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samedi 11 août 2012
vendredi 10 août 2012
En passant...
Je viens d'entendre cette douce chanson de Goldman ce matin, sur le winamp de mon ordinateur du travail... Elle me fait toujours un effet terrible, cette chanson. Une douce mélancolie qui adoucie la déjà forte chaleur d'un début de journée...
Je serai en vacances tout à l'heure. Oh, pas de grandes vacances. Deux semaines. J'espère que j'aurais le temps de me reposer un peu, de me changer les idées.
jeudi 9 août 2012
Un autre regard sur les Jeux Olympiques...
Ces jeux Olympiques me régalent. Même si les filles en handball m'ont fait de la peine, je redécouvre avec plaisir le frisson d'une course d'athlétisme ou en piscine. Je me régale avec le hand et le judo, je découvre le basket. Je me marre aussi devant des sports improbables, que je ne reverrai plus pendant 4 ans (la lutte ou le BMX par exemple...), mais qui parviennent à m'exciter pendant deux semaines.
Par contre, je commence aussi à découvrir les à-coté de ces jeux. Notamment la lecture d'un billet très riche et instructifs, du blog S.I.Lex, "au croisement du droit et sciences de l'information".
J'ai lu ce matin ce billet : "Comment la propriété intellectuelle a transformé les Jeux Olympiques en cauchemar Cyberpunk". Pas loin d'être juste effrayant...
Il n'empêche que je me régalerai ce soir devant la finale du 200 mètres et demain avec le demis-finale de handball et le prochain doodle de Google.
Mais quand même...
jeudi 2 août 2012
Tirer (un peu) le rideau...
Petits morceaux de
vie personnelle. Il y a 20 jours, un matin, je me suis levé avec un mal de
dos terrible… Je croyais au retour d’une sciatique. En fait, quand une heure
plus tard le thermomètre que je m’étais délicatement introduit à un endroit qui
ne regarde personne m’a indiqué une température supérieure à 40°C, j’ai vu que
c’était un peu plus qu’une sciatique…
Rien de grave. Une laryngite virale, comme il y en a eu
beaucoup dans mon coin durant ce mois de Juillet. Et deux jours cloués au lit,
avec une température oscillant entre 40° et 41°C.
Depuis ? Depuis, à la fois pleins et pas grand-chose… Je
n’ai recouru qu’une paire de fois depuis, et je suis épuisé. Il ne croyait pas
si bien dire, mon ami Homer,
quand il a mis le lien de mon blog derrière le mot « fatigué ».
Ce virus, je l’ai un peu transmis à Falconette, qui n’est pas dans un meilleur
état que moi. Bébé va bien par contre, si ce n’est les dents qui poussent. Il
est adorable, mon bébé…
Le reste, c’est un
été qui se passe difficilement. Comme dans toutes vies, il y a des soucis,
ceux du quotidien. Certains que l’on prend bien d’habitude. Aujourd’hui, je les
supporte comme autant de poids qui s’accumulent sur un dos douloureux. A coté
de ça les évènements qui, chez des proches que j’aime beaucoup, familles, amis,
semblent se liguer. Des mauvaises nouvelles. Beaucoup. La dernière hier soir.
Qui faisait suite à un mardi qu’il faudra que j’oublie. Et des jours avant qui
étaient d’un même niveau. Période difficile.
Et le boulot. Et la vie personnelle. Et mes activités d’à
coté, ceux où j’arbore le plastron d’élu local. Trop de choses. Trop… Et un
constat clair et personnel : ça ne pourra plus durer longtemps comme ça.
Oui, je me plains dans ce billet que je n’arrivais pas à
écrire depuis 20 jours. Je me plains. Bah, je n’oblige personne à rester le
lire.
Pourquoi écrire ce
billet ? Je ne sais pas. C’est le problème du blog, on écrit souvent
ce qu’on ressent, dans savoir pourquoi on l’écrit. Une chaine sur l’inspiration
qui nous fait écrire un billet s’est baladée ci et là. C’est une part de ma
réponse. Je ne sais pas d’où elle vient… Mais ce n’est pas l’objet de ce billet…
A-t-il un objet d’ailleurs ?
Il y a deux semaines,
j’ai cherché un bouton, dans Blogger, que je n’ai jamais trouvé. J’ai
trouvé le gros bouton rouge « suppression du blog ». Je n’ai pas
trouvé celui qui m’aurait permis de le suspendre. Sinon, j’y aurais cliqué
dessus.
