lundi 10 novembre 2008

Promenade dans le Travestere, Saint Etienne, Goncourt, et bien sur Parti Socialiste...

Les petites balades du lundi... Le retour de Rome oblige que les divagations du début de semaine se passent dans cette ville sacrée... Et un petit quartier à deux pas du Vatican, et autant populaire que la place Saint Pierre est grandiose : le Travestere.


C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...

Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...

Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.

Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.

Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...

Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...

Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.

C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.

Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...

Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...

Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.

J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?

Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...

Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.

J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)

Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...

samedi 8 novembre 2008

Sayonara Solitaire (Chrono Crusade), et petites reflexions, de Rome au reste du PS


Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de générique de fin d'animés qui m'ont laissé autant de souvenirs, et qui me provoquent autant d'émotions...
L'animé, Chrono Crusade, est assez commun. Et à vrai dire je ne me souviens pas trop de ce qui se passe dans cet animé que j'ai vu en Septembre 2004. Je sais que ça se passe aux États-unis, à une époque où personne ne parle de Barrack Obama. Je sais que c'est l'histoire d'un monastère qui a pour rôle de former des soeurs combattantes pour lutter contre des démons. Et je sais surtout que sous un coté enfantin, c'est un animé très du émotionnellement, où la mort et la séparation sont très présents...

Une période de ma modeste vie qui aura été marquée beaucoup par les séparations. Avec un ami qui manque beaucoup à une proche, à moi aussi quand même... Avec Falconette aussi, toute les semaines, elle en Picardie, moi en Languedoc. Et le long TGV dans lequel je regardais cet animé qui rajoutait à la forte tristesse du départ.
Avec une autre amie aussi, dont le ton de ma voix est autant dérangeant que les nouvelles qu'elle annonçait. Autant dérangeant que ce que je représente pour elle. Aussi dérangeant que ma boite à souvenir, qui a souvent tendance à s'ouvrir sur ces choses à présent inaccessibles lorsque la fatigue et le froid se fait sentir... Pourtant, j'avais lu que du béton avait été coulé au niveau du réacteur fondu de Tchernobyl ? Pourtant, ça reste bien irradiant...
Tiens, quelques pins du parc de la Villa Borghese, et le ciel bleu de Rome un jour de Toussaint... Simplement se rappeler, alors que le ciel est grisâtre aujourd'hui, que nous étions à Rome il y a une semaine...

Revenons une minute sur la chanson du jour. Sayonara Solitaire en est le titre. Et la jolie voix qui chante s'appelle Saeko Chiba. Un petit coup de Wikigoogle sur son nom, je ne la connais pas du tout à vrai dire, sinon par cette chanson qui me touche toujours...
Visiblement cette charmante dame est une comédienne de doublage plutôt prolifique... Avec des rôles qui m'ont plutôt touché dans les Mai Hime ou Code Geass par exemple... Au Japon, parmis les comédiens stars, il y a ce qu'on appelle (de manière assez méprisante d'ailleurs) en France les "doubleurs"...
Petit passage par la place de la République romaine... Première place traversée, avec nos valises et sacs à dos, en sortant de la gare de Termini. Direction notre hôtel, charmant hôtel du quartier de la Via Venetia. Un quartier assez chinchouillet, avec l'ambassade des Etats-Unis, rien que ça...

En parlant des USA, revenons sur l'élection d'Obama. Avec un billet assez magnifique lue chez la copine ModeM adorablement pseudonymmée "Plume de Ciboulette", et qui nous propose une comparaison Obama - Sarkozy assez convaincante. J'ai adoré cette analyse, qui fera peut être cauchemarder certains anti sarkozystes qui sont devenus fanas de la nouvelle idole Obama .
(dont la première préoccupation serait, parait il, de trouver un chien métissé... le monde est entre de bonnes mains :) )

J'étais donc, à Rome, dans un quartier hautement de cinéma... En témoigne cette plaque de rue qui rend hommage à Fellini. J'aurais du dire "l'immense Fellini", mais je n'ai vu aucun de ses films... Donc gardons humilité de celui qui ne connait rien au "grand cinéma" et qui se régale d'épisodes de la troisième saison d'X Files...

Amusant de faire le parallèle avec ce cinéma, de pas forcément géniale qualité, qui se passe dans la politique française. En ce moment, tous les viseurs sont pointés sur le parti socialiste, logique.
Là où beaucoup voient une victoire de Royal, je vois un bordel sans nom, sans véritable vainqueur. Parce que 29 %, c'est moins d'un tiers des voix, et ça n'a jamais fait une majorité. Certes, 29 c'est plus que 24. Mais étant donné que je ne suis pas convaincu que chez l'immense démocrate Georges Freche par exemple, tous les militants aient voté de manière libre et régulière (simple soupçon de culpabilité qui ne repose sur rien, à part avoir été militant moi aussi y a quelques années, dans un parti politique... Facile à truquer une élection interne)... Cela amenuise d'autant plus les différences entre chacun. Entre 29 et 24, même entre 29 et 20, je vois globalement 3, 4 candidats qui se tiennent dans un mouchoir de poche.

Et au final je vois un "match nul" global, qui ne fait pas plus ressortir Royal qu'il n'enterre Delanoé.

Après, une autre chose. Est ce la motion soutenue par Royal qui est arrivée en tête, ou bien est ce la motion présentée par Collomb ? Oui, c'est la même, mais pas le même point de vue. Je pense que le Maire de Lyon est très différent de Ségolène Royal, la seconde ne faisant "que" soutenir la motion du premier. Oh, je joue le naif, mais j'imagine que bien des militants ont plus voté pour les élus respectables et responsables types Collomb ou Rebsamen, que pour Royal...

Enfin, soyons honnête. Le non-socialiste que je suis essaie de se trouver une explication à un scrutin qui, quelque part, m'afflige un peu. Car si la démocratie française ne doit se limiter aux deux noms Sarkozy à droite et Royal à gauche, cela me paraitrait terrifiant, effrayant... Et quelque part, les lendemains risquent d'être violents et pas forcément agréables à vivre...

