mercredi 9 avril 2008

Le Champsaur - Valgaudemar, et le reste du monde...

Je sais que mon amie Brigetoun d’Avignon aime bien les chemins. Ça donne une impression de profondeur quand la photo est bien prise. Je ne suis pas très satisfait de ce chemin du Champsaur, sur une route rendue impraticable par une neige de printemps. Mais je garde des souvenirs amusés du froid qui me paralysait les doigts engourdis, et le verglas sous mes chaussures. Le risque de choir en appuyant sur le bouton de prise de photo. Une semaine de vacances.
Une autre photo prise ce même jour de lundi de Pâques. Pendant que le nouveau Maire de mon village s’amusait avec des amis communs à un repas où Falconette et moi-même nous sommes désistés pour cause d’oxygénation alpine, nous avons soigné nos courbatures de skis par une ballade dans cette belle même vallée du Champsaur. Et nous avons découvert la chapelle des Pétètes. Quel nom marrant !
Le village de Bénévent-et-Charbillac, outre le nom très pittoresque, peut être qualifié de « petit ». Joli, mais petit. Alpestre en tous cas. Et cette chapelle étrange aux petites têtes aux apparences bouddhistes nous accueille au hameau de l’Aubérie. Plus petit que le village cité plus haut donc. Et très alpestre lui aussi…
Les sites Internet disent que cette chapelle a été construite par un maçon (sans doute très franc) dans le louable but de séduire sa petite amie… L’histoire est belle. Le site est joli. Et le monument est donc classé historique depuis 14 ans. Beau coin que le Champsaur…
Une autre photo, une dernière, de la vallée du Champsaur sous un temps hivernal. Le Valgaudemar, en plein massif des Ecrins, baigné par le Drac… Une vallée de montagne, où j’ai passé mes vacances d’enfance. Cette photo a été prise depuis la petite station de Serre-Eyraud. Sans doute les Jeux Olympique ne passeront jamais par cette station idéale pour débutant en ski, mais le petit café au pied de la piste est sympathique et champêtre. Joli coin des Alpes. Souvenirs d’enfance, pleins.

Après, pourquoi j’écris sur le Champsaur aujourd’hui ? Pourquoi pas répondrais-je… Je mets des photos de paysages provençaux et alpins qui m’ont plu, ça m’évoque des souvenirs, récents et anciens… Un blog sert aussi à ça, à partager ce que l’on a aimé.
Mes états d’âme du moment ? J’ai l’impression qu’il faut que je sois un peu plus « pudique » à présent. Parce que pleins de choses. Parce que parmi les raisons originelles de la création de mon blog, à l’automne 2004, certaines choses n’ont plus de raison d’être. Parce que aussi, soyons clair, les choses ont changé pour moi au milieu du mois de Mars 2008. Et quand on est dans une certaine action, peut être doit on prendre moins de temps pour la contemplation et le commentaire, de soi et du reste... Peut être...

Aussi car si je parlais vraiment de ce que m’évoque l’actualité en ce moment, que j’ai du mal à suivre (car justement quand on est dans cette action, on passe moins de temps à lire, à écouter, à s’informer…), m’évoque soupirs et hochements de têtes…
Les Jeux Olympiques, la mascarade de la flamme à Paris, que puis je en penser ? Je suis écœuré du comportement de forces de l’ordre nationale, je suis écœuré du comportement des « officiels japonais », mataharistes dans les actes et sur le fond, je suis écoeuré du comportement violent de ceux qui prétendaient justement combattre la violence du gouvernement chinois. Bref, je suis écœuré par l’ensemble des acteurs, de la vice présidente verte au conseil de Paris (info prise sur les informations au Creusot, soupir...) au réaction du ministère de l’intérieur sur le zèle des forces de l’ordre. Je n’arrive pas à trouver Mamère plus pertinent qu’Alliot-Marie, je n’arrive pas… Je ne parle pas de la cacophonie quant à la position diplomatique de la France sur la question…
Après, on a Mélenchon qui prend le contre-pied total de son camp en stigmatisant les défenseurs du Dalai-Lama et RSF. Mais on a surtout des sportifs qui sont dégoutés, et une question en suspend : mais pourquoi a-t-on donné les JO à Pékin ? Quelle mouche leur a piqué ? Cela paraissait évident que cela se passerait mal, alors pourquoi ?
Et question subsidiaire, pourquoi ce zèle des autorités chinoises à vouloir cacher les choses, à vouloir masquer les mouvements de manifestation et de mécontentement, pour montrer une image fausse mais apaisé ? Pourquoi alors que l’on voit que le résultat donné est totalement inverse, avec un sentiment de chaos violent et totalement, pour le coup, anti-olympique. Et si la transparence permettait l’apaisement ?

A coté de ça, on apprend sur le Figaro ce matin que Besson revotera Sarkozy en 2012 et que le RSA est officiellement mal barré… L’idée paraissait bonne pourtant… Enfin, des voix gaullistes recommencent à s’élever, cela me met un peu de baume au cœur, mais pas suffisamment malheureusement…
Malgré tout, cela me confirme que peut être plutôt que de soupirer devant une actualité où je peine à voir le bon sens émerger de nos « élites », il est préférable de proposer des jolies photos. Une dernière pour la route : elle est belle la vallée du Champsaur.

dimanche 6 avril 2008

Lac de Serre-Poncon, et réflexions de fin de dimanche

Il y a 7 jours finissait ma période de vacances. La photo de ce joli Lac de Serre-Ponçon fut prise sur le chemin du retour. Après, du barrage à l'entrée d'autoroute, nous traversons la route des "fruits et des vins". Si ce n'est pas magnifique...
Voilà, c'est beau les alentours de Gap. Portes de la Provence. Coin magnifique. Fermez le ban.Après la photo, que dire d'autres ? Le boulot municipal a commencé et prend du temps. J'ai eu mon petit moment sympathique cette semaine, même les honneurs d'un entrefilet sur les canards locaux. Maintenant il faut faire le travail. C'est passionnant, c'est chouette surtout de se dire qu'on travaille pour son village, pour son canton, pour des gens que l'on connait depuis tout petit.
Même si les gens pour qui on travaille sont versatiles, et parfois animés d'intentions pas forcément agréables. Mais c'est les cotés négatifs de "la politique" au sens large... De grands moments de bonheur sont souvent remplacés par des instants où l'estomac fait un peu mal, et les accolades chaleureuses dépassées par des messes basses et regards méchants. Car tout n'est pas qu'amour, le monde des Bisounours n'existe qu'au Club Dorothée...

Et puis plus loin que son village, la politique nationale. Grande, belle. Avec les coups de poignards qui se succèdent : c'est maintenant Jean Arthuis qui quitte le Modem. Un de plus.
J'avoue avoir une sympathie triste pour mes copains de blog Farid, Hervé, Luc, qui ont cru (et croient toujours) au Modem, et en la possibilité de faire de la politique "différemment". Pour avoir assisté à la naissance d'un parti politique, dans des conditions similaires à la création du modem, et pour avoir cru en la possibilité de faire de la politique "autrement", je compatis sincèrement. Et quelque part, même si je n'approuve pas la ligne directrice du Modem et de François Bayrou, pour eux, et pour ce qu'a évoqué chez certains le bon score du candidat centriste au soir du premier tour, j'espère que cette tentative de parti politique ne sera pas voué à l'échec. Pour eux, pour les militants et ceux qui y croient.
Mais sur le fond, je pense qu'il est difficile de faire cohabiter, au sein d'une même formation, des personnes aussi différentes structurellement parlant qu'un Benamias ou qu'un Arthuis ou Barriani par exemple. Des personnalités forts honorables, mais au parcours et à la pensée radicalement différente. Avec en sus le "non positionnement" d'un François Bayrou au niveau des municipales, et tout ce brouhaha incompréhensible qui rappelait ce que l'on apprenait dans les livres d'histoire sur "la IVeme République". Mon modèle n'était pas fan de ça, la "politique des partis"...

