lundi 13 mars 2006

Une soirée au Stade Velodrome

Le Stade Vélodrome est une enceinte magique... C'est magnifique. Hier soir, nous sommes allés voir Marseille - StEtienne. Mon cadeau de la Saint Valentin. Sympathique, non ? Romantique en tous cas...

Hier soir, le Stade était plutot plein malgré le vent glacial. Ah... Le Stade Vélodrome a été construit pour que l'on puisse voir la mer depuis les tribunes... Dommage que le soir, en hiver, il fasse nuit et il fasse froid. Parfois, certains décideurs devraient être baffés... Enfin bon. Malgré le vent glacé, et malgré les pieds tout froid en fin de partie, le Stade Vélodrome est un bel endroit. Et il est encore plus beau quand il se joue une belle pièce, et que les acteurs sont brillants. Hier soir, si les Stéphanois ont été médiocres, les marseillais ont joué, à mon modeste avis, leur meilleurs match de la saison. C'était pas la passion de la Corogne, mais c'était rapide, intelligent... Non, belle équipe. Enfin, je ne vais pas parler football là, mais plutot de ce que j'ai retenu "du Stade".

D'abord, un constat. Le "supporter marseillais de base" est au moins aussi con que le supporter lyonnais, parisien, stéphanois aussi, "de base". Dedans tout ça, il y a le terme "de base" trés fort. il faut voir ces kops, jolis, mais à la limite d'une secte. Tous ensemble à faire le même geste, télécommandé par on ne sait quoi. Bien sur, vous avez toujours la paire d'abrutis torse nu. Il fait - 2°C en plein vent, demain ils seront malades comme des chiens, mais c'est pas grave. Le pire est qu'ils en sont fier.

Devant nous, nous avions le "crétin" de base. Jeune, en jogging, et presque méchant. Un bon petit puceau crétin qui doit peut être se faire frapper la semaine au lycée, mais qui se défoule dans le Stade. Il était assez loin du terrain (cf les photos), mais il me faisait peur : j'avais l'impression qu'il voulait aller sur la pelouse mettre une mendale à l'arbitre, cet enculé (1ere fois) qui avait en plus été trés pro marseille hier soir... Derrière nous, il y a avait un vieux intelligent, mais trés con en fait. "C'est immanquable !" le pénalty aretté par le Gardien Stéphanois. "Immanquable" l'occasion stoppé par ce même gardien devant Maoulida. Et vas y que je commente fort, que je casse un Pagis qu'une heure avant j'avais encensé, et que je suis trés con. C'est marrant un stade, on a l'impression que tous (moi compris), notre QI diminue subitemment de 50 % lorsqu'on entre dans cette enceinte.

Aprés le puceau lycéen, un autre puceau, de 7 ans celui là. Normal là. Ce qui est moins normal, c'est qu'il y allait gaiment. UNe vraie petite racaille. Un visage d'ange, mais vas y que je te traite le pauvre défenseur de StEtienne qui réussit un tacle un peu brusque "d'enculé !". Je me suis demandé où avait il appris ce mot, et en entendant le père complimenter l'arbitre par des mots pleins de nuances et de tact.

Tout en nuance aussi les chants des virages. Le jamais surprenant, mais toujours vulgaire "oh hisse enculé !". Un peu plus d'originalité lorsque le kop chantait d'une seule voix, sur une musique entrainante : "la mère de Jannot -- est une salo - ohohpe" (pauvre dame...). Lorsque ces mêmes virages ont lancé le classique "Janot, Janot, on t'en--cule". A un moment, je me suis même surpris à enlever mon bonnet et à demander à mon amie "euh, ils enculent qui là ?". Je n'avais pas reconnu le nom du joueur. Mais en fait, c'était "les verts", qu'ils enculaient d'une manière générale. oh, ben on va faire un paquet global tant qu'on y est !

Les chants des supporters... C'est idiot, mais j'avais le souvenir de Vélodrome où les chants étaient plus originaux. J'ai le souvenir de la reprise du petit ane blanc (chanson que je chantais en primaire) qui, pour tirer la charette, il mettait tout son coeur. Reprise de jolies chansons comme "Go West", "Santiano", et pleins de classique, ou parfois originaux. Là, c'était plus du "on encule" à tour de bras (ou à tour d'autre chose...). Enfin, en tous cas, il y a risque de luxation ou de claquage, et pas du dos comme Barthez (à force d'honorer tout le monde pendant 90 minutes...).

