vendredi 1 juillet 2011

DSK, le film continue (et c'est pas fini...)

Dans quelques instants, le film DSK va reprendre. Encore une fois, je me retrouve un peu groggy par ces nouvelles...
Je me revois ce dimanche matin, quand la nouvelle de son inculpation est tombée. Je me revois les jours suivants, où j’exprimais ici ma gêne profonde devant les images de DSK le teint jaune et blafard, sur le banc des accusés. Je me revois dans la maternité, à voir la scène où DSK plaidait « not guilty ». Ce matin, quand j’ai entendu la nouvelle de ce nouveau rebondissement, je devais sans doute avoir la même expression intérieure… Mélange de surprise, de gêne, de mal de ventre… Un malaise sincère et réel

Mes sentiments sont assez peu différents de ceux que j’ai exprimés ici. J’ai été surpris de voir que le sondage RMC sur les personnes les plus impopulaires du moment mettait DSK en tête. Oui, surpris… Autant je trouve l’acte dont était accusé DSK insupportable et inqualifiable, autant j’ai trouvé les vagues d’étrons qui ont été balancés par certains sur l’homme Strauss-Kahn réellement minables.

Je ne parlerais pas des leçons de morale dispensées ci et là, d’un féminisme qui desservira au final la cause qu’il prétend défendre. Je ne parlerais pas de ces extrémistes de la pensée qui appellent le lundi à la tolérance et la compassion, et le mardi te crucifie parce que tu exprimes une opinion qui leur est insupportable.
Je citerais juste le billet du très bon Chafouin, au titre assez clair : « Affaire DSK, les affabulatrices ennemies des femmes ». Je ne sais pas si l’employé du Sofitel est, ou non, une affabulatrice. Si tel est le cas, ça rendrait encore plus ridicules qu’elles ne l’étaient les hurleuses du tribunal, avec leur « shame on you » qui pourrait leur être retournée…

Maintenant, si ce retournement de situation en appelle encore d'autres ? Aujourd'hui à 16 heures, la culpabilité de DSK parait moins évidente. Qu'en sera t'il ce soir à 20 heures ? Et après ? Remarquable film, où l'accusé peut être victime, et vice versa..

Je n’ai finalement pas lu beaucoup de billets ce matin sur le sujet. Je met en avant celui, pertinent comme toujours, de Toréador. Qui remarque que dans la semaine où Aubry se déclare candidate et ou Lagarde est nommée à la tête du FMI, un coup de théâtre favorable vient servir DSK. Le destin est parfois d’un taquin…
Je vais citer sa bonne formule : « DSK était sur la case "Prison", et il va en sortir finalement au bout de deux tours. Manque de pot, ses petits copains du PS ont vendu ses maisons et ses hotels aux autres joueurs. ». Du bon Toréador…

Après, toujours sur le thème politique et politicien, l’ami Yann réécrit un peu le scénario des primaires. Disparitus écrit un billet au titre évocateur : « DSK, le complot, les primaires ». Rimbus nous parle de « l’effet papillon de l’affaire DSK » : il est poétique.
Par contre Dadavidov s’en fout : il nous parle de ses 10 pochettes de CD préférés. Et son billet est, ma foi, très bien…

Non, le film va continuer. Ce soir, le show sera moins à Monaco qu’au tribunal de New York… L’histoire est encore loin d’être finie…
Et 2012, c’est loin encore…

Juin est parti...

La tradition veut que, dans la bonne humeur d’une activité de blog qui considère que « l’on ne ne blogue pas seul », la fin des mois soit des moments de remerciements. Pour tous ceux sans qui cette activité ne serait qu’un onanisme sans plaisir. Pour tous ceux qui font que nos blogs vivent au rythme des liens que l’on s’échange.
Ce mois ci, j’ai eu l’honneur de 96 liens pour 42 sources. Même si le chiffre ne cesse de baisser, je remercie tous ceux qui ont relayé mes écrits, états d’âme, soupirs… Mes conneries aussi.

