Les petites balades du lundi... Le retour de Rome oblige que les divagations du début de semaine se passent dans cette ville sacrée... Et un petit quartier à deux pas du Vatican, et autant populaire que la place Saint Pierre est grandiose : le Travestere.
C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...
Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...
Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.
Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.
Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...
Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...
Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.
C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.
Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...
Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...
Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.
J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?
Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...
Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.
J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)
Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...
C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...
Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...
Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.
Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.
Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...
Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...
Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.
C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.
Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...
Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...
Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.
J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?
Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...
Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.
J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)
Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...