Mais bon, le soir, en quittant Marseille, un petit pincement au coeur. J'ai vécu pendant plus de deux ans la tour en face du Stade. Le Grand Pavois... Et avant le match, j'étais à vider la bouteille de Whisky aux bons Enfants. Avec des souvenirs pleins le coeur, et une peine toujours pas effacée... Cette mutation forcée qui m'a fait quitter Marseille au début de 2004. Bah, tout se paye, et peut etre suis je en train de facturer certaines choses là... Mais ça, c'est une autre histoire.

PS : les deux photos. La premiere est aprés le premier but de Pagis. Et la deuxieme, c'est le pénalty loupé par ce même Pagis. Enfin, magnifique soirée...

samedi 11 mars 2006

Soirée ardéchoise, simple et agréable

Ce matin, en me levant, j'ai eu le désagréable constat de voir qu'un Jean vieux de deux ans m'allait que difficilement... J'ai eu beau faire un repas de midi frugal, un peu de courses à pied, la soirée a réduit à néant mes minables efforts. L'Ardeche est un merveilleux département. Sauf que les terrines, patés, soupes à base de lard, saucisson, et autre cremes de marrons, c'est violent. Calorique et violent.

Mais la soirée fut bonne, avec des gens que j'aime.

Demain soir, Marseille StEtienne au Vélodrome. Avec apéritif chez ma meilleure amie. Je vais retrouver mon whisky, et je sais que les glaçons sont au frais. Finalement, je me dis que peut être, en ce moment, la roue commence à tourner. Et que merde, tous ces gens qui n'ont reussi qu'à me faire de la peine et à me toucher au coeur, peut etre qu'un jour ils se trouveront en bas de la roue...

Enfin, je ne souhaite de malheurs à personne. Mais acceptions juste notre simple bonheur, à nous. De savoir qu'on est aimé et apprécié de gens qu'on aime et qu'on apprécie. Quand bien même cela soit caloriquement déplorable et diétetiquement scandaleux. Mais ça, c'est un autre débat...

jeudi 9 mars 2006

Soupirs... Fatigue et envie de partir

Plein milieu de l'aprésmidi, et la seule chose que je trouve à faire est de venir pianoter sur mon blog. Je suis au bureau, affalé sur ma chaise, et je n'ai qu'une seule envie : quel l'horloge tourne, et tourne vite. Pour rentrer à la "maison", et aller me coucher. Est ce les deux verres de blanc (pardon...) accompagnant la choucroute de midi qui m'assoment ? Même pas, puisque ce matin, je n'ai jamais eu l'impression d'emmerger, malgré quatres cafés. 4 cafés, + 2 l'aprésmidi, + 2 verres de blanc + 1 choucroute =... = j'ai envie d'aller me coucher.

D'où me vient cette fatigue ? Je ne sais pas. Lassitude devant un travail qui ne m'interresse pas ? Devant un avenir ici que je sais bouché, par ma faute, et par celle de gens sans éthique ni morale ? Il y a beaucoup de ça, c'est évident... Mais cela ne fait pas tout. Fatigue morale, devant des évenements personnels, des retours vers le passé et des présents parfois amers ? Il y a de ça sans doute, quand bien même je me sois fait à certaines réalités, dures à accepter, mais il faut parfois être fataliste. Fatigue physique sinon ? Ben oui, j'ai fait du sport ce weekend et cette semaine... Et mon pauvre petit corps n'est pas trés athlétique... Oui, il y a de ça.

mais il y a aussi le fait que mes nuits, quoique pleines, ne sont pas reposantes. Je ne fais pas de cauchemars : plutot même des reves agréables. Mais le matin,je me leve encore plus crevé que la veille au soir. Et les journées, forcément, je rame...