Il est de bon ton de faire une liste de liens, en utilisant les délicieux outils du très bon Lolobobo, de tous ceux qui nous ont cité. Je le faisais habituellement. Et puis bon, j’ai arrêté. Parce qu’une liste anonyme et machinale ne rend pas suffisamment hommage, à mon sens, aux blogueurs qui se cachent derrière le lien. Et aussi parce qu’agrémenter d’un petit mot chaque lien, mine de rien, c’est un sacré boulot…
Et comme certains l’eurent remarqué, un évènement fait que beaucoup de temps m’est dévoré en ce moment, par un petit glouton qui n’a pas encore un mois…

Alors j’aime bien, dans ces billets, citer des blogs que je n’ai pas mis en avant durant le mois. J’ai vu, par exemple, que je n’avais jamais salué mon copain Mathieu, le prof privilégié, ce mois ci. Remarquez, il faut bloguer un peu pour qu’on vous cite, et le Prof il est dans un rythme peinard en ce moment.
Je n’ai pas non plus cité mes amis Polluxe et Humeur de vaches. Et c’est d’autant plus idiot de ma part que voilà deux blogs dont politiquement et idéologiquement je me sens très proche.

Donc ce mois ci, encore une fois, encore merci aux blogueurs qui m’ont fait l’honneur d’un lien, pour mettre en avant, par la critique ou un coup de cœur, un des 38 billets que j’ai pondu ce mois ci.
Et suite au prochain épisode : Juillet sera chaud, et il risque d’y avoir bien des choses à dire…

(pour la photo, c'est une image de Saissac, petit village cathare sur les hauteurs de l'Aude. Pourquoi cette photo ? Parce qu'elle est belle, tout simplement... J'aurais pu mettre un bébé aussi, mais je préfère mettre un paysage qui me plait)

jeudi 30 juin 2011

Gouvernement lourd, très lourd...

Tiens ? Je vais faire le poujadiste de base.

Il y avait dans les promesses de Nicolas Sarkozy celle d’avoir une équipe gouvernementale resserrée… Hier, délicieux remaniement qui rajoute de la couenne, beaucoup de couenne…
Etait il nécessaire de remplacer Christine Lagarde ? Pendant longtemps, le ministres de l’économie était aussi parfois ministre du budget. Etait il nécessaire de remplacer Georges Tron aux secteurs publics ? Un autre ministre n’aurait il pas pu cumuler ? Un ministre des anciens combattants, est ce toujours nécessaire ? Il n’y en avait plus depuis quelques mois, je n’ai pas l’impression que mes amis du Souvenir Français aient vraiment vu la différence.

Et surtout, était ce nécessaire d’inventer un secrétariat d’état aux « Français de l’étranger » ? Ici et là, on entend parler de fermeture de classe ou de services publics. On entend parler « crise » et besoin d’économie. Et oui, il faut que l’Etat se réforme, parce que même si c’est une marotte de Jean-Michel Aphatie et qu’il est de bon ton de se moquer de lui, la lutte contre les déficits publics c’est important.
Et là que fait on ? On crée un secrétariat d’état, aux « français de l’étranger ». En attendant, peut être, un « secrétariat d’état aux français du sud de la Loire ».

Et pourtant, j’aime beaucoup David Douillet. Mais là, non… N’importe quoi. Personnellement, ça m’énerve… (enfin, ça me passera).

(pour la photo, je garde le cochon d'un billet que j'avais écrit pour répondre à un copain...)

mercredi 29 juin 2011

Un an et demi, c'est long...

Le vent s'est levé, il rafraichit l'atmosphère chez moi. Et c'est bien agréable...

Tout ça pour dire que oui, comme le disait notre ami tout à l'heure, dans un commentaire précédent, il y a beaucoup de choses à dire... Beaucoup de chose, la journée a été longue, riche.

Une primaire écolo qui donne un résultat qui, personnellement, me surprend. Un remaniement ministériel qui voit l'arrivé d'un poids lourd champion olympique, et d'autres qui font la gueule. Un Tsonga magnifique, magique et merveilleux. Beaucoup de choses à dire...

Mais finalement, il est difficile de ne pas être sensible à la libération des journalistes Taponier et Ghesquière. Forcément, d'ici demain, certains viendront faire la fin bouche. Politisant le truc. On aura bien un "oui mais Sarkozy" idiots et pleins de bons sentiments politichien. On aura ça, sans doute...

Je suis assez à l'aise pour parler de cette libération. Je suis de ceux qui ont toujours trouvé profondément ridicule, et indécent, ces manifestations ci et là pour réclamer la libération de "nos" otages. Comme si les terroristes qui prenaient des gens en otage se souciaient des manifestations de quelques artistes sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris.
Pour autant, en tant qu'être humain, je me faisais cette réflexion, tout à l'heure en rentrant du boulot. Un an et demi, c'est long. C'est très long...

