mardi 26 mars 2019

Ces stagiaires qui ont pris le pouvoir

J’aime beaucoup la une du Point, qui met en avant ce que je pense de ce pouvoir depuis cette élection de 2017 que je considère moyennement juste. Des stagiaires. Des parvenus, des opportunistes qui ont profité d’un concours de circonstance terrifiant. Des stagiaires qui nous gouvernent...


Des stagiaires. Qui ont piqué le pouvoir, où plutôt l'ont ramassé suite à un concours de circonstances mortifère. 
Hollande a été plombé par une bande de frondeurs qui aujourd’hui ne représentent plus rien (quelle déchéance Hamon & co...). La droite a mis en place une primaire en élisant le plus « à droite », qui était moins vertueux que ce qu’il prétendait. Dommage que Pénélope et les costumes soient sorties après les primaires. Quand au FN, forcément c’est le diable.

Donc une bande d’opportunistes et d’arrivistes se sont mis derrière Dieu Macron. Et aujourd’hui, nous voyons l’incompétence et l’indigence de ces gens.

Autheuil a écrit un billet qui met en avant la médiocrité à l’Assemblée Nationale. Mon député, sous influence CFDT et sans aucune compétence ni courage, est un joli exemple de ce vide qui est maintenant « député ». A la télé, on voit des Claire Opetit insulter ceux qui critiquent Dieu Macron, et des Aurore Berger ou autres députés anonymes et interchangeables dont on oublie le nom déblatérer les éléments de langages.

Et on voit des jeunes aux dents longues qui donnent des leçons. Castaner est un bel exemple d’incompétence grave. Griveaux ou Majhoubi, qui vont réussir l’exploit d’offrir une nouvelle victoire à Hidalgo à Paris, sont d’autres exemples.

Je pense que ce pouvoir ne finira pas. Je suis légaliste. Mais je pense que 2017 était une blague.

Le problème est que la bande a Macron offre deux opposants principaux. le Pen, ou pire Melenchon et la France Insoumise (Le deuxième est pire que le premier). Et malheureusement ce pouvoir offrira le pouvoir à un de ces deux. Ça fait peur. 

Au secours...

vendredi 22 mars 2019

Mes deux chapelles à Montfaucon

Un billet de rien mais qui m’est cher. Il y a quelques années, à l’époque où ce blog est né (en réponse à celui de mon ancienne merveilleuse amie Elaurys, ou Eurydice), il s’appelait « le Mont du Faucon ». Un écho à mon village, celui où je suis né.

Un village qui a changé. Qui n’a plus de médecin. Qui a une municipalité qui, comme chez moi, a ruiné le village en peu d’année. Mais qui reste mon village.

Il y a deux chapelles dans mon village. Dans des endroits secrets. Pas sûr des chemins de balades. La première, celle de Saint Martin, est à côté de mon école d’enfance. Elle était en ruine. Elle s’est vue reconstruite. C’est une superbe chapelle.



La deuxième c’est un de mes coins préférés. Saint Maur. Au dessus du Rhône. C’est ici que mon papy m’amenait marcher. C’est ici que j’ai pris des photos de mon mariage avec Falconette. 
C’est ici aussi que j’ai amené souvent ma première petite amie, qui est aujourd’hui ma meilleure amie. 

C’est le coin de la chanson « Somewhere only we know »





C’est mon village, malgré tout. Sans doute ici où je serai enterré quand arrivera la fin de ma vie. 

mercredi 20 mars 2019

Le cerisier

Tous les ans c’est beau. Cet arbre qui doit avoir le double de mon âge est fascinant



dimanche 17 mars 2019

Réflexions sous un cerisier

Tous les ans mon cerisier centenaire se colore. C’est beau. Aujourd’hui c’était carnaval à Roquemaure (ce village garde des côtes sympas...). Grand bébé Faucon a voulu se déguiser comme l’aurait rêvé son papa.


Pleins de choses le gonflent. Dans ma vie mais c’est personnel. Et de toutes manières plus personnes ni ne lit ni ne commente.
J’ai eu un accrochage sur Twitter avec des membres de la secte LAREM, qui ne supportent pas l’humour quand on touche à Dieu Macron. LAREM c’est terrifiant : cette confiscation de la République par cette bande d’opportuniste est effrayante. Et voir que la France Insoumise de tarés qui ressortirait volontiers la guillotine si tu émets une réserve sur leurs positions et leurs idées (parfois insupportable) est une autre frayeur. 

J’aimais bien l’alternance PS - UMP. Des raisonnables, pas toujours efficaces. Mais au moins...

jeudi 14 mars 2019

L’homme blanc en a un peu marre d’être une cible

Ce tweet a été commis par le maire de Grenoble, un progressiste (du camp du bien, la gauche) 


Imaginons un maire de droite (donc forcément nauséabond) s’exprimer que sa ville accélère la transition pour passer de la cité de l’homme noir paresseux en métro à une ville faite pour tous. 

Je suis un mâle blanc de 41 ans. J’ai une voiture, obligatoire pour moi pour aller travailler et m’occuper de mes gosses. Et je paie une part énorme d’impôt. 
Et j’en ai marre de ce racisme et ce sexisme contre l’homme blanc. Et d’être visé parce que j’ai une voiture. 

J’espère que ce type d’élu racialiste, qui drague des électorats qui se considèrent plus comme une minorité que comme appartenant à une république, sera dégagé aux prochaines élections. Grenoble mérite mieux que ça.

dimanche 10 mars 2019

Plante des arbres

Weekend d’élagage d’oliviers et d’arbres hauts (j’ai plus peur de monter sur mon échelle de trois mètres). Et après avoir arraché des arbres morts à la force de mes bras, j’en plante d’autres.