Je considère que l'UDF est (était) un parti à la droite de l'échiquier politique. Et que Bayrou est un homme "de droite", qui aurait pu représenter une alternative crédible à l'UMP et à Sarkozy, ce qu'il a fait entre 2002 et 2007. J'ai tendance à penser que si un Alain Juppé continue à le soutenir, c'est qu'entre les gaullistes et François Bayrou, tout lien n'est pas coupé.
Aussi parce que je pense qu'il existe un océan entre la droite de Juppé et Bayrou et celle de Devedjian. Du même ordre que Chirac et Aznar n'étaient pas de la même droite.
Parlons de la droite. Je suis de droite. Pourtant, j'ai des frissons à imaginer que la période où Chirac refusait de suivre Aznar et Berlusconi, autres hommes de droite, dans la guerre en Irak, est révolu. Sur les questions internationales (OTAN, Afghanistan, Europe, etc...), comme sur certaines questions nationales, je ne me sens pas de cette droite. Pourtant, je continue à me sentir idéologiquement très proche d'un Juppé ou d'un Dupont-Aignan.

Quand je vois à coté le Parti Socialiste en pleine bataille interne, entre un Mélanchon qui se demande s'il doit rester dans son parti, une Royal qui se voit sans adversaires, un Jospin qui revient se la jouer, et une ligne de départ où le nombre de candidat pour être premier secrétaire, il me semble qu'il y a une similitude entre la gauche et la droite. Il existe plusieurs gauches, comme il existe plusieurs droites. Bien sur, chacun et chacune ont des valeurs communes. Certaines transverses entre les deux bords de la rivière d'ailleurs. Mais dans chacun de ces camps, il existe plusieurs chapelles, plusieurs sensibilités. C'est tant mieux, c'est ça la politique. Personnellement, la droite actuellement majoritaire n'est pas la mienne. Point. Histoire à suivre néanmoins.

Le dimanche va bientôt se finir devant Marseille - Lyon en Ligue 1. Pas de banderoles à la con j'espère, du beau jeu, et une victoire de mon équipe provençale qui m'irait à ravir. Suite au prochain épisode.
Terminons devant le lac de Serre-Poncon. Majestueusement reposant...

vendredi 4 avril 2008

Trop vieux pour cette connerie...

Snif devrais ajouter. Mais voilà, je suis triste et malheureux, car vieux. 30 ans physiquement, même si d'esprit je regarde toujours des dessins animés japonais et même si mes rêves les plus fous me font jouer la coupe du monde 2010 ou me font revêtir l'armure d'or de la Balance pour mon prochain entretien annuel professionnel.

Mais voilà, la vie est dure. J'ai fait le test sur le site de RMC, et je n'entend pas le dispositif anti-jeune Mosquito... Bon, aussi, je suis presque sourd d'une oreille (et une tare de plus pour le Faucon, une... servie chaud), mais quand même...
Je suis vieux maintenant, car plus jeune, physiquement en tous cas. Et ça me fait quelque chose comme dirait l'académicien Auvergnat.

Je plaisante un peu. Mais sur le fond, tout a été dit sur le Mosquito il me semble... Une réponse abjecte à un problème qui peut se poser dans certains quartiers. Car je ne suis pas idéalistes, je sais que des rassemblements répétés de "jeunes" peuvent provoquer des nuisances légitimement désagréable pour ceux qui les subissent. Mais déplacer les "problèmes" d'un point à un autre, ce n'est pas le résoudre.
Mais surtout, le coté assez inhumain de cette solution me fait assez froid dans le dos. Je pense qu'il existe d'autre solution. Dont une, simple, faire respecter la loi. La liberté des uns s'arrêtant là où commence celle des autres, le respect doit être imposé à chacun s'il n'est pas naturel. Respect mutuel, vis à vis des "jeunes" (qui entendent le son, je n'en suis plus), mais aussi de la part de ces mêmes jeunes.

Si, je suis idéaliste en fait, je crois en l'être humain. Pauvre couillon que je suis. Et vieux en plus. Soupir...

jeudi 3 avril 2008

Montagne et soupir du soir

Je vous le confesse volontiers : j'ai l'impression que ma vie a changé depuis un mois. Totalement. C'est assez surprenant, déstabilisant pour pleins de raison, excitant, mais tellement gratifiant. Et suivant le moment de la journée, suivant que mon estomac est rempli ou pas, l'optimisme passe devant un pessimisme devant l'avenir, et vice versa. Surprenant. Je ne connaissais pas ce genre de sentiment.
Je connaissais le sentiment d'être amoureux, au début d'une aventure. Mais là, on ne marche plus sur le sol, on a des ailes. Sentiment totalement différent, même si le 9 Mars 2008 reste le plus beau jour de ma vie, la fin d'Octobre 2002 (pour ne parler que de la plus belle) reste les meilleurs moments.
Oui, des photos de montagne. Ben oui, ce billet sera d'un ininteret total pour ceux qui n'aiment pas les blogs personnels et ceux qui se contemplent le nombril avec le sourire. Parce que là, même si mon nombril est toujours prisonnier de bourrelet que je souhaiterai voir disparaitre via la planche à sport Décathlon, référence PA 660 (49 euros), je suis en train de le contempler. Pas de l'admirer (il n'est pas très beau), mais j'ai envie de tourner autour de lui. Un peu.
Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé de moi et de ce que je ressens. Bien beau de parler du PSG, mais ça ne fait que diversion, parce que je me retiens d'écrire ce que je ressens. Je me retiens.
Les photos quand même : Orcières Merlette, tout en haut des pistes. Entre 2800 et 3000 mètres d'altitude. Je trouve ça superbe, été comme hiver. J'étais enfant quand mes parents m'amenaient à l'appartement familial : je n'avais qu'une seule envie, redescendre dans ma chambre de Montfaucon et retrouver mon Amstrad CPC 6128... A cette époque, je montais avec une tonne de bouquin, de BD, de roman, de revue, de manuel des Castors Juniors... (attention au choc : priceminister vient de changer...). Peur de m'ennuyer, dans cet endroit où je me repose à présent... Non sans amener pléthores de bouteilles de vin (n'ayons pas soif) et lecteur DVD...
Finalement, que puis je bien dire ce soir ? J'ai juste envie de mettre en ligne des photos de montagne. Parce que la nature est belle et montre toujours que nous ne sommes pas grand chose, l'humilité, toujours. Parce que même si, en descendant ces pistes de ski, je pensais au conseil municipal, à la politique villageoise, aux méthodes que je trouve totalement anti-républicaine d'une opposition qui n'est là que pour détruire et se venger de la défaite, je trouve ces paysages superbes.
Ici, à 10 ans, je me suis arraché les ligaments latéraux du genou droit. Mais bon, on y revient avec plaisir et souvenir. L'odeur du chocolat chaud le soir à 4 heures, devant les 4'zamis et le journal de Mickey de la semaine, ça reste des bons moments. Ma madeleine de Proust à moi...Quelques simples images, et rien de plus. Au final pas de message, pas de commentaires, rien. La prochaine fois, promis. Là, les beaux parents sont à la maison, le repas va être servi.
Et j'ai sommeil, c'est fou ce que l'heure d'été annihile d'un coup de montre le bénéfice de quelques jours de congé... Demain, on parlera Otan, Niang, nouvelle organisation du parti présidentiel... Peut être. Là, maintenant, c'est manger.
Et Montagne. C'est beau les Alpes du Sud.