Je n’ai pas envie de « supprimer » mon blog. Je l’aime
bien, mon blog. 2701 billets, 8 ans d’une petite vie. Rien dont j’ai
foncièrement honte. Sans doute des avis et des opinions qui ont changé, évolué,
sans aucun doute… En 2004, j’étais moins européen que je ne le suis devenu. En
2004, les fantômes de quelques nymphes qui courraient dans les bois me
polluaient mon cœur et mon esprit. En 2004, j’avais 8 ans de moins, tout
simplement… J’ai évolué. Progressé peut être pas. Changer évidemment.
Je n’ai pas envie de
supprimer mon blog. Parce que peut être que demain, j’aurais à nouveau
envie d’écrire dessus. Mais aujourd’hui, j’ai envie de le suspendre. J’aimerais
bien disparaitre un peu. J’aimerais bien que Falconhill s’efface, derrière le
vrai bonhomme qui est derrière, qui rigole avec ses amis sur Facebook, qui
prend une bouffé’ d’oxygène vitale quand il retrouve ses amis proches dans
une maison au Nord de Montélimar.
Le blogueur n’est pas uniquement ce militant qui va défendre
ou pourfendre, avec sa propre objectivité, deux
mois de
gouvernement. Ce n’est pas uniquement ce pseudo qui va aller s’amuser à
cracher sur un tel ou un tel. C’est aussi et surtout, le blogueur, un être
humain qui a des fois des réactions d’être humain. Des joies d’être humain, ou
des souffrances d’être humain.
Des fois, il a envie et besoin de faire autre chose. C’est
mon cas aujourd’hui…
J’en ai marre de m’emmerder à polémiquer bêtement
politiquement. Non, je n’aime pas cette présidence Hollande. Les éléments de
langage « c’est la faute aux 10 ans d’avant » me gonfle autant que
quand Sarkozy ressortait Mitterrand ou les 35 heures tous les deux discours. Mais
aujourd’hui, je n’ai pas envie d’avoir une armée réquisitionnée pendant l’été
pour porter la bonne parole gouvernementale qui viendra me donner la leçon et
me faire comprendre que je suis un con. Je n’ai pas envie d’avoir une gauchiste
mélenchoniste qui va venir m’emmerder.
De même que je ne supporte pas la stratégie de l’UMP
Copéosarkozyste, qui a gentiment réussi à donner tous les pouvoirs à des
socialistes que je juge hypocrite et en qui je ne fais aucune confiance. Mais
je n’ai aucune envie de supporter les leçons à mon égard des tenants de ceux qui se considèrent « la vraie
droite ». Qui continuent à promouvoir, dans leurs écrits, une somme de valeurs et une stratégie qui
a juste été une catastrophe électoralement parlant. On peut se foutre de la
gueule de Chirac et des valeurs défendues par la droite d’avant. On peut se
foutre de leurs gueules : ils étaient aux manettes, et ils gagnaient les
élections locales et nationales. Aujourd’hui, elle a beau être « populaire »
ou « forte », la droite. Elle a tout perdu, félicitations. C’est
dommage, et de la part de ceux qui ont permis ce désastre et la mise en place
des gens que l’on a aujourd’hui, c’est coupable.
Mais de tout ça je n’ai
pas envie de parler. Je n’ai plus envie de parler. Bloguer en Aout, peut être
plus tard. Mais aujourd’hui, non. Je n’ai pas le cœur à ça, je n’ai pas l’envie
de ça.
On reviendra plus tard. Mais là, pour l’instant, on va tirer
un peu le rideau.
vendredi 27 juillet 2012
jeudi 19 juillet 2012
Montebourg au téléphone, la suite...
Numérama assure le service après-vente de son billet d’hier.
Je vais faire de même. Sur un sujet qui m’intéresse. Avec mon point de vue, ma
sensibilité.
Qui n’est pas celle d’un supporter absolu de Montebourg (j’ai plutôt
tendance à être très méfiant vis-à-vis du bonhomme). Qui est celle d’un consommateur
citoyen qui n’a aucune leçon de citoyenneté à ne recevoir de personne.
Surtout pas d’un supporter d’un de Montebourg. Surtout pas
de personnes à qui je ne demanderais pas des certificats de consommateurs
citoyens responsables parfaits, qu’ils ne seraient de toutes manières pas
capables de me fournir.
