Sablet et Séguret, deux villages en Côtes du Rhône Vauclusien, au pied du Mont Ventoux. Quelques images locales.
La première, Sablet. Photo prise ce week-end sur la route de Condorcet, la Drome provençale. Sablet, niché en haut de la colline, derrière les Dentelles de Montmirail. Gigondas n’est pas loin, Vaison la Romaine non plus. Et le Ventoux qui domine, qui protège, les villages, et les vignes aux alentours. Car Sablet, comme Séguret, c’est un vignoble exceptionnel. L’appelation Côtes du Rhône Village, mais surtout une qualité proche de celles de grands Gigondas, Vacqueyras et Cairanne, en bons voisins de cuve.
La deuxième, Séguret. Là encore, le nom sonne bon la Provence. Plus que la Provence, le Vaucluse. Séguret et Sablet sont aussi proches que le pouce et l’index. Et le deuxième village est une véritable crèche, dominant la Vallée du Rhône. De là haut, on peut voir les vignes et villages de Rasteau, Roaix, Cairanne, Sainte Cecile les Vignes, même ChateauNeuf du Papes si le ciel est clair. Et le Rhône, tout au fond, qui s’écoule.
Bien sur là encore, le Ventoux veille.
Quelques petites photos de petits villages que j’apprécie tellement. Ce week-end, en allant retrouver mes amis du Loir et Cher en villégiature dans la Drôme Nyonsaise, nous sommes passés par cette magnifique route qui traverse ces vignes vauclusiennes.
Et c’est au moment que je vais évoquer le fait que Condorcet fait parti de la circonscription du bon député Villepiniste Hervé Mariton que, des jolis paysages, je vais diverger sur une discussion plus politique.
Ce samedi, ouverture du championnat de France, j’étais avec mes amis du Loir et Cher. Des socialistes. Responsables socialistes du Centre de la France, ancien député, candidat en Juin dernier sous les couleurs de la rose, élu important. La grande fille, une de mes meilleures amies. Sa jeune sœur, la maman, la mamie, une famille socialiste. Historiquement socialiste. Mais surtout, ceux sont mes amis.
A table aussi un autre de mes meilleurs amis, et sa fille. Ancien candidat RPR dans mon canton, probable candidat à une municipale. J’étais un de ses principaux soutiens et animateurs de campagne en 2004. Probablement l’aiderai je aussi en 2008.
Il ne manquait qu’un centriste Modem à la table. Peut être la plus jeune fille, qui après une jeunesse au socialisme chevillé au corps, se pose des questions sur cet appareil, sur ces dirigeants, et sur la plupart de ses militants.
Et donc au milieu, qui servait le Tavel avec la salade, votre humble serviteur bloggueur. De droite. Et son amie, qui préparait la suite. Qui vote à droite.
Oui, avec sa grande fille, on se rejoint sur pleins de points. Bien sur, il subsiste des différences de vues. L’idée de nation est peut être plus forte chez moi que chez elle. Mais on est ami, et on aime discuter ensemble. Je crois que son père m’aime bien, je l’aime beaucoup. Je crois que nos deux familles, qui n’ont au départ rien de commun, s’aiment bien.
La première, Sablet. Photo prise ce week-end sur la route de Condorcet, la Drome provençale. Sablet, niché en haut de la colline, derrière les Dentelles de Montmirail. Gigondas n’est pas loin, Vaison la Romaine non plus. Et le Ventoux qui domine, qui protège, les villages, et les vignes aux alentours. Car Sablet, comme Séguret, c’est un vignoble exceptionnel. L’appelation Côtes du Rhône Village, mais surtout une qualité proche de celles de grands Gigondas, Vacqueyras et Cairanne, en bons voisins de cuve.
La deuxième, Séguret. Là encore, le nom sonne bon la Provence. Plus que la Provence, le Vaucluse. Séguret et Sablet sont aussi proches que le pouce et l’index. Et le deuxième village est une véritable crèche, dominant la Vallée du Rhône. De là haut, on peut voir les vignes et villages de Rasteau, Roaix, Cairanne, Sainte Cecile les Vignes, même ChateauNeuf du Papes si le ciel est clair. Et le Rhône, tout au fond, qui s’écoule.
Bien sur là encore, le Ventoux veille.