mercredi 2 avril 2008

Soutien à mon meilleur ennemi

J’aime le foot. J’aime l’Olympique de Marseille, c’est mon club, depuis que Papin et Waddle enflammaient le Stade Vélodrome d’avant Coupe du Monde. Je suis provençal, je parle avec l’accent du midi... Bref, je suis "Marseillais".
Pourtant, comme l’année dernière, la situation du Paris Saint Germain m’inquiète. Et m’attriste. Réellement, sincèrement, sans mauvais esprit ni mesquine moquerie. Situation sportive d’abord, situation globale ensuite

Comment un club vainqueur de la Coupe d’Europe, le seul avec l’OM, peut il se trouver à l’avant dernière place du championnat de France à quelques journées de la fin ? Comment un club possédant des talents réels et charismatiques tel Pauleta, Rothen, Yepes, Landreau, Armand, peut il se battre pour sauver sa place en Ligue 1 ? Comment en est on arrivé là ?
Oh, je ne vais pas « refaire le match », tellement ont disserté sur la situation… Je ne suis qu’un amateur de football parmi tant d’autre, et les polémistes ou les spécialistes de foot sont plus calés que moi. Non, je ferme un peu les yeux, je me remets dans le canapé de mon grand père, devant l’abonnement Canal + de la famille, et je réentends Gilardi et Bietry hurler au but de Kombouaré, applaudir les accélérations de Ginola, les têtes de Weah, les tacles de Roche et Ricardo, la hargne de Colleter ou la vista de Valdo. J’ai encore cette odeur de tabac froid que les copains de mon papy laissaient dans cet espace fumeur qui sent bon les matchs de foot de mon enfance, qui font que Canal + est une partie de mon histoire (d’où peut être ma tristesse réelle à la disparition de Gilardi).

Je ne comprends pas comment, depuis le départ de Denisot, aucune politique sportive cohérente et continue n’est mise en place dans ce club. Une équipe de star, puis une équipe de revanchards espanobrésilien, puis non une équipe de jeune de banlieue, pour revenir à une équipe de on ne sait plus qui. Un entraîneur (Fournier) limogé moins d’un an après son arrivée, alors qu’il est à un point de la 2eme place. Un Halihodzic qui termine vice champion de France et se retrouve débarqué dés les premières difficultés. Des Gallardo, Frau, Dhorasoo, Rozenhal, et avant eux Worms, Lachuer, Kalou, qui perdent leur footballs dés leur arrivée dans la capitale. Enfin, une politique de recrutement totalement anarchique et ubuesque, avec l’arrivée de pléthores de stoppeurs cet été, ou de fantômes brésiliens acheté cet hiver.

Enfin, l’ambiance autour du PSG, qui n’ajoute rien de positif au panier. Ne revenons pas sur la « banderole ». Sinon pour une nouvelle fois stigmatiser la haineuse bêtise de ces crétins du Stade de Franc. Mais également ajouter que l’on peut commencer à trouver que l’indignation légitime commence à devenir ridiculement excessive et à tourner à la sale farce...
Que Thiriez se ridiculise - une fois de plus - en affirmant, des trémolos dans la voix, que « nous sommes tous des ch’tis », je répondrais que nous en avons l’habitude… Toujours de la comm', jamais d'acte, mais pleins de sous de gagné, bravo la LFP... Mais que cela monte jusqu’à l’Elysée, en passant par le scandaleux amalgame de ces magasins Intersport du Nord qui retirent de la vente les produits PSG, cela commence à faire beaucoup pour une simple et conne banderole, aussi scandaleuse et blessante fut elle... Cela commence à faire trop.
Et ces déferlements de violences de la part de personnes animés des meilleurs sentiments, qui voulent couper les têtes en tout va, cela me met très mal à l’aise. Surtout lorsque l'on sait qu'il s'agit d'agissement d'une petite minorité, facilement identifiable.
Que l’on veuille faire payer chèrement les fauteurs de trouble, cela me semble logique. Mais l’acharnement médiatique me parait confiner au ridicule lorsque sont invoqués les tests ADN et la débauche de moyen. Et devient franchement gênante (pour moi) lorsque les élans de sévérité appellent à sanctionner tout et tout le monde (supporters, le club, pourquoi pas non plus la ville de Paris et la Région Ile de France…). Ne va-t-on pas demander à Pauleta qu’il se sectionne la jambe gauche, et au Président Cayzac qu’il se coupe un bras, pour payer et calmer la vindicte populaire ? Redevenons sérieux : on ne va pas raser certains quartiers parce qu'une infime minorité crée la panique...
La banderole était ridiculement scandaleuse, ne devenons pas nous même ridiculement excessifs et plus extrémistes que ceux que l’on veut combattre…

Le PSG a aussi un problème avec son entourage. Quand j’étais gosse, le PSG était l’ennemi, mais oh combien sympathique avec Chirac, Denisot et tout Canal +, mais aussi Bruel ou Enrico Macias dans les tribunes. Aujourd’hui, j’ai l’impression de voir plus de haine et de franche bêtise dans les tribunes, dur pour un club de s’en sortir avec une telle ambiance…

Mais au final, j’espère que ce soir Paris gagnera Strasbourg : je regarderai le match en partie. Egoistement car cela me servirait pour mon Ohème, j'espère qu'il gagnera à Nancy ce weekend. Et au final, j’espère que Paris s’en sortira, et donnera une belle équipe l’année prochaine. Car la France a besoin de Lyon, de Monaco, de Bordeaux, de Marseille, de Paris, de Saint Etienne… La France du foot a besoin de grands et populaires clubs.
Et parce que le supporter marseillais que je suis veut mon Paris – Marseille. Pour tout ce que ça représente.

Je ne conclurai pas par un « Allez Paris ! », car ne soyons pas excessif (quoique dimanche contre Nancy... ^___^). Mais ce soir, je le penserai quand même… Non sans soupirer devant le gâchis capital...

dimanche 30 mars 2008

Fin de vacances : football, bêtise, soupirs, et montagnes.

Il y a plusieurs choses qui me donnent envie de prendre mon clavier pour écrire ce soir. Des aspects très personnels axés, une fois de plus, sur ce nombril caché par des bourrelets disgracieux que les séances de footing ne parviennent à limer (peut être que les séances d'apéritifs leur succédant annihilent l'effet positif des premières... ?).

