mardi 7 avril 2020

Souvenirs d'Occitanie en Instagram (Belcastel)

Normalement en Avril ma famille partons toujours en vacances. En club. On s'amuse, on boit des cocktails et des bières pendant que les enfants jouent et dansent avec des peluches. Ça ne nous coûte pas grand chose, mais comme nous avons des moyens nous payons des extras.
Les enfants sont heureux.

Nous avions fait Gréoux les Bains, l'an dernier Evian (c'était personnellement une période difficile). Et y a deux ans le triangle des Bermudas : Najac. A côté de la divine Albi, de la particulière Gaillac.

Et un village. Une amie proche que j'appelerai demain me l'a qualifié de plus beau village de la France du monde de l'univers. Belcastel.

Je l'avais instagrammé à un moment. Une carte postale.



Nous devions partir à Collonge la Rouge. En Dorgogne. Sarlat, les gouffres, les gorges, Rocamadour... Nous resterons à Roquemaure.
Avec un maire défait et humilié y a trois semaines qui continue à donner des consignes au téléphone.

J'espère qu'il ne m'empêchera pas de courir entre 17 et 18 heures. Et surtout que la nouvelle équipe prendra son mandat.


Nous parlerons plus tard de ces privations de liberté qu'on nous serine comme indispensable.

Et du symbole de certains qui veulent nous imposer de nous couvrir le visage... Certains anti-Charlie doivent être mort de rire, et des Black Blocks doivent faire des fêtes de malades. En respectant distance sanitaire, mais eux ne sont pas inquiétés. Sinon Notre-Dame-des-Landes serait construit déjà.



A part ça rien. L'ambiance culpabilisante me gonfle. Quand je sors acheter mon pain, à la pharmacie, ou juste courir (seul ou avec un bébé), j'ai l'impression qu'un regard va appeler la police pour me "dénoncer". C'est particulier l'ambiance.

C'est très particulier, au début des beaux jours et à des moments habituellement de vacances pour nous.



Mais bon... C'est la santé, tout ça...

lundi 6 avril 2020

Copines de télétravail dans le Gard


Ce matin pendant que je téléphonais pour le boulot, avec des personnes anxiogènes qui arrivent à faire passer le Covid-19 pour un aphte, j'ai eu ces belles rencontres... Ces petites brebis qui sont venues me quémander le laurier sauce que j'ai taillé ce weekend.

Pour ceux qui suivent mes épisodes, ce terrain aurait du faire l'objet d'une spoliation via un PLU qui a remué mon village du Gard. A la place de mouton et de ces beaux arbres, j'aurais eu des HLM, un parking aérien et une piste pour hélicoptère.

La municipalité qui a laissé passer ce type de projet a été balayée aux dernières municipales. La liste que je soutenais a fait 54%, la sortant 22%, et une entre les deux autres. Le maire sortant et sa garde rapprochée, honte de rien, a fait un recours. Bon...

En tous cas moi j'ai des copines qui font bééé. Et c'est agréable.



Le reste ? Au boulot je suis toujours dans une ambiance anxiogène et angoissante, même de loin. Des noms dans ma boite mail me font peur avant que j'ouvre le mail, des sonneries aussi. Pourtant je décroche.

Mais à la fin du confinement ça sera fini.

J'ai appris ce qu'était la "personne toxique". Qui te prend ton oxygène pour grandir. C'est la deuxième fois de ma vie professionnelle que j'en ai une. Mais cette fois, hier, elle prétendait me tendre la main.

"prendre du recul". Comprendre ce qui se passe. Comprendre aussi ce que je peux faire à des gens que j'aime : quand tu maîtrises le verbe, tu peux être le pire des monstres. Je comprends que Falconette m'arrête des fois quand je pars dans des diatribes où je pense que le mots vaincra tous les maux, surtout une personne en face qui ne veut que m'apporter de l'amour et surtout ne pas se battre.