On verra bien : c'est tambouille électorale maintenant... Certains craignent et dénoncent d'avant un "Tout sauf Royal"... Personnellement, je l'espère... Mais je ne suis pas socialiste. Et seulement spectateur de ce cinéma bien français...
Alors plutôt que de rester sur ce film d'auteur, un dernier regard sur Rome, vue depuis le jardin de la Villa Borghese... Et la suite au prochain épisode.
(un billet qui fini plus joyeux qu'il a commencé...)

jeudi 6 novembre 2008

Election interne au Parti Socialiste

Amusant de passer d’une élection à l’autre… Après l’élection du président des Etats-Unis, les yeux seront tournés vers l’élection du premier secrétaire du Parti Socialiste… Mais comme rien n’est simple en ce bas monde, avant le vote du numéro 1 de l’opposition française se déroule le vote des « motions ». Les motions…
Je ne suis pas socialiste. Pire, je suis un vilain garçon méchant « de droite ». Enfin, l’étiquette que l’on me donne. Je me considère plutôt « gaulliste », ou libéral républicain, ou… Ou je ne sais pas trop, plus trop, en fait. Mais bon, pas envie de faire une introspection sur mon être politique, on regardera mon nombril un autre jour…

J’avais envie d’écrire sur le PS car même si je ne suis pas gauche, je suis un citoyen français. Qui pense que le pays doit avoir une gauche forte et solide. Crédible. Cela obligera mon « camp » à être plus efficace, plus sérieux. Je dis souvent tout le mal que m’inspire cette droite obnubilée par l’argent et la finance, et qui ne mène pas une politique qui va dans l’intérêt général de la nation. La somme de quelques intérêts particuliers ne fait pas une bonne politique, et celle qui est menée en ce moment risque de nous mener dans un mur autrement plus douloureux que celui d’un certain 21 Avril 2002.

J’ai demandé il y a une semaine au conseiller général de mon canton, Patrice Prat, pour qui il comptait voter à Reims. Oh, il a sourit. M’a rappeler qu’il n’était pas un homme d’appareil, ce que je veux bien accepter. Et qu’il voterait pour la motion Aubry, parce qu’elle lui paraissait celle qui voulait le plus remettre l’Etat au centre d’un système politique. Ajoutant qu’elle était celle qu’il pensait la plus raisonnable et rationnelle : la politique étant une chose sérieuse…
Si je ne suis pas de son bord, je ne peux que partager son avis sur le besoin d’un Etat fort et légitime. Mais aussi et surtout un Etat qui se consacre sur ces missions, et qui ne s’occupe pas de tout et n’importe quoi. Marre de voir un gouvernement normalement libéral voulant contrôler ce que l’on mange et ce que l’on regarde à la télé : ce n’est pas ça le rôle de l’Etat.

Concernant son vote, si j’étais socialiste, peut être serais je naturellement amené à apporter ma voix à Martine Aubry. Je parle sur la forme, sur le fond il est bien évident qu’étant de droite, nous aurions de nombreux points de divergences. La manière directive d'imposer les 35 heures , me parait avoir été une erreur, assez globalement reconnu par exemple. Mais la politique, c’est aussi une vision de forme, non ?
Martine Aubry me semble être la candidate la plus sérieuse. Austère dirons certains, et alors ? Peut être est il temps de revenir à des personnes moins people et moins bobos que les Royal – Sarkozy – Delanoé… La politique est une chose sérieuse.
Je crois beaucoup en la réussite de la motion Aubry également pour deux autres raisons. D’un coté, la somme « Maire de Lille – Soutien de Fédération du Nord – Fille de Jacques Delors ». Ca fait beaucoup, ça peut faire une certaine différence auprès de militants socialistes « légitimistes ». Ensuite, je crois que le ralliement de Fabius ne sera pas la tare que certains européistes arrogants et ne supportant pas que le peuple dise merde aux élites. Au contraire, Fabius rajoute ce coté « sérieux » qui est une force d’Aubry.
Au final, je parierai bien une pièce sur cette motion…

Une autre pièce que je mettrais, à la motion menée par Benoit Hamon. Probablement la plus légitime du PS. Celle qui correspond, sans doute, à cette réelle envie de revenir à un PS « de gauche », avec tout le coté caricatural que cela comporte. Celle qui correspond à cette volonté de revenir à une opposition frontale, que d’autres qualifieront de « pavlovienne », contre le tout méchant Sarkozy.
J’ai du respect pour Henri Emmanuelli. Benoit Hamon, que certains de mes amis apprécient beaucoup (salut copain Rimbus), ne me laisse pas non plus indifférent. Et je reconnais ses qualités, dont celle de représenter un renouveau des hommes.
Mais deux choses chez lui me dérangent. D’abord son coté « homme d’appareil », qui a déjà bien vogué. Rien d'anormal d'être ambitieux, encore faut il ne pas poignarder ceux qui l'ont fait monter... Même si Nicolas Sarkozy l'a fait avant, et que ça lui a plutôt bien réussi professionnellement parlant... Ensuite, je n’aime pas son agressivité, pas toujours légitime ni bien placée. Pourtant, cette dernière sera pour beaucoup de militants socialistes une qualité…
Je crois que cette motion pourra truster une des trois premières places… Un bon pari là encore.

Les deux favoris maintenant, je ne parlerai pas des deux petites motions, qui soyons clairs ne m’intéressent pas.
Bertrand Delanoé. Au début, c’était peut être celui qui éveillait le plus ma curiosité. Mais voilà, il y a pas longtemps, c’était les élections municipales. J’en sais quelque chose, j’étais candidat et ça s’est bien passé pour moi et les miens…
Durant cette campagne, les journalistes posaient la question à Delanoé : « alors mon coco, tu vas la prendre la direction du PS ? ». Et lui de répondre invariablement… : « je ne fais campagne que pour Paris ; je n’ai qu’une seule ambition Paris et les Parisiens… ». Jusqu’à trois mois après la victoire où finalement non, je vise un peu plus haut…
Comme Montebourg qui clame de partout son aversion pour le cumul des mandats et qui rajoute un maroquin à sa panoplie dès la première occasion, je n’aime pas cette insincérité qui discrédite la parole politique… Plus fort que moi, je n’aime pas.

