samedi 21 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
Affiches de campagne...
J'ai juste trouvé ça très drôle...
Une connerie reçu cette après-midi par mail, avant de partir en weekend...
Bonne fin de campagne...
Dimanche, c'est jour d'élection
Je serai mobilisé toute la journée de dimanche pour tenir un
des bureaux de vote de mon village. Peut être aurais je un peu le temps d’une
visite au bureau de mon ancien village, mais l’urne sera l’objet clef de ma fin
de semaine.
J’avais écrit mercredi un billet pour remarquer que je m’étais
peu (voire pas du tout) exprimé sur la campagne de l’élection présidentielle. Peut-être puis je essayer de m’atteler à l’écriture de quelques uns de mes
sentiments, en ce dernier jour de campagne officielle…
Il y a 5 ans, j’avais fait une galerie de 12 portraits,
chacun sur un des candidats de la présidentielles. J’avais bien aimé cet
exercice, que j’aurais aimé réitérer cette année, si la motivation et l’inspiration
eurent été présentes. Je concluais chacun de ces billets, où j’exprimais mon
ressenti par rapport au candidat, en disant si oui ou non ce dernier avait une
chance de recevoir mon vote.
Si j’avais répété l’exercice, j’aurais été très rapide sur
Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud. Je trouve ces
candidatures inutiles, et de nature à décrédibiliser l’élection présidentielle.
Je ne dirais rien de plus sur Cheminade, qui n’apporte rien.
Philippe Poutou me parait faire une meilleure campagne sur la fin (le début
était une catastrophe), mais sur les idées et l’idéologie, rien de différent de
Nathalie Arthaud (qui a toujours l'air méchante et pleine de haine, c'est usant). Était ce la peine d’en avoir deux, voire trois avec Jean-Luc
Mélenchon ?
Jean-Luc Mélenchon, j’ai souvent écrit sur lui. J’ai détesté
la campagne de ses militants, qui ont fait pire que le Front National
localement en collant de partout et n’importe où. Une campagne déguelasse. Après,
sur le discours du candidat, il est évident qu’un candidat qui insulte (Le Pen,
Sarkozy, etc…) et cherche constamment l’outrance, cela ne me convient pas.
J’ai été souvent choqué par la manière dont Mélenchon et ses
amis traitaient ceux avec qui il était en désaccord. Je me demande ce qu’il se
passerait, coté « liberté d’expression », et même liberté tout court,
si ces gens là arrivaient au pouvoir…
Après, il aura fait une campagne remarquable. Et son score
sera haut. Le moins possible j’espère, mais quoi qu’il en soit cela sera une
réussite.
Eva Joly est l’autre coté de la pièce. Une campagne
consternante, qui s’est terminé par un show que j’ai trouvé personnellement
affligeant. Pauvres norvégiennes ménopausées, qui ne méritaient pas ça…
Je suis foncièrement en désaccord avec les idéologies des
verts, sur pleins de points (sociétal, politique, scientifique, industriel…). Je
serai ravi si le score de leur candidate était le plus bas possible.
Je termine le portrait des gens de gauche par le favori
François Hollande. Je ne voterai pas pour lui, aussi parce qu’il prévoit de gouverner
avec les verts, et qu’un gouvernement comportant des Aubry, Montebourg, Royal,
avec une influence notable de la gauche de la gauche, ne me convient pas.
Pour autant, j’ai souvent exprimé de la sympathie pour le
bonhomme. Je n’oublie pas la manière dont ses « amis » socialistes
lui avait craché à la figure, lors de la dernière présidentielle. La manière
dont Royal l’avait traité le soir des législatives. Aujourd’hui, ces mêmes qui
lui jetaient des coups de pied à la figure lui baisent la main, lui qui va leur
redonner les clefs du pouvoir. Le monde est remarquable… Et cela prouve que l'on ne meurt jamais en politique...
Évacuons de suite le premier. Marine Le Pen. Je n’ai jamais voté Front
National, je ne commencerai pas dimanche. Non que cela soit un scandale ou une
infamie de voter Le Pen. Pas plus, en tous cas, que de voter Melenchon ou
Arthaud. Pas moins non plus. J’ai trop de désaccord avec elle sur des valeurs
ou des idées pour lui accorder mon suffrage.