Je sais que le monde d'après sera aussi laid que celui d'aujourd'hui. Mais au moins ayons le choix d'en faire partie, où de se barrer.

jeudi 2 avril 2020

Carte postale de Caderousse et pensées professionnelles

Quelques photos prises un soir de fin Février à Caderousse, un délicieux village entouré par une digue qui le protège d'un Rhône voisin qui a toujours été capricieux et violent.


J'ai pris ces photos un vendredi soir de fin Février. C'était l'enfer au boulot. J'avais besoin vital d'aller marcher, dans un coin différent. Je suis allé à Caderousse, un village devant lequel je passe à l'aller et au retour du boulot, sans prendre le temps de vraiment m'y arrêter. Là je l'ai fait ce soir.

J'ai trouvé les lumières fantastiques. Mais les lumières de la fin de l'hiver sont géniales. Avec les arbres encore tous nus, cela donne des paysages vraiment sympathiques.



J'ai l'impression que ces photos datent du siècle dernier. Pourtant c'était y a à peine un mois.

Au boulot, c'était déjà l'enfer. Dans cette période confinement télé-travail, c'est pire. Avec une différence, c'est que j'ai repris un peu de poil de la bête. Un peu beaucoup même. Et je n'accepte plus ces hérésies que j'acceptais encore y a un mois.
Oh, ça ne rendra pas la vie professionnelle plus acceptable. Je sais ne pas être le seul, mais je suis humainement consterné de constater que cette période "de guerre" ne rend pas les échanges boulot plus humains.

Aujourd'hui, nous avons des Directions qui ont dépassé l'inhumanité. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait et on nous demande, chacun confiné en télétravail, des choses qui n'ont ni sens ni vraiment d'importance...

Je suis ingénieur. Je serai tellement plus utile à ma société si j'étais médecin, agriculteur... Si mon boulot servait à nourrir des bouches, à sauver des gens, à les éduquer...


Je sais que le monde de demain n'aura plus rien à voir. Déjà mon état d'esprit est ailleurs...

Tout à l'heure, une amie m'a téléphoné car elle a rêvé que j'étais mort pendant la nuit. Hier soir j'avais une discussion hallucinante avec mon chef, tellement hors du temps.
Oui, demain je peux être mort. Nous pouvons tous être mort. Je ne serai pas "avancé" cette année au boulot ? Et alors... Je gagne bien ma vie. Nous avons des commerces pas loin.

Finalement je n'aspire qu'à une seule chose : être heureux. Et cela n'est pas en travaillant sans sens ni logique que cela sera le cas.

Cette crise aura apporté des choses nouvelles... En tous cas, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de continuer à me rendre malade à cause du travail.



mercredi 1 avril 2020

On l’embrasse et on le lui rend à Pape Diouf ... #Teamom

Je viens de me lever et j’apprends la mort de Pape Diouf. Président pendant le début de la jolie période marseille, et grand et excellent président au verbe et la voix qui portaient.


Hidalgo, Diouf... les amis du football, et les marseillais, paient cher cette crise.

On t’embrasse à Pape. Merci président.

mardi 31 mars 2020

Confiné mais ça travaille

Ça bosse quand même. 



J’ai de la chance : je bosse en marchant et en téléphonant dans le jardin. J’ai fait un comité d’entreprise en faisant un paquet de kilomètres dans mon jardin, je suis crevé. La batterie de l’iPhone X est remarquable. 

Sinon j’aime le billet de Maxime Tandonnet qui pose une question : où commence l’inacceptable. Pas le moment de la polémique, mais il faudra parler de ces libertés qu’on a laissé et de ce qu’on a accepté de cet exécutif que je n’arrive toujours pas à trouver légitime. 

vendredi 27 mars 2020

Aux larmes #michelhidalgo

Très belle une de l’Equipe. Et très beau journal. Content de m’être déplacé (1 heure à moins de 1 km) pour acheter ce numéro. 



