lundi 12 février 2007

Tiens, hier, nous étions le 11 Février

Petite remarque que je me suis faite ce matin en venant au travail… La première partie du 7-8 d’RTL se terminait par un des meilleurs moments des « Grosses Têtes ». Et là, je ne sais pas pourquoi… Premiers rayons du soleil peut être, mais je me suis dit « aujourd’hui, on est le 12… ». Ouais, le 12… Jusque là, on va pas aller se recoucher (quoique j’aurais bien aimé vue ma belle journée de merde…). Mais en fait, la suite de ma réflexion de début de semaine est allé un peu plus loin : « donc hier c’était le 11… ». Un couillon dans ma voiture m’aurait invité à continuer dans cette phase intellectuelle féconde, pour constater qu’après-demain ce sera le 14, jour des amoureux et de conseil municipal dans mon village…

Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).

Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.

Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…

Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »

Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Ce matin, le Rhône continuait de s’écouler comme hier, comme demain. Et moi de le longer avec toujours ce même plaisir. J’aime le Rhône. Et le reste… ? Ben on verra plus tard. Le 11 Mars peut être ?
Le Rhone qui sépare Gard et Vaucluse, vu depuis la colline de SaintMaur, à Montfaucon. Si le ciel était moins chargé, on verrait les ruines de ChateauNeuf du Pape.

dimanche 11 février 2007

Pendant ce temps, à Villepinte et à la Mutualité...

Dimanche pluvieux sur les bords du Rhone. Roquemaure fête sa Saint-Valentin en ce moment, et mon amie prépare le repas de famille de ce soir. Personnellement, j'ai un café en face de mon PC. Nous avons pris un déjeuner frugal devant un épisode de 24 Heures (j'ai fait une infidélité dominicale à Laurence Ferrari, serais je pardonné ?), et le weekend continue à se dérouler. Tranquillement, paisiblement...

Ce matin, je suis allé chercher le pain et le JDD au village, à Sérignan. Ca sentait bon l'hiver, les cheminées qui accompagnaient ma marche. Quelques petits vieux sortaient de la messe, avec le bêret et le pain sous le bras. Une mère de famille sortait de la boulangerie en face de l'Eglise avec une petite fille et un gateau sous le bras. Scènes de dimanche classique. Et puis j'ai oublié le petit chien noir et peureux qui traverse la route pour aller je ne sais où...

Et pendant ce temps, à Villepinte, Ségolène Royal joue sa campagne. Pendant ce temps, à la Mutualité à Paris, Nicolas Sarkozy enfonce encore le clou. Et pendant ce temps se joue l'avenir de la France, se joue la campagne électorale...
Et moi, aujourd'hui, je n'ai ni envie d'aller à Roquemaure voir le monde dans les rues (non, je ne parle pas de la Mairie...). Je n'ai pas envie de mettre ni ITélévision, ni Public Sénat. J'ai envie que ce soit un dimanche mou de milieu de l'hiver. Douceur d'un foyer sympa, quiétude d'un weekend...
Et pendant que je vais retourner dormir dans mon canapé, la terre continuera de tourner. Un peu plus vite que d'habitude à Paris, mais bon... Ca ne me dérangera pas, et comme vous le voyez sur la photo, ça ne dérange pas Vanille non plus... Et c'est bien là l'essentiel : c'est dimanche.

samedi 10 février 2007

Les phrases politiques de mon weekend

Rien d'autres à dire que citer trois phrases qui m'ont fait mal au ventre ce weekend...

Premièrement, dans l'excellent "ça se dispute" sur ITélévision, une expression que je réutiliserai en réunions de travail, où dans mon milieu on aime assez à palabrer sur rien, et donc à "masturber les mouches avec des gants de boxe".

Toujours sur "ça se dispute", une phrase de l'essai philosophique et politique du penseur Doc Gynéco. "Pour remettre la France au travail, il faut leur donner des emplois". Bien sur...

Ca valide la phrase de l'excellent Guy Carlier, sur le magazine d'investigation "Public" : "Nous sommes quand même dans un pays où Steevy Boulay donne des analyses politiques". Et ben oui, n'en déplaise à M. Le Maire du village principal du canton, c'est bien vrai...

jeudi 8 février 2007

Je n'avais pas trop envie d'écrire ce soir...

