Derrière chez moi... Juste passer l'autoroute, et on arrive entre Roquemaure et pins de Saint Laurent. Vous savez, la route de la Sainte Baume de Lirac...
Ce dimanche était un peu plus gris, un peu plus frais. Et j'ai laissé le vélo pour les baskets. Courir au pied de la montagne de Saint Jean. Entre Gargantua et Tras-le-Puis...
Commençons la ballade...
Le petit chemin passé, filons dans les vignes, appellation Côtes du Rhône, ou Lirac pour les plus prestigieuses... Ces dernières ont bien paré leurs couleurs automnales... Quand bien même je trouve, à tort peut être, leur rougeoyance moins forte que l'an passé à la même époque... Faute à un été plutôt pourri ?
Au loin, la colline de Saint-Jean. Celle là même dévorée par une carrière ravageuse et destructrice. Celle là dans laquelle j'aime aller faire du vélo. De là haut, on domine la vallée du Rhône, ainsi que mon village d'enfance...
A ce moment de la ballade où on imagine le village au loin, je commence à souffrir un peu. J'ai mon Archos à la ceinture, qui m'envoie dans les oreilles la petite chanson qui va me donner la pèche nécessaire pour continuer le jogging du dimanche matin. Et il en a du boulot, le Archos ce matin, parce que je n'ai aucun jus...
Alors je laisse un peu mon esprit balader lui aussi. Il fait gris, je pense à l'hiver, qui arrivera bientôt. Je pense au prix du gaz, indexé sur un pétrole qui baisse, mais qui devrait encore augmenter en fin d'année. D'ailleurs, je n'ai pas eu l'impression, en faisant mon plein vendredi, que le gasoil a tant baissé que ça. Pourtant, le baril est autour de 85 $ en ce moment, contre près de 140 $ y a quelques semaines... Même si l'euro a un peu baissé, je n'ai pas eu le sentiment d'une baisse à la pompe de près de 40 %... 0,20 centimes de baisses sur les 1,40 euros de cet été, ça me parait léger...
De là à se faire encore plumer ? Non, ce ne serait pas possible... Vite, changeons de chanson sur l'Archos, et accélérons l'allure : ça m'évitera de penser à des choses désagréables...
Oh, un toutou ! Il a l'air adorable... Et il l'est, m'avançant d'un pas haletant, je le vois venir me faire une fête... Une voiture garée sur le bas coté, son maître ne doit pas être bien loin... Allez, je ne d'arête pas, mes jambes commencent à se durcir comme une baguette de mauvais pain laissée sur la table de la cuisine... Et je ne suis pas encore rentré...
Comme hier soir nous avons fait quelques excès (Falconette m'a fait du lapin au cerneaux de noix et de la crème catalane... Avec un Bordeaux Lichine Premier 2004, c'était excellent !), je sais que j'ai soupe à midi. Bon, ça ne m'enchante pas, mais il faut savoir souffrir et se priver pour se permettre de la pizza le soir... J'ai perdu 2 kg en un an aussi m'a dit le médecin du travail cette semaine. Donc va pour la soupe à midi, et à plus tard le chien...
Sur ce chemin de galet, il y a des vignes bien sur... Et des pins, et des chênes. Cela fait environ 35 minutes que je cours, que je trottine plutôt, parce que décidément ça n'avance pas aujourd'hui...
J'ai loupé une course samedi à Chusclan. J'aimerais faire la ronde du Castellas à Rochefort du Gard, dans un mois... Mais y a du boulot je me dis, en soupirant...
Du boulot pour moi, du boulot aussi pour le monde, avec cette crise financière, qui devient économique... Et je me souviens de ma ballade en vélo de la veille. Sur les flan de l'Aspre, j'ai croisé des chèvres...
Je m'en veux d'utiliser animaux aussi humbles et sympathiques que les chèvres pour sourire de la crise... Mais on entend en ce moment tellement de conneries sur ce qu'il se passe, qu'il vaut mieux en rigoler.