Alors je reve un peu à ces paysages marseillais, qui me manquent quand même. A ces moments où je me dis que mes jours dans cette société arrivent à leur terme peut être, je ne peux m'empecher de me revoir en 2002. J'arrivais à Marseille. Quelle chouette année. Des moments trés durs, mais au final, cette année restera une grande année pour moi. Même si une de mes meilleures amies que j'adore m'a dit qu'il fallait un peu que j'arêtte de trop me tourner vers moi même et vers mon passée... (mais on ne se refait pas quand bien même on essait...).

Enfin, ça ne change rien au soucis du moment. Je suis épuisé, je n'avance pas, et j'ai envie d'aller me coucher... Aller, encore une heure, et je m'en vais. En plus, ce soir, j'ai coiffeur. Bah, je somnolerai en me faisant tripoter les cheveux...

dimanche 5 mars 2006

les mots de la fin de weekend

Mon weekend dernier fut difficile. Celui là aura été calme. Mon amie est partie chez ses parents, et je me suis retrouvé seul. Face à moi même, face à quelques fantomes. Face aussi à un PSG - OM qui m'a redonné une certaine confiance en la nature humaine et en les qualités d'abnégations qui sont tellement souvent mis comme part négligeable... Mais face à moi même surtout.

Hier, je suis allé courrir une heure dans des massifs Vauclusiens. J'ai pensé à ces mots que je devais mettre dans ce blog... et aujourd'hui, 24 heures aprés, je ne sais pas quoi dire. Je me trouve tellement idiot.

En fait, je résumerai pas une seule chose. Cette semaine où je me suis encore une fois trouvé face à mes interrogations, j'ai vu que j'avais des gens qui m'aimaient. Ca tombe bien, je les adore aussi. De Roquemaure à Marseille en passant par Paris, j'ai des gens sur qui je peux compter. Moi l'idiot, le faible, le pas fort, je ne suis pas seul. Et au sein même de la maison dans laquelle je vis maintenant, je le vois tous les jours : je ne suis pas seul. J'aimerais dire aussi, à ces gens qui m'aiment, que eux non plus ne sont pas seuls. et que merde, un faucon, ça tombe pas comme ça.

Je ne suis pas un Minot de Marseille. Seulement un enfant de Provence, un gosse du Rhone. Et un couillon qui a toujours envie d'avancer. Et je sais, je ne suis pas seul. Alors fonce mon con, fonce, et ne t'arêtte pas.

La prochaine fois, je parlerai de Freche, de l'OM encore, de la Droite Gaulliste qui n'existe plus, du poulet, de SaintSeiya. Et du reste... La prochaine fois, je reviendrai. Là, je vais me coucher par contre. Désolé, mais j'ai un Dan Brown à lire, et une dure semaine à préparer.

Merci à toutes (toutes) et à tous.

vendredi 3 mars 2006

La solitude...

On va encore dire que je suis un sale idiot de mélancolique... j'écoutais cette chanson automne 2000. C'était avant que je connaisse des personnes merveilleuses de la Communautée SaintSeiya. Je sortais de l'école, et je roulais sous la pluie en écoutant ce CD de Florent Pagny que je venais d'acheter, un samedi de Novembre de Boom ECAM.

Ce soir, en pensant au weekend qui m'attend, je me dis que cette chanson qui vient de repasser sur Winamp tombe drolement...

J'devais avoir dix ans
Quand j'me suis dit maint'nant
A personne, je dirai plus rien
Même si ça me fait du bien
J'ai pas t'nu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adresse
A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
Combien d'fois j'suis parti
Seul au milieu de la nuit
Combien d'fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un
Je t'aime, à toi je tiens
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant
La solitude
C'est comme la peur
On vit avec, mais on en meurt
La solitude
Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le cœur froid comme la pierre
Et moi j'veux pas
Non j'veux pas

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
C'est comme le vent
Quand c'est trop fort
Ça vous rend...
La solitude
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
La solitude

samedi 25 février 2006

Y a t'il quelqu'un... ?


Y'a t'il quelqu'un ici qui m'aime??

C'est la fin d'un rêve Austerlitz
La journée s'achève Austerlitz
Sur le flamboyant sacrifice
De tes fils Austerlitz

Un homme seul parfois est un homme de coeur
Les hommes sont des loups quand ils sont à plusieurs
Et quand de mon va-tout, et quand de mon banco
Je suis rentré vainqueur au soir de Marengo
Je n'étais plus le même.