Et pourtant je l'aime bien mon blog... Et ça me fait plaisir d'écrire, au moins pour dire quel est mon état d'esprit ce soir, amer, trés amer.

J'ai eu la surprise de voir que ce blog, qui est personnel et confidentiel, a touché une cible bien surprenante. Certaines personnes "hauts placées" de la Marie d'un village qui m'est cher (pas le mien mais celui d'à coté...) ont pris avec agressivité quelques mots que j'ai pu écrire ici. Qui est ce "faucon" qui se permet de critiquer ? Il s'est passé ce weekend dans ce village des choses incroyablement grave que je refuse pour l'instant d'écrire ici, et "j"'était un sujet de conversation qui occupait pas mal... Internet est libre, je le savais. Mais je le vis maintenant : c'est surprenant...

Bizzarement, ça me fait chier. Ca me fait chier pour trois raisons. La première étant que des amis, que j'aime, utilisent mon blog comme une "arme politique". Et j'ai pas envie : trois messages sur 400 qui sont sur des sujets locaux, ça fait léger comme "blog politique". Ensuite, que les personnes que je 'critique' veulent à tout prix savoir qui est derrière ce crime de lèse majesté. Ben mon mail est plus haut, s'ils ne sont pas satisfaits ils écrivent, ils peuvent même poster un commentaire, et on ouvre le débat et la discussion... "visible ? visé !" dit notre ami Birenbaum Guy (qui ne supporte pas la censure... peut être que moi aussi je commence à avoir du mal à supporter les travestissements de vérité, surtout de la part des élus).

La troisième, enfin, parce que je n'ai pas envie que mon blog m'échappe. J'avais crée ce blog en soirée de 2004 pour une raison personnelle précise, qui me touche encore toujours. Aprés, que je parle politique, que je parle de ce que j'aime, de ce qui me touche et me fait de la peine, c'est super. J'aime ça, j'adore ça.
Ce que je n'aime pas, c'est savoir que mon blog est actuellement sujet de discussion dans les hautes sphères de mairie. Je trouve ça désagréable. Trés désagréable. Et cette mini pression m'avait vraiment donné envie de faire un "raz" de ce blog.

Mais je ne le ferai évidemment pas, pour deux raisons.
* Je n'ai jamais rien écrit sur ce village, que j'aime, que je regrette. Sur ce blog, vous ne trouverez jamais d'insultes, jamais. Rien de diffamant. Je ne cite jamais de noms (à part Sarkozy et Royal mais ils le cherchent...), je ne me mets qu'en scène.
* J'aime ce blog. J'aime les gens qu'il me permet de 'toucher'. Pas tous, pas ceux qui "veulent savoir qui se cache derrière le Faucon" (comme si c'était un secret en plus...). Et je vais pas arêtter parce que deux trois apprentis en "régime Monarchique" refusent que certaines opinions divergentes et légitimes s'expriment.

Aprés, si j'ai des choses à dire, je le dirai. Sous mon nom propre, pas sous un pseudo d'Internet (de notoriétés publiques auprés de mes amis, je ne me cache nullement). Et je changerai sans doute de ton. Mais ici, non... Pas dans ma maison. Je ne veux pas de boues à l'entrée...

Enfin, tout ça pour dire que je suis peut être pas si fort que ça. Ces bruits qui ont courru à mes oreilles m'ont ennuyé, et ça m'emmerde... Ca m'amuse aussi, de voir comment les critiques peuvent faire réagir certains gens... Mais bon, ce soir, j'ai plus envie de prendre le large que de continuer à polémiquer. Je la nourirai la polémique. Je la nourrirai grassement. Et plus que la polémique, ce sera le débat, local, que je nourrirai. Car nous sommes en République, la parole, quand elle est respectueuse des hommes, quand elle n'est pas agressive, est libre. Mais des fois, ça fait mal au ventre le soir...
Je pense à des gens que j'apprécie, des vrais "journalistes" d'opinion, d'investigation. Guy, à Bertrand qui s'est fait taper sur les doigts par Bernard Tapie, Christophe Barbier que j'aime bien aussi et qui lui se voit engueler par Royal. Apahtie, lui, c'est Marianne qui lui en veut... Est ce qu'Asko a quelqu'un qui veut le trucider aussi ?... Le niveau est pas le même. Si un d'eux me lit, il doit bien se marrer devant mes états d'ames à deux francs.
Remarquez, on mène les combats qu'on mérite... Mais je pense, modestement, que mon canton mérite bien quelques maux de ventre le soir. En tous cas, je l'aime, et que ne souffriraient on pas par amour ? ^___^

José Bové réussit son entrée en campagne...