De plus, Delanoé aura visiblement fait une mauvaise campagne de l’avis de beaucoup. Alors qu’il est sans doute, parmi les leaders des motions, celui qui a le plus fort potentiel…
L’inconnue. Je sais que mon département du Gard est « Delanoiste ». Le Gard ne fait pas l’élection. On verra.

Enfin, Ségolène Royal. J’ai déjà dit tout le mal sincère que je pense d’elle. Elle en rajoute une nouvelle couche aujourd’hui, appelant ceux qui ne sont pas à jour de cotisation, mais qui sont « pour elle », d’aller quand même voter malgré qu’ils soient dans l’illégalité la plus totale au sein du PS. Bien sur sous couvert de bons sentiments... Elle n’aurait qu’à prendre la place de premier secrétaire sans passer par l’élection tant qu’elle y est, puisque les règles du jeu, elle s’en moque…

Pour autant, Ségolène Royal est partie sur une motion qui correspond assez à l’image que je me fais du PS aujourd’hui. Un parti de notable, de fonctionnaire, plus du tout d’ouvrierq, mais surtout d’élus locaux qui ne veulent qu’une seule chose : être réélu la prochaine fois. Quitte à soutenir mordicus le vilain président Frêche malgré des discours et attitudes qui rendent Jacques Blanc hautement et moralement respectable. Royal aura visiblement l’appui de beaucoup de Maire de grandes villes, de président de Région… Ca peut faire une différence.

Finalement, ce moment important de la vie politique française me passionne. C’est de la politique politichienne, c’est très vrai. Mais c’est passionnant.
Et surtout important. Je crains sincèrement le pire pour la vie politique de ce pays si Royal devait prendre la tête du PS. Je me trompe peut être, mais je crains que cela ne soit du même acabit de la prise de pouvoir de la droite républicaine française par Nicolas Sarkozy.

J’espère que mes amis socialistes qui voteront ce soir (pendant que je serai au match St Etienne – Rosenborg ^^) donneront une belle image de leur parti.
Et on verra ensuite ce qui se passera à Reims…

Revenir de Rome, et voir le monde changé...

Quand même fou… 5 jours à Rome, on rentre chez soit, et on retrouve un monde totalement changé… La face de la planète est différente, et demain sera meilleurs qu’aujourd’hui. L’avenir est radieux, les gens sentiront bon de la bouche et tout le monde sera heureux et plus beau.
Tout va bien, youpi, merci les Etats-Unis.

Et merci l'ensemble des médias et bloggueurs français, qui n'ont qu'un seul sujet au bout du clavier depuis 24 heures... Et en bon mouton que je suis, suivons le flot. Suivons le flot...

Je ne veux pas jouer les « analystes politiques auto-proclamés » (© Internevicus Raptus, auteur de la meilleure analyse du web sur les élections américaines), mais juste soupirer sur ce que j’ai lu, vu, entendu, depuis ces 12 heures où j’ai rejoint le sol français…
Oui, Obama est le sujet numéro 1 du moment, c’est logique. Mais un peu de tête froide, ce n’est pas un mal…

Le tête froide ferait citer l’ami Chafouin, auteur d’une analyse que je partage totalement : « Vous en connaissez un, vous, un candidat qui ne promet pas de changer un peu les choses ? ».

Après, on peut comme ici et là employer les grands mots, les belles phrases sur un monde de fleurs et d’oiseau, plus pur et sans nuage… Le réveil risque simplement d’être difficile.

Et si on devait faire une analyse, voyons simplement qu’après 8 ans de parti républicain, le parti démocrate gagne. Avant Bush, c’était 8 ans de Clinton. Et avant lui, Bush, un autre, le père… Ca s’appelle peut être simplement l’alternance, et si Hilary Clinton ou Bruce Springsteen avait été candidat démocrate, peut être l’envie de changer aurait fait que le candidat de Bush aurait été battu… Simplement… Rien de très différent d'en France en fait...

Allez, je parlerai sans doute du PS demain ou ce soir. Parce que j’en ai envie, et parce que personnellement, j’avoue que ça me touche un peu plus que ce qui se passe aux Etats-Unis. Peut être aussi parce que j’ai l’impression au final qu’entre Obama et McCain, les différences sont assez légères. Et qu’au final, Obama n’est « que » président des Etats-Unis. Il défendra les intérêts des Etats-Unis, fussent ils ceux-ci en contradiction ou opposition avec ceux des européens, des français, du monde entier…
Restons un peu à Rome… La place d’Espagne est si belle…PS : quand même j’ai pas m’empecher d’écrire aussi sur Obama, pardon… Je suis un mouton, comme la photo du haut…
Mais quelques billets qui ont attiré mon attention, dans le flots continuels des textes Obamistes qu’on lit ci et là… Eric Mainville, de Crise dans les Médias, toujours pertinent. J’ai adhéré à sa conclusion, moins au coté "miraculeux" qu'il donne à l'élection d'Obama. Et le sympathique Sebastien Lasserre de Ca réagit, pour qui Obama est à la politique ce que Facebook est au web 2.0 : un précurseur… Peut être va-t-il un peu loin, mais son billet est plutôt bon…
Chez les LHC (j'ai cité des Kiwis et faut être équitables ^^), agréables à lire l’analyste marseillais Rubin (comme toujours) et Lolik d’écho politique, qui donne une musique assez différente de l’unanimisme qu’on entend ci et là. Ce n’est pas forcément désagréable…

lundi 3 novembre 2008

Bons baisers de Roma

Réussi à piquer un peu de connection Wifi à l'hotel où je suis... Simplement utile pour envoyer sur le blog (le webmail orange ne marche pas... Je pense à vous mes ami(e)s quand même...) quelques menues photos.

Je sais que vers chez moi, les pluies ont été fortes, très fortes... Ici, à Rome, la température avoisine les 24°C la journée. On prend des coups de soleil... C'est le printemps...
Et demain, la face du monde sera changée. Pendant mon séjour à Rome. Amusant...