Numérama indique donc que Montebourg évoque la
hausse des forfaits contre le retour des hotlines en France. Pourquoi
pas ?
Remettons juste les choses à leur place. Hier, on parlait du
prix des hotlines. Personnellement, je ne parlais que de la gratuité du temps d’attente
des centres hotline. Je trouve ça très bien. Payer, ensuite, pour un service rendu, rien de choquant.
Après, que les hotlines soient basées à l’étranger pour des
opérations basiques, cela ne me choque pas. Je préfère que soient basés en France
les hotlines « à fortes valeurs ajoutées », quand le problème
technique nécessite l’aide d’un expert, d’un technicien.
Pour l’aide basique, des hotlines délocalisées ne me
dérangent pas. C’est mon avis, on peut ne pas être d’accord. Ça ne sera pas
grave.
Mais soit. Pour réindustrialiser la France, cela passera,
pour Montebourg, par des centres d’appels. Pourquoi pas.
Il propose donc des
augmentations de 0,2 €/forfaits contre 10000 emplois relocalisés.
Orange met en avant des réticences, que je comprends. « Ces
délocalisations se font pour des raisons économiques, le coût des services en
question est deux à trois fois plus bas dans les pays où ces centres ont été
localisés (..)Il y a aussi la question de la disponibilité horaire, nos clients
exigent d'avoir une présence téléphonique 24H/24, 7 jours sur 7, y compris les
jours fériés et congés. Jusqu'à ce jour, il est strictement impossible
d'organiser cette disponibilité continue avec les salariés du groupe en France ».
Ces éléments me semblent défendables.
Après, on peut sortir les bons sentiments et les bonnes
paroles. Ça ne coute pas bien cher, les bons sentiments et les bonnes paroles. Personnellement,
ça m’intéresse moyen de voir de l’emploi peu qualifié relocalisé en France,
surtout si c'est pour donner au final un service plus cher et de moindre qualité pour le consommateur.
Je préfèrerai (rêve éveillé…) qu’Orange investisse pour la
Livebox soit développée et fabriquée en France plutôt qu’en Chine. Je
préfèrerai qu’un opérateur de téléphonie mobile développe son propre terminal
dans des centres de R&D et de fabrication français ou européen. Je
préfèrerai que soit crée un véritable emploi durable, pérenne, qui produise de
l’intelligence et de la richesse. Et qui réponde à une demande réelle.
S’il faut payer 0,2 € de plus sur mon forfait, ben je le
paierai… Je serrerai les poings. Je soupirerai en imaginant un gouvernement de
droite proposer la même mesure, et en voyant les slogans « les
consommateurs vont renflouer les poches des gras actionnaires, c’est déguelasse ».
Quand ça vient de la gauche, c’est plus « pur ». C'est comme ça...
S’il faut payer 15,10 € par mois au lieu des 14,90 € par
mois que je paie, pour une hypothétique relocalisation d’emploi à la pérennité incertaine,
et bien je le ferai. Le consommateur est comme le citoyen : quand on lui
demande de payer, il paie…
C’est un simple avis. Qu’on a le droit de ne pas partager.
Sinon en Chine, Foxconn
embauche plusieurs milliers de personnes pour le prochain iPhone...
mercredi 18 juillet 2012
Montebourg versus la Loi Chatel (et les consommateurs) ?
Comme toujours, Numérama pond un
article très intéressant et incisif, à
propos des tergiversations du gouvernement sur la loi Chatel. Excellente
loi qui assurait notamment gratuité des consommateurs au temps d’attente des
hotlines des opérateurs, et certaines protections au consommateur. Tout n’était
pas parfait, loin s’en faut, mais c’était déjà un excellent début.
Mais apparemment, le
gouvernement, via les ministres de Montebourg et Pellerin, souhaiterait
remettre à plat une loi qui a fait du bien au consommateur.
Aujourd’hui, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin avait
convoqué invité les dirigeants des 4 opérateurs mobiles. Cette réunion faisant
suite à l’annonce de divers plans sociaux dans le milieu.
Tous sont venus, sauf
Xavier Niel. Comme le rappelle Numérama :
« Free est accusé par le ministre Montebourg d'être responsable de la destruction d'emplois dans le secteur des télécoms par sa chasse aux prix forts, alors que l'opposant Montebourg s'était félicité de l'effet de l'arrivée de Free sur le pouvoir d'achat des Français. ».