Même mon frère Joseph avait vendu ma peau
Et des plumes de l'aigle il coiffait son chapeau
Et c'est d'un coeur déçu, vieilli que je revins
Et que le Général, dit place au souverain
Je ne suis plus le même.
A part le Dieu du Ciel
y'a-t'il quelqu'un qui m'aime

A part le Dieu du Ciel

Y'a-t'il quelqu'un qui m'aime..

Serge Lama a pris les traits de Napoléon dans de merveilleuses chansons. Ce soir, je ne suis pas Napoléon, mais j'ose presque me poser cette question. J'en ai honte, parce que je sais qu'il y en a, des gens qui m'aiment... Je n'ai pas eu d'Austerlitz, mais beaucoup de Waterloo. Quant à mon pont d'Arcole, je l'attends encore. Pourtant... Pourtant merde, je me la pose cette question.

Cette photo a été prise le weekend dernier au Musée d'Orsay de Paris. Napoléon filant vers l'éternité. Il en avait, des gens qui l'aimait lui... J'en aurais peut être été. Je ne sais pas. Je ne sais plus, mais bon ce soir y a foot, donc ne cherchons pas à savoir...

mercredi 22 février 2006

Envie de mourrir ?

En tous cas, c'est quasiment comparable à une volonté ou une tentative de suicide l'exercice auquel je vais me livrer dans quelques instants. La matinée a, une nouvelle fois, été difficile et éprouvante. Et j'ai faim. J'ai envie de manger un sandwich au Poulet, au Leclerc de Bollène. Visiblement, je ne tiens visiblement pas plus à la vie que ça, et en plus j'aime vraiment le poulet, la pintade, le chapon, le canard, et toutes ces volailles et oiseaux à plumes que je dévore avec plaisir.

Manger de la volaille, ce n'est pas interdit par le Coran. Pas de risque donc de déchainer des tombereaux de protestations dans certains pays en manque de raison. Par contre, manger de la volaille, cela risque d'être aussi mal vu que de dévorer cigarettes ou de boire du vin. Peut on manger un sandwich au poulet avant de reprendre le travail ? Est ce que je risque un dépistage ? J'en parlerai à mon médecin du travail, et probablement au CHSCT de ma société... Voilà un sujet important, peut on manger une aile de poulet à midi ? Sujet beaucoup plus important que d'autres, comme le moral au plus bas de certains employés, comme les arrêts maladies qui augmentent, comme les vagues de démissions qui témoignent de quelque chose qui peut s'apparentrer à un mal être.

Enfin, voilà, j'irai manger du poulet à midi. Et en plus, comme j'aime bien être seul, j'irai lire l'Equipe et le Canard en mangeant le long de l'étang de Pierrelatte. Avec un peu de chance, je me ferai piquer par un moustique, et je vais souffrir et de la grippe du poulet, et du virus du moustique.

A part ça, qui c'est qui a dit qu'en ce moment, j'étais un peu un gothique suicidaire ^___^ ? Bon, je vais écouter de l'Evanescence avant de partir manger... Bon appétit.

lundi 20 février 2006

Jour de RTT

Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.

Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.

C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.

J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.

Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.

Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.

Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.

Petite reflexion sur Javier Solana

Javier Solana représente la voix de l'Europe à l'étranger. Un 'oui' à la Constitution l'aurait fait être nommé "Ministre des Affaires Etrangeres" de l'Europe. Et ce DousteBlabla des 25 a, la semaine dernière, présenté à tous les pays arabes les "excuses" de l'Europe, pour cette fameuse affaire des caricatures.

J'aurais souhaité imaginer un Couve de Murville exigeant des excuses de la part des autorités de pays qui ont vu leur population bruler et saccager - pour ne pas employer le terme "prophaner"- des ambassades danoises, françaises, ou plus généralement européenne. Mais non, le représentant à l'étranger de l'Europe va se "coucher" en se confondant d'excuses au nom de l'Europe, pour des dessins franchement minables (Cabu, Plantu et Petillon n'ont aucun soucis à se faire) qui ont déchainé des colères fanatiques et totalement irationnelles.