Il me reste les trois derniers candidats, pour qui j’hésite
toujours au moment où j’écris mon billet.
Nicolas Dupont-Aignan, j’ai toujours eu de la sympathie pour
l’homme, que je trouve courageux. Mais il y a plusieurs mais… D’abord, je n’ai
pas envie d’un vote de témoignage. Et NDA est une candidature de témoignage,
dont les quelques pourcents n’amèneront aucun infléchissement d’une politique.
Ensuite parce que je ne me suis jamais considéré « souverainiste ».
Euro-sceptique, je l’ai été longtemps, et sur bien des points je le suis
toujours. J’ai voté non en 2005. Si le référendum avait lieu demain, peut être
mon vote serait différent. Parce que j’ai peut être changé. Sortir de l’euro me
parait être une mauvaise idée.
Enfin, je n’ai pas aimé sa boutade (j’espère que ça en est
une) « je pourrais prendre Marine Le Pen premier ministre ». Pour
certains, il y a un raccourci « eurosceptique + droite = extrême droite »,
et cette déclaration valide cette caricature. Je n’ai pas aimé.
Pour autant, il représente quelque chose que j’ai envie d’encourager.
NDA est foncièrement républicain, et il défend des valeurs à droite qui me
parlent. Peut être que je voterai pour lui.
Nicolas Sarkozy, je l’ai suffisamment critiqué durant son
mandat pour glisser son nom dans l’urne dès le premier tour comme si de rien n’était.
Je n’ai pas été fan de sa campagne. Campagne sans programme. Que fera-t-il s’il
est réélu ? Je n’ai toujours pas compris, et je ne sais pas si le candidat
le sait lui-même…
Après, je préfère un
gouvernement composé de gens de droite, même UMP, qu’une nouvelle gauche
plurielle. Même si cela implique de garder le même président. Aujourd’hui, je
ne sais pas.
Voter pour Sarkozy dès le premier tour reste une
possibilité. Mais il y a là encore beaucoup de « mais », et une
relation que j’ai avec lui qui n’a jamais été simple. Mais j’ai l’impression que
dans la droite gaulliste, chiraquienne et républicaine, nous sommes nombreux
dans ce cas…
Reste François Bayrou. Disons le tout net, c’est celui que
je préfère des dix, mais sa campagne est pour la Déception avec un grand « d ».
J’ai le souvenir d’un meeting qu’il tenait en début Mars. Au même moment sur
Foot +, Marseille se faisait humilier à Evian. Je zappais entre le match, et
son meeting qu’il tenait sur l’Europe. J’avais l’impression de deux vides qui
se télescopaient…
J’ai l’impression que François Bayrou a toujours tiré à coté,
durant la campagne. Oui, je partage totalement son constat, ses alarmes, ses
mises en garde. Mais je n’ai toujours pas compris quelles étaient ses
proposition, quel était son programme, quelles étaient ses idées fortes.
Si, y a son idée de référendum quelques jours après les
élections présidentielles. Comme si une élection ne suffisaient pas à avoir une
légitimité suffisante pour agir, comme s’il fallait demander encore une fois
aux électeurs : « vous êtes sur ? ».
Impression d’une campagne à coté. Et c’est dommage, parce qu’il
me plait bien cet homme. Mais le lien avec le peuple ne s’est pas fait. Sans
doute de sa faute : il n’est jamais rentré dedans la campagne. Pourtant pour moi, c'était le meilleurs, tant par sa stature, sa personnalité, son discours, et ses valeurs.
Là aussi, François Bayrou est une possibilité de vote. Mais
toujours les « mais »… Et ils sont nombreux.
Reste la possibilité de l’abstention. Mais étant présent au
bureau de vote, ça me serait idiot. Un vote blanc ou nul ? Là encore
inutile. Et pourtant, si mon choix n’est toujours pas fait dans l’urne, il
faudra bien la prendre en compte, cette éventualité…
En 2002 et en 2007, j’avais voté la dernière heure.