Mais le plus important : Rome est superbe... A bientôt en France





dimanche 2 novembre 2008

Witch Hunter Robin - Hal Pain (Ed)


Même de Rome, petite musique du week-end. Dimanche soir arrive bientôt, le whisky de la fin du week-end quand c'est l'hiver et qu'il fait froid. C'est aujourd'hui, c'est maintenant, c'est dimanche.

Au moment où Blogger mettra en ligne ce billet, je serai à Rome. Où, je ne sais pas...

J'aime bien cette petite composition d'images fixes, sur une chanson qui me touche particulièrement.
L'anime : Witch Hunter Robin. Y a du X Files dans cette série de chasseurs de sorciers... Une organisation normalement gouvernementale, Salomon, qui a en charge l'interpellation de sortes de mutants. Et puis après, comme c'est japonais et que les scénaristes de là bas ne sont pas ceux de Julie Lescault, ça se complique, et c'est magnfique.

La chanson de fin, Half Pain, je la trouve assez sublime... N'ayons pas peur des mots (je me prépare à être à Rome, sans doute ça). Je ne sais pas qui la chante, et honnêtement je m'en moque... Le générique de fin est assez sympa, avec une petite flamme qui vascille jusqu'à s'éteindre. Hypnotique, agréable.

Cet animé fut le premier regardé après ma mutation forcée de Marseille à Pierrelatte. Nous sommes en Février 2004. J'eus des moments plus heureux dans la vie. Et cet animé me rappelle la longue route Montfaucon - Pierrelatte, une heure aller, une heure retour, pour rejoindre mon lieu de travail. Je revois la longue Nationale 7, la pluie, le froid. Et une situation professionnelle qui n'ira qu'en empirant, jusqu'au départ, libération...
Pour ça qu'aujourd'hui même si au boulot c'est pas le top, je relativise. Toujours relativiser, car il y a toujours pire, surtout quand on l'a connu.

C'était la musique japonaise du dimanche... Peut être serais je en train de discuter avec Laura Pausini pendant que Blogger postera ce billet, qui sais ?

vendredi 31 octobre 2008

Partir à Rome, via Vaison, Orange, Nîmes, et ses souvenirs...


Je n'ai pas trouvé de clips efficace pour cette musique du dessin animé Noir. Romance en est le titre. De la guitare. le Magicien Ox appréciera peut être (j'espère).

Pourquoi cette musique pour ce billet ? Pourquoi pas après tout... Je ne sais pas où ce dernier m'amènera, de billet. Je l'écris comme ça, sous l'inspiration qui arrive...
En ce vendredi matin froid où je ne travaille pas : mon lieu de travail est fermé... Ce qui est tant mieux. Je suis crevé, et l'ambiance était vraiment lourde hier, avec le décès totalement inattendu d'une secrétaire qui était plus qu'une secrétaire pour nous. Pour moi en tous cas, plus qu'une copine de travail... Le jeune ingénieur qui joue un peu d'une immaturité infantile par moment appréciait cette dame qui était une maman pour nous... On était bien choyé, et pouf...

Souvent, les grands cœurs sont trop grands, et ils s'arrêtent de battre plus vite que d'autres... On dit souvent, comme un marronnier, comme un cliché, que ceux sont les meilleurs et les plus gentils qui nous quittent en premier... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si c'est juste. Mais quand on est en face de ce genre de nouvelles, qui nous touche, on a tendance à le penser.
Cette dame aura fait le bien autour d'elle, avant de partir. Trop vite, trop vite pour sa famille, ses enfants, sa fille qui n'a même pas fini le collège... Trop vite.
Une petite photo de la campagne roquemauroise automnale, avant d'aller plus loin dans les réflexions de ce matin. Je voulais aller courir, mais il pluviote. Une bruine cherbourgeoise qui tranche avec le soleil de la photo plus haut.
En plus il fait froid. En plus j'ai pas envie. Donc bon... Un tour en Mairie peut être, en fin de matinée ? On verra... Avant l'enterrement de cette après-midi, soupir...

Il me serait facile, et franchement soulageant pour moi, de repartir sur un couplet sur la mort, sur le caractère éphémère de nos petites vies. Sur l'appréhension réelle que j'ai eu à l'opération de mon grand-père. Et sur mon énervement devant la petitesse des gens. Petit, je le suis sans doute, moi aussi. Je sais pas, je sais pas...

J'avais dit que je ne savais pas où le chemin que prendrait ce billet. Je sais où il arrivera : tous les chemins mènent à Rome, et quelque part ça m'arrange, c'est là que je vais demain. Mais pour aller à Rome, ils passent par où, ces chemins ? Cet après-midi, ça sera Orsan, un petit village sur Gard Rhodanien au pied de la colline du Camp de César, qui est un petit bijou. Ce soir, ça sera Saint-Chamond chez les beaux parents : moins mignonet, Saint-Chamond...
Et entre temps, l'instant de ce billet ?
Une photo facile, celle du Vaison la Romaine. Appréciez le jeu de mot qui se voudrait presque drôle... Vaison la Romaine, une petite ville vauclusienne que j'adore, et dans laquelle je vais trop peu souvent. Une région, le pied du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, qui est un régal pour le nez, la langue, les yeux...

Si je reste sur les noires idées qui éclusent un peu le billet, je risque d'aller dans des lieux dans lesquels je ne suis pas le bienvenu. Pourtant, normalement en fin Novembre ou début janvier, je devrai passer quelques jours au Creusot. J'espère que les forgerons que je vais visiter m'accueilleront mieux que ne le pourraient des personnes, une personne, qui occupe un peu trop de place dans mes pensées quand les nuages s'amoncèlent au dessus de ma cervelle... En ce moment, c'est le cas, trop le cas, et c'est idiot.
C'est idiot autant que ces relations humaines que l'on est pas capable de pacifier, et de rendre humaine, pour ne pas dire agréable. C'est idiot autant que la souffrance, réelle, occasionnée par ces manques, par cette incapacité de ne pas avoir les épaules solides pour accepter ce genre d'absence et ce genre d'indifférente haine.
Quand je pense, après, que je prétend à avoir un avenir professionnel et politique... Quel crétin.

