La journée s'est bien terminée qu'elle n'avait commencé. Un apéritif - pizza bien calorique chez des amis (communistes en plus, brrr...) m'aura redonné du coeur à l'ouvrage. Je voulais quans même soupirer, parce que ça faisait longtemps, avec ces quelques photos prises ce soir.
La journée n'a pas été agréable. Ou du moins je l'ai mal ressenti. Veille de 21 Avril ou avant-veille du 22 Avril, je sais pas pourquoi. Mais là, ça faisait longtemps que je n'ai été autant agacé, triste. Enervé même. Enfin, pas bien. Pas bien du tout...
Est ce cette fin de campagne qui me fait me dire que demain, je respecterai la trève et parlerait pas politique ? Ni ici, ni en allant voir d'autres blogs. Peut être... Avoir entendu aujourd'hui encore des "Sarkozy = Le Pen" aussi ridicules et franchement dangereux et atiseur de haine que des "Royal = grosse truffe qui emmenera la France dans les bras de Besancenot" que j'ai pu entendre par ailleurs à coté. Je suis sidéré, je l'ai souvent dit, par le niveau franchement haineux de cette fin de campagne. Nous (tous, les candidats, nous les passionnées de politique, tous...) serons responsables si demain y a des choses pas fabuleuses qui se passent. Nous serons en partie responsables d'avoir véhiculé ces discours diviseurs et haineux, alors que Mai 2002 nous a rappelé que c'est tellement bien et mieux d'être réuni autour de valeurs communes.
Aprés, chacun fait ce qu'il veut. Je me suis toujours refusé à jouer à ce jeu de caricature dangereuse des deux candidats qui pourraient être, soit l'un soit l'autre, à la tête de ce pays. Comme avait dit de Gaulle quand on lui a proposé de sortir des choses pourries sur Mitterrand avant l'élection de 65' : "ne salissons pas le fauteuil".
Et puis si je voulais aller plus loin, j'aurais aimé écrire un texte sur la "13eme maison". C'est le salon du Grand Pope, et peut être cela fera un texte de second tour. Mais si y a Sarkozy Royal, quoique je dise, je me ferai engueler de tous les cotés. Et soupir, j'ai pas envie.
Non, si j'avais écrit ce texte, j'aurais dit que mon candidat idéal n'y est pas. Si je vote Bayrou ou Sarkozy, ce sera en soupirant, sans envie, sans peur ni honte, mais sans envie... En 95', j'aurais voté Chirac avec enthousiasme si j'avais eu l'age. Là, rien... Pour moi, le choix est faible. Des arrivistes, des pipolistes démagos. Rien... J'aime pas.
Quelques parts, un Chirac me manque. Peut être que, au final, Villepin m'aurait plus plu. Le conseiller général socialiste de mon canton m'avait dit qu'entre un républicain type Villepin ou Juppé, et Royal, il aurait préféré Villepin ou Juppé. Là, votera t'il Bayrou ? Je sais pas. Je sais que ce Fabiusien qui était passé par la case Chevénement ne voue pas une grande admiration pour Royal. Mais il a des mandats importants, il suivra la discipline de parti, en faisant la gueule.
Oui, j'aurais aimé un gaulliste plus républicain, ou plus radical. Un Borloo. Mais peut être aussi que je n'aurais pas eu envie de cautionner 5 ans de politique clientéliste. Finalement, DupontAignan aurait eu au final sans problème mon vote. J'aurais peut être du militer pour lui comme on me l'avait demandé ? Mais à quoi bon ? Lui aussi aurait été le moins pire. Un vote similaire que moi au référendum, même position que moi sur EDF-GDF et les autoroutes, vision gaulliste. Et aprés... ?