Des députés UDF s'en sont émus au parlement européens. Personnellement, cette repentance permanente commence à m'énerver sérieusement. Notamment parce que j'estime n'avoir aucune excuse à présenter à personne, en particulier au peuple arabe et musulman. J'estime par contre, en tant qu'européen, mériter quelques excuses pour ces déferlements de colères et de haines injustifiées. Je n'ai commis aucun crime, et l'Europe n'a commis aucun crime.

L'auto-flagellation continue avec le groupe Carrefour. Qui, dixit le Canard Enchainé, va jusqu'à afficher des pancartes en Egypte présentant 'ses excuses au nom de l'Europe', et venez acheter des pates dans non magasins quand même.

Je trouve cela humiliant. Et cette auto humiliation se paiera de toutes manières à un moment ou à un autre. Et j'avoue avoir peur de ce moment. Car entre les "faucons" (désolé...) américains qui ne réflechissent qu'avec les armes et la forces, et les mulots européens qui se répendent en excuses et en repentace, demandant presque pardon d'exister, cela serait bien qu'il y ait une voix médiante. Une voix raisonnable, mais néanmoins ferme. Enfin, lorsque l'on a plus ni morale, ni idéal, sur quoi rester ferme ? Pessimiste ? Oui, c'est vrai.

jeudi 16 février 2006

Bientot le weekend, retour sur GundamSeed

C'est drole comme ce soir, j'ai à la fois envie de parler, et de ne rien dire. La semaine, professionnellement, aura encore une nouvelle fois été trés dure. Plus de brimades cette fois ci, mais beaucoup de travail. Pour ma société, avec la remise d'offre qui engagent mon entreprise pour presque 8 ans, avec des chiffres qui font mal à la tête. Et puis à coté, des petites merdes de machines qui ne marchent pas à Blayais, ou de reunions que l'on veut m'organiser en début de semaine prochaine à Cherbourg.

Enfin, demain c'est le weekend. Je vais reprendre le train pour la premiere fois depuis plus de 6 mois. Pas pour le travail, mais pour un weekend à Paris. Je verrais une de mes meilleures amies, celle qui a fait les quelques dessins que je poste souvent. Et je dépenserai les points "grand voyageur" accumulés pendant mes voyages l'an passé.

Sinon, juste un sujet que je vais évoquer rapidement. Je viens de finir de regarder un animé (dont une des chasons passe en ce moment dans Winamp) : Gundam Seed. Une nouvelle fois, je me rend piteusement compte de la tristesse de mon vocabulaire. Mais ne pas voir passer 50 épisodes comme ça, avoir les musiques en tête toute la journée, et ressentir des frissons en voyant certaines scènes qui donnent des larmes, cela veut dire que j'ai vraiment aimé.

Mon amie voulait voir Gundam Seed car je lui ai dit que c'était l'animé qui fut remplacé par le merveilleux FullMetal Alchemist. Et elle voulait voir ça, ce que c'était ce truc qui avait tout rafflé dans les animésgrandprix au Japon. ON a vu, et ouf ! C'est du trés trés bon.

Et pour moi, ben j'ai trouvé ma nouvelle idole. Avant, je restais amoureux de la petite Kirika de Noir (que je ne draguerai pour rien au monde : une balle perdue est si vite arrivée...). Là, la petite Kagari, je monterai dans les plus puissants Gundam pour elle (mais je ne dois pas le dire trop fort, je risque de me faire engueler aprés ^__^). Il n'empeche, cette petite blondinette impulsive mais mignone et avec un coeur gros comme ça, je l'ai adoré. Et quand je repense à elle, bouh... (elle me fait pas le même effet que Lucie de la Stat Academy, mais bon).

Enfin, courage, bientot le weekend...

dimanche 12 février 2006

Les reflexions du dimanche soir...

C'est fou ce que Internet rame ce dimanche. Un beau dimanche d'ailleurs, où le vent est tombé en basse vallée du Rhone. Il fait plus chaud, quand bien même je frissone un peu. Hier soir, nous avons mangé des crepes avec quelques amis. Et aujourd'hui, nous sommes sortis à ChateauNeuf du Pape, dans le jardin d'un ami. Et là, je vais sans doute regarder quelques épisodes de l'excellent animé Gundam Seed, avant la fin de journée, et l'apéritif devant OM - Toulouse.

