vendredi 8 juillet 2011

Sécurité : les comptes n’y sont pas…

Je pense que l’UMP dans son ensemble est en train de commettre une faute grossière et incroyable en hurlant au complot politique, dans sa contestation du dernier rapport de cour des comptes sur la sécurité. Je suis ébahi d’entendre, ci et là, les défenses de Claude Guéant, d’Eric Ciotti, et de l’ensemble d’une UMP, qui visiblement ne doit pas vivre sur la même planète que bien des français…

Le rapport de cour des comptes juge l’action sur la sécurité des gouvernements sur la période 2002 – 2010 « contrasté ». Contrasté… Le mot qui fait hurler le ministre de l’intérieur et des députés UMP, qui sont visiblement fier d’une action qui fait que notamment chez moi dans le Gard, les choses vont de plus en plus sur ce secteur un peu plus chaque jour…

Quel est l’argument massue lancée par ces députés UMP ? : C’est un rapport politicien ! ». La défense est affligeante, et profondément énervante.
Oui, Didier Migaud est issu du PS. Comme avant lui le regretté Philippe Seguin était issu du RPR. Maintenant, si certains veulent politiser la lutte contre l’insécurité, les faits sont là. Brice Hortefeux peut se réjouir du bilan de son mandat à l’intérieur, les gens ne sont pas satisfaits de la situation sur le terrain. Et les personnes, chez moi, qui se sont fait cambrioler ou qui ont connu un proche dans le même cas (elles sont nombreuses) s’en branlent de savoir si le rapport de la cour des comptes est, ou non, une manipulation politique. Elles voient le résultat : il n’est pas bon.

Alors tout ceci ne m’amuse pas. J’habite dans une zone qui est gangréné par une délinquance latente, qui se concrétise de diverses manières. Cambriolages et visites de maison, mais aussi ambiance malsaine dans les rues. Actes de vandalisme en tous genres, des gens qui visitent les commerces qui se font cracher au pied et insulter. Et, régulièrement, des retours sur des violences et actes de racket au niveau des collèges et lycées de mon secteur.
Le Gard est fortement touché par des hausses franches de délinquance. Il y a quelques villes autour (Bagnols, Avignon), où l’ambiance n’est pas merveilleuse. Il y a beaucoup de villages, où régulièrement depuis quelques années les fêtes votives estivales se terminent mal. Et il y a, de fait, des gens qui en ont marre. Et qui se foutent, une nouvelle fois, de savoir si oui ou non ce rapport est politisé ou pas : malgré tous les chiffres et sourires présentés par un Guéant ou un Hortefeux satisfait, ils votent Front National dès que l’occasion se présentent. Et en ont marre…

Je ne sais pas ce qui m'exaspère le plus. Si c’est le fait que depuis 2002, malgré les promesses d’une politique répressive et punitive que l’on n’a jamais eu, les résultats sont mauvais. Ou si pour se défendre, l’UMP officielle autour du ministre de l’intérieur lance cet argument de « manipulation politique » dont tout citoyen qui en a ras le bol de la délinquance latente se fout.

Après, si les policiers et gendarmes sont peu en nombres sur le terrain, le ministre de l’intérieur a raison : on les voit à pleins d’autres endroits. Février 2011 : un weekend qui a vu pas mal de cambriolage dans ma zone. Un déplacement Orange et Vienne sur une autoroute limitée à 110 au lieu de 130 km/h, pour cause de taux ozone excessifs. Peu de monde sur la route. Mais, sur les quelques 140 km, 6 contrôles radars mobiles (dans les deux sens : 6x2 = 12 !). Et pas pour « sauver des vies », ni même la planète, mais pour piéger…
Et donc, pendant ce temps chez moi, des maisons étaient visitées. Et aujourd’hui, on parle de manipulation politique sur des rapports qui mettent juste sur papier une réalité vécue par bien des gens…