Mon copain gaulliste Arnaud Clément avait retranscrit la liste des déclarations effarantes de certains économistes de haut vol, ces derniers mois. Impression d'entendre que des bêtises à ce sujet, et au final une crainte qui se fait jour : qui croire ? A qui faire confiance ? A DSK qui dit que la crise est derrière nous ? A VGE qui dit qu'il faut avoir confiance en le système ? au PSG qui dit que le Guen n'est pas menacé et qu'il garde toute la confiance du président Villeneuve ?
Quand l'impression générale est celle d'un pilotage à vue, qui en plus ne semble pas prendre la mesure des erreurs passées, il y a de quoi soupirer profondément... Si les seules solutions sont les propositions d'Accoyer (bon billet d'Aphatie vendredi) ou le creusement de la dette publique par un nettoyage en profondeur des conneries faites par les banques, peut être peut on justement soupirer...
Et finalement, discuter économie avec les chèvres de l'Aspre, c'est pas plus idiot que d'écouter Royal ou Lagarde...
J'arrive bientôt à la fin de ma ballade. Midi est passé depuis un moment. J'ai mal aux chevilles, et la tête me tourne un peu...
J'ai eu un petit malaise ce vendredi. Faiblesse due sans aucun doute à un don du sang alors que je n'étais pas vraiment en forme. Le fait aussi que j'exagère peut être un petit peu physiquement en ce moment. Courir c'est bien, connaitre ses limites c'est parfois mieux.
Au moment où j'ai pris la photo, j'en pouvais plus. Je suis à moins d'un kilomètre de la maison. Je suis crevé.
Content de la balade matinale. Content du but de Gourcuff la veille, qui offre un futur pas forcément pessimiste à l'Equipe de France de football. Affligé si Domenech est conservé à l'issu de ce match. Affligé car à force de ne pas trancher, les matchs de qualification de Mars seront le siège des mêmes atermoiements, des mêmes interrogations, de cette même ambiance scandaleuse et délétère. Mettons fin à l'aventure Domenech, et commençons une nouvelle ère. Sans Escalette, qui aura j'espère la décence de ne finalement pas se représenter à la tête de FFF...
Le dimanche après-midi sera calme. Et aujourd'hui, c'est lundi. Début de semaine. Il fait gris. Lourd. C'est l'automne...
Ce dimanche était un peu plus gris, un peu plus frais. Et j'ai laissé le vélo pour les baskets. Courir au pied de la montagne de Saint Jean. Entre Gargantua et Tras-le-Puis...
Commençons la ballade...
Le petit chemin passé, filons dans les vignes, appellation Côtes du Rhône, ou Lirac pour les plus prestigieuses... Ces dernières ont bien paré leurs couleurs automnales... Quand bien même je trouve, à tort peut être, leur rougeoyance moins forte que l'an passé à la même époque... Faute à un été plutôt pourri ?
Au loin, la colline de Saint-Jean. Celle là même dévorée par une carrière ravageuse et destructrice. Celle là dans laquelle j'aime aller faire du vélo. De là haut, on domine la vallée du Rhône, ainsi que mon village d'enfance...
A ce moment de la ballade où on imagine le village au loin, je commence à souffrir un peu. J'ai mon Archos à la ceinture, qui m'envoie dans les oreilles la petite chanson qui va me donner la pèche nécessaire pour continuer le jogging du dimanche matin. Et il en a du boulot, le Archos ce matin, parce que je n'ai aucun jus...
Alors je laisse un peu mon esprit balader lui aussi. Il fait gris, je pense à l'hiver, qui arrivera bientôt. Je pense au prix du gaz, indexé sur un pétrole qui baisse, mais qui devrait encore augmenter en fin d'année. D'ailleurs, je n'ai pas eu l'impression, en faisant mon plein vendredi, que le gasoil a tant baissé que ça. Pourtant, le baril est autour de 85 $ en ce moment, contre près de 140 $ y a quelques semaines... Même si l'euro a un peu baissé, je n'ai pas eu le sentiment d'une baisse à la pompe de près de 40 %... 0,20 centimes de baisses sur les 1,40 euros de cet été, ça me parait léger...
De là à se faire encore plumer ? Non, ce ne serait pas possible... Vite, changeons de chanson sur l'Archos, et accélérons l'allure : ça m'évitera de penser à des choses désagréables...