15 avril sinon... j’avais prévu 1 semaine de vacances en Dordogne à partir du 10 avril. Dans le cul Lulu. Bien sur interdiction d’annuler les vacances.

Bah... même en télétravail le boulot arrive à me toucher et à m’empêcher de dormir. Tout à l’heure j’ai raccroché au nez de mon n+1 qui dépasse les bornes. C’est très bien.

Il y a d’autres priorités. J’ai des connaissances qui ont les symptômes. Ça m’inquiète...




jeudi 26 mars 2020

10 ans plus tard, Michel Hidalgo et mon ancien maire de Roquemaure...

Le 26 Mars restera une date triste. Il y a 10 ans je perdais un ami très proche. Le 26 Mars vers 20h30 je quittais Guy Pécoul, l'ancien maire de Roquemaure, au soir de l'apéritif de l'association de la Saint Valentin à la salle des fêtes. Je ne le verrai plus jamais, il mourra quelques instants plus.

10 ans après meurt le père du football français et de mes premiers souvenirs de gamin Michel Hidalgo.



Michel, Guy, ceux sont des jolis prénoms. Des grands et beaux souvenirs.

Ce soir, un jour de confinement où je me suis fait contrôler par la gendarmerie en allant chercher des pizzas (sympas les gendarmes), j'ai un peu beaucoup de tristesse.

Concernant l'ancien maire de Roquemaure, mon ami Guy, il sera heureux de voir que les urnes ont redonné à notre village une future majorité qui, lorsqu'elle sera en place, sera bien. Nathalie sera une superbe maire. Je ne serais pas à ses côtés, sinon par le coeur.



Quand au football, les stades sont vides. Le ballon doit être triste lui aussi. Quand le championnat reprendra, il faudra rendre un superbe hommage à Michel Hidalgo.

Triste journée le 26 Mars.

Michel Hidalgo 😢

Je viens d’apprendre cette nouvelle qui me rend très triste 


C’était mes premiers amours de football. Hidalgo c’est aussi l’OM.

Je suis triste...

mercredi 25 mars 2020

C'était de Gaulle, et c'est le gouvernement Macron

Dans ma bibliothèque il y a ces merveilleux "C'était de Gaulle". Discussions d'histoire entre Alain Peyreffite et le Général de Gaulle. Des entretiens fantastiques, d'histoire.



Aujourd'hui, nous avons le "C'était Schiappa N'Diaya et une bande de pitre". Le Canard Enchainé offre un "moment d'histoire". Triste histoire. C'est consternant, ils se pensent au dessus de tout... 



Enfin bon... Ca nous fait rigoler. 

Sinon on est toujours confiné, le formulaire change tous les jours, j'ai cru comprendre qu'il y avait des réflexion sur des pistages GPS. Je me demande si on est conscient de ce que l'on accepte...
Enfin, c'est pour la santé. Soit. Chez moi je peux bosser, j'ai un joli cerisier, c'est sympa. C'est sympa...

mardi 24 mars 2020

Ne plus vendre d’alcool. Vers quelle société allons nous ?

Je suis tombé ce soir sur cet article dans le midi libre. Le préfet a décidé d’interdire la vente d’alcool dans l´Aisne. Bon...

Le climat n’est ni au débat ni à la réflexion. Dans mon village certains scrutent et sont limites de dénoncer ceux qui marchent ou vont dans les commerces à pied.

C’est con. Ce soir je suis allé à Intermarché pour acheter des viandes. Des légumes. Mais aussi une bouteille de whisky. Un « de base ».
Dans l’Aisne je n’aurais pas eu le droit. Et comme je l’ai fait en marchant (émission carbone zéro...) certains voudraient le dénoncer.