Je ne politiserai ensuite pas plus le débat. Mon seul ras le bol est contre ces arguments politichiens de gens au pouvoir qui, pour des raisons politiciennes, refusent de voir que non, la situation n’est pas belle. J’entendais ce matin à la radio un Richard Maillé, un Eric Ciotti : mais où vivent-ils ?
Après, quand j’entends aussi une certaine opposition de gauche, je manque de faire une sortie de route. Réaction politicienne déconnectée là aussi « on critique une politique répressive qui ne marche pas ! » qu’ils lancent. Mais répressive où ça ? Quand le jeune trou du cul qui vandalise et emmerde son quartier n’est jamais sanctionné et regarde les policiers municipaux de haut, cela ne s’appelle pas de la répression.

Depuis 2002, nous avons malheureusement euh beaucoup de blabla. Mais sur le terrain, la répression n’était pas là. Aujourd’hui, la cour des comptes parle d’un bilan « contrasté ». Ils sont bien gentils finalement, à la cour des comptes : nous aurions pu être plus sévères…

jeudi 7 juillet 2011

Un cas Banon poussiéreux, qui sent le renfermé...

Sur le jeu de mot, une nouvelle fois le Canard Enchainé est à louanger. La une de ce mercredi est magnifique : « DSK passe de la prison au cas Banon », et c’est magnifique. Il n’empêche. Même si une procédure judiciaire est lancée, cela n’interdit pas d’avoir quelques sentiments sur cette nouvelle nouveauté, la plainte de Tristane Banon lancée cette semaine contre DSK (qui allait mieux, merci pour lui).

Les faits sont vieux, et apparemment l’histoire est connue. Une biographie sur DSK, dont j’ai oublié le nom de l’auteur, était sortie y a quelques temps. Elle évoquait cette histoire. Avec un point de vue bien différent de celle de la plaignante. Une plaignante dont personnellement j’ignorai le nom, avant ce 15 Mai où tout a basculé pour DSK, et où beaucoup de poubelles se sont ouvertes…

Ce 15 Mai, j’ai appris le nom de Tristanne Banon. J’ai appris aussi que les primaires du PS avait une candidate du nom d’Anne Mansouret. Je ne connaissais pas du tout, et j’avais zappé, comme je pense beaucoup, cette candidature. Et depuis quelques jours, on apprend aussi bien des choses sur cette galaxie.
Un article du Parisien hier mettait en avant, pour la plaignante, une demi sœur qui fut la femme de Pierre Lelouche, député UMP qui avait battu à l’époque DSK aux législatives. Une marraine qui est la deuxième femme de DSK. Et donc une maman candidate aux primaires du Parti Socialiste (qui a retiré sa candidature en début de semaine par contre)… Bon, pourquoi pas.

Non, pour ma part, j’avoue avoir appris avec un sourire ironique la nouvelle de la plainte de Tristanne Banon. C’est méchant de ma part sans doute, et le féministe convaincu qui pense que femme ne peut pas mentir et que l’homme est forcément un gros porc me gueulera à la figure « et la victime, patati, patata ».
Mais lire lundi, de la part de la plaignante, une déclaration du genre : «voir DSK libre me rend malade, c’est pour ça que je porte plainte maintenant », ça me donne moins envie de compassion que de me souvenir ce que faisait DSK durant ces 10 dernières années. Où entre sa traversée du désert post 2002, sa défaite aux primaires socialistes en 2006 (où politiquement il n’était plus grand-chose), et sa renaissance triomphante au FMI et aux portes de l’Elysée, il ne m’avait pas semblé une forte « absence de liberté » pour ce dernier…
Non, désagréable impression de voir quelques vautours se refaire le bec, parce qu’il faut bien manger. Et que la chair n’a pas encore trop cicatrisée, et que l’emballement médiatique est ce qu’il est, en pleine forme merci pour lui. Désagréable impression…

Non, cette plainte tardivement déposée, à un moment où l’actualité est ce qu’elle est, me laisse les bras balans. Peut être y a-t-il eu tentative de viol en 2003, et la justice fera son boulot, sans nul doute qu’elle le fera très bien. Peut être que comme l’évoquerait la biographie du gars dont j’ai oublié le nom, mais il repassera bientôt sur RMC, il ne s’est rien passé d’autres qu’une interview qui n’a pas été validée à postériori par DSK. On verra bien…

