Il est l’incarnation du Macronisme. Cette manière de faire de la politique à la mode bulldozer. Arrogance, toujours. Opportunisme.
L’histoire n’oubliera pas que ce « nouveau monde politique » qui promettait de transformer la France (rien que ça) l’a fracturé comme jamais. Elle a enfanté des nouveaux élus, par exemple ce triste député Son-Forget. Des Benalla. Et des opportunistes donneurs de leçons morale type Lemaire ou Schiappa.
Pour autant, j’ai ce soir une énorme sympathie pour l’homme Benjamin Grivaux. Je trouve inhumain et détestable ce qui lui est arrivé.
J’ai été au courant de l’affaire hier soir. Pas eu le temps de toucher au téléphone. Et j’ai assisté le soir à cette histoire, désolante, désastreuse.
« Le projet vivra mieux sans moi ». Je n’ai rien à dire sur le projet. Qui est un gloubiboulga mode « En Marche ». Mais cette phrase : « vivra mieux sans moi »... putain c’est dur, c’est violent.
J’ai passé la pire semaine professionnelle de ma vie. Mercredi j’ai craqué. Humainement. J’ai eu cette tentation aussi de dire que les choses se passeront mieux « sans moi ».
Parce que j’ai vécu un début d’année faite de diffamation et d’attaques personnelles sur des sujets qui m’ont fait mal. Rien de comparable avec Benjamin Grivaux, mais j’ai mal vécu une série d’attaque dont je pensais qu’elle coulerait sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Mais je me suis effondré.
Je suis conscient de l’adage « tu es visible tu es visé ». j’ai été élu 13 ans, professionnellement je grimpe. Politiquement je suis (un petit peu) connu. Syndicalement je ne suis pas personne.
Et pourtant je me suis effondré. Je voulais disparaître parce que je me sentais être un poids pour des gens qui me font confiance. Je suis toujours un problème, mais je tenterai de redevenir une solution... (mais c’est un autre problème).
Mais penser que la terre tournera mieux sans nous...
La diffamation et la délation sont des choses que je combat. Viscéralement. Benjamin Grivezux est attaquable sur ses idées et sa politique, pas sur ses merdes.
Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux. Je te tutoies : bon courage à toi !