Arnaud Montebourg, la sincérité à l’état pur…
D’après Numérama :
« Le gouvernement voudrait remettre à plat la loi Chatel qui, depuis le 1/06/2008, impose notamment la gratuité des temps d'attente des hotlines des opérateurs. « L’intention du gouvernement est de remettre à plat, de détricoter la loi Chatel et d’alléger les contraintes des opérateurs à l’égard des consommateurs » indique une source proche du dossier à La Tribune. Dans ce cadre, le gouvernement pourrait aussi rayer l'article qui permet aux consommateurs de se libérer avant terme de leur engagement de 24 mois, en ne payant que 25 % du montant restant dû après la première année.
En contrepartie, les opérateurs s'engageraient à re-localiser en France leurs centres d'appel, pour (re)créer environ 12.000 emplois en France. »
Le consommateur que je suis commence à l’avoir mauvaise… Très
mauvaise. Et j’espère qu’il ne s’agit que de rumeur, parce que ça me paraitrait
assez grave. Un « redressement productif » au détriment total du
consommateur, est ce bien moral ? (nouveau sujet pour la commission Yoyo)
Le reste de l’article de Numérama se passe de commentaires… Oui,
c’est caustique. Mais c’est pas eux qui ont commencé…
« Mais il faut aller plus loin ! Tout cela manque terriblement de courage politique.Pour le redressement productif en France, il faut obliger les opérateurs mobiles à livrer des services de piètre qualité, buggés jusqu'à la moelle, pour contraindre les consommateurs à appeler plus souvent leur hotline, désormais payante. Ainsi non seulement les emplois seront recréés en France, mais en plus de nouveaux emplois seront créés pour répondre à un nouvel afflux d'appels. Et tant pis pour les emplois qui seront détruits dans d'autres secteurs sacrifiés par les économies que devront faire par ailleurs les mêmes consommateurs, au pouvoir d'achat limité. Qu'importent les arbitrages, tant qu'ils sont faits au bénéfice des opérateurs mobiles et de leurs employés de plateformes d'appels au travail aussi stressant que sous-payé.Nous proposons aussi que les forfaits illimités à bas coût soient interdits et que les opérateurs mobiles aient l'obligation de dégager davantage de marge opérationnelle pour payer leurs salariés et leurs actionnaires. Songez qu'au premier trimestre 2012, SFR seul n'a dégagé que 561 millions d'euros de résultat ajusté, ce qui ne lui permettrait d'embaucher qu'entre 100 000 et 150 000 salariés au SMIC si tout était réinvesti dans l'embauche. Dans ces conditions, il est logique de faire payer la perte d'emplois aux consommateurs.Il faut aussi interdire les forfaits à moins de 10 Euros. Comment peut-on accepter qu'en France, un opérateur vende un forfait de 2 heures à 2 euros par mois, alors que les titulaires du RSA ont un forfait social de 10 euros par mois généreusement négocié par le gouvernement ? C'est faire de la pauvreté avec la pauvreté que de faire payer aux pauvres moins que ce que les pauvres peuvent se permettre.Et si l'on cherchait bien, nous trouverions ainsi plein d'autres idées, pour relancer la France !Allons, monsieur Montebourg, Madame Pellerin : du courage ! Allez au bout de vos convictions et de vos idées. »
Le citoyen que je suis n'était pas forcément optimiste de l’arrivé de ce nouveau
gouvernement. Le salarié non plus. Quant au consommateur...
[Unhuman] va bien, mais...
J'étais grand fan du blog Unhuman, tenu par le taulier Disparitus. J'aimais le ton, et partageait beaucoup de ses coups de gueule. Parfois nous n'étions pas d'accord, nous discutions.
Depuis le blogueur est devenu Pierre D. Ca tombe bien : il s'appelle comme ça, et c'est une personne aux qualités humaines remarquables. Le gars sympa, mais pas que. Et ses blogs s'appellent Les intrigrations des Pierre D et Unhuman Geek. [Unhuman] est fermé.
Salut au revoir, des blogs qui naissent et qui meurent, il y a en a plein mes souvenirs...
Et puis hier soir, surprise dans mon reader. [Unhuman] m'offrait 30 messages non lus. Peuchère, tous écrits en anglais : Pierre avait craqué.