Simplement pour ça, parce que un an et demi privé de sa liberté, et loin des gens qu'on aime, je trouverais ça insupportable, invivable, inhumain. Pour eux, et pour les gens qui les aime, je suis heureux de leur retour.
Et tant pis si ça gène certains de voir demain Sarkozy s'auto-satisfaire sur le tarmac de l'aérodrome de Villacoublay... Et tant pis si la polémique sur une hypothétique rançon versée rendra ces prochains jours aussi lourds et pénibles que cette lourde chaleur caniculaire ces dernières heures...
Tant que des gens sont heureux, et libres, c'est bien. Allons boire un coup : c'est le plus important.

J'aurais pu parler, mais là j'ai trop chaud...

Est-ce la chaleur, estivale mais étouffante ? Est-ce le retour au boulot ? Mais aujourd’hui, je suis éteint… Pourtant, il y en aurait des sujets de discussion, des choses à dire…

J’aurais pu parler de Martine Aubry... Arrivée première au concours de circonstances… Avant le congrès de Reims, c’était la troisième sur la liste des bookmakers, derrière Royal et Delanoé qui devaient s’expliquer. Et pouf : un malentendu, deux faux témoins, quelques urnes apparemment bourrées ci et là, et la voilà première secrétaire…
Et trois ans plus tard, et une nuit de trop dans un Sofitel newyorkais, et la voilà propulser sur le devant de la scène… Avec une baraka comme ça, il y aurait de quoi être optimiste

Quelque part, j’envie toujours ceux qui y croient. Martine Aubry a ses supporters, des gens qui croient en elle. C’est bien. J’ai un peu écouté hier son discours. Bah, c’était un discours de campagne, et en ce sens il était réussi pour ceux qui croient en le parti socialiste et la gauche. Je n’en suis pas, mais bon c’est mon problème…

J’aurais pu parler de Christine Lagarde qui arrive à la tête du FMI. En ce qui me concerne, je suis plutôt content que ça soit elle, plutôt qu’un autre. Content pour la France ? Je ne sais pas… Mais je ne fais pas la fine bouche. D’autant plus que j’ai plutôt un certains respect pour elle. A-t-elle été une bonne ministre des finances ? Ceux à gauche, antisarkozystes ou allergiques au libéralisme, hurleront que non. Ceux de droite l’applaudiront chaudement. Vive la politique quand elle est bêtement binaire…
Après, on verra. Elle succède à un socialiste français. Le reste, c’est juste des crises… Et même si c'est tentant de faire de la politique politicienne derrière, ben c'est juste des gens qui souffrent et qui en bavent quelque part...

J’aurais pu parler de la reprise de l’entrainement à Marseille… Et oui, le football, toujours. C’est long une trève.
J’aurais pu parler du Stade français, sauvé ce lundi. Mais je me suis exprimé sur le sujet, sur Une-Deux, blog de foot qui parle aussi rugby. D’ailleurs, heureusement qu’il y a mes amis Homer et un peu Manuel aussi, pour mettre deux trois billets. Dire qu’il y a un an c’était la Coupe du Monde, on était à fond…


J’aurais pu parler de pleins de sujets. Sur lesquels j’ai des avis tranchés. Et sur les autres non. Mais comme on disait chez le copain Nicolas, avoir toujours des avis sur tout, ce n’est pas facile… Enfin, pour moi, ça me parait dur. Mais bon, on écrit quand même, quitte à dire qu’on ne pense rien...

Mais non, je parlerais du temps qu’il fait. De cette étouffante chaleur. Il souffle un peu de vent aujourd’hui : il est brulant. Bébé Faucon a chaud, forcément. Qu’il se rassure, son père aussi…
Mais bon, c’est l’été. Et certains qui découvrirent en 2003 qu’il faisait parfois chaud en été nous ont bouffé un jour férié… Alors bon.

On discutera politique, polémique, et autre chose, un autre jour. Là, j’ai trop chaud…

(PS : la photo, c'est la petite chienne Galia... un amour)

mardi 28 juin 2011

Les Causses et les Cévennes au patrimoine mondial de l'UNESCO

C'est une merveilleuse nouvelle. Qui réjouira la Lozère (même ceux qui soutiennent Royal), le Gard, l'Hérault, l'Aveyron, et tous ceux qui aiment cette merveilleuse région, et ces merveilleux paysages.