Relevé hier soir par l'excellent Laurent Gerra sur RTL, qui en fait sa connerie du jour...

"Le jour où José Bové a été condamné à 4 mois de prison, où a t'il décidé de tenir son premier meeting de campagne ? Aubagne..."

J'adore. J'aurais aussi rajouté la deuxieme connerie du jour, plus politique celle là. Mais quand José Bové se considère "prisonnier politique", ce n'est même plus de la connerie. C'est de l'indescence complète. A mon avis... (mais je suis un légaliste)

lundi 5 février 2007

Bouh du soir

Trés fatigué ce soir. Envie de pas grand chose. Pas la peche. Pas le moral. Pourquoi ? Allez savoir, quand je suis fatigué, j'avance plus. Et pourtant je me mets sur mon blog, pour dire que je suis fatigué, pour dire que j'avance plus... Et que je ferai mieux d'aller me coucher de suite. Pas de "spécialistes" sur Canal, ni "d'On refait le match". Dommage, j'aurais aimé parler de Nasri que j'ai trouvé brillant hier soir.

Non, je vais me coucher. Bonne nuit. On parlera de François Bayrou (à la une de Marianne : "et si c'était lui ?"...Quand JFK répond à Laurent Joffrin dans les titres, c'est rigolo), du Gard, du Rhone. Et du reste.

dimanche 4 février 2007

Dimanche soir de match

Je l'apprécie et pourtant je ne serais pas suffisament triste si, dans quelques heures, Claude Askolovitch pouvait être un peu amer. Et je serai plutot heureux de savoir, ou d'imaginer, Serval, Krissolo, mon amie des Bons Enfants, et d'autres, joyeux. Cela voudrait dire que Marseille aura gagné le "classico", le seul en France avec Lyon-StEtienne qui soit capable de féderer autour d'un ballon. Qu'Albert Emon aura vaincu Paul Le Guen. Et ce soir, chez mon ancien chef de projet qui m'accueille pour un match, je serais finalement heureux.

Et j'aurais le temps de me dire demain matin : "mais merde, hier soir c'était dimanche soir"... Et je me dirais "et mon amie est partie en stage une semaine à Lyon et je serai tout seul". Bouh... Je me ferai des soupes, la question est pas là. Mais j'aime pas, j'aime plus, être tout seul. Enfin, ce coté capricieux qui m'énerve et que je tente "d'exorciser" (vilain mot) sur ce modeste blog que j'aime bien...

Dimanche soir... Un point sur ma semaine où j'ai appris la "puissance" involotaire des blogs. J'ai appris qu'un message sur Roquemaure avait mal été pris par la Mairie actuelle... Ben oui, en cette fin d'année 2006, je m'étais ému sur un sapin ridicule au centre de ce beau village. Sapin plus stalinien que Provencal. Et je m'étais surtout ému que ce marché (que j'avais découvert quand j'étais à la maternelle et que ma mamy m'ammenenait chercher acheté la dorade fraiche avant d'être farinée...) changerait de place. Il quitterait le centre du village pour aller dessous ces infames halles féraillées. Apparement, certains s'étaient agacés. "Un site nNternet est en train de se monter sur Roquemaure" disaient certains édiles de la Mairie... Pensaient ils... J'aime mon canton. Simplement mon canton. Et que je puisse modestement m'énerver sur des choses qui me font juste de la peine, c'est bien suffisant. Non, ce blog ne sera pas une "arme électorale". Surement pas.

Il ne sera qu'un exutoire d'un modeste "bloggueur", un ingénieur de 29 ans qui aime écrire, parler, rencontrer des gens. Il ne sera que ça. Je n'ai plus l'ame d'un militant politique. L'ais je déjà eu ? J'ai des idées, des valeurs. Mais je ne suis pas un afficionado d'un parti politique. Pour certains je vote DupontAignan. Pour d'autres je suis un Sarkozyste évident. Pour les troisiemes un "centriste radical" (j'ai lu ça chez notre ami Bertrand Delais, je m'en étais ému... ^__^). J'attends qu'on me traite de trostkiste masqué ou de socialiste libéral avant d'aller voir mon psychologue...