Et attention le titre des messages : du lourd. "Premature ejaculation" (là tout le monde comprend), "osteoarthiritis" (déjà moins simple), "Trymethylaminuria", qui est d'après le billet un joli nom donné à une maladie qui fait qu'on sent le poisson. C'est sympa pour ceux qui aiment la moule ou la morue...
En fait [Unhuman] est devenu un pseudo blog médical. Ca change...
Disparitus.blogspot.com ne sera pas resté trop longtemps tout seul... J'avais eu la même surprise avec le blog d'une nymphe qui courait dans les bois et que je n'ai jamais pu rattrapé : son url de blog a vite été récupéré. Triste, mais c'est comme ça.
Un blog ne meurt pas. Il ressucite. Parfois ça fait drole. Parfois non...
Mais Pierre D. va bien et c'est le plus important : Et il sera toujours le bienvenu à la maison si avec sa femme ils redescendent du coté de la Drôme provençale ou de Saint etienne...
mardi 17 juillet 2012
La moralisation, c'est maintenant ? (y a du boulot)
La nouvelle commission du moment, c’est la Commission
Jospin.
Pour rappel, la commission est une des composantes du triptyque
typiquement français : « commission – loi – taxes ». Un problème ?
Pas de soucis : on va créer une commission (pour placer des copains qui n’ont
rien à faire pour l’instant et à qui on n'a pas donné de légion d'honneur), qui proposeront une nouvelle loi (les
députés ne branlent rien ça les occupera) ou la création d’une nouvelle
taxe.
C’est la France, youpi.
La nouvelle commission, c’est la « Commission Jospin ».
Pour la moralisation de la vie politique française. Diantre. Vaste programme,
mais saine visée. La « République irréprochable » est un objectif
juste.
Je ne ferai pas de procès d’intention à François Hollande, j’espère qu’il
y parviendra. Je n’ai pas grande confiance en les socialistes pour être « moralement
irréprochable », mais on jugera sur pièce. Pas à priori.
Mais avant que la commission planche sur la moralisation,
quelques remarques…
- Hashtable fait remarquer que si l’assemblée nationale vote pour la défiscalisation des heures supplémentaires pour le salarié, elle refuse qu’une part de l’indemnité (l’IRFM, 6 412 euros brut) des députés soit fiscalisée. Est-ce bien moral ?
- Cette indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) est « destinée à couvrir l’ensemble des frais afférents à l’exercice du mandat parlementaire qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l’Assemblée nationale ainsi que la partie de la rémunération des collaborateurs qui excède le crédit alloué spécifiquement à cet effet» (Charles de Courson, UMP). Il paraitrait normal et moral que les dépenses soient justifiées. Pareillement à tout chef d’entreprise qui doit justifier, à l’euro prêt, chacune de ses dépenses. L’argent de l’Etat méritant cette considération. Les députés l’ont refusé. Est-ce moral ?
Deux cas parmi tant d’autres, qui mériteraient une attention
de la part de cette commission.
Et peut être, en cerise sur le gateau, cette commission sur la moralisation de la vie politique pourrait mettre en avant que l'abus de commission n'est pas forcément obligatoire...
dimanche 15 juillet 2012
En gare TGV d'Avignon, le cochon renard bleu nous accueille...
Il parait que notre président normal vient à Avignon (et pas en Avignon) aujourd'hui. Il aime le théâtre. J'espère qu'il ne reprendra pas à son compte l'idée des médiateurs culturels de Martine Aubry. En tous cas, il devrait avoir une belle journée, notre président normal. Il faut beau...
S'il vient en TGV, comme sa communication de début de mandat le laissait entendre, il tombera, en Gare d'Avignon, sur ça. Un cochon renard bleu, qui nous accueille en sortie de Gare.
Les cochons renards bleus, j'ai du en voir une paire dans Naruto. Sans doute Akira Toriyama a du en mettre un ou deux dans ses premiers Dragon Ball. Par contre, à la sortie de la gare TGV d'Avignon, ça reste pour moi un mystère...