Mais tout ceci est bizarre. Tout ceci contribue à une ambiance vraiment spéciale. Je ne sais pas quelle cause sert cette plainte. Je ne sais pas… Je ne sais pas non plus, remarquez, à quoi rime un appel à la candidature de DSK aux présidentielles. Sinon à bien plomber, un peu plus, le candidat socialiste qui sortira des primaires (mais vu beaucoup de chose, une réelection de Sarkozy ne me dérangerait pas du tout…).

Non, tout ceci est bizarre. Ce cas Banon ne m’inspire pas. Sinon des sentiments pas forcément positifs pour la plaignante. Ce qui, si les faits sont vraiment avérés, est nul de ma part. Mais bon, non, trop de zones d’ombre, trop d’opportunisme… Trop de chose qui me rendent mal à l'aise.
La suite au prochain épisode ?

mercredi 6 juillet 2011

Adieu Blogger, bonjour Google Blog

L'information est donnée par notre ami Soufiane, de LeBlogger.com. Comme il nous l'indique : "11 ans (déjà !) après avoir lancé Blogger, Google s'apprête à remplacer le nom Blogger par Google Blog".

Et Soufiane de nous expliquer que Picassa changerait aussi de nom, pour devenir Google Photo.

Quel impact sur nos blogs ? Nous verrons ça bientôt, puisque c'est apparemment pour dans un mois tout ça... Nous aurons le temps d'en rediscuter...

mardi 5 juillet 2011

La presse, ce coupable évident...

Très bon papier hier, de la part du journaliste de l'Express, Renaud Revel, intitulé : "Affaire DSK, l'indécent haro sur la presse". Quelques lignes reprises ci et là...
Il fallait bien trouver un coupable et comme de coutume c’est une corporation, celle des journalistes, que l’on accuse aujourd’hui d’avoir entraîné l’opinion française dans une hystérie anti-DSK. Ce sont les médias les premiers responsables d’un emballement et de la descente aux enfers de l’ancien directeur du FMI que l’on cible avec délectation.
J'aime bien également ce passage, où il reprend un de mes sentiments assez forts...
Présomption d’innocence ? La belle blague. Mignard et consors l’ont-ils invoqué pour Eric Woerth, écarté d’un gouvernement et blacklisté par ses pairs, pour une affaire non encore jugée? Il est aisé aujourd’hui, après-coup, de réécrire l’histoire et de voler au secours de celui dont personne, peu ou prou, ne doutait de la culpabilité il n’y a pas si longtemps.


Et Renaud Revel conclue comme suit
Que la classe politique balaye d’abord devant ses portes avant de fusiller une profession qui aura fait preuve dans cette affaire DSK de bien plus de mesure que nombre de responsables politiques : l’atomisation politique de DSK était une bénédiction pour la droite et pour certains à gauche. Et son retour à Paris, un coup de massue.

J'aurais simplement deux commentaires. Le premier, je l'ai souvent dit ici, est de remarquer le silence assez digne de la part du pouvoir (de droite donc bouh pour certains) en place. Je ne dirais pas la même chose sur bien des gens et des commentaires : pour avoir exprimé ici une réelle compassion vis à vis de Strauss-Kahn, et un malaise devant certaines images, je me souviens comment avoir été insulté par certain(e)s défenseur d'une morale qu'ils servent bien mal en éructant sur qui ne pense pas forcément comme eux (elles).

Et par rapport à la presse, je reste encore surpris de voir qu'on découvre qui serait vraiment la victime plus de 6 semaines après le début de l'affaire... J'ai lu dans les journaux qui était DSK, le procureur, les avocats, le système judiciaire américain... Mais sur la victime présumée, rien. Un voile pudique qui n'aura servi en rien sur cette affaire...