Je ne suis rien de tout ça. Je suis rien d'autre que moi. Et ce soir, je suis tout seul comme un idiot. j'ai un bain qui coule. Merveilleux... Et je suis sur mon PC. Winamp passe Serge Lama, et le soleil dit à Sérignan du Comtat 'bon, vous êtes brave, mais je vais me coucher'...

Moi je vais pas me coucher. Ce soir j'ai foot. J'aime le foot. J'aime Marseille. J'aime Paris aussi. La ville et même le club : j'étais au collège quand j'ai vu Ginola et Weah terrasser Madrid. Et Paris mérite un grand club. Pourquoi ont ils de petits dirigeants, de petits supporters ? Enfin... Je ferai un autre sujet. Là, c'est dimanche soir, et je laisse mes mains écrirent des posts décousus. Demain matin je serai plus ordonné.

Demain matin c'est lundi. Bouh, j'aime pas les dimanches soir.

PS : premiere photo prise un soir de Mars 2006. Il fait un vent de fou, et c'est le cadeau de StValentin de mon amie forézienne. Marseille - StEtienne, 2-0. Là c'est le but de Pagis, le premier... Ensuite, photo de Février 2004, prise de mon balcon de mon ancien appart. Marseille-Ajaccio, 2-1 (avec but de Marlet et de Mido). Le Marseille d'Anigo et de Drogba arrivera en finale de l'UEFA en Mai... Mais Valence sera plus fort et Barthez sera dehors.

Test politique : mes résultats

Les blogs permettent des rencontres sympas. Sur le trés bon blog de Krissolo, un jeu. Un test politique, comme tous les - maintenant - 5 ans, pour savoir sa position sur l'échéquier politique. Les questions et les réponses sont souvent téléphonées, pourtant elles donnent des indications plutot sympa.

Voilà ce que ça donne pour moi : copier-coller et zou.

1. l'UMP (tendance gaulliste)

Et, dans une moindre mesure :
2. l'UDF mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent).

Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :
3. le RPF (Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe) de Charles Pasqua
mais vous êtes plus ouvert sur les questions liées à l'évolution des mœurs
4. le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions économiques ou sociales, ni sur l'évolution des moeurs.

Première réaction : tu parles d'une découverte. Je suis gaulliste ? Youpi, j'avais ma carte au RPR à 17 ans, peut être y avait il une raison. Parce que au RPR, tu dragues moins de jeunes filles qu'en boite de nuit... Aprés l'UDF ? Ben oui, Bayrou me motive un peu. Soit. Le RPF ensuite ? Ben vi, j'apprécie Charles Pasqua et je ne m'en cache pas. Même si sur la fin peut être j'avais quelques différences idéologiques avec lui, j'ai un respect et une amitié affectueuse pour un homme que j'ai connu et que j'ai apprécié. Le MPF ? Pour moi c'est léquivalent du FN, j'ai honte qu'il soit dans ma liste.

Interressant par contre les points suivants. Noté de sur une échelle à 16 cases. Au milieu de centre, 8 cases à gauche, 8 cases à droites. Et sur ces 3 questions un peu phrases, des réponses qui m'ont surprises :
* Politiques économiques : 1 case vers la gauche ---> rhaaa, je suis centre gauche type Strausskahnien ! Ben écoute... ;
* Manière de vivre : 1 case vers la droite -> centre droit. Bon... (ça veut dire quoi "manière de vivre ?" d'abord... ) ;
* Identité et responsabilité : 5 cases vers la droite. Ben oui, je crois en la nation et en la responsabilité et mérite individuel. Libéral républicain, je me définis comme ça, ça me va.