Il se trouve que coté culture, je suis assez frustre. Forcément, j'ai du mal à voir la plus value d'un cochon renard bleu en sortie de gare. De la même manière que je reste coi devant les (soit disante) oeuvre d'art sur les autoroutes. Si j'apprécie la nef solaire de Tavel (sans doute car c'est chez moi), je reste indifférent, au mieux, à la porte du soleil de Savasse, aux consternantes colonnes de Suchères de Noirétable. Je ne parle pas de la trace des viking aux portes de Rouen, je n'ai jamais compris ni où était la beauté, encore moins le message.
Pour en revenir à notre cochon renard bleu, il est probable que notre président normal ne le voit pas. La présidence ayant troqué, dans l'indifférence générale, le yacht pour le jet privé, il faudra le déplacer sur un aérodrome militaire, le cochon renard bleu. Ce qui serait dommage pour les voyageurs qui viendront profiter du beau soleil provençal.
Mais pour François Hollande, cela devrait changer de Brest. Je lui souhaite quand même de se reposer : Paris - Brest - Avignon en moins de 24 heures, ça fait du trajet...
D'ailleurs un dernier point. Nous sommes bien d'accord, nous sommes en train de parler de culture tout ça tout ça, mais François Hollande vient à Avignon. Pas en Avignon. Et s'il va voir Rimbus, il ira à Arles. Pas en Arles. Quand je monte dans le nord, je ne vais ni en Arras, encore moins en Auxerre bordel !
Et je lui conseille d'aller voir "la prime au suicide". Une amie que j'aime beaucoup joue dedans. Peut être qu'il y a Gildan aussi au Festival cette année.
Quant à moi, je vais aller dormir et lire des Naruto sur la plage aujourd'hui. Peut être trouverais de cochons renard bleu ninja ?
Quant à moi, je vais aller dormir et lire des Naruto sur la plage aujourd'hui. Peut être trouverais de cochons renard bleu ninja ?
vendredi 13 juillet 2012
le Centre est encore plus sauvé que sauvé...
Je suis les bons conseils de Nicolas et suis allé ce matin sur le Labs. Quelle ne fut pas ma joie de voir la Une de 14 heures : "Le RDI, le parti qui veut rassembler le centre !".
J'en étais encore resté à l'indispensable FDE de Jean-Christophe Lagarde, qui devait lui aussi "rassembler le Centre".
J'attends, d'ici ce weekend, une déclaration de Nicolas Douste-Blazy ou de Hervé de Charette, qui, je l'espère, ne seront pas à la traine et nous proposerons aussi leur "parti pour rassembler le Centre". Parce que je pense que la France, la République (le Monde ?) en a besoin...
Et j'attends avec impatience la création du Centre Unitaire Libéral. Je souhaite avec force un rassemblement autour des valeurs du CUL...
jeudi 12 juillet 2012
Le Centre est sauvé ! la République aussi...
Jean-Christophe Lagarde lance un nouveau parti centriste, répondant au puissant nom de "Force européenne démocrate".
Un parti centriste de plus... On ignore ce qu'il apportera de plus que le Modem, le parti radical, le Nouveau Centre ou l'aile centriste de l'UMP n'apportent pas (et j'en oublie), mais là n'est pas la question.
En tous cas, ça donne l'occasion de mettre une photo de Jean-Christophe Lagarde. Quelque chose me dit que ça n'arrivera pas souvent...
mardi 10 juillet 2012
Tout le monde change... (même mon blog)
Homer
et Nicolas
me posent une question. Ils me demandent
comment ma manière de bloguer a évolué depuis que j’ai lancé le Mont du Faucon
(devenu ensuite Maison) en Novembre 2004. Deux jolis billets de leurs parts en
tous cas.
J’ai souvent évoqué cette question. La dernière fois étant
en Mars 2012. Un billet « La
blogosphère change ? Moi aussi sans doute… ». J’exprimais déjà un
début de sentiment, confirmé aujourd’hui. Et un constat : depuis le début,
en effet, ma manière de bloguer, mes objectifs, ont bien évolué…
Nicolas voyait trois périodes dans sa histoire personnelle
des blogs. J’en vois quatre.
Le début, Novembre
2004. Quand j’ai crée ce blog, j’avais une idée derrière la tête. Envie de
créer une discussion sans doute idéalisée et chimérique avec une amie très
importante pour moi, une nymphe qui gambadait dans les bois.
C’était le début. Internet m’avait offert l’occasion de
merveilleuses rencontres. A Marseille, Mons, Romorantin, en Lorraine, dans le
pays de Gex ou à Paris. Saint Seiya est formidable. Le modem ne m’offrait que
quelques heures de connections par mois. Et c’était super… Mon blog est né à la
fin de cette période là, quand mon village s’équipait progressivement de l’ADSL.