Je me demande si nous ne sommes pas en train d’accepter des choses... inacceptables. Mais le temps n’est pas a7 débat, il est à baisser les yeux et à rester chez nous. 
Par contre demain il faudra se poser des questions, sur ce que l’on a accepté finalement facilement. 

Ma cave de plus de 300 bouteilles de vin, des bières en veut tu en voila, et des bons whisky... je ne suis pas à plaindre.
Ma femme et les enfants ne risquent rien. Mais quand même... on se rend compte de ceux qu’on vit ? Et ce qu’on accepte ?

Hier c’était le climat, aujourd’hui la santé. Demain ? 

Non y a un truc qui me dérange. 


lundi 23 mars 2020

Serge Lama nous parle. Je l'embrasse, à Serge... Et je t'aime

Ceux qui me lisent depuis longtemps on peut être compris que mon icone s'appelle Serge Lama. J'aime l'homme, sa vie, son écriture, sa philisophie.
Il a failli mourir et a vu les gens qu'il aimait mourir. "C'est mon ami et c'est mon maitre" est à écouter, ou lire. Car ses chansons se lisent. 

C'est un poète (il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre...). Dans le beau sens du terme.
Lire ses chansons.

Son mot m'a touché.

Serge, tu es invité dans le Gard quand tu veux, et quand tu peux. On t'aime, je t'aime. 


[LE MESSAGE DE SERGE]

Mes chers amis,
Je fais partie d'une génération qui, exception faite de la guerre d’Algérie, n'a pas connu de guerre sur son territoire. Je pensais terminer mon existence dans ce confort-là. Eh bien non, me voilà comme vous tous enfermé. Je ne vois ni mon fils, ni ma petite-fille. Je n'entends plus le joli violon de ma belle-fille. Mes amis sont dispersés à travers toute la France. Lors comme vous, c'est à travers le téléphone portable dont j'exécrais l'existence avant cette pandémie que je reçois ma pinte de sourires et de bienveillance.

En un mot, je suis comme vous, et ne jouant d'aucun instrument comme Calo dont je salue la superbe chanson humaniste, ou comme mon amie de longtemps Marie-Paule Belle, je n'ai que mes mots qui, dès qu'ils ne sont pas en vers deviennent banals.

Mais je pense qu'il aurait été de mauvais aloi de vous écrire en vers ce qu’il faut exprimer en mots de tous les jours, alors j'en suis réduit à la prose. Les temps sont difficiles comme le chantait ironiquement Léo Ferré.

Il faut d'autant plus se serrer les pensées positives les unes contre les autres, vu qu’on ne peut plus se serrer les coudes.

Il faut s'unir dans une même et seule pensée volontaire et joyeuse car, pour citer François Mitterrand : « Je crois aux forces de l'esprit ».

Je ne me sens pas catholique mais, comme la philosophe juive Simone Veil, je me sens chrétien. Et pour citer Musset : « Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ». Il faut faire appel à cette parole primitive enfouie dans nos cœurs. Mais je veux également que ma parole soit laïque, mais à la façon de l'un des écrivains que j'admire le plus, en tout cas le plus cher à mon cœur depuis l’adolescence : Albert Camus.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.
Soyez prudents, croyez dans le désir d’espoir.
Je vous aime.
Serge Lama

dimanche 22 mars 2020

Ca arrive proche de chez nous

Message pas marrant.

Saint Hilaire Cusson la Valmitte dans le Forez. Le village de Falconette, mon deuxième (bis) village, celui de mes enfants.
Un mort du Covid-19. L'information vient de mon beau père, un adjoint qui le restera (peut sera t'il maire ?).



Même au milieu de rien cette merde tue.

Chez moi dans mon village, deux cas sont répertoriés. Je vais courir dans les vignes mais Falconette a a peur. Et moi aussi ça commence.

Demain je suis en vacance. C'est con mais c'est vrai. Je scarifierai le jardin. Je sais que dans le Gard le pic arrivera cette semaine, source médecins. Et apparemment je vais rester confiner longtemps encore.