Puis aprés pleins d'autres analyses. Ils ont pas trouvé que j'aimais les quiches aux poireaux, mais en allant plus loin ils auraient pu. Enfin, tout ça pour présenter un truc pas mal. Merci Krissolo.


vendredi 2 février 2007

Le soleil se couche sur Marseille

Juste pour la photo. Aprés la petite colère, bien ridicule je vous l'avoue, de plus bas, un moment de rare quiétude. Je crois me souvenir que je reviens d'une aprésmidi de Pacques dans les Calanques, avec mon Directeur Technique et mes collègues de boulot. Y avait ma chef de l'époque, le responsable environnement de l'époque, et quelques collègues ingénieurs de l'époque aussi. Et de cette époque (cours de français : répétition d'époque 4 fois --> note divisée par 2...), il ne reste que mon DT.

Aprés ça, mon whisky aux Bons Enfants. Et aprés, mon appart seul. Et quelques photos. J'aime la couleur rose.


jeudi 1 février 2007

Je n'y arrive toujours pas


Mon bon ami bloggistique Kriss a mis le doigt sur un point juste : Lyon me manque, et j'ai aimé cette ville... Pourtant je suis vraiment un emmerdeur fini qui mérite de se prendre des baffes... Ce n'est pas le match fabuleux de mon O.M (pas le crétin qui emmerde son monde chez Guy, non, le vrai O.M...), mais aujourd'hui j'ai eu une nostalgie de Marseille qui était à me mordre les doigts.

Marseille, c'est quoi pour moi ? C'est un début de carrière. C'est une arrivée dans une société dans laquelle je resterai 5 ans et quelques mois, un 1er Octobre 2001 (y avait plus de tours jumelles déjà...). Il pleuvait, et mon amie des Bons Enfants m'a ouverte sa porte. Une autre connaissance du net, les Chevaliers du Zodiaque... Une connaissance du net devenue par la force des années et de ses merveilleux moments inoubliables et jamais remplacé qui est devenue une amie. Comme quoi Internet n'est pas ce démon que certains aiment à décrier...

Marseille, c'est un début dans ma vie d'ingénieur. Mon chef était un modèle, et j'avais une capacité d'initiative qui était aussi forte que le potentiel électoral de Dominique Voynet. Je découvrais avec une admiration de gamin devant une peluche Tigrou les 3 étages du bâtiment dans lequel j'étais. Au dernier étage tronait Mme M, la Directrice Générale de la Branche de la Société dans laquelle j'étais. Et j'avais un bureau pour moi tout seul, avec un PC portable pour moi tout seul aussi. Enfin bureau... Non, un placard à balais avec vu sur un arbre chétif. Mais pourtant j'étais le maitre du monde. Je me prenais pour un Ministre.

Et le soir, je ne passais ni par mon hotel (les premiers mois), ni par ma chambre de bonne avec vue sur le Vélodrome (cf la photo, c'était chez moi). J'allais direct aux Bons Enfants où mon whisky et cette amie était là.

Ce soir, j'ai une maison plus grande. Ce n'est pas une amie qui m'accueille, mais un peu plus personnel. Un peu plus tout court. Et j'ai une belle cave dans laquelle piochée. Ce soir, c'était un primeur de 2006' : il faut que je casse un peu dans le stock pour rendre le déménagement plus facile. Et j'ai aussi un bureau seul. Plus un portable mais un grand écran. Comme y a 5 ans, je suis sur des sujets où je panne que dalle. Et mon pouvoir d'initiative et proportionnel avec ma place dans ce systeme : pour l'instant nul.

Et pourtant j'ai cette même excitation qu'il y a 5 ans. Sauf que je ne suis plus à Marseille mais à Marcoule. Il me manque cette grande ville dans laquelle j'aimais déambuler le soir. Roquemaure sera moins grand, et je connais par coeur. Il me manque ces Bons Enfants. Je sais qu'ici j'ai pleins de "points ravitaillement". Mais j'ai pas cette chaleur qui faisait que merde, j'aimais m'emmerder à trouver une putain de place avec ma ZX bordeaux.

Et donc non, je n'y arrive toujours pas... Pourtant y a Bové qui aprés nous avoir promis que non la politique ne l'interressait, qui part rajouter un bordel à la gauche de la gauche. Je me demanderai un jour pourquoi il y a apparement, pour certains esprits lumineux, une différence entre "la gauche de la gauche" et "la droite de la droite". J'ai un dégout pour les deux extremes, mais des fois je me dis "tu es con". Ou pas suffisament intelligent. Ou peut être suis je moi et que j'ai un peu le droit de penser ce que je veux, avec mon petit esprit de provincial qui connait 10 mots de vocabulaire. Pas assez pour écrire ces grands poèmes qui font pleurer les suicidés, mais suffisament pour, au final, être heureux.

