jeudi 24 décembre 2020

En attendant le père Noel

 Le soleil se couche sur la place principale de mon village. Il est mignon ce père Noël...

Vu de plus près il est sympa ce gros bonhomme







mercredi 23 décembre 2020

La magie de Noel...

Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire. 

Nous n'irons à aucune des deux, pour autant Noël est une fête chrétienne qui nous est chère. Cependant demain soir nous serons chez mes parents pour la veillé de Noel. Et vendredi nous montons dans le Forez de Falconette. Je ne veux prendre aucun risque, et quelque part je le confesse. J'ai la trouille. Pas d'être infecté, mais d'infecter les autres.

Ca y est, la petite musique est entrée dans ma tête... La semaine dernière je n'étais pas bien. J'ai refusé d'aller voir mon médecin traditionnel car plus de 70 ans. Je suis allé chez mon "médecin traitant' pour me faire tester. 
D'ailleurs la notion de médecin traitant, qui date des années Chirac Douste-Blazy, est à revoir. Y a 20 ans y avait une jolie offre de médecin généraliste. Aujourd'hui, c'est une denrée rare. J'ai de la chance d'avoir un médecin traitant, et mon médecin qui me suit depuis avant que je ne naisse, et dont j'ai été un conseiller municipal et un vice président de communauté de communes.

La magie de Noel... Le gout n'y est pas.

Un proche ami de promotion avait perdu son épouse il y a plus de 7 ans des suites d'une longue maladie. J'ai appris qu'il avait fait depuis une jolie rencontre, qui se termine dans les mêmes méandres, encore un cancer... Je pense à lui, qui aura perdu son épouse, la maman de sa fille, et qui revit le même cauchemar. Avant Noel. Magie ? Non, pas trop.

Tout à l'heure j'écoutais en marchant sous la pluie un podcast d'un Moscato Show il y a moins d'un mois. La mort tragique de Christophe Dominici, que j'ai revécu presqu'en direct. Avec Vincent qui nous dit à un moment "excusez moi je dois vous laisser". Poignant moment de radio. C'était le 24 novembre. Le lendemain mourrait Maradona. Le monde du sport aura vécu une année horrible. 

2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.

J'ai de la chance : une famille aimante et proche. Des amis que je vois peu mais qui sont là, fiables. Une santé qui va bien, même si fragile. Je ne suis pas à plaindre. Je bois sans doute un peu trop et j'ai moins fait de sport cette année, et le stress et les angoisses me couteront sans doute au final quelques semaines de vie. J'espère continuer à voir grandir mes enfants.

La magie de Noel... Non elle n'y est pas cette année. 

dimanche 20 décembre 2020

Œuvre d’enfant

Mon bébé faucon (le premier qui aura bientôt 10 ans) nous a fait un truc très joli. Simple mais beau 

Il pleut. C’est l’hiver. 
Les filles prennent cher en hand. 

Et je bois un primeur pendant que cuisent les lasagnes. Ce soir je regarderai Lille PSG. Un somnifère ? Je sais pas...

J’ai l’impression d’être serein en ce moment. Fin d’année. Je n’imagine pas le derrière le mur de la fin de l’année. 



vendredi 18 décembre 2020

Vacances et vignes gardoises endormies

Très grosse marche aujourd’hui pour mon premier jour de vacances. Il faisait beau dans mes vignes gardois es endormies...


Début de semaine j’étais malade. Test négatif de mon côté. Hier je me disais « pour une fois qu’il y aura quelque chose de positif depuis le début de ce mandat a l’Élysée », mais c’est de l’humour noir. Jupiter est touché, il est humain. Comme nous. 

Qu’il se soigne. Mais quand on est malade on arrête de bosser et on se soigne.




vendredi 11 décembre 2020

Ne pas se laisse abattre même si...

Ne pas se laisser abattre, mais c'est dur quand même. 

La semaine a été épuisante. Télétravail certe, mais travail quand même avec une pression qui se l'allège pas. Un froid polaire, début de neige dans le Gard. Ce matin, après une nuit blanche (debout de 2h à 6h), une toux et un sentiment de fièvre. Mais non, juste de la fatigue et le froid.