Finalement, je n'ai pas grand chose à dire je me rends compte. La semaine a été dure, mais la prochaine promet aussi de valoir le détour. Et je pourrais recommencer à me mettre en mode plainte. Allez, je ne vais pas commencer à stresse à 16 heures pour la semaine prochaine. Mon ami Xav se facherait à juste titre, et ça serait pas profitable pour moi, et pour cette fin de journée, qui aura été ensolleillée. Je pourrais par contre juste m'exprimer (exercice que j'aime bien), sur quelques "évènements" qui m'ont marqué cette semaine... Allons y, pour les commentaires du Faucon...

* Audition du Juge Burgaud, ou la méthode du bouc émissaire

Sur cette adresse, dans un forum que j'aime bien, j'ai essayé d'exprimer en "live" ce que j'ai ressenti. Quelques jours aprés, le malaise reste perceptible chez moi. Certes, beaucoup veulent faire "payer" cet homme, mais je me rends compte combien je suis moins radical qu'avant, et comme cette pratique du bouc émissaire, du lynchage terrible, me gène. Un journaliste de Marianne a exprimé son même dégout quant à la méthode, rappelant que même le pire des criminels ne subit pas ce type d'humiliation en direct, 7 heures durant, devant la France entière.

Trouver le procédé insupportable n'empeche pas d'avoir énormément de compation pour les acquités, et d'être horrifié par leur sort. Néanmoins, combien d'Outreau en France ? Combien d'innocents ou présumé innocents en prison ? Combien de coupables en liberté ? Et combien de Juge Burgaud, gosses inexpérimentés, jeunes "cons" se la jouant seulement parce que, diplome en poche, l'humilité ne leur a pas été apprise à l'école. Combien dans les Tribunaux, dans les industries, de partout, ces "jeunes loups" avec les dents longues, voulant tout "casser", et qui finalement se cassent la gueule tout seul. Coupable de leurs fougues et de leurs ambitions, ou victimes de leurs inexpériences ?

Non, mal à l'aise. Mal à l'aise, car aprés ce beau spectacle de lynchage sur ce gamin frèle et palot, orchestrés par quelques députés qui n'ont aucune légitimité pour se comporter en procureur inquisiteur, qu'aurons nous ? Une "réforme" du système judiciaire ? Certes. Cela n'empechera le systeme de l'éducation nationale d'envoyer de jeunes profs ou instituteurs sortants de l'école, puceaux de profession, d'aller se frotter à des caids dans des quartiers difficiles. Cela n'empechera pas ce système qui fait que l'on envoit des gosses au casse pipe. Mais bon, nous aurons fait un exemple. Le juge Burgaud sera encore puni. Ce n'est plus de la doubl peine que l'on va lui infligé, c'est de la multi-peine, un système inventé par une caste de loups hurlants qui aime l'odeur du sang.

Finalement, on voit là tout le mal français. Lorsque nous avons un problème, aussi grave qu'il soit, avant de trouver une solution, nous cherchons un coupable. Aprés, la machine médiatique, ou locale, se met en branle. La rumeur au début, jusqu'au Show parlementaire de mercredi. Beau pays, belles mentalités.

* Les caricatures du prophètes : chox des civilisations ?

Je saute du coq à l'ane... Mais la lecture du Canard et ensuite de Marianne (pas de Charlie, je suis plus "Canard" que "Charlie", quoique la une de ce numéro star est merveilleuse) me donnent envie de parler de ce sujet. Mais deux points, me semblent ils, ont été mis en avant durant cette quinzaine danoise.

- la liberté de la presse. Le mot "liberté" a bon dos. Lorsque cette même presse, sous couvert de liberté, se permet, de manière abjecte, à lyncher ses victimes expiatoires (cf Outreau), est ce mieux ? Maintenant, qui sont ces fanatismes encagoulés qui décretent 'leurs' règles. Les Guignols ont le droit de caricaturer Jesus, et on aurait pas le droit de caricaturer Mahomet ? Certes... Dans certains pays sans doute. En Europe, on a le droit, et on le prend. Ensuite, que certains crétins à l'autre bout de la terre en profitent pour bruler des ambassades, cela peut peut être se faire poser des questions.