Fin d'une semaine de vacances. Semaine sympa. Neige, ski, se retrouver avec celle qui me subit et me supporte. C'est chouette. La neige, la montagne, les souvenirs d'enfance, d'une période où politiques, boulot, trahisons, et autres, n'avaient pas encore court. Et puis on a bien mangé. Youpi. Des photos de montagne, comme celle qui suit dessous. Une nature vierge de tout. Notamment d'une méchanceté, de la part de personnes que j'apprécie. Naïf et crétin le faucon. Encore...Et puis aussi le deuxième point qui occupe mon nombril, c'est évidemment cette nouvelle vie d'élu d'un chouette et adorable village de 5000 habitants. Sans parler de sa communauté de commune, qui est la mienne, mon canton, et de ce qu'on pourra y faire durant ce mandat... Là, c'est de l'excitation, un bonheur réel d'allier symboles et réalités... un autre sujet, plus tard...
Non, cette vie d'élu. Je quitte un petit mais adorable village, pour un grand. Avec une opposition. Qui n'est pas forcément là pour faire avancer le schmilbick, mais pour détruire. C'est le jeu politique parait il, soit. Avec la presse aussi. D'un coté un journal local qui nous est plutôt favorable, d'un autre coté un autre qui ne nous l'est pas du tout. Mes illusions d'une presse, même locale, intègre et objective, s'envoleraient ils en fumée ? Sourire ému de celui qui a dépassé la trentaine tout de même, et qui n'est pas dupe.
Mais quand même, la bête méchanceté me surprendra toujours. Le problème, c'est que je crains que le moment où je serai indifférent à ce genre de procédé, je sois moi même devenu un de ceux qui m'empêchent de dormir aujourd'hui... Bon courage...

Et puis un sujet qui me touche, mais plus "national". Je n'ai pu voir encore les fameux "Ch'ti" au cinéma. Mais aprés l'OM, Nimes, et StEtienne aussi (le Faucon a un coeur), Lens est l'équipe que j'aime. Pour pleins de choses. Papin bien sur. Et puis une vie, par procuration (ce même coeur), à Saint Quentin, en Picardie. De merveilleux souvenirs de ballades à Arras, à Amiens (Guise quand même pas...). Et un Nord d'où vient mon meilleur ami "professionnel" (un communiste, donc attaquez moi sur mon "intolérance" tant que vous voulez, soupir...).
Une région que j'aime. J'aime Bachelet qui s'élève dans Bollaert. J'aime cette région, j'aime sa bière, j'aime ses gens. J'adorerai forcément le film, puisqu'en plus j'adore Dany Boon, et Kad aussi ("la Grosse Emission" restera culte pour moi...)

Je crois que rien n'est plus con que l'intolérance de celui qui supporte. Dans le foot bien sur. Hier soir, finale de Coupe de la Ligue. Je trouve cette coupe insupportable, mais la finale était belle entre un PSG dont la position me navre, et un club du Nord qui a une belle place dans mon pauvre cœur.
En plus, ce match était sous le signe de la tolérance, de l'anti-racisme, de l'amitié entre tous... Et puis le supporter de base. Du club parisien celui là, mais le supporter "de base" est con, quelque soit son club. Et l'insulte vis à vis du peuple du Nord...
J'aimerai qu'on rejoue ce match, qu'on enlève la coupe à Paris. Mais Rothen et Pauleta sont ils responsables de la connerie de quelques uns de leurs 'supporters' ? Bien sur que non...

La connerie du supporter... En "politique" aussi. Chez moi notamment. Parmi les tombereaux de mépris et de haine insultant que "nous" avons pu recevoir, j'ose imaginer que parmi les "têtes de listes", peu en émanait. Mais voilà, le zèle de celui qui supporte, voulant en faire "plus". Donc fatalement "trop"...
Supporter, militer, c'est bien, c'est génial même. Mais respecter celui en face... Parfois, je ne sais pas... Certains ont du être appelé aux toilettes quand les neurones ont été distribués, je ne sais pas... Mais parfois, la bêtise, ou connerie, est confondante... Fatigante aussi, car au final, blessante. Pour les ch'tis, pour les gens de ma liste ou qui nous ont aidés, et au final pour les parisiens et pour ceux qui sont victimes de "supporters" dont la connerie parait largement au dessus d'une normale moyenne, qui rendrait le monde tellement plus vivable...

Demain, je retourne au boulot. Je sais qu'il fera jour quand je rentrerai le soir. Réunion le matin avec ma supérieur hiérarchique. Je resterai poli et respectueux, mais peut être le ton de ma voix sera un peu plus haut que d'habitude. Et la suite au prochain épisode...
Ce soir, Lorient - Marseille. Ca sera quoi qu'il en soit un joli match.

Peut on tout accepter (même quand on est libéral) ?

Libéral, je le suis, sans honte ni scrupule. Car je pense que c'est encore le système qui peut, le plus efficacement, permettre à l'individu de donner le meilleur de soit même. Et au final profiter à la société.
Ensuite, discutons sans tabou de la répartition de ces richesses. Le libéral que je suis se veut républicain. Et pense que les petites mains qui produisent ces richesses doivent être récompensées plus que décemment. Parce qu'un système qui fait produire beaucoup à beaucoup de personne, et qui redistribue à un nombre très réduit de personne au sommet, cela s'apparente plus à un soviétisme nouveau qu'à du réel libéralisme.

Donc le libéral que je suis enrage quand il lit cet article du JDD, où Zacharias veut encore gagner des millions.
Et je n'ai rien à rajouter. Car je deviendrai grossier. Mais je me pose simplement une question : certaines personnes arrivent elles à se regarder dans la glace le matin sans baisser les yeux ? Je suis naïf, con, mais je me pose vraiment cette question... Sans illusion sur la réponse.

Téléfoot va commencer. Et la cérémonie pour fêter Saint Joseph, à la petite chapelle de mon village qui lui est offerte... Des hommages et des traditions. Bon dimanche à tous.

vendredi 28 mars 2008

Retour sur un départ

Vous êtes à Nyons, dans la Drôme. Jolie petite ville dont le député n'est autre que bon Hervé Mariton. Prenez la direction de Gap. Oh, c'est bien à plus d'une heure de route, Gap, cette magnifique préfecture enclavée... Mais la direction y est indiquée, sur un grand panneau vert.
Et là, aprés quelques kilomètres de route où les dépassements restent encore possibles (profitons en pour doubler les pépés 26 et 05, et aussi les touristes prenant des photographies en conduisant), arrivent les Gorges de Saint May. Saint May, charmant petit (tout petit) village perché en haut de colline.

Et de Saint May, on voit notamment ce paysage...C'était la route du départ en vacances. Retour sur un départ, quel joli titre (soupir, je ne serai jamais engagé par le Canard Enchainé...)

J'aurais sans doute pleins d'autres choses à dire. A montrer, c'est sur, des jolies photos de montagnes enneigées à presque 3000 mètres, un désert blanc venté dont la froidure apparait presque sous les pixels. A dire, aussi, beaucoup. Mais pas ce soir. Parce que non, pas ce soir.
Si, je pourrais parler de la nouvelle bonne blague élyséenne. Un problème ? Une commission, pardi ! Parce que la nomination de Benamou à la Villa Medicis, ça se voyait un peu trop que c'était un peu honteux... Donc on crée une "commission" : la bonne blague.
A lire d'ailleurs, un très bon article sur le Monde à propos des Commissions Sarkozy.

Sur l'actualité de la semaine, à vrai dire, un peu coupé du monde nous étions... Pas d'ITélé, seulement le France 3 Marseille pour nous montrer les nouvelles de Forcalquier ou de Briançon, comme quand j'étais petit. Si, quand même, le décès de Thierry Gilardi qui a touché les pauvres beaufs pas très cultivés que nous sommes. Peut être parce que je suis un "abonné historique" de Canal parce que le football... Peut être aussi parce que je suis un beauf idiot touché par le décès brutal d'un père de famille qui faisait un peu parti de la notre, de famille... Bien sur, certains bloggueurs ou autres préfèrent ironiser sur l'émotion qui a pu traverser le pays, parce qu'il y a plus grave, sans doute aussi car il y a des disparitions plus culturelles, plus méritantes, moins "peuple couillon aviné"...
Je m'étais fait raillé de "bisounours" à une époque... Mais quand ça me touche pas, je préfère ne pas blesser ceux qui peuvent être touchés... Il y a des blogs plus caustiques ou méchants que le mien. Je ne regarde pas l'audience de ma maison, donc je préfère rester le bête naïf que je suis. Pas assez méchant, trop sensible. Trop con.

Allez, une photo de la vue de l'appartement parental à Orcières Merlette. C'est joli, les "Aiguilles". Que dire de plus ? Ce soir, rien...
PS : si quand même... Un billet magnifique, une réflexion sur la "disquette" de Word pour enregistrer son document, sur le blog "Au fil du Crayon" qui fait parti de mon Google Reader... C'est bien les discussions de bistrots d'étudiant...

vendredi 21 mars 2008

Repos, printemps, montagne

Il y a quatre ans, quelques jours après les élections cantonales perdues par cet ami qui deviendra après Maire de mon village, nous partîmes à Orcières Merlette, dans les Alpes du Sud. Se reposer. Changer d’air, partir. Et pour moi, retrouver l’appartement familial dans lequel j’avais passé mes vacances d’enfance. Demain matin, je ferai comme y a quatre ans. Partir un peu, changer d’air. Se reposer. Parce que le rouleau arrive au bout, et qu’il faut remettre un peu de papier.

Quelques jours de vacances. Sans PC ni Internet. Cela m’effraie autant que je réclame ce moment de diète informatique. Le téléphone portable sera avec moi, mais il ne sonnera pas de trop j’espère. La Mairie restera dans le Gard, ainsi que mon site nucléaire sur lequel je travaille. Et avec Falconette, nous irons manger des oreilles d’âne, des tourtons du Champsaur, des crêpes… un peu de ski, de marche dans la neige, et surtout le soir des films dans le petit appartement. Oui, il faut toujours avoir un lecteur DVD avec soi, parce que dans le lit quand il neige dehors, on est bien à regarder des films.

Et pendant que je serai là haut, j’essaierai de ne pas trop penser à ce corps humain, surprenant et fragile. On peut se sentir complètement seul en Février, puis la personne la plus aimée du département en début Mars, avant de se demander fin Mars si tout ceci n’était pas un rêve. Passer d’une euphorie rendant la peau et l’esprit aussi résistant que l’orichalque à une lassitude soupirante qui rappelle la mélancolie et refait ressortir les pénibles écueils cachés dans ce brouillard de bonheur. Cachés, pourtant bien présent.
Nicolas Sarkozy était parti sur un Yacht à Malte. Je préfère le calme d’une station de ski des Alpes en hors saison. Nous devions partir en Corse, mais être quand même physiquement prêt d’un lieu où j’ai du travail à faire, cela parait plus raisonnable. La Corse, attendons la fin de l’été pour aller l’admirer. Et allons un peu dans les Alpes.

Cesser un peu tout. Se reposer. Faire un peu le point, sur tout ce qui s'est passé en un rien de temps. Cette victoire personnelle, collective, politique, qui aura relégué tant de choses en second plan. Mais, au risque de se répéter, c'est tellement bon d'oublier les choses qui vous emmerde ou vous font du mal... Cette drogue est tellement plus saine qu'un joint ou des verres d'alcool, et putain qu'on est bien... Néanmoins, nos pieds se rapprochent de la terre, et l'esprit revient assez vite dans la réalité. Et la vie continue...
Mais cette drogue naturelle euphorisante n'en est pas moins épuisante. Surtout quand elle se colle sur une fatigue déjà présente ultérieurement. Aujourd'hui, est ce le fait de savoir que demain soir, nous serons "à la neige" ? Mais je suis épuisé...

C'est vraiment un message égocentrique ce soir. Celui d'un simple ingénieur qui vient de vivre des moments uniques dans une vie, et qui part un peu en vacances. Rien de transcendant. Pour autant, cela me permet d'écrire un billet un peu plus léger...

Avant de terminer, n'oublions pas que c'est le printemps... Youpi, il n'a sans doute pas aussi froid durant tout l'hiver, mais quand même, marquons le coup. Je ne mets pas une musique de Kenshin en fond de billet, mais le cerisier de mon jardin est en fleur. Il est joli et il sent bon...
Quand nous rentrerons de Merlette, promis, nous boirons un verre de saké sous le cerisier...

PS : je vais mettre les commentaires en "modéré". Non pas parce que je suis devenu un atroce censeur, mais à cause de l'absence d'un PC durant quelques jours, je préfère... Quelques précédents durant la campagne, où certaines personnes ne voulant pas que du bien et de la gentillesse "républicaine", m'a un peu vacciné... Internet n'est pas peuplé que de personnes "vous voulant du bien". Mais de toutes manières, tous les commentaires sont toujours diffusés... Et quand je reviens, je fais sauter la modération (yepe)
PS bis : Mon papa vient de m'appeler, ça neige à gros flocons à Orcières Merlettes... Pétard...

jeudi 20 mars 2008

Leçons d'humilité, en foot et ailleurs

J’ai toujours pensé que le manque d’humilité était un défaut mortel. L’arrogance et la prétention sont parmi les tares pour lesquelles je n’ai aucune indulgence. Intolérance totale.

Hier soir, Marseille a perdu contre Carquefou. Une composition d’équipe composée de « remplaçants », ou de pseudo stars ayant perdues leurs places en début de saison. Avec le résultat que l’on a vu : élimination sans panache de mon club préféré.
Applaudissons les « petits » et soyons à la fois bon joueur et politiquement correct. Gardons pour nous l’énervement à l’écoute des commentaires d’Eurosport, davantage insupportable qu’un match commenté par France Télévision et Daniel Auclair. Politiquement correct, louons la magie de la Coupe qui permet à des barmen et des employés d’humilier des « stars ».
Et puis après, soyons scandalisés de ce manque d’humilité du club et des joueurs et dirigeants marseillais. De pseudo stars qui préfèrent garder leur influx pour renégocier un contrat à la hausse au sortir de leur 20 ans, et de dirigeants pensant que l’équipe réserve sera suffisante pour passer l’épine de Loire Atlantique. Sauf que Carquefou aura été un peu plus qu’une brindille, et la honte est pour les champions d’Europe 1993’.
L’humilité, qui permet de faire des miracles… Toujours.

Au niveau politique aussi, l’humilité me semble importante. La campagne des municipales, dans mon village, aura été dure. Et « nos » adversaires en ont sérieusement manqué, d’humilité. La liste que je soutenais a décidé de faire une campagne sans parler des autres listes. Préférant se consacrer à son projet d’une part. Et d’autre part parce que certains partagent ma vision de la politique, à savoir que respecter des autres « listes concurrentes » (dans lesquelles j'avais des amis et des gens que j'apprécie), c’est aussi respecter les électeurs qui feront leur choix. Je ne crois pas que c’est respecter le peuple, unique souverain, que de faire une campagne en préférant l’insulte à l’argumentation, et le mépris des adversaires à la défense de son projet. Les électeurs méritent mieux que des lancers de boue.
Durant cette campagne, et jusqu’au dernier tract du samedi avant le premier tour, mon candidat et ma liste auront été l’objet d’attaques abaissantes, humiliantes, insultantes, presque diffamantes. Avec un mépris assez incroyable pour mon ami candidat maintenant maire. Et derrière, les électeurs ont fait leur choix...

Je trouve personnellement affligeant cette manière de faire de la politique en méprisant et abaissant ses adversaires, plutôt que de chercher à défendre son programme et finalement convaincre sur soit. En tous cas, ce n’est pas ma manière de concevoir la politique, et je ne trouve pas cela très « républicain ». Sans doute est ce pour ça que je prends très mal les « leçons » de « républicanisme » que peuvent porter certaines personnes ayant usé et abusé de ces méthodes que je ne trouve, pour ma part, pas très républicaines…
L’humilité aussi en politique. Parce que l’élu ou le candidat n’est finalement rien sans l’approbation du peuple. Le Maire n’est rien si sa ville ou son village le lâche. Les élus ne sont rien ceux qui les ont fait ont envie de les défaire, parce qu’ils ne les jugent pas à la hauteur de la mission qu’on leur a confié.
L'humilité, parce que "vous allez voir ce que vous allez voir quand on sera élu", on le voit aujourd'hui au sommet de l'Etat, ça n'apporte que des désillusions. L'humilité enfin, car si le peuple choisi quelqu'un d'autre, quelle face aurons nous si nous avons passé une campagne avant à le décrédibiliser et l'insulter ? Insulter une personne pouvant être choisi par le peuple, n'est ce pas insulter le peuple ?

Un match de foot ou une campagne politique peuvent montrer combien l’humilité est importante. Parce que personne n’est parfait. Aussi, peut être est il préférable d’éviter de donner des leçons à autrui, lorsque l’on est soit même imparfait. Comme tout le monde, personne n’est parfait.
Mais peut être aussi que la politique n’est elle-même pas très morale… Aussi l’humilité ne demeure qu’un mythe. Et c’est bien dommage…
Et cela donne Carquefou en ¼ de finale. Bravo à eux. Et merci pour la leçon.

mardi 18 mars 2008

Le « dispositif » s’en portera t’il mieux ?

C’était un peu la phrase du week-end. « Tu ne fais plus parti du dispositif ». Au revoir et merci. Salut Paris, bonjour New York. Et le « dispositif » s’en portera mieux.

Il avait la tête de l’emploi, David Martinon. La tête à claque du premier de la classe tout propre sur lui. Fayot de première, dont l’absence d’honneur lui permettait de se faire traiter de « quel imbécile ! » par son patron de président de la République. Avec l’énarque arrogance, en plus, de croire qu’il pouvait être désigné maire d’une grande ville sans mouiller un peu sa chemise… Que le bleu sang permettait la nomination et l'élection.
La tête de l’emploi il avait David Martinon, le bouc émissaire parfait. Il ne fait plus parti du dispositif, donc tout ira mieux en France. Salut, au revoir.

Je n’ai pas une affection débordante pour David Martinon, qui représente beaucoup de ce que je n’aime pas. Pour autant, une chose que j’aime encore moins, c’est la politique facile et scandaleuse du « bouc émissaire ». Je déteste ça. Qu’il s’appelle François Hollande, Hervé Gaymard, ou David Martinon. Ce serait donc lui, et lui seul, qui aurait fait déconner le dispositif… Ben mince alors…

C’est un management surprenant que nous avons là. Est-ce la faute de Martinon si la première image du président « du pouvoir d’achat » a été le Fouquet’s et une ballade au yacht au frais de Bolloré ? Est-ce la faute de Martinon si le « Président du pouvoir d’achat » (le même que plus haut mais en Président) nous répond le 8 Janvier un « mais que voulez vous que j’y fasse », à propos du pouvoir d’achat justement ? Est-ce la faute de Martinon si le « président du pouvoir d’achat » n’est pas jugé par l’opinion à la hauteur qu’exige la fonction de président de la République ?

Allons plus loin. Est-ce la faute de David Martinon si les promesses d’un Etat responsable et raisonnable ne sont pas tenues ? Ce "dispositif" que l’on parle d’alourdir par l’adjonction de secrétaires d’Etat improbables, au Grand Paris ou à l’économie numérique, alors qu’une vraie réforme de l’Etat (et le bon sens) imposerait un gouvernement plus resserré… Est-ce la faute de David Martinon s’il faut emprunter pour acheter des yaourts à la fraise ou faire le plein de sa Clio ? Est-ce la faute à David Martinon si le sentiment global qui domine est celui d’un grand « n’importe quoi » ?

Peut être en parti. Parce que l’Elysée, loin de suivre la logique raisonnable d’une gestion efficace des ressources de l’Etat, aura multiplié les conseillers. Aucune légitimé, sinon une école "qui fait bien dans le CV", et une proximité affective avec le Président, son ex femme, ses proches... On en vire un du dispositif, l’as du « No Comment », mais pour en mettre combien d’autres à la place ?

Et enfin le symbole. Celui détestable qu’il faut trancher chez les fusibles d’une « classe moyenne » quand les choses ne vont mal. Sans retour sur soit même, ni auto-critique : et si j’étais, en tant que principal dirigeant, une des personnes ayant fait déconner ce génial dispositif ?
L’humilité et le respect, non, un autre jour. Bel exemple à reproduire en entreprise : le dispositif déconne ? Chamboulons tout et tranchons les têtes, après une période de stress général et d’ambiance délétère où tout le monde aura peur pour sa place. Et ouvrons des colloques sur « le stress au travail » ensuite pour se donner bonne conscience.

David Martinon était peut être ce que l’on peut qualifier au café du Bessat un « nul ». C’était en tous cas un bouc émissaire facile. Le dispositif s’en portera t’il mieux ? La question est posée…

dimanche 16 mars 2008

Mont Ventoux et pensée de fin de weekend


Le Mont Ventoux. J'aime cette montagne, je ne sais pas pourquoi... Peut être comme une personne avec qui on vit depuis suffisamment longtemps pour que l'on apprécie un peu plus que sa simple compagnie... Petit, c'était, par beau temps, la première chose qui venait à mes yeux quand je passais la porte de la maison familiale. Depuis la terrasse, il était là, qui me regardait, le Mont Ventoux.
J'ai toujours souhaité être capable de le gravir un jour en vélo. C'était un objectif, c'est à présent un rêve. Parce que si je le descends à VTT, je ne me risquerai plus, vu mon faible niveau sportif, à tenter une ascension. Je remise déjà mes ambitions à la baisse, ça promet pour la suite...