Je lisais le billet de Nicolas. Une colère et une exaspération que je comprends et partage sur certains points. "Confiner pour en chier" est tristement juste. J'ai l'impression qu'à part nous emmerder, nous faire du métro - boulot - dodo, nous ne faisons rien. Après, j'ai de la chance. Mes enfants et Mme Faucon sont là. Je ne suis pas seul. 
Et je me rends compte que le syndrome de la grotte est encore présent. Je passe tellement mes journées sur Skype ou au téléphone en faisant des tableaux, des Powerpoints et des déclarations syndicales, sur mon PC portable (le double écran me manque) que je n'ai envie de voir personne. Le soir, m'écrouler dans le canapé devant LCI en buvant un whisky glace. 

Aujourd'hui, en plus de mon boulot et d'un épuisement qui est réel, l'actualité jouait sur mon moral. L'arrêt de la chaine Téléfoot. Un détail pour certains. Pas pour moi. Parce que cela prouve que le football français est vraiment dirigé par une bande de Pink Floyd. Et car je connais, de manière lointaine, des journalistes qui vont se retrouver le bec dans l'eau. 
La direction du football français qui a cessé son championnat alors que les autres pays reprenaient, et s'est jeté dans l'inconnu, est vraiment pitoyable.

Un autre point me touche. Un projet qui n'est pas médiatisé mais qui aura un impact désastreux dans la filière de l'énergie, c'est le projet Hercule. Qui consiste en une refonte inacceptable de la filière énergétique, un meccano financier, et aura des impacts considérables sur la suite. Je relaie, en lien, des déclarations de l'intersyndicale (dont mon syndicat, la CFE-CGC, est totalement partie prenante).
Le discours d'Emmanuel Macron au Creusot qui encense le nucléaire me fait plaisir, mais le derrière des cartes est affligeant. La découpe d'Alstom fait que nous avons perdu toute souveraineté industrielle. Avant nous pouvions construire un réacteur 100% français. Maintenant c'est mort. Des emplois industriels sont menacés alors que le discours est la "relocalisation". Et Hercule aura un impact fort sur mon secteur.

J'ai pris quelques instants ce soir pour aller chez ma coiffeuse dans mon village natal. L'église de mon village est belle. C'est là que nous nous sommes mariés et que j'ai été baptisé. J'ai été élu à la mairie de l'autre côté de la rue.



Ne pas se laisser abattre. Mais quand même des fois on se demande...

mercredi 9 décembre 2020

Condescendance Royal... (tous des cons ces ploucs des campagne)

A chaque fois que parle Ségolène Royal c'est n'importe quoi... Non, ce n'est pas parce que c'est une femme. Juste parce qu'elle est condescendante, et pas du tout à la hauteur. Simplement médiocre.

Dernier fait : Elle critique le Beauvau de la sécurité, car les provinciaux sont des ploucs, et pourraient confondre Beauvau et "Beau Veau".

Nous sommes des cons, nous les provinciaux, "ceux qui habitent dans les campagnes" comme elle dit. "Au fin fond de nos campagnes, vous pensez que les gens connaissent Beauvau ? Ils savent ce que c'est qu'un veau, un veau qui est beau".

Je me retiens de l'insulter. Vraiment. Ecologiste ? Non, rien. Ridicule quand elle était ambassadrice d'une institution qui l'a payé cher pour rien. 

Au fin fond de nos campagnes, je pense que des personnalités qui sont aussi médiocres que Ségolène Royal, en effet nous en avons marre. Elle ne représente rien. 
Les médias parisiens, plus la peine de l'inviter... Franchement. 

dimanche 6 décembre 2020

Joyeux anniversaire mon bébé

Y a 7 ans nous sommes passés de trois à quatre à la maison. Bébé 2 est grand mais reste notre bébé. 

Un 6 décembre Johnny Hallyday nous quittait. Il manque toujours.

Sinon bonne fête Nicolas.

Billet rapide devant la cheminée et un grand prix de Formule 1 déjà complètement zinzin


samedi 5 décembre 2020

Préparer Noël

Depuis le calendrier de l’avent a été entamé. La bière de Noël aussi.



Demain anniversaire de bébé 2 et lundi de Falconette. Il y a sept ans je me servais un whisky et nous n’étions que trois...

jeudi 3 décembre 2020

Au revoir Valéry, et merci pour la France

Je ne vais pas mentir. La mort de Chirac m'a mis à terre, celle de Pasque m'a fait pleurer. Je ne parle pas de Johnny ou Maradona ou Pape Diouf.