Désolé, on est loin de la politique politicienne, et on est dans des méandres à deux francs de la cervelle du Faucon. Idiot il est par moment, quand il regarde et espère des horizons qu'il sait non atteignables. Con, mais pas tant que ça, le Faucon... Réaliste des fois, même si le réalisme fait faire, parfois, des rêves qu'il espère rêves, mais qu'il sait n'être que cauchemars...

Et quand le Faucon commence à parler à la troisième personne, cela signifie que hou là, ça va pas !
Alors on s'arrête à Orange. En face de mon village, le théâtre antique, la Rome locale.
Un petit passage sur Orange quand même, qui est un peu "mon" agglomération. En effet, mon village d'enfance ne va ni à Avignon, ni à Bagnols sur Cèze, ni à Nîmes pour les commerces, les administrations, les spécialistes médicaux. Mon grand-père est à Orange à la clinique, par exemple. On a juste le Rhône à traverser...

Localement, les communautés de communes et schéma de cohérence territoriaux dégagent différents pôles. Un "haut Gard rhodanien" autour de Bagnols Sur Cèze et Pont Saint Esprit. Le Bassin de vie d'Avignon. Plus à l'Ouest, le pôle Nimois. Et j'en vois deux autres en construction, un pôle Tricastin autour de Pierratte, Bollène, et toute cette belle région. Et un pôle que j'appelerai "Ventoux", autour de Carpentras, Vaison, Nyons un peu.

Et au milieu, une île, avec qui personne ne veut travailler : Orange. Parce que le Maire d'Orange essentielle, Jacques Bompard. Troisième mandat, mais voilà, il est très très, trop, à droite, ancien du FN, maintenant chez Villiers. Donc non, surtout pas, on l'oublie, dehors. Quitte à sacrifier sa population orangeoise, et par tout un secteur géographique.
Je suis un homme de droite gaulliste et sociale, donc j'ai pas à me justifier ou à me défendre, même pas à signaler que le FN et le Villiérisme sont des notions qui me sont plutôt éloignées et étrangères... Mais comme j'ai dit rien, recevoir des leçons en matière de moeurs politiques de la part d'une gauche languedocienne qui soutien et ne jure que par Frêche,cela m'ennuie... Cela m'afflige.

Je trouve incroyable que les considérations politiques isolent une commune importante localement. Le théâtre antique et l'arc de Triomphe d'Orange sont sortis de terre à une époque où le Villiérisme n'existait pas. Et personne n'étant éternel, Bompard n'est pas propriétaire absolu du fauteuil d'Orange. Quand une personne de droite ou de gauche, considérée comme "plus respectable" (mais quand je vois Frêche, qu'est ce la respectabilité ?), combien de temps écoulé, combien de temps perdu ?
Le cotés détestables de la politique, c'est ça. Faire passer les considérations partisanes avant l'intérêt général. Et personne ne me contredira : l'intérêt général, c'est tout sauf ignorer une commune majeure de 30000 habitant, dont l'histoire est autrement plus riche qu'une élection municipale de 1995', qui m'a personnellement autant désolé que l'élection régionale de 2004 qui a offert ma Région au triste Frêche et à ses soutiens.
Cela aurait été une faute professionnelle de partir à Rome sans passer par chez moi, par Nîmes. Certes, plus tourné vers l'autre coté du Rhône que vers l'Ouest, mais Nîmes, ça reste mon département. J'ai toujours eu "30" comme plaque d'immatriculation, même habitant en Vaucluse, Lyon ou Marseille. Je le garderai, ce "30", avec une tendre fierté.

Nîmes, y a rien de plus à dire. Ne parlons pas football car c'est triste en ce moment, et ces crocos me font couler des larmes de crocodile... Et passons par les arènes et la maison carrée.
Les arènes et la maison carrée : il ne manque plus que les jardins de la Fontaine, un peu de gardianne de Taureaux arrosée d'un petit Costière local, et la ballade est parfaite...

Partir à Rome, quelques jours de vacances. Le blog sera au ralenti. Vous me répondrez habituellement, ce n'est pas son activité qui devrait trop le fatiguer... C'est pas faux.

Quelques jours de vacances donc. Quand je rentrerai, les USA auront un nouveau président. Le PS sera à quelques heures d'un nouveau secrétaire. Peut être toujours la crise. Peut être Marseille auront ils remonté la pente.
Et j'espère que je parlerai de choses plus joyeuses... A bientôt.

jeudi 30 octobre 2008

Soupir sur mon président de région...

Réaction à une brève, ce matin, de l'Equipe.fr concernant une discussion Frêche - Courbis. Comme j'ai beaucoup d'affection pour Rolland Courbis et que je trouve ça condamnation disproportionnée (et franchement scandaleuse), je suis assez affligé par la réaction de Georges Frêche à ce propos...

On a tous dit sur Georges Frêche, président de ma région. N'ayant pas validé, loin s'en faut, les choix stratégiques et politiques de Jacques Blanc avant lui, je me sens très tranquille pour dire tout le dégout que me procure le fait d'avoir un Président tel que lui.
Je soupire d'avoir une partie (celle à gauche) de classe politique locale, régionale, qui ne jure que par lui. Qui vient donner tous les matins des leçons de morale politique. Sans honte de son comportement, odieux et nauséabond, durant le mandat précédent de Jacques Blanc.
Et surtout restant silencieuse aux outrances de Georges Frêche. Leur silence ne s'explique surement pas pour garder des mandats et avantages bien agréables, évidemment... Peut être la crainte d'avoir "les couilles coupées" par M. Frêche, qui sait ? Ou, pour les plus riches d'entre eux, la peur d'être "traits" ?
Rien de neuf sous le soleil, et rien de bien agréable : les pratiques politiques demeurent, et les amis de ce Président de Région de continuer à donner à tout un chacun des leçons de démocratie...

Et bien sur, le PS Héraultais demande une réintégration de Frêche dans le parti. Soutenu par les socialistes régionaux. Evidemment, quel grand homme ! Quel exemple pour la morale, tellement plus louable que l'ancien président de région ou que le Maire de Perpignan et ses chaussettes qui puent (il est de droite en plus l'affreux !).
Le PS, pour l'instant, refuse. Mais après le congrès, on verra... Evidemment, il y aura une élection régionale à préparer, et tout sauf l'affreuse droite à la tête de la Région !
Georges Frêche trouve misérable la décision du PS de ne pas les réintégrer. Pour ma part, je trouve misérable qu'un Président de Région se comporte de manière raciste et violemment irrespectueuse des gens (qu'ils soient harkis, camarade en désaccord, riche ou entraineur de football).