Je suis ravi.En photo : du Causse-Méjean, et un peu de Cévennes (au niveau du délicieux village joliment appelé Barre des Cévennes)...

Faucon ou colombe ? Pas mélenchoniste en tous cas...

La paternité me donne des absences : cela faisait un paquet de temps que je ne suis allé consulter le pourtant indispensable Backtweet.
Un ustensile du blogueur indispensable, qui permet de savoir qui, quand et à quelle occasion un gazier à balancer un de vos liens dans Twitter. Et ce qu'il y a dit.

Et donc ce matin, j'ai vu ce délicieux gazouillis.

Ce tweet plein d'amour et de tolérance m'a donné envie d'écrire un billet. Pourtant, il ne m'est pas adressé : je ne suis pas un bobo PS, mais un affreux gars qui vote généralement à droite, et qui ne pense que pas grand bien du délicieux parti socialiste. Il est donc lancé à l'attention des "bobos blogueurs du PS" (lesquels ?). Qui auraient donc tendance à penser, les bêtas, que je suis une "colombe".

Alors je souris. Devant d'abord l'appeau à trolls bien lourdingue qu'est Mélenchon et le Front de gauche. C'est un peu comme Royal : il suffit d'en parler, pas en bien, pour que se déchaine les supporters, quand ce n'est pas les fanatiques... Bah, ça nous fait rire...
Non, je n'aime pas Mélenchon. Je ne le déteste pas (laissons la haine à d'autre) mais je ne l'aime pas. Je n'aime pas sa manière violente, clivante et haineuse de faire de la politique. Et je l'écris, par qu'ici j'écris ce que je pense. Ce n'est pas la vérité, mais juste la mienne, celle d'un petit blogueur qui est tout sauf une blanche colombe.
Et je souris devant l'interpellation des "bobos blogueur du PS". Je me demande s'ils ont répondu, s'ils ont même vu que la grande force mélenchonnienne de la "vraie gôche", celle qui s'écrit avec un "ô" parce que c'est bô, les interpellait.

Et je me dis que décidément Backtweet est un outil merveilleux, amusant...

Et une conclusion quand même. Je lisais le très bon (et digne) billet de l'ami Disparitus. Cela nous est arrivé de ne pas être d'accord, et frontalement. Pourtant, lui et moi partageons, je pense, une certaine idée de l'échange sur les blogs, et de la politique d'une manière générale.
Je reprends son billet : "Je crains une atmosphère délétère dans les moins qui viennent, et du coup des blogowars qui me saoulent d'avance, mais carrément. Etant nowhere, je sens que je vais m'en prendre plein la tête, ce qui en fait ne m'intéresse pas. En fait l'approche des Élections Présidentielles me donne l'envie d'abandonner ce blog."

Je suis d'accord avec lui sur un point. Une certaine blogosphère, pas la plus tolérante ni la plus ouverte, contribue à une ambiance détestable sur les blogs. Ce n'est pas un drame : ceux qu'ils soutiennent contribuent à une ambiance délétère dans la société, ce qui est plus grave. Et puis bon, personnellement, je ne me plains pas : je fais simplement ce constat, et puis basta...
Oui, il y a des intolérants, des sectaires. Il y a des gens qui pensent que pour défendre une idée ou une conviction, on peut insulter, on peut détruire une propriété privée, séquestrer un cadre, faire du collage sauvage d'affiches moches et toutes rouges marquées Front de gauche partout dans la verte nature. Et parce qu'ils pensent défendre une juste cause, la leur, ils se croient tout permis...
Il y a des gens comme ça...

Maintenant, faut il s'arrêter de bloguer et d'échanger pour autant.? Si ces derniers ruinent le plaisir que l'on peut avoir dans cet exercice, évidemment qu'il faut calmer le jeu avant de tomber malade. De toutes manières, nos blogs ne changeront jamais le monde, même si on passe notre temps à le refaire : ils nous permettre de s'exprimer, de discuter, de s'amuser. Si on ne s'amuse plus, passons à autre chose...
Pour l'instant, je m'amuse encore. Même si le temps me manque. Même si des fois je soupire devant la bêtise de certains commentaires, ici et chez mes copains. Mais bon, c'est comme ça. Je me dis qu'on est toujours le crétin de quelqu'un, et je le suis de bien des gens (la preuve ce billet).