Je suppose qu’aujourd’hui, cette nymphe est repartie loin,
et qu’elle ne passe plus ici. C’était une autre époque. C’était il y a 10 ans.
La suite, c’est le
DEL de Guy Birenbaum. Mon blog
change de dimension. Ou plutôt est ce moi qui entre dans une nouvelle. Je
déménage. J’habite dans le Comtat vauclusien, pas loin du Mont Ventoux. Et je blogue
plus politique.
Des rencontres, là encore. Des personnes que je ne vois plus
aujourd’hui. Des personnes qui sont toujours là quelque part. Guy Birenbaum a
fait beaucoup pour notre blogosphère. Qu’il en soit remercié.
Ensuite, nous entrons
dans ma période faste de l’histoire de mon blog. Sarkozy vient d’être élu,
je viens de déménager dans le Gard. Nous sommes fin 2007 : j’entre dans l’ère
du blog à la Wikio. Ceux qui ne l’aiment pas l’appellent à l’époque la
Jegounosphère, mais force est de constater que Nicolas, qui est devenu autre chose qu’un
simple pseudo pour moi, a également fait énormément pour notre
blogosphère.
C’est l’esprit de la Comète. C’est une manière différente de
bloguer. Une manière sympa. Beaucoup de gens
de gauche évidemment. Mais
également de nombreuses rencontres au centre,
au modem ou à droite (Arnaud,
Hashtable,
Chafouin, Reversus…).
Je pense aussi aux kiwis, dont le Toréador
reste le fer de lance. Je pense aussi à Romain
Blachier de Lyon, une autre sympathique rencontre.
Une belle époque. Le 27
Aout à la Comète, avec des gens aussi différents que Mathieu, CC, Yann
ou Eric, reste un beau moment. Il
manquait Eric Mainville à cette table, une autre personne qui m’a marqué durant
cette période. Il manquait également Homer, mais j’aurais le bonheur de le
rencontrer plus tard, lors d’un beau moment.
C’était une belle période. Le classement Wikio était une de
nos marottes. Amusante. J’étais bien classé. Deuxième au divers derrière Gaël. Régulièrement
dans le Top 10, voire plus, du classement général. Une autre époque. On crée même,
à plusieurs, un
blog de foot à ce moment là. C’est dire…
C’était sympa. Puis une élection arriva, et…
Dernière partie,
celle d’aujourd’hui. Elle coïncide avec la naissance de mon fils, gros
changement dans ma vie. D’autres priorités.
Puis la blogosphère
change. Considérablement. On arrive en période d’élection, les couteaux
sortent. La discussion laisse sa place à un militantisme parfois à la limite. Une
droitosphère dont je me sens finalement assez éloignée se crée. La gauchosphère
a parfois tendance à se transformer au mieux en une pravdasphère dont le coté moutonnier
répétitif des billets peu au mieux amuser, au pire lasser. Quand ce n’est pas
une transformation radicale en une sorte de truc qui considère que toute chose
de droite, ou pas de gauche, est forcément à bannir, à insulter.
J’ai le souvenir de discussions
qui m’ont laissé un gout amer et malsain. Des étiquettes,
souvent fausses, toujours gratuitement méchante, que l’on se balance à la
figure. Je me souviens d’un billet du Grumeau
qui m’avait touché. Aussi parce qu’il reflétait, quelque part, une certaine
pensée de la part du camp d’en face.
Souvenirs pénibles. D’un coté je suis étiqueté sarkozyste à
la limite de l’extrême droite. De l’autre coté, normalement « le mien »,
je suis parfois
considéré comme un gauchiste à la solde de je ne sais quel mouvement
anti-droite. Sans doute suis-je un peu des deux. Sans doute suis-je tout
simplement moi, sans leçons à donner, sans consigne de vote à donner.
Juste avec des sentiments à exprimer. Celle qui se considère
« la vraie droite » (et qui a perdu toutes les dernières élections, à
mon grand dam) peut me moquer. La « vraie gauche » peut venir hurler
quand je les mets sur le même pied d’estime que leur cousin de l’extrême
droite. Tout ceci n’est pas bien grâve…
Demain, j’ignore
comment je bloguerai. Peut être que j’arrêterais. J’y ai songé. Parce que
le plaisir n’y était plus. Et parce que ma vraie vie m’offre suffisament de
moments d’irritation, de combats stériles ou de tristesses, pour que j’en
rajoute dans ce qui doit être un moment de plaisir pour moi. Si plaisir il n’y
a plus, on fermera. Et on fera autre chose.