Hier soir je me suis endormi devant le dessin animé. Et vers 2 heures du matin, en me levant du canapé j'ai regardé sur l'iPhone le score du PSG. Il me disait que Valéry Giscard-d'Estaing était mort. Je suis allé me coucher dans le vrai lit...


En hommage, j'ai peut être fait mieux. Mais elle montre deux choses. Que non je ne mentirai pas, aujourd'hui je n'ai pas envie de raccourcir ma vie. 
Mais aussi que Giscard a réussi à être ce qu'il voulait, un homme d'état, un vrai et un rare qu'on est eu, mais simple. Et il est parti simplement. 

Je n'écouterai pas le président d'aujourd'hui faire son hommage. J'ai eu le Père Jean Castex Comedy club et je ne les supporte plus. 

Giscard, c'est pour moi la belle politique. Dure, entre allié on se tuait. Mais y avait de l'intelligence. J'adorais l'écouter. 

Giscard, c'est comme Chirac un ministre du Général de Gaulle. Aujourd'hui nous avons des amateurs. Des rigolos. 

J'ai mis une photo du bêbete Show. J'ai un immense respect pour VGE. Je termine mon billet par le Puy de Dôme.

Président, réconciliez vous avec Jacques. Cette classe politique nous manque. Chirac VGE Barre Pasqua versus Castaner N'Diaye Darmanin, ça fait mal. 

Je lisais un tweet de mon copain Frédéric Hermel qui se demandait comment supporter que la gauche soit représentée par Hidalgo ou Hamon ou Mélenchon ou Montebourg quand hier ils avaiant des Chevénement Jospin Rocard ou Mitterrand ?

Nous avons changé d'époque...

lundi 30 novembre 2020

Jogging de début de fin d’automne

Ce soir il faisait beau mais quel froid au bord du Rhône...

Passage devant la Tour de la Reine, un bel endroit dans lequel a joué Moscato.


Je bois mon whisky devant Darmanin qui parle. Je ne les supporte plus... hier soir nous étions jambes tremblantes suite au grand prix de l’après-midi. Nous avions cru voir mourir Romain Grosjean mais il a été un miraculé, la Formule 1 fait des légendes... 

A part ça rien. A part courir et boire un coup le soir (et travailler, aussi pour essayer de sauver un musée dans le Gard, le visiatome), pas grand chose... ça serait peut être bien de revoir des gens peut être ?




mercredi 25 novembre 2020

La vie est une tombola : Adieu Diego Maradona

Cette fois je rentrais de courir quand mon iPhone s'est affolé comme hier. Diego Maradona est mort



A un moment mon chef syndical m'appelle pour faire un point sur les activités en ce moment (c'est le bordel) et je lui apprends. Il me répond "il est mort comment ?", et je lui dis "oh, vu la rigueur morale et l'hygiène de vie qu'il avait il y a plusieurs hypothèses...". J'ai rigolé tout seul, jaune, mais j'ai un poids sur le ventre. 

Je me suis éveillé au football à la coupe du monde en Italie en 1990, qui était la plus laide de l'histoire. 4 ans avant, c'était France Brésil, et la main de Dieu. Et j'ai les larmes de Maradona en finale de la coupe du monde face à l'Allemagne, et lui qui a éliminé presque seul (avec le gardien de but) l'Italie chez elle est demi.

La vida es une tombola chanta Manu Chao. Une chanson magnifique...

mardi 24 novembre 2020

Choc glacial... Adieu Christophe Dominici

J'allais commencer mon heure de course quand mon iPhone s'est affolé. La bande du Super Moscato Show se demandait où était Liepzig... Et puis la nouvelle, terrible. La mort de Christophe Dominici, un des plus grands et des plus charismatiques rugbyman français.

Jambes coupées... L'article de RMC Sport est glacial, comme ce froid qui arrive par les fenêtres... 

"L'ancien joueur du Stade Français est monté sur le toit d'un bâtiment désaffecté du parc en début d'après-midi avant de sauter, a précisé une source policière. Selon une source judiciaire, un témoin aurait vu l'ancien joueur faire une chute de 10 mètres. Avec sa mort, le rugby français perd l’une de ses légendes et un joueur emblématique doté d’un immense palmarès."

C'est horrible. Je garde en tête les conneries de Dominici. Qui avec ses potes faisaient caca sur le pare-brise des copains, ou insultait le sélectionneur en l'appelant à 4 heures du matin. On est cons en Ovalie. 