Je passe d'une réflexion sur les animaux ailés à une sur les blogs. Mais finalement ce twitt est évocateur d'une drôle d'ambiance... Et finalement, il me confirme dans mon sentiment qu'il est peut être bien que certains restent dans l'opposition, et le plus longtemps possible...
Quand bien même des fois, ils font que bloguer est peut être un peu moins intéressant et enrichissant par moment...

dimanche 26 juin 2011

Surprise du dimanche soir : Ségolène Royal a annoncé sa candidature...

Moi qui croyait que ça faisait ouh là plein de temps qu'elle était candidate... Mais aujourd'hui, on en est sur : elle l'a déclaré officiellement.

Pour le plaisir, petit souvenir de l'époque où elle ne savait pas, elle hésitait, tout ça, tout ça...

Si tous les socialistes qui sont, depuis des mois et des mois, candidats, doivent l'officialiser durant toute la semaine, elle risque d'être longue...

Je suis sélectionné pour les JO de Londres...

On fera une délégation efficace de plusieurs athlètes...
(et comme disait l'autre, l'essentiel étant de participer, on ne s'en privera pas, de participer...)

samedi 25 juin 2011

Nicolas Anelka se "demande qui sont les racailles"...

Nicolas Anelka n'en loupe pas une. Il est, avec Marine Le Pen et DSK (ne l'oublions pas bordel il est premier), une des trois personnalités les plus détestés des français dixit un sondage d'RMC.

Ce soir, Nicolas Anelka se livre sur Canal Plus. Qui lui donne une tribune : ils sont bien gentils Canal Plus... Le Parisien donne quelques unes des déclarations, pleines d'humilité, de respect et d'amour pour ceux qui ont fait de lui ce qu'il est... Une interview à la Anelka, donc.

Parmi ces dernières, celle ci : "Mais aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a des histoires beaucoup plus graves qu’une soi-disant insulte dans un vestiaire. Quand on voit des hauts représentants français être plongés dans des histoires d’agressions sexuelles ou de harcèlement, on se demande qui sont les racailles…".
Évidemment. Le grand philosophe Anelka a raison. Quand il y a des guerres, la famine, des gens qui tuent et qui violent, et le soleil qui risque de s'éteindre d'ici quelques temps, ce qui se passe dans un vestiaire de foot n'est pas important.

Mais à la question "je me demande qui sont les racailles", on peut sourire... Juste sourire. A défaut de penser ce qu'on pense (et quand on entend ce qu'on entend, et qu'on lit ce qu'on lit...).

Nicolas Anelka aura fait beaucoup de mal au football, à son image. Il pourrait se taire, faire profil bas, mais non... Enfin bon... C'est toujours amusant de l'entendre donner des leçons. Et ça fait passer le weekend, c'est bien...

vendredi 24 juin 2011

Le baromètre de l'impopularité : DSK, Le Pen, Anelka...

La semaine dernière, je parlais de l’opération des Grandes Gueules d’RMC, qui proposait d’élire la personne la plus impopulaire de l’année, via son délicieux « baromètre de l’impopularité ». Les résultats sont tombés.

Donc dans l’ordre, les personnes les plus détestés sont :
  1. Dominique Strauss-Kahn (45%) ;
  2. Marine Le Pen (25%) ;
  3. Nicolas Anelka (14%).

Les résultats, qui sont issus d’un sondage, me surprennent. Dominique Strauss-Kahn est donc la personne la plus détestée des français. Après avoir été, y a peu, le grand favori des sondages pour la prochaine présidentielle. Nous sommes décidément peu de choses…
Et donc Dominique Strauss-Kahn est loin devant Claude Guéant (la « vraie et pure belle gauche tolérante et tout ça » ne s’est pas mobilisée pour ce sondage…) ou Jean-Luc Mélenchon, pour qui je n'ai décidément aucune espèce de sympathie (il n'en a pas non plus pour ceux qui ne pensent pas comme lui, donc...).

Pour ma part, j’avais indiqué que j’aurais voté, sans aucun état d’ame, pour Jean-Luc Mélenchon, et pour Nicolas Anelka. Ce dernier, pour l’ensemble d’une œuvre bien écœurante (mais non je n’irai pas vomir, je laisse ça aux indignés professionnels), est quand même sur le podium.
Un drôle de podium, qui représente finalement des détestations bien diverses… Les points communs entre un DSK, un Anelka ou une Le Pen, il faut se lever de bonne heure pour les trouver…

Mais quand même je reste surpris par le résultat. Peut-être parce que malgré tout, et même si j’ai aucune espèce de compassion pour Dominique Strauss-Kahn, je n’arrive pas à le détester… (mais je ne suis qu’amour, sauf avec certains…).

jeudi 23 juin 2011

Triste football français... (bravo M. Thiriez...)