Enfin, même si mon billet sera illustré par les photos de ce géant de Provence qui m'est si cher, je ne vais pas faire beaucoup de lignes dessus... Simplement de jolies photos.
Non, en cette fin de weekend, je ne peux évidemment pas m'empêcher de penser qu'il y a 7x24 heures, j'étais en train de me mouiller drôlement, dans la cour entre les trois bureaux de votes de mon village. Marseille battait St Etienne, et la question qui se posait était de savoir de combien de voix d'avance nous disposions pour passer dés le premier tour. Soucis de riche. Et d'égoïste, je me demandais si je rempilerai sur un poste municipal. La réponse sera oui, et les larmes, et le cœur qui explose, et 10 ans qui défilent, et le reste. La suite de l'aventure.
La suite de l'aventure, c'est demain.

Avant ça, vendredi soir, conseil municipal de passation de pouvoir. "Je" fais mon ami Maire, signant le décret comme quoi le vote s'est bien déroulé. La salle parait en liesse.
Je remets la caméra sur moi, sur mon point de vue. Le soir même, j'ai l'impression d'être aimé de tout le monde qui vient me féliciter, m'embrasser, me dire des mots gentils. Pendant 20 minutes, avec Falconette, nous partons dans mon ancien village, mon ancien mandat de conseil municipal. Pour embrasser le Maire, mes amis élus ou réélus. Et pareil, 20 minutes où j'ai l'impression d'être le centre d'un tout petit monde. Des bisous, des bravos, des choses gentilles, de la part de ma famille, de mes amis, de gens que je n'ai du voir que pas très souvent. Impression d'être une des personnes les plus aimées du Gard...

Et puis on revient vite sur terre. Parce que je me souviens le désert dans lequel j'avais l'impression d'être fin décembre. Quand pleins de choses, quand pleins d'absences, quand plein de question. Non, je ne suis pas défaitiste ou jamais heureux, mais savoir relativiser et les malheurs, et les bonheurs... Toujours.
Les gens de mon village attendent du Maire qu'ils ont élu. Et du conseil municipal qu'ils ont désigné. Donc ils attendent de moi, beaucoup. L'exemple du sommet élyséen qui a déçu en se reniant et en reniant ses dires, préférant notamment se concentrer sur son égo, est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Ne pas décevoir. Ne pas décevoir...

Allez, laissons la joie d'un coté, et une certaine fierté. Demain, je vais au boulot. Il faudra que je trouve les possibilités d'aménager mon temps pour accomplir les tâches qui seront les miennes. Professionnelles, familiales... Politique maintenant, ou plutôt au service des gens qui ont fait confiance en la liste dans laquelle j'étais. Leur rendre le bonheur qu'ils m'ont fait, et la confiance qu'ils ont mis en la tête de la liste, et en les gens suivants...

Bien sur, j'ai peut être quelques amertumes. Avoir pleins de gens qui vous aime depuis deux jours, c'est chouette. Peut être j'aurais bien apprécié avoir la présence à mes cotés de mes amis, de certaines personnes qui ne sont pas là, ou plus là. Depuis plus ou moins longtemps. Y a des choses qui m'ont fait un peu de mal, c'est le jeu politique. Mais quand même, et c'est peut être pour ça que je serai toujours limité dans ces jeux politiques. Parce que je ne sais pas enlever la part d'amitié et d'affection qu'il y a avec les gens. Nicolas Sarkozy et ses copains savent comment poignarder et faire mal, j'en suis encore incapable. Et pire, certains coups me font très mal.
Ca se soigne sans doute... Mais je n'ai pas encore trouvé la pommade.

Et me poser une question bête. Sur mon blog, une nouvelle fois. Je m'étais déjà posé ici cette question. Falconhill peut il continuer à rester Falconhill sur le net (et son blog), alors qu'il est quelqu'un d'autre dehors ? Le marionnettiste pourra t'il longtemps resté cacher derrière son pantin, son pseudo, dans devoir rendre des comptes ? Et quand je me pose cette question, quelles sont mes craintes ? Réelles ?
C'est simple finalement. Mes interrogations politiques et indignations sont "publiques". Dans mon village, on connait mon parcours politique et public. On sait que je suis de droite, mais pas de la droite sarkozyste. Ma droite n'est pas la dure et ultra libérale qui est actuellement au pouvoir. Ce serait plutôt une droite libérale républicaine, défendue par actuellement pas grand monde au sommet, mais qui possède ses militants et sympathisants. Et je ne déteste pas ceux qui ne sont pas de mon avis. Sur mes opinions, pas de problèmes.
C'est sur mon état d'esprit profond que je peux plus m'interroger. Ici, dans mon blog, je me lâche. Quand j'ai peur et que je n'ai pas confiance en moi, je le dis. Quand le Creusot ou la personne d'à coté me fait mal au cœur, je ne m'en cache pas. Quand je doute, je le dis.

Hors, en politique et dans la vie professionnelle, dans la société plus généralement, pas de droit de douter ! Pas de droit d'avoir des faiblesses, ou même des interrogations. Non, faut avoir une paire de couilles à toutes épreuves, ne pas avoir peur, être fier et droit dans ses bottes, un winner. Sinon, on est éliminé, on est raillé, on est moqué.
Merde, je suis un être humain, et ici j'essaie de me comporter comme ça. Sans doute que Juppé, Hollande ou Sarkozy, sur leurs blogs, ne diraient pas ce que je dis. Mais moi, je ne suis pas eux, je suis moi. Et je dois faire quoi ? Me taire ? Rester politique pure ?

Non, j'ai envie de continuer à rester moi. La musique d'ambiance, c'est le déluge de Deucalion, dans le film de Saint Seiya titré Abel, qui n'est pas loin d'être le plus beau. Dessin animé japonais, ben oui, je continue à regarder et à aimer ça. On regarde Roméo et Juliette en ce moment, et c'est drôlement beau...
J'ai envie de rester moi. Simplement moi. Je ne sais simplement pas combien de temps je pourrais durer, au moins d'affirmer ça sur le net... Aprés, que je vive une période géniale, mais où ça change drôlement, ben oui...

Un PS quand même. La semaine dernière nous n'étions pas devant la soirée électorale... Ca ne nous a pas manqué... (je les trouve mauvais dans l'ensemble... point positif à Dray et Wauquiez quand même)

Bonne fin de dimanche, et bonne semaine.

samedi 15 mars 2008

Les prix augmentent même entre deux tours de municipale

Demain, j'ai dimanche libre. Ce n'était pas forcément prévu, mais ça y est. Le Maire a été élu hier, les adjoints sont désignés. J'attends normalement la semaine prochaine pour avoir la fonction que je souhaitais, tout va bien de ce coté là. Demain, cela votera à Neuilly et Marseille, à Lirac et Bagnols/Ceze. Pas chez moi. Youpi, on bullera devant la télé...

Il n'empeche un point tout bête, que l'entre deux tours n'a pas arrangé... Je suis allé faire "les commissions", comme disent les papies et les mamies du coin. Et bon, je ne suis pas un statisticien, mais les chiffres affichés par la caisses de l'Ed du coin me paraissait plus élevé qu'il n'y a pas si longtemps.
Je passerai sur le litre de gasoil à 1 euros 26, soit presque 9 francs... L'Express ne me rassure pas sur la courbe des prix de l'énergie. Et comme j'attends toujours que le métro soit disponible en Gard Rhodanien pour faire des économies de carburants et être un bon écolo-citoyen... soupir...

Un titre qui m'a amusé aussi. Le Figaro qui indique que "Bercy commence à s'inquiéter pour la croissance française"... Il "commence" juste... Peuchère...
Je crains vraiment que la situation soit désespérée quand Bercy s'inquiétera vraiment... Au fait, quand les élites auront fini de s'inquiéter, elles compteront faire quelque chose ?

Deux petits dessins du Canard Enchainé de la semaine dernière, du brillant Lefred-Thouron, qui m'ont amusé. Rire jaune, car je trouve la situation dramatique... Et une phrase que m'a adressé mon supérieur hiérarchique et néanmoins copain hier soir, avant la fin de semaine. Qui résume pleins de choses, avec une malice amusée qui cache une réalité pas forcément joyeuse d'un salariat français qui parait être dans une vilaine situation... L'enquête sur le stress au boulot me semblant être un simple point parmi tant d'autre sur les plaies d'une catégorie socio-professionnelle, les "salariés" (cadres, ouvriers, techniciens...) qui se paupérise et souffre davantage chaque jour qui passe...

Y a du boulot. Beaucoup de boulot. Bon weekend les amis

"Tant que mes chefs font comme si je gagnais beaucoup,
Je fais comme si je travaillais beaucoup"

mercredi 12 mars 2008

Une simple nature du Gard

Tout en haut de Saint Victor la Coste, regardons de l’autre coté du Castellas. Souvenez vous, nous y étions montés la semaine dernière...
Et nous voyons, à perte de vue, ces forêts de Pouzillhac ou de la Sainte Baume qui s’étendent. Une verdure chatoyante dans lesquels j’aimais aller rouler en vélo. Un coin du canton qui j’aime vraiment.
La petite ballade de dimanche dernier, sous un soleil printanier qui contrastait avec le ciel automnal de ce dimanche, m’a été vraiment agréable. Ça fait du bien de revenir à des paysages qui me sont chers. Agréable. Très agréable.

Cela me permet aussi, cette petite ballade en photo, d'essayer de me remettre à écrire des billets. Avec cette difficulté que j'ai à me re-concentrer sur la vie de tous les jours, l'actualité dont je suis pourtant tellement friand. J'ai l'impression d'être déconnecté de tout. Une preuve ? Jusqu'à ce matin, j'étais convaincu que le match retour de mon "Ohème" en Russie, ben c'était demain soir. Et j'avais tout prévu pour demain soir. Loupé mon con, c'est tout à l'heure...
Si je ne connais même plus la date des matchs de l'Olympique de Marseille, il faut me piquer tout de suite.

J'ai envie aussi d'écrire quelques mots sur ces élections municipales. Sur les résultats qui m'ont fait plaisir, et ceux qui m'ont fait un peu moins plaisir... Envie de mettre en avant ce dessin de Cabu du Canard Enchainé de la semaine dernière (que j'ai lu encore le samedi...).
Aller, les résultats qui m'ont fait très plaisir, outre celui de mes deux villages... Alain Juppé à Bordeaux, parce que c'est un des hommes politiques que j'apprécie en tant qu'homme d'Etat (je pense qu'il y en a trés peu... Fabius et Juppé en font partis), et aussi en tant qu'homme tout court. Donc heureux pour lui (et pour Bordeaux).
Toujours à droite, j'ai apprécié Fournier à Nimes (bon résultat pour l'instant), Wauquiez au Puy-En-Velay (j'adore cette ville). La résistance de Moudenc à Toulouse me semble être aussi une bonne surprise pour moi, car cet homme du crû a réussi un peu à redresser une barre que le désastreux Douste-Blazy avait bien tordu...

A gauche, le triomphe de Jeanny Lorgeoux à Romorantin eut fini de combler ma soirée de bonheur. J'ai également adoré autant la victoire de Gérard Collomb à Lyon, que la défaite du parachuté Perben, qui aurait mieux fait tant qu'à faire de rester à Chalons sur Saône. Je ne me souviens plus du nom des deux vainqueurs, mais les défaites de Vanneste à Roubaix et de Noachovitch à Villiers le Bel ne peuvent également que me faire plaisir.
D'une manière générale, j'ai eu l'impression que l'arrogance, l'opportunisme, la méchanceté haineuse et enfin le parachutage, ont plutôt passé un mauvais week-end. C'est une belle chose.

Tout n'est pas rose tout de même. Jean-Michel Apathie met en avant des points avec lesquels je ne peux être qu'en accord. Cumul des mandats ? Peut on être ministre et maire d'une commune ? Peut on, comme François Hollande, se présenter à une Mairie que l'on administrera peut être pas, "au cas où" le département de Corrèze ne soit finalement pas gagnable ? Y a t'il une morale à la démarche de Montebourg à pourfendre le système du cumul des mandats, en des termes très pertinents, pour finalement ne pas suivre ses convictions ?
Allez, un point au crédit de Ségolène Royal. Elle s'était prononcée contre le cumul des mandats : elle a finalement renoncé à la députation pour n'être "que" président de Conseil Régional. J'ai dit du bien de Ségolène Royal, merci de saluer cette grâce qui me tombe dessus (merci).

Jean-Michel Apathie met en avant le fait qu'être élu, c'est un métier. Et qu'il faut un statu de l'élu, pour qu'il puisse vivre de son mandat sans besoin de cumuler. Je le pense vraiment...

Enfin, si je n'ai de l'intérêt pour Neuilly que pour le spectacle de clowns que nous offre cette classe politique, des villes comme Pau ou Périgueux attirent mon attention. Périgueux car je pense que Darcos est un mec bien (bien que je me demande comment peut on être "chef" de la première entreprise d'Europe en terme d'effectif, et Maire d'une grande et belle commune...). Pau car Bayrou joue un coup de poker que je juge bien couillue. Pour cela, et parce que j'ai envie de continuer à entendre sa voix pertinente, j'aimerais qu'il gagne Pau.
Quand bien même je cherche une logique au comportement politique du ModeM... Je ne comprends pas... (expliquez moi amis Modem, mais entre les communistes d'Aubagne et Alain Juppé, je vois pas...)

Je n'ai pas parlé de Marseille autrement qu'en foot. Gaudin m'est indifférent. Guérini aussi. Muselier m'est anthipathique, mais j'ai beaucoup d'affection pour Bruno Gilles (j'ai eu des bons échos de la part de personnes que j'aime beaucoup...) et j'apprécie Guy Teissier, qui me parait être un des rares gaullistes de l'Assemblée. Enfin, on verra bien à Marseille (s'agisse qu'ils battent Lens dimanche soir ;-) )

Et puis pendant qu'on parle municipales, on ne parle pas Elysée. Ca me plait bien ça...

Je ne serai néanmoins pas complet si je ne parlais pas de ces deux nouvelles qui touchent quand même l'heureux garçon que je suis aujourd'hui. Le retour des suicides en entreprise. C'est une plaie qu'il faudra vraiment traiter, les conditions de travail morales et matérielles de certains (une majorité) salariés. Ici, c'est la prestation qui est touché. C'est un lourd problème, sérieux et qui risque de faire très mal.
Et la mort du dernier poilu. C'est beaucoup de France, de son histoire et de ce que j'aime en elle de valeurs et d'humanisme, qui s'en va.

Edit 19h27 : je rentre... Je vois que Marseille se fait éliminer de la Coupe dEurope et je demande à la Bonne Mère pourquoi décidément l'OM me fera toujours du chagrin, peuchère... (non, je plaisante pas : ça me fait chier... bouh... :( )