Syndicalement j'ai des accès au boulot, que je n'utilise pas. Je ne sers à rien. Sinon à dire que la performance est moins importante qu'autres choses...

vendredi 20 mars 2020

Croire ? Oui mais sans me sentir coupable

J’ai posté sur mon Instagram une photo prise le 1er janvier sur le Mont Saint Clair a Sète, cette ville que j’aime tellement. Elle est dominée par une croix fabuleuse. Belle. Qui m’inspire toujours.

J’utiliserai demain la dérogation de sortie pour aller voir une autre croix qui domine mon village. Ça me fera du bien, j’irai avec un des deux bébés, Et qu’on ne me donne pas de leçons, ça ne va pas avoir un impact sur la santé du pays d’aller sortir 30 minutes dans les vignes et forêts à côté de chez nous.

Dans des coins où là densité est peu élevée, qu’on arrête de les stigmatiser et les montrer du doigts. Ils paient les déserts médicaux, un carburant cher, un abandon des pouvoirs publics. Les gilets jaunes partaient des campagnes.
Aujourd’hui, dans mon village, certains se regroupent sans se faire embêter. Mais une émeute urbaine ferait sans doute mauvais effet, mieux vaut contrôler le couple de petits vieux qui vont faire le tour du pâté de maison.

Enfin la polémique arrivera bientôt. Je reviens sur la photo de La Croix.

Je suis croyant. Je ne crois pas en tout, et je suis un croyant libre. Mais j’ai envie de croire qu’il y a un dieu qui nous aime. Et qu’il nous demande d’aimer son prochain. Les deux lois du départ. 
Je n’ai jamais demandé à Dieu d’aider Nimes ou Marseille à gagner un match, il a autre chose à foutre. Je ne l’ai jamais sollicité pour mes problèmes perso et professionnels. Encore moins pour la politique.

Par contre s’il peut aider l’humanité, qu’il le fasse. Merci à lui.

Sinon j’étais en congés aujourd’hui. Je devais partir une semaine en Dordogne, le VVF me propose de reporter les vacances l’an prochain. C’est volontiers.


jeudi 19 mars 2020

Confinement sous un cerisier, mais...

Mon cerisier est une fierté chez moi. Le voir grandir et s'embellir, même étant bloqué chez moi, c'est un bonheur, une chance. J'ai fait mon télétravail sous ce cerisier. Clairement.



Je pense fort à mon ami Nicolas, que j'aime beaucoup. A d'autres copains, collaborateurs, qui n'ont pas ce jardin pour supporter ce confinement. 
Je pense aussi à la chance que j'ai d'avoir une épouse et des enfants adorables.

Soyons clairs. Ma performance côté boulot est minable. Ce que je gagne en carburant, je le perds car la superette est plus chère que la grande surface plus loin.

Par contre, j'avoue que je n'ai aucun état d'âme à passer une heure dans les bois et les vignes entre 17h30 et 18h30 et ne voir personne. J'ai de la chance, oui. Je gagne moins qu'un salaire sur Paris, j'ai aussi moins de charges.

Je suis assez choqué de la polémique vis à vis des gens qui vont marcher dans les bois. Avec leur chien, ou leurs enfants. 


J'avoue M. le juge. J'avais mon attestation, ma carte d'identité, et j'ai passé une heure sans voir personne. A moins de 1 km de ma maison. Sans voir beaucoup de maison. A part me faire monter la fréquence cardiaque (j'ai fait du fractionné), aucun risque. Geste barrière, tout ça.


Je ne sais pas ce qui se passe à cet heure sur la place de mon village qui est souvent occupée par des gens dont les forces de l'ordre n'ennuient pas. Sinon ça fait des émeutes. Je ne sais pas ce qui se passe dans certains quartiers, mais personne n'en parle. Je suppose que tout le monde suit les consignes...

Mon cerisier va bien sinon.