Le football français va de plus en plus mal.

Après avoir élu à sa tête l'arrogant Noel Le Graet, homme de manœuvre et un des nombreux grands responsable de la chute du football français (maintien et soutien à Domenech, etc...), voilà le terrible Frédéric Thiriez qui fait parler de lui.

Le président de la Ligue de foot est fier de lui. Le supporter du championnat de France de football s'amusera comme un fou à suivre les matchs au calendrier abracadabantesque. Et en plus, il a réussi à vendre deux matchs sur 10 par journée à la chaine Al Jazira !
Pour l'instant, car des lots ne sont pas encore vendus... Et d'ici là que le supporter français ne puisse plus voir ses équipes favorites sur les chaines françaises...

Le football français a à sa tête ses propres fossoyeurs. C'est dommage...

(pendant ce temps, Canal + a acquis les droits du handball, et garde ceux du rugby : heureusement qu'il y a d'autres sports plus dignement dirigés...)

Les primaires du PS : ce que j'en pense...

Ben oui. Comme le titre « Aujourd’hui en France » dans sa page politique, et comme le relaient mes copains Nicolas ou Yann : la Droite a peur des primaires du PS (ils en font même des tracts ). La droite à peur, et c’est le PS qui leur fait peur : ce n’est pas gentil d’effrayer les gens, bordel.

Un peu plus sérieusement, dans ce billet (fort bien écrit ma foi) ma position, modeste, sur les primaires du PS.

En tant qu’amateur de politique, qui aime bien ça, elles me passionnent, ces primaires. Oui, je suis de droite, mais il ne semble pas qu’ici j’ai montré des œillères qui feraient qu’on pourrait me croire pour quelqu’un de la « vraie gôche ». J’aime la politique, même la politichienne (celle des petites phrases et des vacheries moches), avec ces primaires, je suis servi.

En tant qu’élu local de droite, je m’en fous aussi. Le "fichage", ah la belle affaire... Je n’ai pas de fiches sur personne, mais quand quelqu’un vient voter à mon bureau de vote, j’arrive à peu près à sentir pour qui il votera. Et généralement, dans les villages comme chez moi, on sait à peu près qui pense quoi, qui vote quoi. Donc bon, non, je n’y crois pas à ces polémiques à la con de fichage politique. Si l’UMP n’a trouvé que ça pour dire que ces primaires, c’est un peu du magret de poule, c’est léger…
Je suis juste un peu plus réticent à « devoir » mettre à disposition les matériels et locaux publics aux saintes ouailles du Parti Socialiste. Il ne m’a toujours semblé que les mairies bien bien à gauche ait toujours fait preuve d’une grande ouverture d’esprit républicaine tout ce qui faut… Donc bon, si on me demande mon avis, je dirais « mais bien sur, mettez les à disposition », mais je prendrai très mal (comme souvent) si la gauche locale de chez moi, fréchiste ou pas, vient ensuite donner des leçons de morale…

Bien sûr, je n’irai pas voter à ces primaires. Si un copain de gauche me dit « viens boire un coup », je ne dis pas que je n’irai pas. J’aime bien taper la discute avec mes copains socialistes, la plupart sont très ouverts et très sympas. Et les cons intolérants ne sont pas mes copains, donc je ne bois pas des coups avec eux.
Mais je considère que ces primaires, ce n’est pas mon affaire, pas mon histoire. Sinon en tant que citoyen intéressé par la vie publique et politique de mon pays. Je ne vois guère la différence avec ses primaires internes de 2006, où on voyait Royal, DSK et Fabius faire des non débats sur les chaines parlementaires…

Je n’ai pas d’avis non plus sur les candidats. Je constate juste, ému, combien la politique est un un monde de surprises et de rebondissements… Il y a trois ans, Aubry était pour certains la tricheuse qui avait volé Reims. Royal une has been finie et insupportable. Hollande bon à jeter aux gorets. Et Strauss-Kahn, quel grand bonhomme, quel grand destin…
Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Demain ? On verra bien…