Et je trouve scandaleuse la position de la gauche languedocienne, si prompte à donner des leçons qu'elle même ne s'applique pas. Elle se valoriserait, aux yeux de beaucoup (dont les modestes miens), d'assumer des positions fortes et fermes. Mais il est visiblement tellement plus simple et caricatural de taper sur la droite... La paille dans l'oeil du voisin est tellement plus grosse que la poutre dans son c...

Après, la grève du syndicat du livre me parait évidemment scandaleuse (car je trouve ce système de distribution monopolistique d'un autre age, et tout sauf démocratique : il y a des monopoles qu'il serait judicieux, pour l'intérêt général, plus important que la somme de quelques intérêts particuliers, de casser...).
Le libéralisme étant, pour ma part, moins ignominieux que le comportement et les positions de mon président de Région et de ses soutiens locaux, me semble t'il... Soupir...

Sinon, pour finir sur une touche personnelle, l'opération de mon grand père s'est bien passée, merci pour lui... Et je viens d'apprendre le décès d'une secrétaire de mon boulot, dont j'étais assez proche...
Relativiser, toujours...

PS : On parlait hier de la connerie, qui permettait de battre tous les jours des records... Billet d'Authueil, qui parle d'une hallucinante proposition de loi du député Jean-Claude Guibal : obligez les fédérations sportives à un code de bonne conduite pour faire chanter la marseillaise à ses fédérés...
On peut toujours faire mieux dans la connerie et la bêtise, merci à nos députés de nous le rappeler... Avec des dirigeants et des "leaders" comme ça, on est pas rendu...

mercredi 29 octobre 2008

Aller toujours plus loin dans la connerie... on peut toujours faire pire

On pense toujours, quand les situations sont désespérantes de bêtises, que l’intelligence finira par l’emporter. On l’espère, et puis ensuite on se rend tristement à l’évidence. Certains vivent sur une planète différente de celle de l’ensemble des mortels…

L’information est repris sur pas mal de blog. Chez l’ami Birenbaum notamment. Thierry Saussez, M. Communication de l’Elysée et du gouvernement, veut une émission gouvernementale sur la télévision publique !
C’est trop gros, c’est un poisson d’Avril automnal sans doute… Et puis on se rend à l’évidence, ce n’est pas une blague… Le gouvernement réfléchit à son émission de télévision comme le dit le Figaro…

Et puis on se demande ce qu’est la normalité, la décence. Cela me parait totalement inapproprié, à coté de la plaque, et même limite insultant, cette idée de faire une « émission de propagande » sur le service public. En même temps que profondément dérisoire en ces périodes de crise.
Mais voilà, le gouvernement semble prendre cette idée au sérieux, et le Thierry Saussez de ne rien démentir, au contraire… On pourrait imaginer qu’il y a des gens intelligents qui ont du informer les instigateurs de cette idée des forts risques dans l’opinion d’une telle démarche. La colonne « plus » et la colonne « moins », et la deuxième beaucoup plus fournie que l'autre… Et pourtant, non, l’information sort comme ça.
Peut être suis-je le seul à trouver cette idée indécente, outrageante par rapport à l’idée qu’on peut se faire de la démocratie… Et peut être que « l’intelligence » que j’espère voir triompher un jour, tels les gentils de l’histoire, n’est pas partagée par tout un chacun, peut être…

A coté de ça, la crises ne ralentie malheureusement pas les jaillissements de conneries, qui pullulent ici et là.
A ma droite, Dexia qui annonce avoir perdu 82 millions d’euros à la suite d’un (accrochons nous) « incident ». L’incident, c’est une exposition « excessive en devises » qu’ils disent… C’est avec le sourire du mépris qu’on continue de prendre ouvertement l’opinion pour des abrutis. « Incident »… Il y en a un peu souvent des "incidents"...
Errare humanum es disait le poète... Mais il disait que persévérer, c'était très con.

Et à ma gauche, puisque personne n’est responsable visiblement de ses propres âneries, l’histoire de cette femme qui poursuit Quick en justice pour «frittes non ramassées». Sans remettre en cause la gravité des conséquences de la chute pour cette dame, cette histoire sent bon le « on va s’en mettre plein les poches grâce aux tribunaux », une importation venue d’outre Atlantique dont on se serait bien passé.
Si les crétins devaient porter plainte contre les responsables des programmes sur TF1 et France 2 pour accentuation de crétinisation, il faudrait multiplier le budget de la place Vendôme…

Après, on apprend que la baisse de l’immobilier sera plus forte que prévue… Ceux qui vont vendre leur bien immobilier largement au dessous du prix du marché, et qui en seront pour leur poche, pourront mettre le fruit de leur vente en bourse ou chez Dexia…
Et il ne leur manquera plus que de se faire prendre par la gendarmerie en défaut de gilet jaune et triangle… Le Figaro révèle le zèle de certains qui double l’amende prévue en cas de ce terrible manquement pour la sécurité routière…
Quand on plonge dans la connerie, on pense que ça va s'arrêter, mais on contraire généralement on accélère. Toujours, parce qu'on peut toujours aller plus loin. C'est ça qui est épuisant...

Finalement, la baisse du moral des ménages en Octobre n’est pas une surprise. Mais au point où on en est, autant aller se coucher...
Avec les mêmes appréhensions que la veille... Mercredi midi, ça ira mieux...

lundi 27 octobre 2008

Balade du dimanche, de la petite ile à la Roquemaurette (2)... Sombres reflexions

Continuer la balade de dimanche dernier. Revoir le petit chat, au centre de la Petite Ile de Roquemaure, et avancer. En direction de cette colline qui sépare Roquemaure et Sauveterre. Les locaux connaissent, ceux qui viennent ici de loin sans doute moins.
Il faisait gris dimanche dernier. Très gris, aussi gris que l'état du Monde en ce moment. Aussi gris que mes pensées et mes sentiments, et c'est beaucoup de cela qu'il sera question aujourd'hui.
Lorsque je suis parti courir hier, sous un froid soleil automnal (mais quel soleil), c'étaient ces pensées qui trottaient dans ma cervelle de moineau. Écrire les pensées d'une course de la veille, sur des photos d'une balade qui date d'il y a une semaine, c'est sans doute idiot... Mais ça permet de faire un parcours complet...