- Choc des civilisations ? Voilà une des questions à poser... De manière calme et sereine, sans exacerber des grands débats. Je crois que c'était Max Gallo qui avait dit une chose juste. Le christiannisme a environ 2000 ans. L'Islam, en gros, 1400 ans. Où en étions nous, nous chrétien, y a 600 ans ? On faisait les croisades, on évangélisait, d'une manière un peu radicale, les non chrétiens. Et si Galilée venait nous prouver par A + B que la terre tournait, nous le brulions. Obscurantisme total... Et si l'Islam avait simplement son age, et si il lui fallait faire SA révolution, SON époque des lumières ? Tout simplement. Sans haine, mais simplement en voyant les choses comme elles sont. Car notre histoire peut peut être nous permettre de regarder ces évenements d'un autre point de vue.

Mais tout en restant ferme, car tolérance ne signifie pas lacheté ni abandon. Nous sommes en France, en République, et nos règles sont nos règles. Innégociables.

Je terminerai simplement cet article par un copier-coller de JeanMichel Apathie, justement, suite à son entretien avec Max Gallo :
<< A contrario, on peut noter, et condamner, la faiblesse des réactions politiques et gouvernementales, en Europe et aux Etats-Unis, des déprédations des derniers jours. Les caricatures en question ne valent pas l'expression d'une solidarité avec Al Quaïda, une évidence qui n'a pas été formulée de manière très audible, par exemple, par le gouvernement français. Du bon sens quand les boussoles s'affolent.

C'est ce qu'exprimait Max Gallo, lors d'un rapide petit-déjeuner, ce matin, après l'interview. Il racontait une conversation récente avec Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM (conseil français du culte musulman). "Dans les villages de France, il y a partout des églises et pratiquement pas de mosquées", regrettait Dalil Boubaker, selon le récit de Max Gallo. Et ce dernier de lui répondre: "Mais enfin, nous sommes un pays judéo-chrétien."

Une banalité qu'on a parfois tendance à oublier
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Sur ce, je vais prendre un bain, et aprés zou, foot à la télé. En tous cas, ce que j'aime dans cet exercice qu'est le blog, c'est qu'il me permet, de manière certes maladroites (je ne suis pas Eric Zemour dans le talent d'écriture) d'exprimer ma modeste pensée. Et je me relirai dans 5 ans, et ne serais peut être plus d'accord avec moi. C'est la vie d'une pensée qui, comme le vin, évolue avec le temps. Je ne prétends pas etre un grand Bordeaux. J'espere ne pas finir en piètre vinaigre apre et sans gout.

jeudi 9 février 2006

Mode plainte (was : journée de merde)

/mode je vais me plaindre on

Bon, si vous ne voulez pas entendre (ou lire) pleurer, merci d'aller voir ailleurs. Car là, je ne vais ni parler de l'audition du Juge Burgaud (quoique que j'en ai des choses à dire là dessus), ni de football. Comme j'ai mis plus haut, je vais me plaindre.

J'ai eu une journée de merde.

Ce matin, le harcélement des petites phrases assassines qui donnent envie et de pleurer, et de mettre sa main dans la gueule de l'agresseur (au demeurant deux grosses erreurs), m'a encore une fois touché. Je suis dans une société où des gens mauvais et arrivistes sont à la tête en ce moment. Ils veulent, pour la plupart, me faire démissionner. Mais je vais me battre.

Ensuite, je suis monté à Lyon pour une réunion qui ne servira qu'à me donner un surplus de travail. Encore une fois pour ma société. Dans quel but ? Voir ses mêmes enfoirés toucher une grassouillette prime au mois de Mai ? C'est la regle du jeu...

Et en descendant, sur les coups de 19 heures, je vois l'effet que peux avoir un flash sur la route... Une portion sur autoroute limitée à 70 km/h, j'étais à 90... Bon, ben 90 € une nouvelle fois offerte à ma boite... Et je suis arrivé chez moi à 20 heures, profondément dégouté.

Résultat ? Rien... J'ai bu du Merlot, je vais regarder Gundam Seed, un suppo, et au lit. Journée de merde...

Demain, je parlerai de la Coupe d'Afrique des Nations, ou alors je ferais une caricature (mais à part la tête à Toto, je ne sais pas dessiner...)

/mode je me suis plains off

mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques