J'avais 13 ans hier. Inzaghi en avait 36 ans, mais il a anéanti le petit enfant que j'étais le temps d'une soirée.
Pourtant, aujourd'hui, on est mercredi. Et j'ai encore envie d'avoir 13 ans. Et de mettre une grosse disquette 3 pouce 1/2 dans mon lecteur de mon Amstrad.
La grosse disquette... Je n'avais pas connu la 5"1/4 du Goupil, ce gros truc tout souple. Mais à 10 ans, je passais de la cassette à cette petite disquette noire et dure. Avec l'étiquette qu'on collait dessus, pour mettre le nom du jeu qu'on avait copié dessus.
Et aujourd'hui, j'ai envie d'être un rebelle. Et jouer à Renégade.
Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor.
On peut ramasser des armes : des bâtons, des battes de baseball, des chaines. Et on frappe, on se défoule, putain c'est violent mais c'est bon !
Et dans ce jeu, il y a le grand classique de l'époque : le Boss de fin de niveau ! Ahhh, le super vilain pas beau, le méchant. Y a des géants tout tatoué et tout laid. Y a le gars armé d'un flingue. Et j'en oublie...
Ce que je n'oublie pas, c'est les vilains qui vous attaquent en moto aussi ! Pour les terrasser, rien ne vaut le coup de pied aérien. Ce qui est extra dans ce jeu aussi, c'est la palette de coups dont est doté le perso. Des poings, des pieds, et des coups en sautant ou en arrière. C'est géant.
Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.
J'avais oublié le scénario. Et oui y en a un. Dans le premier, il faut sauver sa petite amie. Dans le deuxième, c'est son frère qui s'est fait assassiner... Et il faut le venger. Bon, on est loin de la richesse scénaristique d'un Final Fantasy XII, mais bon, pour un jeu qui va simplement permettre de casser tout ce qui bouge, pas forcément la peine de faire appel à Lelouche...
Y a un truc par contre qui est magique dans ce jeu, c'est la possibilité de jouer à deux, avec un collègue. L'Amstrad est doté de deux ports pour la manette... Ou alors un de deux fait du clavier. J'aimais pas le clavier... Mais souvent j'avais des manettes cassées, donc...
Et oui, c'est vrai que c'est violent. L'image d'Epinal de "jeux vidéos" = "violence" est là, on y est en plein dedans. Malgré les délicieux Bubble Bobble ou Bomb Jack, la caricature perdure. Et c'est vrai que Renegade est caricatural dans cette violence (jusque dans le scénario).
Personnellement je m'en fous. J'ai toujours été équilibré, et m'éclater sur Target Renégade ou devant Ken le Survivant n'a pas fait de moi un délinquant. Et j'ai toujours trouvé cette "excuse" (il a joué à un jeu vidéo violent, il est violent, donc c'est pas sa faute) abjecte et lâche.
Ouais, j'en ai passé des mercredis après midi sur les Renegade. J'ai le souvenir de jeux qui se finissaient assez vite. Mais quel plaisir ! Target Renégade est un grand nom de l'Amstrad.
(à noter, un site sur la trilogie Renégade, très bon)
La grosse disquette... Je n'avais pas connu la 5"1/4 du Goupil, ce gros truc tout souple. Mais à 10 ans, je passais de la cassette à cette petite disquette noire et dure. Avec l'étiquette qu'on collait dessus, pour mettre le nom du jeu qu'on avait copié dessus.
Et aujourd'hui, j'ai envie d'être un rebelle. Et jouer à Renégade.
Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor.
On peut ramasser des armes : des bâtons, des battes de baseball, des chaines. Et on frappe, on se défoule, putain c'est violent mais c'est bon !
Et dans ce jeu, il y a le grand classique de l'époque : le Boss de fin de niveau ! Ahhh, le super vilain pas beau, le méchant. Y a des géants tout tatoué et tout laid. Y a le gars armé d'un flingue. Et j'en oublie...
Ce que je n'oublie pas, c'est les vilains qui vous attaquent en moto aussi ! Pour les terrasser, rien ne vaut le coup de pied aérien. Ce qui est extra dans ce jeu aussi, c'est la palette de coups dont est doté le perso. Des poings, des pieds, et des coups en sautant ou en arrière. C'est géant.
Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.
J'avais oublié le scénario. Et oui y en a un. Dans le premier, il faut sauver sa petite amie. Dans le deuxième, c'est son frère qui s'est fait assassiner... Et il faut le venger. Bon, on est loin de la richesse scénaristique d'un Final Fantasy XII, mais bon, pour un jeu qui va simplement permettre de casser tout ce qui bouge, pas forcément la peine de faire appel à Lelouche...
Y a un truc par contre qui est magique dans ce jeu, c'est la possibilité de jouer à deux, avec un collègue. L'Amstrad est doté de deux ports pour la manette... Ou alors un de deux fait du clavier. J'aimais pas le clavier... Mais souvent j'avais des manettes cassées, donc...
Et oui, c'est vrai que c'est violent. L'image d'Epinal de "jeux vidéos" = "violence" est là, on y est en plein dedans. Malgré les délicieux Bubble Bobble ou Bomb Jack, la caricature perdure. Et c'est vrai que Renegade est caricatural dans cette violence (jusque dans le scénario).
Personnellement je m'en fous. J'ai toujours été équilibré, et m'éclater sur Target Renégade ou devant Ken le Survivant n'a pas fait de moi un délinquant. Et j'ai toujours trouvé cette "excuse" (il a joué à un jeu vidéo violent, il est violent, donc c'est pas sa faute) abjecte et lâche.
Ouais, j'en ai passé des mercredis après midi sur les Renegade. J'ai le souvenir de jeux qui se finissaient assez vite. Mais quel plaisir ! Target Renégade est un grand nom de l'Amstrad.