Quelques petites photos de petits villages que j’apprécie tellement. Ce week-end, en allant retrouver mes amis du Loir et Cher en villégiature dans la Drôme Nyonsaise, nous sommes passés par cette magnifique route qui traverse ces vignes vauclusiennes.
Et c’est au moment que je vais évoquer le fait que Condorcet fait parti de la circonscription du bon député Villepiniste Hervé Mariton que, des jolis paysages, je vais diverger sur une discussion plus politique.
Ce samedi, ouverture du championnat de France, j’étais avec mes amis du Loir et Cher. Des socialistes. Responsables socialistes du Centre de la France, ancien député, candidat en Juin dernier sous les couleurs de la rose, élu important. La grande fille, une de mes meilleures amies. Sa jeune sœur, la maman, la mamie, une famille socialiste. Historiquement socialiste. Mais surtout, ceux sont mes amis.
A table aussi un autre de mes meilleurs amis, et sa fille. Ancien candidat RPR dans mon canton, probable candidat à une municipale. J’étais un de ses principaux soutiens et animateurs de campagne en 2004. Probablement l’aiderai je aussi en 2008.
Il ne manquait qu’un centriste Modem à la table. Peut être la plus jeune fille, qui après une jeunesse au socialisme chevillé au corps, se pose des questions sur cet appareil, sur ces dirigeants, et sur la plupart de ses militants.
Et donc au milieu, qui servait le Tavel avec la salade, votre humble serviteur bloggueur. De droite. Et son amie, qui préparait la suite. Qui vote à droite.
Oui, avec sa grande fille, on se rejoint sur pleins de points. Bien sur, il subsiste des différences de vues. L’idée de nation est peut être plus forte chez moi que chez elle. Mais on est ami, et on aime discuter ensemble. Je crois que son père m’aime bien, je l’aime beaucoup. Je crois que nos deux familles, qui n’ont au départ rien de commun, s’aiment bien.
Et mettre des RPR et des PS autour d’une table, ça n’a pas posé grand problème, bien au contraire. Bien sur, le Lirac est un sujet consensuel. Mais sur d’autres, les points de vue étaient échangés. Et les valeurs, finalement, n’étaient guère éloignées.
Et moi, au retour de la soirée qui s’est donc joué chez la grand-mère, à Condorcet, de discuter avec mon amie. De dire tout le mal sincère que je pouvais penser de certains. Cette minorité malheureusement très bruyante, dont le sectarisme, le dogmatisme, et au final la méchanceté et la bêtise, rendait mes ballades sur Internet parfois pénible. Très pénible. Les cons de droite sont comme les cons de gauche, et même comme ceux du centre : ils sont cons. Et si parfois la connerie est reposante comme disait le poète, d’autre fois elle irrite. Et personnellement, elle me fait passer des mauvaises journées.
Je crois que quand on fait, ou quand on a fait, de la politique, avec le goût de la politique et le respect de cette noble activité, on ne peut pas ne pas avoir de respect vis-à-vis de l’adversaire. C’est comme un match de sport, respect vis-à-vis de la personne qui partage la même activité, la même passion, que toi. Et qui, comme toi, aime la vie de sa cité, de sa région, de son pays, même si les remèdes ne sont pas les mêmes.
J’ai déjà dit ici combien j’avais trouvé pénible certaines discussions entre fanatiques Ségolistes et Sarkozistes. Comment je prenais avec difficilement de recul, à mon grand regret, les « attaques personnelles » que je pouvais subir seulement parce que je disais être plutôt « de droite ». Certains employant des termes derrière l’écran que jamais ils n’oseraient prononcer en face à face. La lâcheté de « derrière l’écran » peut être, mais même…
Et parralèllement à ça, j’ai rencontré ces gens de Sologne via Internet. Pas via le DEL non, plutôt via le newsgroup des chevaliers du Zodiaque (comme quoi cela mène à tout). Et pendant que ce week-end, le trés sympathique Julien Tolédano organisait un café des blogs à Paris (tout à fait le genre de bloggueurs qui réconcilierait les gens avec la politique, et surtout la discussion...), je ferais ce soir ma « cave des blogs » avec notre talentueux ami Rimbus. Il est plutôt à gauche, je suis plutôt de l’autre coté, mais nous serons à la même table. Nîmes regorge de jolis bars à vin.