Oh, un toutou ! Il a l'air adorable... Et il l'est, m'avançant d'un pas haletant, je le vois venir me faire une fête... Une voiture garée sur le bas coté, son maître ne doit pas être bien loin... Allez, je ne d'arête pas, mes jambes commencent à se durcir comme une baguette de mauvais pain laissée sur la table de la cuisine... Et je ne suis pas encore rentré...
Comme hier soir nous avons fait quelques excès (Falconette m'a fait du lapin au cerneaux de noix et de la crème catalane... Avec un Bordeaux Lichine Premier 2004, c'était excellent !), je sais que j'ai soupe à midi. Bon, ça ne m'enchante pas, mais il faut savoir souffrir et se priver pour se permettre de la pizza le soir... J'ai perdu 2 kg en un an aussi m'a dit le médecin du travail cette semaine. Donc va pour la soupe à midi, et à plus tard le chien...
Sur ce chemin de galet, il y a des vignes bien sur... Et des pins, et des chênes. Cela fait environ 35 minutes que je cours, que je trottine plutôt, parce que décidément ça n'avance pas aujourd'hui...
J'ai loupé une course samedi à Chusclan. J'aimerais faire la ronde du Castellas à Rochefort du Gard, dans un mois... Mais y a du boulot je me dis, en soupirant...
Du boulot pour moi, du boulot aussi pour le monde, avec cette crise financière, qui devient économique... Et je me souviens de ma ballade en vélo de la veille. Sur les flan de l'Aspre, j'ai croisé des chèvres...
Je m'en veux d'utiliser animaux aussi humbles et sympathiques que les chèvres pour sourire de la crise... Mais on entend en ce moment tellement de conneries sur ce qu'il se passe, qu'il vaut mieux en rigoler.
Mon copain gaulliste Arnaud Clément avait retranscrit la liste des déclarations effarantes de certains économistes de haut vol, ces derniers mois. Impression d'entendre que des bêtises à ce sujet, et au final une crainte qui se fait jour : qui croire ? A qui faire confiance ? A DSK qui dit que la crise est derrière nous ? A VGE qui dit qu'il faut avoir confiance en le système ? au PSG qui dit que le Guen n'est pas menacé et qu'il garde toute la confiance du président Villeneuve ?
Quand l'impression générale est celle d'un pilotage à vue, qui en plus ne semble pas prendre la mesure des erreurs passées, il y a de quoi soupirer profondément... Si les seules solutions sont les propositions d'Accoyer (bon billet d'Aphatie vendredi) ou le creusement de la dette publique par un nettoyage en profondeur des conneries faites par les banques, peut être peut on justement soupirer...
Et finalement, discuter économie avec les chèvres de l'Aspre, c'est pas plus idiot que d'écouter Royal ou Lagarde...
J'arrive bientôt à la fin de ma ballade. Midi est passé depuis un moment. J'ai mal aux chevilles, et la tête me tourne un peu...
J'ai eu un petit malaise ce vendredi. Faiblesse due sans aucun doute à un don du sang alors que je n'étais pas vraiment en forme. Le fait aussi que j'exagère peut être un petit peu physiquement en ce moment. Courir c'est bien, connaitre ses limites c'est parfois mieux.
Au moment où j'ai pris la photo, j'en pouvais plus. Je suis à moins d'un kilomètre de la maison. Je suis crevé.
Content de la balade matinale. Content du but de Gourcuff la veille, qui offre un futur pas forcément pessimiste à l'Equipe de France de football. Affligé si Domenech est conservé à l'issu de ce match. Affligé car à force de ne pas trancher, les matchs de qualification de Mars seront le siège des mêmes atermoiements, des mêmes interrogations, de cette même ambiance scandaleuse et délétère. Mettons fin à l'aventure Domenech, et commençons une nouvelle ère. Sans Escalette, qui aura j'espère la décence de ne finalement pas se représenter à la tête de FFF...
Le dimanche après-midi sera calme. Et aujourd'hui, c'est lundi. Début de semaine. Il fait gris. Lourd. C'est l'automne...