Au milieu de rien, mais dans un bel endroit.
Et joyeux anniversaire Nicolas !
Bienvenue chez moi
On peut faire remarquer à Jean-Luc Mélenchon que, si Emmanuel Macron a accepté le titre de « chanoine de Latran », il a, comme ses prédécesseurs, honoré une tradition qui remonte à Henri IV. On peut aussi préciser que le président a assisté, en juin 2017, au dîner annuel de la rupture du jeûne organisé pendant le ramadan par le Conseil français du culte musulman (CFCM), ce que n'avaient pas fait ses prédécesseurs depuis dix ans, sans que sa présence déclenche des foudres. Qu'il a également prononcé un discours à la mairie de Paris, en septembre 2017, pour les 500 ans de la Réforme, discours au cours duquel il a déclaré : « Ma conviction profonde est que je ne rendrais nullement service à la laïcité si je m'adressais à vous comme à une association philosophique. Votre identité de protestants ne se construit pas dans la sécheresse d'une sociologie, mais dans un dialogue intense avec Dieu, et c'est cela que la République respecte. » Là encore, aucun cri d'orfraie. Qu'il s'est rendu au dîner du Crif, le 7 mars 2018, toujours sans susciter de réactions scandalisées.
On peut enfin souligner qu'aucun président avant lui ne s'était rendu à une telle manifestation pour la simple et bonne raison que c'est la première fois que la Conférence des évêques de France (CEF) organise une soirée de ce type, avec 400 invités, parmi lesquels des chefs d'entreprise, de hauts fonctionnaires, des intellectuels… Emmanuel Macron aurait-il dû faire une exception pour les représentants de l'Église catholique en refusant de répondre à l'invitation qui lui avait été lancée ? Une question si absurde que la poser, c'est déjà y répondre.
Selon franceinfo, qui cite une source judiciaire, la garde à vue a été retenue pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, insulte à caractère racial et violence sans incapacité commise sous l'empire de l'ivresse".
Le portier du bar situé rue Princesse, interrogé par BFMTV, affirme que l'ancien sénateur était "fortement alcoolisé et avec un équilibre précaire". Son taux d'alcoolémie a été mesuré à 1,16 gramme/litre de sang. L'ancien numéro 2 du parti écologiste a insulté une cliente du bar qui a refusé de danser contre de l'argent, indique RTL. Citée par BFMTV, la jeune femme impliquée a raconté que Jean-Vincent Placé l'a saisie par le bras pour lui demander de danser.
Après son refus, il l'aurait traité de "sale pute qui ne mérite que ça".
Le portier du bar a alors prévenu la police, avant d'être lui aussi la cible d'insultes, selon ses dires: il affirme que Jean-Vincent Placé lui a lancé, alors qu'il était emmené hors du bar: "On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique moi. Tu vas voir!"