Donc non cher ami (^__^), je ne ferai pas de cure d'Internet et de blogs. Sauf ceux où je suis interdit (dur de se savoir considéré comme une bactérie, encore des restes de mon époque Marseillaise, tiens) bien sur.

PS : j'ai aimé Lyon, pour pleins de raisons. Des raisons ECAM, et postECAM. Mais Dieu sait combien j'aime Marseille aussi..

mercredi 31 janvier 2007

Je n'y arrive pas

Je voulais écrire ce soir sur Nicolas Hulot, sur mon nouveau boulot, sur tout le mal que je pense de Ségolène Royal et sur mes toujours confirmées réticences vis à vis de Nicolas Sarkozy. Je voulais faire un hommage, modeste, à Robert Louis Dreyfus, qui quittera l'OM avec une modeste coupe à toto en poche. Et j'y arrive pas...

Qu'on s'y entende bien : je suis heureux. J'ai tout pour être heureux. Même si mon amie m'empeche de manger du fromage à la fin de repas, c'est pour mon bien et elle est adorable. Même si mes propriétaires actuels sont abjects et malhonnetes et l'agence immobiliere qui s'occupe de mon contrat de location est incompétente, je m'en fous et je sais que j'arriverai à les briser s'ils continuent de me les briser. Mon boulot se passe bien. J'ai quelques amis. Et l'avenir est pas si vilain que ça.

Pourtant, y a comme un soucis. Je sais pas lequel, je sais pas pourquoi, mais quand j'arêtte un peu de penser à "tout ce bonheur", j'ai une boule qui gonfle. J'en ai parlé à la maison, ne cachons rien... Pourquoi ? Je sais pas... Non, ce n'est pas des souvenirs toujours brulants d'il y a 4 ans et demi maintenant et des blogs qui se défont qui me fait ça, c'est une goutte d'eau. Ce n'est pas non plus des grossesses qui montrent à quel point on vieillit qui martelent dans l'estomac. Des regrets ? Lesquels ? J'ai l'impression que je suis en passe de tout réussir, et le plus important : ma vie. Alors quoi, bordel de merde ?

Ben je sais pas. J'ai mis une photo de Fourvière (Lyon) en post. Elle est belle, prise en Janvier 2003. Je la trouve réussie : une des premieres prises avec mon premier appareil à photo numérique. Et comme cet aprésmidi je pensais fort à Lyon, à mes 5 ans de 95 à 2000 passés là bas (y a 11 ans, je me préparais à partir au ski, cf mon cahier de l'époque). Je pensais à l'ECAM. A ces gens que j'ai rencontré là bas. A ces moments de solitudes dans les rues de cette merveilleuse ville. Et à ce que je suis devenu. Je pars vers le futur et je soupire le passé.

Ouais, je suis un crétin. Donc j'arêtte là mon mot. Demain je parlerai non pas du volume d'air que j'ai pu expirer en solitude devant un PC du boulot, ou devant ce dernier. Peut être, je l'espere, de la victoire marseillaise face à Lyon. Et de cet avenir, le mien en tous cas, que je sais heureux (celui de la France j'ai comme un doute). Et puis on mettra en avant une photo du Ventoux , ca le fait toujours bien...

lundi 29 janvier 2007

J'aurais pu mettre "soupir" en titre de message. Mais bon, retour un peu sur mon message de vendredi soir... Je suis heureux d'avoir pu faire connaitre à certains une merveilleuse chanson de Gilbert Bécaud. Bécaud n'a pas été uniquement parolier pour Michal (c'est pas moi, j'ai pas volé l'orange...), il avait des textes fabuleux. C'était un mec de droite qui avait chanté "l'important c'est la rose"... Transformé en un "l'emmerdant c'est la rose" du génie Le Luron. Ce même génie qui avait transformé la chanson "l'indifférence" en un "l'incompétence" dont j'aimerai trouver les paroles. Sinon je les écrirai moi même...