Ce soir j'ai le moral en berne. J'ai l'impression d'avoir perdu un gars de la bande. "Qui avait beaucoup de sous" pour racheter Béziers. 

Macron peut dire ce qu'il veut ce soir... Je m'en moque...

samedi 21 novembre 2020

Fidèle au primeur du Gard

Je vais toujours au domaine Castel Oualou de Roquemaure, chez mon ami Jean-François Assemat, le samedi soir des côtes du Rhône primeurs vers 17 heures. Le soleil se couche derrière les collines de Lirac. Lui et mon ami Brice Beaumont sont deux domaines formidables, les meilleurs pour moi dans l'appellation Lirac. Le premier propose tous les ans un primeur, et malgré la crise du Covid, étant "commerce essentiel", il continuait à proposer ses produits.




Vers le début des années 2000, j'y allais avec cet ami qui serait maire de Roquemaure en 2008, avant de mourir tragiquement une nuit de Mars 2010. Je garderai toujours en cauchemar le coup de téléphone au samedi qui m'apprenait la mort de cet ami avec qui je buvais un whisky la veille au soir avec l'association Saint Valentin.
Depuis, tous les samedi après le troisième jeudi de Novembre, j'y vais vers 17 heures. Avec un ami, mon docteur, ce soir c'était mon grand fils. 

La cave était plus triste mais Jean-François gardait sa gentillesse. Et son primeur cette année est excellent. Malheureusement il n'aura pas les restaurants pour le vendre... 
Quand je faisais mes études à Lyon, nous fétions le Beaujolais nouveau dans mon école sur Fourvière et le vieux Lyon. Mon ami Jérôme Brossette avait ses parents qui avaient un domaine à Thaizé, dans ce Beaujolais des pierres dorées. Le domaine de Cruix de mémoire. Des souvenirs d'enfance. Ces soirées de beaujolais nouveaux ont été pour des camarades d'école des dépucelages en grosse cuite. Pour ceux qui avaient résisté au bizutage qui, à mon école, était fraternel et bon enfant. Ma première, dans mes souvenirs, ça a été la sortie de neige en Mathsup. Je crois que je ne bois plus de pastis depuis cette cuite d'un soir de Janvier 1996 où le lendemain les pistes me semblaient sans reliefs...



Ce soir je boirais le primeurs de Jean-François Assémat. En pensant à Guy. Et à cette drôle de période qu'on vit...

mercredi 18 novembre 2020

Coucher de soleil gardois

Billet sans commentaires. Sinon j’ai dépassé l’heure de sortie et j’ai vraiment bien couru. 

Le reste...


mardi 10 novembre 2020

J'espère

"Vous qui entrez ici laissez tout espoir" disait le diable dans l'enfer de Dante à ceux qui arrivaient devant l'entrée.
L'espoir, c'est ce qui nous manque.

Ce soir encore j'avais une chanson de Serge Lama en tête. J'espère...



Sans doute, à trop servir, nos étreintes se sont usées
La colle de nos corps n'a pas soudé les mots brisés
Ton adieu s'est figé dans mon cœur comme du verglas
L'hiver s'installe et les corbeaux sont là

Ton silence est si lourd qu'il finit par faire du bruit
Je tisse des journées qui n'aboutissent qu'à des nuits
Des nuits qui se prolongent et qui s'allongent chaque jour
Où les étoiles poussent des cris d'amour

J'espère, j'espère
Et je prie comme un enfant
C'est mon espoir qui me défend

J'espère, j'espère,
Plus pâle qu'un Pierrot,
Que tu m'écrives un mot

Je me sens comme un loup pris dans la harde du bétail
Je me sens comme un train en grève au milieu de son rail
Je me sens inutile et même habillé je suis nu

Dans mon miroir, je rase un inconnu
Je décortique mes pensées grises avec les doigts
Mon existence crie qu'elle peut se passer de moi
Ma liberté s'attelle aux charrues froides de l'ennui

L'ennui le jour et puis l'effroi la nuit
J'espère, j'espère
Je prie comme autrefois
L'espoir me redonne la foi

J'espère, j'espère
Esclave des gourous
Si tu reviens, je crois en tout

J'espère, j'espère
Je prie à deux genoux
Que ce rien redevienne tout

J'espère, j'espère
D'une foi maladive
Pour qu'un jour, d'aussi loin que tu vives,

Tu m'écrives, "J'arrive!"