Haro sur la presse, évidemment que non. Mais par contre, il n'est jamais inutile de prendre un peu de recul sur ce qu'on a fait de bien, mais aussi de moins bien...

C'était un magnifique mois de Juin...

Le retour que je ferai sur mon mois de Juin sera très rapide. D’abord parce que dans pas longtemps, je prendrai la direction de la gare d’Avignon pour deux jours en région parisienne.
Ensuite parce qu’il n’y a finalement pas grands chiffres, grandes statistiques à mettre en avant. Un bébé Faucon est arrivé dans le foyer, et forcément ça change, beaucoup de chose, y compris sur la manière dont on conçoit l’activité de blog.

Même si j’ai quand même commis quelques billets en Juin (38), beaucoup étaient courts. Très court. Mais quand on tient un blog, que l’on veut un petit peu personnel, ne pas écrire un billet un 5 Juin à 2 heures du matin pour dire « je suis papa », c’est dommage.. .C’est très dommage.
Donc voilà, en Juin, les quelques 9459 visites que j’ai eu auront vu, ou pas, la bonne nouvelle.

Il va donc de soit que le billet le plus lu de ce mois aura été un des plus court. « Je suis papa » était le titre. J’aurais pu mettre en photo un parking des Urgences d’Orange de nuit, balayées par la pluie qui s’abattait pendant que j’appelais (réveillait) les quelques proches à qui j’annonçais, à 2 heures du matin, la nouvelle…
Le tout, bien sur, en twittant et bloguant. Parce que quand on y est, on y va jusqu’au bout.

Bien sur, j’aurais quand même, en Juin, écrit quelques billets pour dire tout le bien que je pensais de Ségolène Royal (« Quel est le contraire de macho ? demandons à Ségolène Royal ») ou de Jean-Luc Mélenchon (« le baromètre de l’impopularité »). Cela reste un plaisir rare, ne serait que pour lire les défenses parfois affligeantes de la part de quelques fanatiques qui les soutiennent, et pensent en plus les servir en se montrant aussi désagréables que consternants dans leurs commentaires…

Je ne citerai pas, ce mois ci, mes apporteurs de trafic. Parce que comme dit plus haut, le train ne m’attendra pas. Mais je les remercie, comme toujours. Et ils n’ont pas à être inquiets : ils seront abondamment cités ce mois ci, encore une fois…

Sur le reste, je conclue généralement ce billet par la manière dont je vois les choses, par rapport à mon blog… Je répète souvent la même chose : tant qu’il y a le plaisir d’échanger et d’écrire, je continuerai à bloguer. Tant pis si les visites sont moindres, si l’intérêt généré par mes billets est moins important. Il y a des moments où on blogue pour soit, pas forcément pour être lu, relayé, approuvé…
J’aurais l’occasion, sans doute, de revenir sur certains thèmes exprimés dernièrement ci et là. Disparitus qui parlait de cette ambiance assez pourrie sur certains « blogs politiques ». Sarkofrance, Isabelle ou Guy qui évoquaient le « blues du blogueur politique ». Blogueur tout court je dirais : la lassitude est un de nos thèmes récurrents… Mais aussi et surtout parce que le blogueur est d'abord un être humain, avec des moments où il en a marre...

Et il y aura bien d’autres sujets à traiter, qui mériteront discussion. Ou simple monologue de ma part…
En tous cas, ce mois ci encore, si le temps le permet, et si bébé veut bien s’arrêter de pleurer, je continuerai à bloguer…


(la photo : ben on fête, avec un ami vigneron que j'aime beaucoup, et Falconette que je ne déteste pas non plus (litote), l'arrivé de bébé faucon à la maison...)

lundi 4 juillet 2011

Ras le bol du syndicat du livre !

Une nouvelle fois, la presse nationale n'a pas été distribuée dans ma petite Provence provinciale. Parce qu'une nouvelle fois, le Syndicat du Livre SGLCE-CGT s'est mis en grève. Ça faisait longtemps, la dernière était il y a une dizaine de jours.

