyais rien d'autre que le froid brouillard, presque une caricature, qui cachait la vue du ciel et de l'horizon...
Je serai donc à Cherbourg quand apparaitra ce billet. Je ne sais pas si j'aurais accès à une borne WiFI quelque part dans la ville... Je ne sais pas si l'hotel sera équipé. Je ne sais rien...
Mais comme je n'ai pas envie de laisser le blog sans rien, un billet en différé... Pour quelques images... Quelques images et une chanson que j'aime bien quand je suis loin de chez moi.
Je n'ai jamais eu le bonheur de voir la comédie musicale "Napoléon", par Serge Lama. Je confesse, j'adore Serge Lama. Napoléon, je connais beaucoup moins, mais c'est de l'histoire. Histoire de France, donc ça m'intéresse, évidemment.
Mais j'adore les chansons de cette comédie musicale. Et j'imagine que Lama en Napoléon doit être plus percutant qu'un Christian Clavier par exemple, quand bien même ce dernier fut un efficace Napoléon sur France 2...
Cette chanson, "Lettre à Joséphine", est pour moi une des plus belles chansons d'amour du répertoire de Serge Lama. Pour tout ce qui se rapporte à cette dernière... Après, on peut discuter, disserter, polémiquer, sur Napoléon. Ca se fera sans moi, je ne connais pas suffisamment cette période, et puis ce n'est pas le but du billet.
Ni de cette chanson, que j'écoute ce soir à 1038 km de chez moi, et de la chouette et agréable cuisine de Falconette (compagnie aussi ^^).
Les photos qui illustrent cette promenade du jour proviennent une nouvelle fois de Rome, début Novembre. On a quitté le Vatican, et on longe le Tibre. Par moment, cette rivière m'aura évoqué le Rhône qui traverse Lyon et baigne mon village.
Ensuite, le Travestere, que l'on avait commencé à parcourir la semaine dernière... Les images que j'affiche aujourd'hui représentent un Travestere moins populaire. Et un Rome plus brillant, plus majestueux, fait d'églises et de bâtiments nationaux. Ce qui rend Rome plus proche d'un musée géant que d'une cité de vie.
Après, c'est vrai qu'à part ces quelques images de fleuve et d'églises, je confesse ne pas avoir grand chose à dire... Le Marseille - Lorient de samedi me reste autant à travers la gorge que la longue et triste période stéphanoise. Et, à priori, je peux écrire sur ces tristes sentiments d'être loin de chez moi...
Dans deux jours, le Côte du Rhône Primeur sera dévoilé (la veille des 4 ans de mon blog...), et je ne pourrais fêter de sympathique moment. Ca parait évident que je m'en remettrai sans grande difficulté. Et même si ce déplacement m'ennuie, même si cette formation me fatigue un peu, je suis aussi bien là, loin du bureau, que dans les mélasses professionnelles actuelles, dans lesquelles je me débats sans grande réussite...
Après, Cherbourg, c'est pas Rome, c'est sur... Mais bon, il faut travailler, un peu, aussi, des fois...
Je ne sais pas si la situation au Parti Socialiste sera plus claire quand paraitra ce billet... Mais bon, rien ne sert d'en parler. Pas un billet politique. Sinon que j'ai trouvé Aubry et Hamon assez percutants à la tribune, ce dimanche matin... Hamon surtout, qui a réussi, quelque part, à presque émouvoir l'homme de droite que je suis. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas trouvé chez lui cette agressivité gratuite et un peu détestable que je lui trouve habituellement... Non, bien...
Enfin, ce n'est pas un billet politique celui là. Du moins pas dans cette catégorie. Je profiterai, je pense, de la période d'absence pour travailler sur le tag que m'a transmis la gentille Dominique... Ben oui, si je ne veux pas mourir de milles morts comme promettent les textes, si je brise la chaine (mon Dieu...).
Mais pour l'instant, je suis loin. Je ne sais pas si le ciel de Cherbourg sera pareil à celui de Rome...
Ce message apparaitra donc mardi. Pendant que je visiterai le musée de la mer... D'ici là, peut être aurais je compris pourquoi Napoléon a sa statue en terre Cherbourgeoise ;-)
Je ne sais pas si le ciel sera aussi bleu et chaud qu'un automne à Rome... Les rares expériences que j'ai de Cherbourg, c'était quand j'allais installer des appareils de mesure dans la centrale nucléaire de Flamanville... Et à chaque fois, je ne voyais rien d'autre que le froid brouillard, presque une caricature, qui cachait la vue du ciel et de l'horizon...
Je serai donc à Cherbourg quand apparaitra ce billet. Je ne sais pas si j'aurais accès à une borne WiFI quelque part dans la ville... Je ne sais pas si l'hotel sera équipé. Je ne sais rien...
Mais comme je n'ai pas envie de laisser le blog sans rien, un billet en différé... Pour quelques images... Quelques images et une chanson que j'aime bien quand je suis loin de chez moi.
Je n'ai jamais eu le bonheur de voir la comédie musicale "Napoléon", par Serge Lama. Je confesse, j'adore Serge Lama. Napoléon, je connais beaucoup moins, mais c'est de l'histoire. Histoire de France, donc ça m'intéresse, évidemment.
Mais j'adore les chansons de cette comédie musicale. Et j'imagine que Lama en Napoléon doit être plus percutant qu'un Christian Clavier par exemple, quand bien même ce dernier fut un efficace Napoléon sur France 2...
Cette chanson, "Lettre à Joséphine", est pour moi une des plus belles chansons d'amour du répertoire de Serge Lama. Pour tout ce qui se rapporte à cette dernière... Après, on peut discuter, disserter, polémiquer, sur Napoléon. Ca se fera sans moi, je ne connais pas suffisamment cette période, et puis ce n'est pas le but du billet.
Ni de cette chanson, que j'écoute ce soir à 1038 km de chez moi, et de la chouette et agréable cuisine de Falconette (compagnie aussi ^^).
Les photos qui illustrent cette promenade du jour proviennent une nouvelle fois de Rome, début Novembre. On a quitté le Vatican, et on longe le Tibre. Par moment, cette rivière m'aura évoqué le Rhône qui traverse Lyon et baigne mon village.
Ensuite, le Travestere, que l'on avait commencé à parcourir la semaine dernière... Les images que j'affiche aujourd'hui représentent un Travestere moins populaire. Et un Rome plus brillant, plus majestueux, fait d'églises et de bâtiments nationaux. Ce qui rend Rome plus proche d'un musée géant que d'une cité de vie.
Après, c'est vrai qu'à part ces quelques images de fleuve et d'églises, je confesse ne pas avoir grand chose à dire... Le Marseille - Lorient de samedi me reste autant à travers la gorge que la longue et triste période stéphanoise. Et, à priori, je peux écrire sur ces tristes sentiments d'être loin de chez moi...
Dans deux jours, le Côte du Rhône Primeur sera dévoilé (la veille des 4 ans de mon blog...), et je ne pourrais fêter de sympathique moment. Ca parait évident que je m'en remettrai sans grande difficulté. Et même si ce déplacement m'ennuie, même si cette formation me fatigue un peu, je suis aussi bien là, loin du bureau, que dans les mélasses professionnelles actuelles, dans lesquelles je me débats sans grande réussite...
Après, Cherbourg, c'est pas Rome, c'est sur... Mais bon, il faut travailler, un peu, aussi, des fois...
Je ne sais pas si la situation au Parti Socialiste sera plus claire quand paraitra ce billet... Mais bon, rien ne sert d'en parler. Pas un billet politique. Sinon que j'ai trouvé Aubry et Hamon assez percutants à la tribune, ce dimanche matin... Hamon surtout, qui a réussi, quelque part, à presque émouvoir l'homme de droite que je suis. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas trouvé chez lui cette agressivité gratuite et un peu détestable que je lui trouve habituellement... Non, bien...
Enfin, ce n'est pas un billet politique celui là. Du moins pas dans cette catégorie. Je profiterai, je pense, de la période d'absence pour travailler sur le tag que m'a transmis la gentille Dominique... Ben oui, si je ne veux pas mourir de milles morts comme promettent les textes, si je brise la chaine (mon Dieu...).
Mais pour l'instant, je suis loin. Je ne sais pas si le ciel de Cherbourg sera pareil à celui de Rome...
Ce message apparaitra donc mardi. Pendant que je visiterai le musée de la mer... D'ici là, peut être aurais je compris pourquoi Napoléon a sa statue en terre Cherbourgeoise ;-)
PS : il doit y avoir grève SNCF ce mercredi... Euh... Je rentre comment dans le Sud moi ? ^___^ (petit cheminot où es tu ? petit cheminot, pense à moi...)
lundi 17 novembre 2008
Salut de Cherbourg
Trouvé un peu de WiFi, payant... Donc rapide. Pas le temps d'aller voir mes copains de blogs. Mais suffisament de temps, après un Avignon - Cherbourg en train (long, très long), pour voir ce qui s'est passé dans le Monde... enfin, en France, aujourd'hui.
Choqué par la nouvelle du député UMP qui se donne la mort après avoir tué sa maitresse. Choqué, touché, parce que pas envie de rire. L'article du journaliste rappelle que la perte de la Mairie de Thionville lui a été difficile. Et quelque part, cela nous ramène à une vérité bête comme chou : le politique, élu ou battu, reste un être humain. Avec ses faiblesses, nombreuses, et ses douleurs personnelles...
L'humilité, toujours... Surtout dans ses attaques politiques vis à vis d'autres...
Et bien sur la balade champenoise qui se continue Rue Solférino, et Delanoé qui appelle à voter Aubry. Je croyais qu'après le vote des motions, c'était fini, mais non ça continue par un autre vote. Ils sont forts ces socialistes...
Une petite vue de Cherbourg piquée sur le net. Et un bonsoir de l'hotel Mercure... Il fait frais quand même ici... Soupir...
Choqué par la nouvelle du député UMP qui se donne la mort après avoir tué sa maitresse. Choqué, touché, parce que pas envie de rire. L'article du journaliste rappelle que la perte de la Mairie de Thionville lui a été difficile. Et quelque part, cela nous ramène à une vérité bête comme chou : le politique, élu ou battu, reste un être humain. Avec ses faiblesses, nombreuses, et ses douleurs personnelles...
L'humilité, toujours... Surtout dans ses attaques politiques vis à vis d'autres...
Et bien sur la balade champenoise qui se continue Rue Solférino, et Delanoé qui appelle à voter Aubry. Je croyais qu'après le vote des motions, c'était fini, mais non ça continue par un autre vote. Ils sont forts ces socialistes...
Une petite vue de Cherbourg piquée sur le net. Et un bonsoir de l'hotel Mercure... Il fait frais quand même ici... Soupir...
dimanche 16 novembre 2008
Fin de week-end
Le parti socialiste se sera au moins autant déchiré que la défense de l'Olympique de Marseille ce weekend... Que les adversaires ne se réjouissent pas, un opposant à terre et sans pattes, c'est plus un danger qu'un réel soulagement...
Un simple billet qui n'aura aucun impact sur les classements Wikio qui font la vie de certains de mes copains. Pour souhaiter une bonne semaine aux amis qui viennent là. Pendant que je m'amuserai à la Hague, à coté de Cherbourg, le monde continuera à tourner. Cela m'a amusé de savoir que le monde se réunissait à G20 pour tenter de contrer la crise, en même temps que le PS s'auto-mattait le nombril en pays champenois... Quelque part, on a les combats qu'on mérite...
Cela ne m'amuse pas d'être privé de net pendant une semaine. Mais je crois que je crains moi ça que d'être séparé des gens et lieux que j'aime... Et je dis "des", parce que trop timide, et trop con le Faucon... Le pluriel n'est pas utile, elle est seule, courageuse de supporter un crétin comme moi... Et en plus, elle fait à merveille les spaghettis aux poivrons, et la quiche aux pruneaux... (en plus, elle aime le vin et la bière, elle est bien, non ?)
Allez... Rien de grave, la simple vie d'un cadre qui ne se rappelle plus du 'Grand Déplacement', et qui est un peu craintif devant une semaine où il ne sera qu'un simple pion, dépendant d'une SNCF qui doit être en grève dans la semaine, de bus, et d'un groupe sympathique certes, mais dont on n'est qu'"un" parmi les autres...
Si je suis plutôt de droite, c'est que mon coté "individu" est plus fort que le coté "faisant parti d'un groupe, d'un système"...
Bonne semaine à tous. Et un peu de Vanille pour ceux qui passent par là. C'est chouette, une Vanille... (et moi je vais dormir : Avignon Cherbourg, c'est long en train... je vais lire du Mankell moi, pétard...)
Un simple billet qui n'aura aucun impact sur les classements Wikio qui font la vie de certains de mes copains. Pour souhaiter une bonne semaine aux amis qui viennent là. Pendant que je m'amuserai à la Hague, à coté de Cherbourg, le monde continuera à tourner. Cela m'a amusé de savoir que le monde se réunissait à G20 pour tenter de contrer la crise, en même temps que le PS s'auto-mattait le nombril en pays champenois... Quelque part, on a les combats qu'on mérite...
Cela ne m'amuse pas d'être privé de net pendant une semaine. Mais je crois que je crains moi ça que d'être séparé des gens et lieux que j'aime... Et je dis "des", parce que trop timide, et trop con le Faucon... Le pluriel n'est pas utile, elle est seule, courageuse de supporter un crétin comme moi... Et en plus, elle fait à merveille les spaghettis aux poivrons, et la quiche aux pruneaux... (en plus, elle aime le vin et la bière, elle est bien, non ?)
Allez... Rien de grave, la simple vie d'un cadre qui ne se rappelle plus du 'Grand Déplacement', et qui est un peu craintif devant une semaine où il ne sera qu'un simple pion, dépendant d'une SNCF qui doit être en grève dans la semaine, de bus, et d'un groupe sympathique certes, mais dont on n'est qu'"un" parmi les autres...
Si je suis plutôt de droite, c'est que mon coté "individu" est plus fort que le coté "faisant parti d'un groupe, d'un système"...
Bonne semaine à tous. Et un peu de Vanille pour ceux qui passent par là. C'est chouette, une Vanille... (et moi je vais dormir : Avignon Cherbourg, c'est long en train... je vais lire du Mankell moi, pétard...)
samedi 15 novembre 2008
J'ai révé que j'était socialiste O__O
On fait parfois, la nuit, des rêves surprenant. J'ai révé hier que j'étais socialiste.
Pas électeur socialiste (mon vote des sénatoriales est spécial, parce qu'à élection spéciale, vote spécial c'est bien connu), non. Même pas sympathisant socialiste, pire : militant socialiste !!!!
Je me dis que quand j'irais voir mon docteur des pieds (copyright Sublimette) la prochaine fois, j'aurais un paquet de choses à lui dire. Devrais je lui parler de ces rêves qui font qu'on se réveille moins en sueurs que si on se retrouvait au bord du Lac Léman un entre deux tours présidentielle, mais quand même vachement secoué ? Bah, y a rien de dramatique dans ce genre de mail, mais pour un gaulliste qui se considère de droite, qui n'en est pas plus fier que ça mais qui n'en souffre de surement aucune honte, c'est assez surprenant comme songe...
Mais en premier lieu, soyons clair, et honnête. Le film de Reims me passionne. Moins que match Marseille - Lorient que je suis en train de regarder en ce moment, bien sur... Mais elle me passionne, cette séquence qui structurera la vie politique française dans les prochains mois, peut être prochaines années.
Y aurait pleins de choses à dire. J'envoie simplement chez Nicolas et chez Chafouin, parce que ces deux personnes, de deux bords différents, ont une analyse (assez quotidienne, et intéressée), évidemment plus pertinente que celle d'un crétin qui se base sur ces rêves...
Alors j'ai rêvé que je votais. Je n'ai aucune idée pour quelle motion j'ai voté, mais j'ai voté, dans mon rêve. Amusant : dans mon rêve, et dans la file d'attente avant d'aller voter dans l'urne, il y avait derrière moi la sympathise bloggueuse avignonaise Brigetoun (je jure que c'est vrai !), Laurent Fabius aussi (!!!), et une amie très chère issue de la faction socialiste du monde des fans de Saint Seiya que j'aodre, et qui me disaient tous "mais qu'est ce tu fais là, c'est pas vrai ???". Je n'aurais rencontré pour l'instant qu'une seule fois Brigetoun : le temps d'un songe ^___^
Et dans ce même rêve d'automne, je voyais la responsable locale de l'opposition chez moi sourire de me voir, mais drôlement sympathique, dans ce même songe.
Voilà, le temps d'une nuit, j'étais socialiste...
J'avais entendu je ne sais plus qui dire que Sarkozy, homme de droite peu de gens en doute, souffrait d'une complexe d'infériorité, voire même d'une adoration, vis à vis de la gauche. Ce qui expliquerai Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand, Carla Bruni, etc, etc...
Personnellement, je compte parmi mes proches ami(e)s des personnes authentiquement de gauche. De culture de gauche. Culture, à tous les sens du terme. J'ai, de part mon passé, pu avoir été attiré par des filles "de gauche", littéraire en tous cas. Mais d'un lettrisme "de gauche".
Au moment où j'allais dire que la plupart de fois, ça a explosé aussi fort d'une centrale de Tchernobyl, Lorient égalise contre l'OM. C'est rude...
Voilà, je confesse, je suis attiré, interressé, curieux en tous cas, de ce qu'est la "gauche socialiste". Celle qui est capable de se déchirer violement, et de se retrouver sur des sujets forts. Sur des idées que je ne partage pas. Mais dont cette foi m'inspire un réel respect.
Je ne suis pas socialiste. Et si Royal ("Sainte Ségolène..."), qui veut émouvoir les militants en parlant de "sincérité" dans ses propos, après avoir menti aux français durant la campagne, arrive à en prendre la tête, je ne le serai surement pas.
Encore moins maintenant : Lorient mène 3 buts à 2 à Marseille, ça y est le blues revient...
Mais voilà. Ce rêve m'a étonné. M'a surpris. M'a donné envie d'écrire. Sur ce Parti Socialiste, qui quelque part me fascine. A droite, il y a ce coté caporaliste, que je considère aujourd'hui insupportable vu la situation de la France et du monde, qui fait qu'aucune autre voix que celle du chef n'a le droit de s'exprimer. Ce qui fait que des Dupont Aignan pour ne citer que lui, n'ont aucun écho. Comme je considère que ce n'est pas les Bertrand - Morano - Lagarde qui représentent les valeurs "de droite" que je défend et qui me sont chères, je me sens aphone.
Les socialistes ont tous les défauts du monde, mais au moins ça discute. Au final, les valeurs profondes qui sont les leurs ne sont pas celles que j'ai envie de défendre, mais ce n'est pas grave. Ils existent, ils apportent quelque chose à une démocratie qui se veut respectable.
Cela aura été le billet du samedi soir... Devant un Marseille - Lorient qui m'aura démoralisé, tiens... Déjà que je n'étais pas bien haut...
Pas électeur socialiste (mon vote des sénatoriales est spécial, parce qu'à élection spéciale, vote spécial c'est bien connu), non. Même pas sympathisant socialiste, pire : militant socialiste !!!!
Je me dis que quand j'irais voir mon docteur des pieds (copyright Sublimette) la prochaine fois, j'aurais un paquet de choses à lui dire. Devrais je lui parler de ces rêves qui font qu'on se réveille moins en sueurs que si on se retrouvait au bord du Lac Léman un entre deux tours présidentielle, mais quand même vachement secoué ? Bah, y a rien de dramatique dans ce genre de mail, mais pour un gaulliste qui se considère de droite, qui n'en est pas plus fier que ça mais qui n'en souffre de surement aucune honte, c'est assez surprenant comme songe...
Mais en premier lieu, soyons clair, et honnête. Le film de Reims me passionne. Moins que match Marseille - Lorient que je suis en train de regarder en ce moment, bien sur... Mais elle me passionne, cette séquence qui structurera la vie politique française dans les prochains mois, peut être prochaines années.
Y aurait pleins de choses à dire. J'envoie simplement chez Nicolas et chez Chafouin, parce que ces deux personnes, de deux bords différents, ont une analyse (assez quotidienne, et intéressée), évidemment plus pertinente que celle d'un crétin qui se base sur ces rêves...
Alors j'ai rêvé que je votais. Je n'ai aucune idée pour quelle motion j'ai voté, mais j'ai voté, dans mon rêve. Amusant : dans mon rêve, et dans la file d'attente avant d'aller voter dans l'urne, il y avait derrière moi la sympathise bloggueuse avignonaise Brigetoun (je jure que c'est vrai !), Laurent Fabius aussi (!!!), et une amie très chère issue de la faction socialiste du monde des fans de Saint Seiya que j'aodre, et qui me disaient tous "mais qu'est ce tu fais là, c'est pas vrai ???". Je n'aurais rencontré pour l'instant qu'une seule fois Brigetoun : le temps d'un songe ^___^
Et dans ce même rêve d'automne, je voyais la responsable locale de l'opposition chez moi sourire de me voir, mais drôlement sympathique, dans ce même songe.
Voilà, le temps d'une nuit, j'étais socialiste...
J'avais entendu je ne sais plus qui dire que Sarkozy, homme de droite peu de gens en doute, souffrait d'une complexe d'infériorité, voire même d'une adoration, vis à vis de la gauche. Ce qui expliquerai Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand, Carla Bruni, etc, etc...
Personnellement, je compte parmi mes proches ami(e)s des personnes authentiquement de gauche. De culture de gauche. Culture, à tous les sens du terme. J'ai, de part mon passé, pu avoir été attiré par des filles "de gauche", littéraire en tous cas. Mais d'un lettrisme "de gauche".
Au moment où j'allais dire que la plupart de fois, ça a explosé aussi fort d'une centrale de Tchernobyl, Lorient égalise contre l'OM. C'est rude...
Voilà, je confesse, je suis attiré, interressé, curieux en tous cas, de ce qu'est la "gauche socialiste". Celle qui est capable de se déchirer violement, et de se retrouver sur des sujets forts. Sur des idées que je ne partage pas. Mais dont cette foi m'inspire un réel respect.
Je ne suis pas socialiste. Et si Royal ("Sainte Ségolène..."), qui veut émouvoir les militants en parlant de "sincérité" dans ses propos, après avoir menti aux français durant la campagne, arrive à en prendre la tête, je ne le serai surement pas.
Encore moins maintenant : Lorient mène 3 buts à 2 à Marseille, ça y est le blues revient...
Mais voilà. Ce rêve m'a étonné. M'a surpris. M'a donné envie d'écrire. Sur ce Parti Socialiste, qui quelque part me fascine. A droite, il y a ce coté caporaliste, que je considère aujourd'hui insupportable vu la situation de la France et du monde, qui fait qu'aucune autre voix que celle du chef n'a le droit de s'exprimer. Ce qui fait que des Dupont Aignan pour ne citer que lui, n'ont aucun écho. Comme je considère que ce n'est pas les Bertrand - Morano - Lagarde qui représentent les valeurs "de droite" que je défend et qui me sont chères, je me sens aphone.
Les socialistes ont tous les défauts du monde, mais au moins ça discute. Au final, les valeurs profondes qui sont les leurs ne sont pas celles que j'ai envie de défendre, mais ce n'est pas grave. Ils existent, ils apportent quelque chose à une démocratie qui se veut respectable.
Cela aura été le billet du samedi soir... Devant un Marseille - Lorient qui m'aura démoralisé, tiens... Déjà que je n'étais pas bien haut...
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