Et pour revenir à la superbe initiative de Julien Tolédano, je ne peux pas conclure en saluant la majorité de mes collègues qui aiment Internet et qui, ayant voté Sarkozy ou Royal le 6 Mai, donnent une image remarquable de ce qu’est un espace de discussion. Dans ma modeste liste de lien, j’ai mis en avant les sympathiques rencontres que j’ai pu faire via le net. Et y a de l’UMP, du Modem, du PS, même des qui ont voté communiste au premier tour, comme les parents de mon meilleur ami roquemaurois. Ils me font parfois l'honneur de leur visite dans ma modeste maison : que l'occasion m'en soit encore donné de leur dire merci, et de leur dire combien ils font du bien à la politique, à l'Internet.
Et moi, au retour de la soirée qui s’est donc joué chez la grand-mère, à Condorcet, de discuter avec mon amie. De dire tout le mal sincère que je pouvais penser de certains. Cette minorité malheureusement très bruyante, dont le sectarisme, le dogmatisme, et au final la méchanceté et la bêtise, rendait mes ballades sur Internet parfois pénible. Très pénible. Les cons de droite sont comme les cons de gauche, et même comme ceux du centre : ils sont cons. Et si parfois la connerie est reposante comme disait le poète, d’autre fois elle irrite. Et personnellement, elle me fait passer des mauvaises journées.
Je crois que quand on fait, ou quand on a fait, de la politique, avec le goût de la politique et le respect de cette noble activité, on ne peut pas ne pas avoir de respect vis-à-vis de l’adversaire. C’est comme un match de sport, respect vis-à-vis de la personne qui partage la même activité, la même passion, que toi. Et qui, comme toi, aime la vie de sa cité, de sa région, de son pays, même si les remèdes ne sont pas les mêmes.
J’ai déjà dit ici combien j’avais trouvé pénible certaines discussions entre fanatiques Ségolistes et Sarkozistes. Comment je prenais avec difficilement de recul, à mon grand regret, les « attaques personnelles » que je pouvais subir seulement parce que je disais être plutôt « de droite ». Certains employant des termes derrière l’écran que jamais ils n’oseraient prononcer en face à face. La lâcheté de « derrière l’écran » peut être, mais même…
Et parralèllement à ça, j’ai rencontré ces gens de Sologne via Internet. Pas via le DEL non, plutôt via le newsgroup des chevaliers du Zodiaque (comme quoi cela mène à tout). Et pendant que ce week-end, le trés sympathique Julien Tolédano organisait un café des blogs à Paris (tout à fait le genre de bloggueurs qui réconcilierait les gens avec la politique, et surtout la discussion...), je ferais ce soir ma « cave des blogs » avec notre talentueux ami Rimbus. Il est plutôt à gauche, je suis plutôt de l’autre coté, mais nous serons à la même table. Nîmes regorge de jolis bars à vin.
Et pour revenir à la superbe initiative de Julien Tolédano, je ne peux pas conclure en saluant la majorité de mes collègues qui aiment Internet et qui, ayant voté Sarkozy ou Royal le 6 Mai, donnent une image remarquable de ce qu’est un espace de discussion. Dans ma modeste liste de lien, j’ai mis en avant les sympathiques rencontres que j’ai pu faire via le net. Et y a de l’UMP, du Modem, du PS, même des qui ont voté communiste au premier tour, comme les parents de mon meilleur ami roquemaurois. Ils me font parfois l'honneur de leur visite dans ma modeste maison : que l'occasion m'en soit encore donné de leur dire merci, et de leur dire combien ils font du bien à la politique, à l'Internet.
Je ne dirais pas "au pays", quoique je le pense : et si nous étions une nouvelle "race" de militants. En dehors d'appareils politiques dont certains se sont auto-sclérosés eux même.
Il y a ces personnes qui pensent que la discussion est impossible avec l’autre. Qu’ils restent entre eux. Evidemment que de rester avec des gens qui pensent comme soit, on ne risque pas d’être contrarié pendant une discussion, et que la pommade des « comme tu as raison » pourra faire passer un bon moment. J’avoue préférer pour ma part les discussions mes collègues de net qui me font passer de bons moments de discussions. Et si je peux éviter les intégristes qui confondent le militantisme avec le fanatisme, je le fais volontiers.
Et ce soir, pour mon « café des blogs », je passerai un chouette moment. Loin de Sablet et Séguret, mais le Gard est si beau. Sur cette dernière photo, il est derrière le Rhône au loin...