Puis y a les restes qui m'auront rendu bougon. Un appel à la Mairie de mon village, pour mal prendre des commentaires qui eurent été faits sur moi. Oui, cadre salarié et élu municipal, on a pas souvent le temps libre qu'on voudrait. Et le rôle de l'élu quand il a des fonctions professionnelles blocantes, c'est trés dur. Aprés on s'étonne que les seuls élus soient des retraités, des professions libérales, ou des fonctionnaires. Moi, hier, j'avais envie de tout envoyer chier, de faire péter les élections. Et puis non, le Maire m'a appelé, il savait que j'avais été atteint et triste. Mais je mettrais les choses au point. Si j'ai passé un mandat sur la route ou pour une société que j'aurais quitté aprés 5 ans de bons et loyaux services jamais récompensés, jamais on pourra venir me repprocher une absence pour les missions importantes.
Enfin, je pense que je quitterai ces fonctions bientôt. Ecoeuré, et pas envie de me battre pour ça.
Au boulot, ça allait. Même si soupir... Allez, trois mois d'extase, j'ai le droit à un jour où ca me faisait chier, non ?
Et puis le soir, colère en cherchant un sac à dos pour aller courrir. J'en trouvais pas. Plus de bananes potables. Un sac à dos sali d'Aout dernier, avec sable de plage et un journal l'Equipe qui disait que Lyon serait champion d'Europe et Dhorasso ménerait PSG au sommet. Grosse colère devant une maison pas encore rangé effectivement. Colère idiote mais retentissante contre mon amie, contre moi, contre tout ça. Mince, Marianne va faire une Une sur "le caractère dangereux du Faucon ?"
Pour aprés aller courrir 15 minutes, pas plus. Pas envie, et pas de peches dans les jambes. J'aurais courru trois fois 50 minutes cette semaine, et je crois que je passerai pas l'heure de suite. Aucun jus dans les jambes. Donc fatalement, vous allez rire mais ça m'a bien énervé et agacé ça aussi.
Finalement je vais aller me coucher sans grande peche. La campagne officielle s'arêtte, c'est tant mieux. Mais pourtant, Roquemaure est joli. Paisible. Je vis chez moi. Je suis heureux. Moralement, je suis apaisé. Tchernobyl arrive, et je n'y pense pas toutes les cinq minutes. Non, je vais bien. Je suis pas seul. Alors merde... Que ce weekend avant le feu de dimanche soir me soit profitable.
La journée n'a pas été agréable. Ou du moins je l'ai mal ressenti. Veille de 21 Avril ou avant-veille du 22 Avril, je sais pas pourquoi. Mais là, ça faisait longtemps que je n'ai été autant agacé, triste. Enervé même. Enfin, pas bien. Pas bien du tout...
Est ce cette fin de campagne qui me fait me dire que demain, je respecterai la trève et parlerait pas politique ? Ni ici, ni en allant voir d'autres blogs. Peut être... Avoir entendu aujourd'hui encore des "Sarkozy = Le Pen" aussi ridicules et franchement dangereux et atiseur de haine que des "Royal = grosse truffe qui emmenera la France dans les bras de Besancenot" que j'ai pu entendre par ailleurs à coté. Je suis sidéré, je l'ai souvent dit, par le niveau franchement haineux de cette fin de campagne. Nous (tous, les candidats, nous les passionnées de politique, tous...) serons responsables si demain y a des choses pas fabuleuses qui se passent. Nous serons en partie responsables d'avoir véhiculé ces discours diviseurs et haineux, alors que Mai 2002 nous a rappelé que c'est tellement bien et mieux d'être réuni autour de valeurs communes.
Aprés, chacun fait ce qu'il veut. Je me suis toujours refusé à jouer à ce jeu de caricature dangereuse des deux candidats qui pourraient être, soit l'un soit l'autre, à la tête de ce pays. Comme avait dit de Gaulle quand on lui a proposé de sortir des choses pourries sur Mitterrand avant l'élection de 65' : "ne salissons pas le fauteuil".
Et puis si je voulais aller plus loin, j'aurais aimé écrire un texte sur la "13eme maison". C'est le salon du Grand Pope, et peut être cela fera un texte de second tour. Mais si y a Sarkozy Royal, quoique je dise, je me ferai engueler de tous les cotés. Et soupir, j'ai pas envie.