Ce chemin de la petite ile, sous les feuilles mortes de l'automne. L'automne offre de jolis paysages, paysages de fin de vie, de fin de cycle.
Fin de vie comme l'enterrement auquel j'ai assisté à midi. Une fin de vie, comme il y en a plein. Le père d'une amie. Difficile moment, jamais agréable. Il faisait beau, mais encore...

A coté de ça, mon grand-père devait se faire opérer ce matin. Une intervention qui se déroulera finalement mercredi matin. Petite opération, mais qui n'empêche pas l'appréhension. Légitime, obligatoire. Celle qui surpasse la déception d'un Marseille - Paris St Germain, tellement dérisoire. Pénible, emmerdant, frustrant, mais dérisoire. Parce que si j'ai mal dormi cette nuit, ce n'était pas à cause de la non titularisation de Ben Arfa ou de la mauvaise performance de Mandanda, pas en forme en ce moment...
Petite parenthèse sur la balade. La photo du haut explique en partie le pourquoi du nom de ce quartier paysan de Roquemaure, la "Petite Ile". Petite Ile, parce qu'entourée de roubines diverses. Ces petits rus qui ont pour fonction d'écouler les eaux de pluie.
C'est en partie parce que ces roubines étaient sous dimensionnées, ou mal entretenues, que des automnes ont été instants de fortes inondations dans le village...

Cela donne du charme à ce coin du village. Presque marécageux par endroit, quand la pluie est forte. Pourtant, le Rhône est loin, ainsi que la première rivière... Et les fruits et légumes s'en donnent à coeur joie dans cette zone... Au début de l'été, ça sent la pèche quand on passe par là. Aujourd'hui, c'est plus l'odeur du bois brulé et de la terre humide qui domine... Changement de saison...
Saison d'automne. Temps gris, froid, comme les pensées qui m'animent en ce moment.
Je discutais, il y a peu, avec un "docteur des pieds" (© Sublimette), de ces désagréables pensées qui traversent mon bien léger esprit. Penser à la mort. La sienne, celle de ses proches. La nuit, pendant que je cours, au parfois en réunion... Souvent. J'y pense beaucoup en ce moment...
Je ne la crains pas plus que je n'y aspire. Mais j'y pense, simplement. Je ne sais plus qui disait que ce qui sépare l'homme de l'animal, c'est sa conscience de sa mort inévitable. Sa conscience de son caractère éphémère. J'en ai un peu beaucoup et trop conscience en ce moment...

Un des plus beaux billets de blogs lu ces derniers temps est l'oeuvre de cette même Sublimette... Aimer la vie, justement parce qu'on la sait éphémère... Quel était le philosophe anglais qui disait "Life is hard, and then you die" ?

Et c'est pour ça que la méchanceté gratuite et la suffisance méprisante me sont devenus intolérables.
Plus fort que moi, mais je n'arrive pas à supporter ce supérieur hiérarchique dont le seul but est que son sous-fifre ait mal au ventre en rentrant chez lui le soir. Plus fort que moi, mais je ne supporte pas plus ces jeunes cons qui vont gratuitement vandaliser des voitures, le weekend, dans certaines rues de mon village. Pour exprimer leur mal être ou je ne sais quelle revendication improbable, ils pourrissent la vie de quelques uns qui n'ont rien demandé...

Dans le même ordre d'esprit, cette violence subie dans les joutes politiques locales. Cette haine d'adversaire politique qui me, qui nous, voulaient simplement du mal. Alors que le combat politique est quelque chose de noble, et alors qu'on final, gagnant ou perdant, il y a des chances que l'on se retrouve tous au même endroit, au final de notre vie...

Cette chanson de Serge Lama, la Cathédrale, exprime tout a fait ce sentiment que j'ai de l'insignifiance des ces haines qui polluent tellement les relations humaines... Je ne prône pas pour autant l'amour sacré de l'autre, et viens que je te donne pleins de bisous parce qu'on est tous Bisounours. Évidemment...
Mais il parait tellement plus simple, quand on voit au final qu'on y passera tous, d'essayer de vivre le moins mal possible ses relations... Et le simple respect de l'autre, même si on ne partage pas ses points de vue... Idiot, sans doute. Idiot.
Après, j'aimerais bien avoir ce pouvoir de changer certaines relations que j'ai avec certaines personnes. Je ne vais pas, comme Sublimette, comme Marion, employer des surnoms rigolos pour parler de certaines de mes connaissances...
Mais celle que j'apprécie encore, et qui refuse de me parler parce que je représente "un mauvais souvenir"... Là encore, nous mourrons un jour, le plus tard possible je l'espère, mais c'est comme ça... Cela m'ennuie d'en rester là, d'avoir ces ponts coupés comme si nous étions morts... Cela m'ennuie (le mot est faible) de savoir cela, mais il faut avancer. Car justement il n'y a pas morts, et possibilités de se revoir, un jour ou l'autre...

Dante avait fait marqué l'inscription "vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance..." à l'entrée des enfers d'Hadès. Le petit Shun était effrayé à la lecture de ce fronton... Parce que quand il y a vie, même si tout est perdu, l'espoir est la seule chose qui reste. Donc l'espoir, tant qu'il y a de la vie... Espoir de réouvrir certaines portes... Et quand je ne serai plus là, l'espoir disparaitra...
Cet arbre n'a rien à voir avec ceux qui ont assisté à l'éveil de Bouddha... Mais j'aime ces champs d'arbre rouges flammes, qui ouvrent la porte à l'automne de bien colorées manières... Automne qui fera place à l'hiver et ces tristes paysages. Avant le réveil du printemps...
Finalement, l'espérance de savoir qu'après l'endormissement de la nature, celle ci se réveille plus belle et plus forte qu'avant... Optimisme... ?