Enfin, je n’ai jamais considéré que le PS était un exemple de pureté et de démocratie absolu, n’en déplaire à certains qui considèrent que tout ce qui est frappé de la rose est d’une propreté divine (et forcément tout un peu moins à gauche est le mal qui sent pas bon).
Je n’ai jamais considéré que le PS était la pureté incarnée en politique. Je n’ai jamais considéré que l’UMP ou la droite en général fût plus vertueux. Peut-être ais je moins été incommodé par les leçons de morale de la droite et de ses soutiens…

Je n’ai jamais considéré que le PS était la pureté incarnée, parce que j’habite dans le Languedoc Roussillon, et que bon le Languedoc Roussillon quoi. Et parce que de l’autre côté de la Durance, j’ai les Bouches du Rhône, dont on entend beaucoup moins parler en ces périodes de primaires…
Et pour finir, parce que j’ai encore le souvenir de Reims. Des cris d’orfraie d’une Ségolène Royal qui déclarait avoir été volée. Des livres sortis ci et là, narrant de biens jolies histoires…

Alors des militants peuvent hurler devant les hurlements de la droite, montrant leurs blanches mains toutes propres (je cite encore Melclalex, mais son billet était caricaturalement excellent…), on verra bien si la démocratie sera, ou non, célébrée… A Reims, visiblement, il y avait quand même une grosse couille velue dans la soupe…
Donc le velouté démocratique sera-t-il meilleurs avec ces primaires ? Quand les urnes sont bourrées pleins de fois localement, ne peuvent-elles pas l’être avec un plus grand tonneau ? On verra… Si le résultat est évident, il n’y aura pas de polémiques. Mais si c'est serré ?
Enfin, on verra à la fin de la fête. On risque de rigoler encore...

Et puis bon, je m’en cogne. Je suis un gaulliste, de droite, et plus ça va plus le Parti Socialiste et la gauche dans son ensemble ne me donnent pas envie de les voir à nouveau au pouvoir. Donc je regarderai, avec intérêt et respect, les primaires socialistes.
Mais s’il y a du sang et des tripes sur la chaussée républicaine, je n’irai pas pleurer…

mercredi 22 juin 2011

Le Parti Communiste, ou l'indignation de lui même ?

Dépêche du Parisien hier. Déclaration du député communiste André Gérin : « Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France ! ». Oui, André Gérin est bien député du Parti Communiste, et ne fait ni parti des troupes de Marine Le Pen, et n’est ni un ami de Claude Guéant.
Alors le Parti Communiste officiel a quand même réagit. Il a jugé les propos de son député « indignes ». Indigne, le mot à la mode... Et, dans la bonne tradition de l’indigné bien à gauche qui va vomir à toutes ses fins de billets, a estimé que les propos de son député « soulevaient le cœur ». Les pauvres (ils ont l'estomac vraiment fragile les poussins)

Antidote reprend phrase complète d’André Gérin. « Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique ».

Dans le même ordre d’idée, Antidote remet la vidéo où Ségolène Royal (qui se fait maltraiter même par ses propres amis (la pauvre)), « tiendrait des propos que ne renierait pas son plus célèbre contempteur, Eric Zemmour. » dixit l’ami Antidote. A chacun de juger...

Et pour clore ce petit tour d’horizon de la gauche morale pleine d’ouverture et de tolérance envers autrui (surtout s’il pense et vote comme elle), retour sur une déclaration du camarade Georges Marchais, débusquée par l’ami Corto. En 1981, le grand guide du Parti Communiste Français s’inquiétait de la côte d’alerte atteinte par l’immigration en France :
« En raison de la présence de 4 millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur famille, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes.
La côte d’alerte est atteinte. Il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut arrêter l’immigration officielle et clandestine.

Se trouvent entassés dans des ghettos des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre bien différentes. Cela rend difficile leurs relations avec les français ».
De quoi faire bondir toutes les associations qui prônent le vivre ensemble, voient du racisme à tous les coins de rue, et nient certains problèmes...

C’était Georges Marchais. Pas Brice Hortefeux ou un ersats du Lepenisme… C’était la voix officielle du PCF… Alors question : Georges Marchais était-il raciste ? André Gérin est il raciste ? Le Parti Communiste français est-il un parti raciste ?
A mon avis évidemment que non. Pas plus que l’UMP, que le DTN de la fédération française de football, et que bien des gens…

L’objectif de mon billet n’est pas de défendre ces positions ou ces propos. Mais de faire remarquer qu'ils existent : et pas uniquement dans le camp des affreux de la droite, forcément raciste, méchante, et tout ce qu'on veut de pas beau.
Et une nouvelle fois, de sourire devant l’indignation sélective de bien des gens. Qui concluront leur billet d’indignés du mercredi en « nous laissant et en allant vomir » suite à la petite phrase prononcé par Hortefeux, Guéant, Morano, Zemour, ou toute personne de droite… Mais en oubliant qu’une grande partie de la gauche pensent que l’immigration n’apporte pas que du tout positif de partout, et qu’il y a une réflexion à avoir qui dépasse peut être le cadre de la simple bonne intention.