Cette année, sans doute ferais je pareil. Et de toutes manières, quelque sera
mon choix, ça sera le mien. Celui d’un citoyen qui va voter, en sachant qu’après
les législatives, la situation a d’immenses chances de ne pas être bien meilleure…
Sinon, pour les photos, c'est la Crête. Pourquoi ? Pour rien. Peut être parce que je pars quelques jours en vacances au lendemain du premier tour. Ça sera très bien...
le changement, c'est maintenant sur Blogger...
Blogger a changé... Deux jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Et ça fait drôle, ça me fait drôle.
Je dois être conservateur, sans aucun doute. Je n'aime pas ce changement, je n'aime pas ce nouveau blogger. Comme je n'ai pas aimé le nouveau Wikio, et la disparition de ces labs qui me manquent aujourd'hui, et qui font que l'activité de blog, en plus à cette période très militante, ne m'est plus agréable. Et perd de l'intérêt pour moi.
J'avais ouvert mon blog en Novembre 2004. Cela fait 8 ans que j'avais la même page d'accueil sur Blogger. Une habitude qui s'en va, c'est dommage.
Drôle et triste impression qu'en ce moment, beaucoup d'évènements (somme toute insignifiants en absolu) se liguent pour me détourner des blogs...
Enfin bon, tout ceci n'est pas bien grave...
mercredi 18 avril 2012
Prendre du recul (la fuite)
Cela fait plus d’un mois que je ne blogue pratiquement plus. En tous cas pas sur la politique. Nous sommes en pleine campagne électorale. Sur bien des blogs on parle politique. Sur le mien, force est ce constater que... bon non.
Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.
Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...
Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...
Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.
Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...
Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.
La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.
L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.
Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)
Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.
Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...
Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...
Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.
Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...
Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.
La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.
L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.
Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)
lundi 16 avril 2012
Prendre de la hauteur
Un moment que je n'ai pas parlé de politique... Ce n'est pas un drame, je n'ai rien à dire.
Alors je parle d'un chat, qui squatte mon jardin. Qui est adorable. Il y a plusieurs chats qui trainent par chez nous, mais ce petit chaton est le seul qui veuille se faire caresser par mes douces mains allergiques à ces mignons minous.
Et tout à l'heure, surprise en levant les yeux au ciel, en direction de mon toit...
Il était bloqué le pauvre petit biquet. Et il tournait, miaulait. J'ignore comment il a réussi à grimper sur mon toit, et sans doute lui aussi... Mais le fait est là.
Alors j'ai pris une échelle. Et l'allergique au chat que je suis n'a écouté que mon coeur, qui ne peut pas ne pas battre quand il voit ces mignons petits minous.
Bon, j'ai pris mon appareil photo aussi : ça peut faire un billet de blog que je pensais...
Et finalement, en ce dimanche avant une élection présidentielle, j'en ponds un billet sans grand intérêt sur un chat qui se balade dans mon jardin...
Et pourtant je l'aime bien ce billet... Et je l'aime bien ce chat.
Parler politique, je laisse l'activité à mes copains qui croient en un camp ou un candidat. Ou qui veulent absolument la défaite d'un camp ou d'un candidat.
Ce n'est pas mon cas. Je pense savoir contre qui je voterai. Je ne sais pas qui aura mon suffrage. Et finalement ce n'est pas bien important, ça ne changera pas la face du monde, de mon pays, de mon village, savoir pour qui je voterai, ou pas.
Et quelque part, j'imagine que le petit chat s'en cognait complétement de cette question, à cet instant où il se demandait comment descendre...
Alors je parle d'un chat, qui squatte mon jardin. Qui est adorable. Il y a plusieurs chats qui trainent par chez nous, mais ce petit chaton est le seul qui veuille se faire caresser par mes douces mains allergiques à ces mignons minous.
Et tout à l'heure, surprise en levant les yeux au ciel, en direction de mon toit...
Il était bloqué le pauvre petit biquet. Et il tournait, miaulait. J'ignore comment il a réussi à grimper sur mon toit, et sans doute lui aussi... Mais le fait est là.