On verra bien demain…
lundi 9 juillet 2012
S'imposer le silence...
Laissons la forme de coté. Le conseil
de Manuel Valls à François Fillon, qui lui conseille « s'imposer un
peu de silence, de réflexion », ne mérite pas grandes remarques de ma
part. Nous sommes dans le jeu politique. Et une nouvelle fois dans la
prétention de cette gauche nouvellement arrivée au pouvoir qui ne supporte
aucun commentaire négatif, aucune critique, aucune remarque. Surtout pas quand
elle provient d’une droite qu’elle juge illégitime et non crédible.
Pour n’importe quel pouvoir, une bonne opposition est une
opposition qui se tait. Les choses sont heureusement un peu plus compliquées
que cela…
A coté de ça, il y a le fond. Et sur le fond, en mettant de
coté toute l’arrière pensée négative et hautaine du nouveau ministre de l’intérieur,
je serai tenté de donner à François Fillon, et d’une certaine manière à la
droite, le même conseil. Le silence. Le recul. Etre moins présent. Pour
plusieurs raisons…
Une élection se gagne
quand des électeurs votent pour vous. C’est con comme évidence, mais les
derniers évènements ont montré que la droite avait oublié ce petit détail tout
con… Si on excite les électeurs, si on les énerve, si on dégoute ou si on les écœure,
ils votent pour d’autre. Ou ne votent pas. Quoiqu’en
dise les soutiens inconditionnels de Sarkozy qui aujourd’hui refusent toute
critique, la campagne
UMP a été très mauvaise. Et l’électeur qui aurait été tenté de voter à
droite a préféré soit s’abstenir, soit voter à gauche (pour « sortir les
sortants ») ou à l’extrême droite.
En ce sens là, ceux qui sont hautement responsables des
dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de
silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à
Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas
Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense
évidement à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida
Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer
une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier
mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce
qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition
paraisse plus détestable que le pouvoir en place.
Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger
une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les
français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux.
Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir
ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la
droite, une attitude responsable. Une
attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une
caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie.
Aujourd’hui, les éclats
de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon
hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils
gardent leurs forces pour plus tard.
Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue
un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin,
Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se
donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin. Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore,
mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente
de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.
Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette
arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul.
De la hauteur.
Quelque part, suivre
l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être
sorti sous les crachats
en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal,
qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après
une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et
autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A
Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé
suit le même chemin.
Le silence et le recul est parfois une bonne chose. Et la pause estivale est
aussi là pour ça.
Je suppose François Fillon sérieux. J’espère que ce modeste
conseil, de la part de quelqu’un qui lui veut du bien (à lui et à son camp de
pensée politique), lui parviendra…
dimanche 8 juillet 2012
L'appel Deschamps
Pendant ma sieste sous mon cerisier, mon iPhone vivre...
Une bonne nouvelle. N'en déplaise aux connards qui l'ont insulté dans les travées du Veledrome (encore bravo les Winners), Didier Deschamps est un grand. Sans doute le plus grand entraîneur français du moment.
Bon courage Didier. Refais nous aimer ton, notre équipe de France. Mets dehors ces pseudos stars, petites racailles qui ont fait honte au football et à notre sélection.
Et bon courage : tu en auras besoin. Même ton ami Laurent Blanc n'y a pas supporté...
Quand a Noël Le Graet, il ne perd rien pour attendre. Il aura des comptes à rendre...
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Une bonne nouvelle. N'en déplaise aux connards qui l'ont insulté dans les travées du Veledrome (encore bravo les Winners), Didier Deschamps est un grand. Sans doute le plus grand entraîneur français du moment.
Bon courage Didier. Refais nous aimer ton, notre équipe de France. Mets dehors ces pseudos stars, petites racailles qui ont fait honte au football et à notre sélection.
Et bon courage : tu en auras besoin. Même ton ami Laurent Blanc n'y a pas supporté...
Quand a Noël Le Graet, il ne perd rien pour attendre. Il aura des comptes à rendre...
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