Attendons la suite…

(sinon, en trois jours : photo d'Hervé Morin, Robert Hue, maintenant André Gérin... Je me félicite moi même...)

mardi 21 juin 2011

Ces primaires socialistes qui incommodent la (vraie) gauche...

(attention : billet avec des bisous de camarades...)

Benoit Hamon est un porte-parole du Parti Socialiste extraordinaire. Du niveau de l’ancien porte-parole du l’UMP, ce cher Frédéric Lefebvre qui nous manque tant… Une mauvaise foi extraordinaire, et une tendance fascinante à aller chercher les voix extrêmes… Je revois, avec émotion, cette photo de Benoit Hamon à côté du très sympathique et tolérant Olivier Besancenot

Benoit Hamon, comme tout porte-parole de parti politique qui se respecte, est un as dans l’art de casser l’adversaire. Mettre en avant les propositions de son parti étant moins important, dans son logiciel, que la décrédibilisation du camp d’en face. Avec toujours cette mauvaise sans laquelle la politique ne serait pas tout à fait la politique… Mais aussi cette manière assez particulière de passer sous silence des faits qui serait dérangeants à la ligne politique du parti…
Et donc aujourd'hui, pour Benoit Hamon (et d'autre), le mot d'ordre est clair. L'UMP est incommodé par les primaires socialistes. Il faut donc marteler fort et fermement le message. Quitte à être caricatural ou mensonger, qu'importe.

Par exemple cette information qui est bien vieille, mais qui n’a que peut été reprise. Le Parisien dimanche dernier, qui met en avant cette envie du Parti Communiste de « torpiller les primaires du Parti Socialiste ». Pourquoi ? Lisons la lettre qui a été envoyée par le Parti à l’ensemble des mairies bien communistes (les pauvres) de notre belle France : « Ces primaires sont de nature à pousser les feux de la personnalisation de la vie politique et de l’hyperprésidentialisme ». Sur la « personnalisation de la vie politique », on se gardera bien de leur parler de Jean-Luc Mélenchon
Et le Parti Communiste officiel va plus loin : « Les primaires sont loin de garantir les valeurs de gauche que portera le candidat ou la candidate… ». La vraie gôche, toujours...

Et que proposent donc les communistes, alliés bien connus des socialistes ? « Rien n’oblige par exemple à prêter des salles habituellement dévolues aux élections officielles ». En gros, si vous refusez de prêter vos salles à la grande messe socialiste, ben ce n’est pas grave…

Quel est le message de Benoit Hamon ? « l’UMP est anti-démocratique et veut torpiller les primaires du PS ! ». Par contre aucune réaction sur l’attitude du "camarade" communiste, qui se rangera comme un bon toutou derrière le maitre socialiste entre les deux tours, parce que miam un bon maroquin ministériel et des sièges de députés...
Mais c'est normal : l'adversaire sera toujours celui un peu plus à droite, le vilain libéral aux poils dans le nez... Surement pas cet ami à qui on garde des sièges bien au chaud, et qui au final ne nous fait pas bien de mal quand arrive l'heure d'aller à la soupe...

Je ne sais pas ce qui se passera dans mon village. En tant qu’élu pas du tout de gauche, je n’ai rien contre le fait que les socialistes s’amusent à leur scrutin interne. Peut-être qu’ils me paieront un coup à boire si je passe par là… Mais je m’en fous. S’ils veulent utiliser les biens publics pour leurs joujoux internes, ben qu'ils assument après tout.
Mais par pitié, qu’ils arrêtent, et leur porte-parole en tête, ces bonnes leçons de tolérance et de démocratie qu’ils distillent à l’ensemble de la classe politique. Leçons tellement partiales et partielles… Sans leur parler d'Emmanuelli ou de Marseille, rappelons nous de Reims et de ce délicieux congrès transparent et exemplaire...

Et attendons ce que feront les mairies communistes… Peut être qu'en effet, on risque de bien s'amuser pendant ces primaires...