Optimisme que je n'ai pas, c'est vrai... Billet très onirique et égocentrique aujourd'hui, qui va dans des directions que je ne maitrise pas trop à vrai dire. Sans doute beaucoup auront lâché et ne seront pas parvenus jusque là, dans cette course folle où je ne ménage pas ma foulée...

Donc lever un peu le pied, dans mes pensées sombres. Regarder un peu cette vigne qui se drape dans l'automne, elle aussi... Le vin issu des vendanges de cette année se prépare dans les cuves de mes caves préférées. D'abord le primeur en Novembre... Pas fan du Côte du Rhône primeur. Déjà plus du rosé qui arrivera en Février, ou Mars, de l'année prochaine...

Et revenir à des pensées plus positives. Appréhension, toujours, d'une période qui ne m'est pas agréable. Mais soit. Le blog sert aussi à ça quelque part, à remplacer un "docteur des pieds". C'est bien...
Donc sur cette fin de balade, revenir sur quelques petites choses qui m'ont fait sourire, dans la triste actualité de ce matin. Triste, parce qu'entre infanticide et enfoncement dans la crise, peu de moments de franche rigolade... Optimisme, oui, mais...

Ce qui m'a fait sourire quand même, c'est cette rumeur Fillon à Paris. On revient à la politique politichienne... Pour répondre en partie à ma copine Hypos, un blog politique n'est pas un blog où on parle de "ça", de cette politique d'égo dégoulinant de personne qui n'ont qu'une seule ambition : eux. Ambition qui laisse de coté les problèmes de tout un chacun, comme cette popérisation de la classe moyenne, qui est en train de se prendre les premiers effets de la crise en pleine gueule... Non, ils ont une autre ambition, un autre objectif : eux. Leur carrière, et essayer de faire une bonne une de Paris Match. Génial...
Ca me rappellerait presque que dans 10 jours, y a le congrès socialiste. Nous ne sommes pas à Reims, mais à Paris là, le Paris de Delanoé, le Paris que "voudrait" François Fillon.
J'aime beaucoup François Fillon. Il représente, ou représentait, la droite que j'appréciais. Celle du "gaullisme social", ou "libéralisme républicain", pour reprendre deux termes qui me sont chers. Ensuite, la politique qu'il mène en ce moment, tant sur le fond et la forme, n'est pas forcément la mienne... Et là encore, ce n'est pas le sujet.

François Fillon est député de la Sarthe. Avant la Bérézina des dernières régionales, il était président de sa Région. Et là, tel un bon Seguin (son ancien mentor) ou Lang, tel un vulgaire DousteBlazy, Guigou ou Perben, il "veut plus grand". Quitte à se prendre dans les dents Paris comme d'autres se sont pris Lyon ou Avignon ?
Enfin, ce n'est qu'une rumeur, mais quelle détestable rumeur... Sur cette détestable pratique du parachutage de personalités... Delanoé n'était pas grand chose quand il a été choisi par les militants parisiennes pour prendre la tête de la bataille. La droite parisienne possède peut être un Delanoé dans ses rangs...
Et puis, une fois encore, je trouve que c'est tellement beau d'être élu chez soi... Aller chercher une herbe plus verte ailleurs, d'abord est elle vraiment plus terme ? Et quelle légitimité aurait Fillon hors de chez lui, de son fief ?
Ces petites balades ont cet intérêt de me rappeler le bonheur d'être proche de mes racines...

Pas un billet bien agréable... Du genre qui me font dire que les vacances de la fin de semaine me feront du bien. Oui, on part à Rome. On en reparlera d'ici là.
Et en attendant, suivons le bon conseil de Sublimette...

dimanche 26 octobre 2008

Noir - Salva Nos



L'heure d'hiver. Celle qui fait que le soir, on rentre sous la lune, et on est accueilli par une chaude cheminé, et parfois un verre de whisky qui réchauffe cet intérieur transit.

Pas grand chose à dire ce dimanche. Sinon présenter une nouvelle chanson tiré de cet animé Noir, qui m'évoque vraiment l'heure d'hiver. Et la chanson, "Salva Nos", est pour moi la plus représentative et de cet animé, et de l'oeuvre de Yuki Kajiura.
A écouter, vraiment... Est ce du latin, de l'italien, un mix des deux ? En tous cas, si c'est japonais, ce n'est pas du japonais. Mais j'aime vraiment beaucoup...

Le reste ? Il fait beau, ainsi qu'en témoigne cette photo prise ce matin, en allant courir. Mais je ferai la balade du week-end demain, comme d'habitude... Ne dérogeons pas aux règles à deux francs que je me suis fixé...
Après ? Salva Nos, le titre de la chanson du jour, pourrait s'appliquer à tellement de choses... Futiles par exemple. "Salva Nos", ce soir, pour le Marseille - Paris St Germain, qui, j'aimerais bien, donne la première place à mon équipe méditerranéenne qui m'a bien fait honte ce mercredi en Hollande (rien à voir avec le premier secrétaire du PS hein...).
"Salva Nos" aussi, que l'opération de mon papy se passe bien. "Salva Nos", que l'on soit demain plus heureux qu'aujourd'hui. Dans ma modeste maison, dans le monde aussi... y a un paquet de travail.

Parce que cette période n'est pas favorable aux morals, parait il... Le fait peut être de voir la piscine bâchée, ce qui signifie la fin de l'été et des bons jours...
"Salva Nos", parce qu'il y a du boulot. Merci par avance... Et bonne fin de weekend...

samedi 25 octobre 2008

les produits toxiques bancaires : explications pour les enfants...

On reçoit pleins de bêtises par mail. J'aime bien.
Et cet après-midi, rentrant de courir, j'ai reçu une fable qui explique à merveille ces fameux "produits toxiques" dont on parle tellement souvent... Je vous la propose...

Ce sur quoi repose le système financier...
Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Pochtronville, dans un coin paumé... Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.

Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Pochtronville n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

La buvette de Mme. Ginette fait faillite. Et le monde entier l'a dans le cul....