Non, si j'avais écrit ce texte, j'aurais dit que mon candidat idéal n'y est pas. Si je vote Bayrou ou Sarkozy, ce sera en soupirant, sans envie, sans peur ni honte, mais sans envie... En 95', j'aurais voté Chirac avec enthousiasme si j'avais eu l'age. Là, rien... Pour moi, le choix est faible. Des arrivistes, des pipolistes démagos. Rien... J'aime pas.
Quelques parts, un Chirac me manque. Peut être que, au final, Villepin m'aurait plus plu. Le conseiller général socialiste de mon canton m'avait dit qu'entre un républicain type Villepin ou Juppé, et Royal, il aurait préféré Villepin ou Juppé. Là, votera t'il Bayrou ? Je sais pas. Je sais que ce Fabiusien qui était passé par la case Chevénement ne voue pas une grande admiration pour Royal. Mais il a des mandats importants, il suivra la discipline de parti, en faisant la gueule.
Oui, j'aurais aimé un gaulliste plus républicain, ou plus radical. Un Borloo. Mais peut être aussi que je n'aurais pas eu envie de cautionner 5 ans de politique clientéliste. Finalement, DupontAignan aurait eu au final sans problème mon vote. J'aurais peut être du militer pour lui comme on me l'avait demandé ? Mais à quoi bon ? Lui aussi aurait été le moins pire. Un vote similaire que moi au référendum, même position que moi sur EDF-GDF et les autoroutes, vision gaulliste. Et aprés... ?
Puis y a les restes qui m'auront rendu bougon. Un appel à la Mairie de mon village, pour mal prendre des commentaires qui eurent été faits sur moi. Oui, cadre salarié et élu municipal, on a pas souvent le temps libre qu'on voudrait. Et le rôle de l'élu quand il a des fonctions professionnelles blocantes, c'est trés dur. Aprés on s'étonne que les seuls élus soient des retraités, des professions libérales, ou des fonctionnaires. Moi, hier, j'avais envie de tout envoyer chier, de faire péter les élections. Et puis non, le Maire m'a appelé, il savait que j'avais été atteint et triste. Mais je mettrais les choses au point. Si j'ai passé un mandat sur la route ou pour une société que j'aurais quitté aprés 5 ans de bons et loyaux services jamais récompensés, jamais on pourra venir me repprocher une absence pour les missions importantes.
Enfin, je pense que je quitterai ces fonctions bientôt. Ecoeuré, et pas envie de me battre pour ça.
Au boulot, ça allait. Même si soupir... Allez, trois mois d'extase, j'ai le droit à un jour où ca me faisait chier, non ?
Et puis le soir, colère en cherchant un sac à dos pour aller courrir. J'en trouvais pas. Plus de bananes potables. Un sac à dos sali d'Aout dernier, avec sable de plage et un journal l'Equipe qui disait que Lyon serait champion d'Europe et Dhorasso ménerait PSG au sommet. Grosse colère devant une maison pas encore rangé effectivement. Colère idiote mais retentissante contre mon amie, contre moi, contre tout ça. Mince, Marianne va faire une Une sur "le caractère dangereux du Faucon ?"
Pour aprés aller courrir 15 minutes, pas plus. Pas envie, et pas de peches dans les jambes. J'aurais courru trois fois 50 minutes cette semaine, et je crois que je passerai pas l'heure de suite. Aucun jus dans les jambes. Donc fatalement, vous allez rire mais ça m'a bien énervé et agacé ça aussi.
Finalement je vais aller me coucher sans grande peche. La campagne officielle s'arêtte, c'est tant mieux. Mais pourtant, Roquemaure est joli. Paisible. Je vis chez moi. Je suis heureux. Moralement, je suis apaisé. Tchernobyl arrive, et je n'y pense pas toutes les cinq minutes. Non, je vais bien. Je suis pas seul. Alors merde... Que ce weekend avant le feu de dimanche soir me soit profitable.
PS : Et que la quiétude arrive jusqu'aux Bons Enfants aussi ;-)