Alors j'ai pris une échelle. Et l'allergique au chat que je suis n'a écouté que mon coeur, qui ne peut pas ne pas battre quand il voit ces mignons petits minous.
Bon, j'ai pris mon appareil photo aussi : ça peut faire un billet de blog que je pensais...
Et finalement, en ce dimanche avant une élection présidentielle, j'en ponds un billet sans grand intérêt sur un chat qui se balade dans mon jardin...
Et pourtant je l'aime bien ce billet... Et je l'aime bien ce chat.
Parler politique, je laisse l'activité à mes copains qui croient en un camp ou un candidat. Ou qui veulent absolument la défaite d'un camp ou d'un candidat.
Ce n'est pas mon cas. Je pense savoir contre qui je voterai. Je ne sais pas qui aura mon suffrage. Et finalement ce n'est pas bien important, ça ne changera pas la face du monde, de mon pays, de mon village, savoir pour qui je voterai, ou pas.
Et quelque part, j'imagine que le petit chat s'en cognait complétement de cette question, à cet instant où il se demandait comment descendre...
dimanche 15 avril 2012
Se préparer à Hollande ? (un dimanche soir sous la pluie)
Alors Falconette a eu la bonne idée de nous faire boire de le champagne du mariage devant quelques tulipes, qui évoquent immanquablement la Hollande.
Petite touche de sourire, à l'issue d'un très beau weekend au milieu de châteaux de la Loire, où j'aurais assisté à un mariage placée sous la protection d'Athéna et de ses chevaliers...Et qui que soit le prochain président, mon bébé continuera à sourire. Je continuerai à boire des coups le soir avec les amis et les gens que j'aime. Et il faudra continuer à se battre pour essayer d'être heureux.
Sinon Marseille a gagné la Coupe, à l'issue d'un match de merde mais seule la victoire est belle. Merci Didier Deschamps, et merde aux Winners et à ces pseudos supporters qui font honte à mon club.
Et il tombe de la neige fondue en bord d'Auvergne. Ce soir, Saint-Etienne est sous la pluie. Un petit passage sur les chaines d'infos et sur quelques blogs (que je sache ce qu'il s'est passé à Vincennes et à la Concorde quand même), une saucisse pomme de terre accompagné d'un rouge de chez moi...
Le reste, on verra ça dans la semaine. Je me coucherai tôt ce soir...
Sinon Marseille a gagné la Coupe, à l'issue d'un match de merde mais seule la victoire est belle. Merci Didier Deschamps, et merde aux Winners et à ces pseudos supporters qui font honte à mon club.
Et il tombe de la neige fondue en bord d'Auvergne. Ce soir, Saint-Etienne est sous la pluie. Un petit passage sur les chaines d'infos et sur quelques blogs (que je sache ce qu'il s'est passé à Vincennes et à la Concorde quand même), une saucisse pomme de terre accompagné d'un rouge de chez moi...
Le reste, on verra ça dans la semaine. Je me coucherai tôt ce soir...
samedi 14 avril 2012
Passage à Romorantin...
Petit passage dans une ville que je connais très peu, mais que j'aime beaucoup. Pour le mariage d'une amie importante pour moi. Une preuve que le net est un outil merveilleux, qui permet des rencontres merveilleuses...Je n'avais jamais remarqué que cette capitale de la Sologne avait des ressemblances très fortes avec l'Isle sur Sorgues, ou d'autres "Venise provençales" comme il est de coutume d'appeler ces villes noyées par des multiples canaux et rivières...
Un joli weekend. Le sénateur-maire était en forme, et autant ému qu'émouvant. La soirée va se continuer dans un château de la Loire. J'aurais des photos...
Si mon équipe de foot de cœur pouvait rapporter un titre en Provence, le weekend serait vraiment merveilleux...
Un joli weekend. Le sénateur-maire était en forme, et autant ému qu'émouvant. La soirée va se continuer dans un château de la Loire. J'aurais des photos...