A part ça rien. On a un nouvel arbre dans le jardin. Et je n’arrive plus à bloguer. Pas le temps. Pas le cœur non plus.


Mais j’aime m’occuper du jardin...

samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

vendredi 1 mars 2019

J'ai grandi (photo de moi)

Une photo de moi prise ce matin lors d'une très jolie marche au milieu de rien, entre Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste et Tavel.
Oui ça affine ma silhouette la marche. Mais j'ai maigri, je suis passé dessous les 84 kg. En IMC je suis dans le vert.


Il fait beau. J'ai pris deux jours pour finir la semaine avec de la marche (beaucoup) et de la taille d'arbres et d'olivier. C'est agréable.

mercredi 27 février 2019

lundi 25 février 2019

Buvons du vin et merde aux hygiénistes et progressistes

On calcule un volume de vin par rapport au nombres de personne, pour une fête, afin d’estimer le nombre de bouteilles de Brice Beaumont (buvez en avec ou sans modération) ou de BIB.

Et le push arrive la. Et on doute. A acheter plutôt du lait fermenté bio ou de l’eau infusée dans du thé Souchong.



On achètera plutôt du vin...

Oui on mourra, sans doute. On aura bu du vin de mes vignerons dont je suis le parrain de la fille d’un, et dont un autre fut mon témoin de mariage. Je n’ai pas vu des envies de me tuer. 

J’en ai marre de cet hygiénisme progressisme qui tue notre société.

samedi 23 février 2019

Grand débat à Lirac (enfin presque) et whisky #Gard

Notre grand président Emmanuel Macron l'a décidé. Nous devons débattre. Autour bien sur de sa statue, de ces ministres, de son mouvement En Marche qui est le seul vrai et grand parti politique qui va sauver la République. Alors débattons. 
En plus, ça permet d'avoir pleins de temps de parole pour notre Président et sa majorité. La nouvelle politique rappelle un peu l'URSS et le parti unique avec le guide suprême qui passe en boucle à la télé (encore aujourd'hui au salon de l'agriculture). Mais comme c'est pour sauver la République et que le progrès et le camp du bien, ça passe. Et même c'est normal. Le critiquer nous place dans les extrêmes, chez les fachos. 


Donc nous avons débattu. Nous avons dit du bien de notre député en Marche. Un jeune dont les actions font du mal à notre territoire et à son industrie, mais il sourie tellement bien dans le journal. Et il est jeune. Il est Macron, il est en Marche. Et c'est le seul rempart contre la croquemitaine de la France Insoumise que le Midi Libre nous désigne comme la seule opposition locale (c'est vrai qu'elle fait peur). 
Alors notre député qui sourit bien sur les photo  est forcément le meilleur. Et il est En Marche, donc c'est le bien.



Hier soir nous avons donc décidé d'organiser un grand débat à la gloire de notre Président et de sa Majorité. 


Bon, j'avoue on a finalement assez peu parlé fiscalité, citoyenneté, transition écologique et progressisme permettant un vivre-ensemble en respectant les minorités et les différences. 


C'est vrai qu'un écossais est arrivé avec ses whiskys. On s'est régalé... 


On a fait des découvertes dans mon temple du Lirac et du Tavel. Antépénultième  bouteille au nom imprononçable, que j'appelle le BounaSarr, est tourbé mais pas trop. J'adore la Sophia Arran en deuxième, très printanière. 

D'ailleurs le printemps est arrivé. Il sera républicain. Pas forcément Macron (car je trouve qu'il fait et qu'ils font vraiment à notre République), mais le terrible est que sa liste risque d'arriver en tête aux élections européennes. 
Il n'empêche. La manière dont il a mis les médias dans sa poche, l'habileté avec laquelle il a étouffé tout débat et toute opposition en se mettant en seul rempart contre les ennemis de la république, c'est fascinant. Un peu effrayant aussi, mais c'est fort. 

Par contre jamais le panier de course n'a été aussi cher. Merci les lois anti-consomamteurs de nos amis d'En Marche (c'est pour notre bien).



Bah, buvons un peu de whisky écossais. C'est un beau peuple les écossais... (et en plus ils ont permis au rugby français d'avoir une victoire)...

jeudi 21 février 2019

LREM et le pouvoir Macron ne va pas suffisamment loin

Je suis surpris des prises de positions du pouvoir exécutif devant cet excellent rapport d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla. Très beau et digne travail du Sénat qui rend encore plus ridicule l’assemblée nationale qui s’est comportée en véritable carpette devant leur tout puissant Macron, et risibles ces députés En Marche (dont le mien).

Par contre c’est gênant. Gênant pour la morale, la république, et l’idée qu’on se fait des institutions.

Je pense que LREM ne va pas assez loin. Macron ne va pas assez loin. 
Ils devraient interdire et supprimer toute critique, toute opposition. Éventuellement qu’ils demandent conseil à leurs amis de la France Insoumise, qui leur expliquera comment font Chavez Maduro & co. 

Le gaulliste que je suis se félicite qu’il y ait un Sénat. Avec des vrais responsables et élus politiques, autres que ces opportunistes qui à part sourire en selfie ne font pas grand chose. Sinon faire du mal à notre République et à la France.

2017 aura été une sale année pour la Republique...

mercredi 20 février 2019

Élan de tendresse


Ça fait du bien un peu d’amour et d’affection...

(Bon les cornes c’est toujours particulier et ça évoque la célèbre table des cocus où la légende dit qu’il y a toujours un couvert dressé au cas où...)

J’ai bien aimé cette bêtise.