En fait, j'écris, mais j'ai rien à écrire. Je suis fatigué encore d'un weekend dans le Forez où j'ai bien mangé. Où j'étais finalement bien. Heureux, entre autre, de voir (ce que je sais déjà) que il n'y a pas que l'indifférence dans ce monde. Egoistement, car un blog sert à se reluire le nombril aussi, je n'ai pas que des "cristall wall" d'indifférence autour de moi. Merci Skat, notamment, pour avoir rappelé cette chanson de JeanJacques Goldman qui m'a, à une époque, pas mal servi de moteur... Recevoir contre moi de la haine, soit... Mais de l'indifférence, non...

En fait, aujourd'hui je souffre, comme toute personne normalement constitué, de l'indifférence de la part de personnes qui me sont chères. Et au même moment où je me dis ça, je me dis que, par exemple, les paysages du Forez sont merveilleux. Et que le Rhône véhicule, de Lyon à Marseille, des pensées positives qui font avancer. Et c'est ça le plus important au final... C'est ça le plus important.

Rien de politique ce soir. La technique nouvelle de Ségolène Royal qui consiste à lancer la victimisation à tout va (Boutih et Bianco, ce dernier qui est pourtant pas un con, qui lancent à qui veulent l'entendre : "on attaque Royal car c'est une femme"... On remonte la campagne encore d'un niveau...), ou cette BayrouMania de mi campagne, autant de points qui me font soupirer... Et quand je vois le vent froid qu'il fait, je préfère laisser aux "vrais militants" (ou aux salariés d'une boite locale...) le travail de coller des affiches...

Merci aux gentils gens...

vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

Sarkozy et les RG – toute petite polémique


Ou l’art d’appeler Mistral un soupir de moineau…

Qu’y a-t-il dans cette affaire qui fait hurler le sémillant François Hollande ? Les Renseignements Généraux auraient remis à jour une note sur l’ancien dirigeant de GreenPeace France, maintenant dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Et ce charismatique premier secrétaire de se demander si Sarkozy ne serait pas derrière l’histoire, et d’appeler à sa démission. De là me vient en tête deux commentaires :
- Je ne suis pas choqué que la « police gouvernementale » contrôle celles ou ceux qui prétendent accéder au sommet de l’Etat. Je ne suis pas choqué le moins du monde. Et dans cette ordre d’idée, je trouve normal que des renseignements soient pris sur les entourages des candidats, des ministrables, et de ceux qui font l’opinion.
- On demande la démission du Ministre de l’Intérieur ? Pourquoi pas, je pense pour ma part qu’il aurait intérêt à partir. Mais qu’a dit François Hollande il y a 5 ans ? A-t-il demandé la démission du Président de la République ? A-t-il demandé la démission de son ami de Premier Ministre, qui avait comme très proche le ministre de l’intérieur de l’époque (Daniel Vaillant, vous vous rappelez, le DousteBlazy de Jospin…), et qui sortait des dossiers compromettant sur le couple présidentiel ?

Et allons plus loin, cette histoire est petite par rapport à ce qu’on a pu avoir par avant. Et je suis à 100 à l’heure Guy Birenbaum qui compare, sur son blog, cette histoire à de la "roupie de sansonnet". En 1995’, Edouard Balladur était candidat, et avait comme soutien le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua (pour qui je garderai toujours une amicale pensée). Et à l’époque de Schuller – Maréchal, c’était autre chose… En 88’, Chirac et « l’Etat RPR » contre Mitterrand et sa bande d’espion de l’Elysée. Ils étaient en poste, et le petit François Hollande aurait il pensé à demander leurs démissions ?

C’est beaucoup de bruit pour rien, et c’est gravement risible… Sur la forme c’est petit, mais sur le fond c’est affligeant. Que l’on parle plutôt des politiques de Royal qui veut généraliser les 35 heures versus Sarkozy qui veut généraliser le CPE. Pour l’instant, le niveau est très bas, sur tous les tableaux.

mercredi 24 janvier 2007

Je veux de la neige


Ci joint la carte de Météo France pour demain. C'est risque de gros bordel de partout... et dans le Gard... Fait beau. Vert, nada ! Et je veux de la neige aussi !

Je vote Nicolas Hulot ! (merde, se présente pas... bouh)