Si mon équipe de foot de cœur pouvait rapporter un titre en Provence, le weekend serait vraiment merveilleux...
vendredi 13 avril 2012
mercredi 11 avril 2012
La France rurale oubliée...
Intéressante infographie du Parisien de ce dimanche. Qui montre l’intérêt que les candidats à la présidentielles portent à certains départements.
Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.
Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.
« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…
Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…
Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.
Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.
« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…
Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…
mardi 10 avril 2012
Le cirque Melenchon
Le Front de Gauche ont a décidé de faire une campagne à la sale, en collant n'importe où. Visiblement, ça marche dans les sondages. Ça pollue et ça détruit nos paysages, mais ça donne des voix visiblement.
Et aussi ça donne des photos qui m'amusent. Cette dernière, sous le pont pour aller dans mon village d'enfance, m'a bien amusé...
Et aussi ça donne des photos qui m'amusent. Cette dernière, sous le pont pour aller dans mon village d'enfance, m'a bien amusé...
La politique est un drôle de cirque... Je ne sais pas quel genre de clown est Jean-Luc Melenchon. Il y en a des moins rigolos que d'autres, des clowns. Des candidats aussi.
Bah... Demain, Jean-Luc Melenchon sera remplacé par Marine Le Pen. Les militants du Front de Gauche et ceux du Front National se battant pour savoir lesquels parviendront à mieux polluer les campagnes et nos jolis paysages... Tout ça pour finir en troisième position : c'est bien dommage...
samedi 7 avril 2012
vendredi 6 avril 2012
mercredi 4 avril 2012
L'anniversaire d'un ami (et quelques souvenirs)
Quelques souvenirs d'un weekend merveilleux dans le Nord. Petite ballade le long des canaux picards de Saint Quentin. Et la Grand Place d'Arras.
Et une soirée qui, de part la chaleur de l'accueil et la gentillesse des gens rencontrés, restera longtemps dans mon cœur. Quand des fois, je me demande à quoi ça sert de bloguer, quelques images d'une Comète d'Aout et d'une salle des fêtes de Tilloy les Hermaville me reviennent...
Joyeux anniversaire Homer.
Passe une belle journée (et embrasse ta gentille amie).
Et une soirée qui, de part la chaleur de l'accueil et la gentillesse des gens rencontrés, restera longtemps dans mon cœur. Quand des fois, je me demande à quoi ça sert de bloguer, quelques images d'une Comète d'Aout et d'une salle des fêtes de Tilloy les Hermaville me reviennent...
Joyeux anniversaire Homer.
Passe une belle journée (et embrasse ta gentille amie).
mardi 3 avril 2012
Trolls illégaux
Troller est interdit en Arizona. C'est comme ça. Tom's Guide explique qu'une loi sur le harcèlement en vigueur en Arizona vient d'être modifiée. Pour être étendue aux discussions sur Internet.
Concrètement, « il est illégal pour toute personne ayant l’intention de terrifier, intimider, menacer, harceler, ennuyer ou offenser une autre personne d’utiliser un appareil électronique ». Trolls interdits. Circulez y a plus rien à voir.
L'information m'a amusé. Les tribunaux auraient du boulot chez nous s'il fallait qu'ils s'occupent des nos bons petits trolls, surtout en cette période électorale...
Maintenant, un net sans trolls et sans emmerdeurs serait vite lassant... Et puis bon, on est toujours le troll de quelqu'un d'autre après tout... En Arizona comme ailleurs...
Concrètement, « il est illégal pour toute personne ayant l’intention de terrifier, intimider, menacer, harceler, ennuyer ou offenser une autre personne d’utiliser un appareil électronique ». Trolls interdits. Circulez y a plus rien à voir.
L'information m'a amusé. Les tribunaux auraient du boulot chez nous s'il fallait qu'ils s'occupent des nos bons petits trolls, surtout en cette période électorale...
Maintenant, un net sans trolls et sans emmerdeurs serait vite lassant... Et puis bon, on est toujours le troll de quelqu'un d'autre après tout... En Arizona comme ailleurs...
Inscription à :
Articles (Atom)