Que reproche le Syndicat du Livre cette fois ? Un projet de loi que va voter le Sénat, qui propose de modifier cette incroyable Loi Bichet qui oblige les groupes de presse à adhérer à des coopératives type Presstalis pour leur distribution commune. Et permettrait donc aux groupes de presse de ne plus obligatoirement utiliser ces messageries de presse pour leur diffusion.
Messagerie de presse d'ailleurs assez chère, qui fait que la presse quotidienne française est une des plus chères du monde. Satmag rappelle : "Tous les autres observateurs de ce marché savent que la distribution des journaux est nettement plus couteuse en France que dans tous les autres pays. Seul 10% du prix de vente revient dans les caisses des journaux. Le reste part dans le papier, l’impression et la distribution."

Donc le syndicat du livre (dont les pratiques syndicales demeurent quand même assez spéciales, et contestables...) dis non. Ne changeons rien, ne bougeons rien. Le conservatisme syndical, c'est toujours remarquable...

Par contre, les journaux sont disponibles en ligne. C'est amusant, d'ailleurs, de voir comment le syndicat du livre promeut finalement Internet, concurrent du papier...
Enfin, peut être que comme dans bien d'autres domaines (malheureusement), ce syndicalisme anachronique de classe contribuera à la mort de ce qu'il prétend défendre. Peut être que la fin de ce système de distribution de la presse serait, enfin, une bonne nouvelle pour la Presse.
Pour le gars qui achète son canard le matin, en tous cas, cela sera une excellente nouvelle.

Film DSK : la menteuse dont on ne savait rien, le complot, et le reste...

Décidément, le film DSK continue, avec toutes les heures son rebondissement… J’ai passé le weekend loin du net, mais chaque fois que je passais le nez, on voyait tomber de nouvelles « révélations ».

Une question quand même. Les évènements du SOFITEL datent de mi-Mai. Les chaines infos, les journaux, les magazines, nous ont abreuvé de pages et d’images sur « l’affaire DSK ». Des portraits en veux tu en voilà sur Strauss-Kahn, sur sa femme, sur ses avocats, sur le procureur, sur la justice américaine, etc, etc… Et finalement, 6 semaines plus tard, on apprend que la victime, la plaignante, n’était pas tout à fait ce modèle qui avait été annoncé.
Outre le fait que cela risque de mettre tout le procès par terre, je me dis que la presse est passée à coté d’une baleine qui était cachée sous un galet là… Etait ce par pudeur ? Par respect ? Pour ce coté « politiquement correct » qui veut que femme, noire et employée d’hôtel, ça ne peut pas mentir et ça ne nécessite pas d’enquête sur elle, juste du respect de sa douleur et du soutien ? Mais force est de constater que l’on a, durant 6 semaines, rien su sur cette personne…

Je me dis que le dimanche matin où « DSK était inculpé », titre en rouge sur nos chaines d’information, l’émoi aurait peut être pu être différent si nous avions eu également le profil de la victime. Bien que s’il y a eu véritablement viol dans cette chambre d’hôtel, le fait que la plaignante soit un peu menteuse, et pour tout à fait cette icône mise en avant, ben viol quand même… « S’il y a eu », avec un « si » devant, un conditionnel qui devient de plus en plus nécessaire.

Après, y a ce nouveau truc qui ressort : le « complot ». On essaie de ne pas rire... Quand le Ridicule avec un grand « R » arrive au grand galop sur le devant de la scène, parce qu’il s’était fait passer devant par l’indécence, le sordide et le pitoyable, et qu’il était jaloux…
Le complot… un député socialiste, extraordinairement malin, dénonce maintenant la direction d’Accor. Une député proche de DSK parle même « d’attentat politique » à son encontre… En fait ridicule, non… On passe au grotesque.

Un complot, oui, bien sur. On ne demandera pas à ceux qui pensent qu’il y a un complot à tous les coins de rue qui est l’instigateur de ce complot… Restons-en au grotesque, c’est suffisant.

Le film DSK continue. Les primaires socialistes vont être délicieuses à regarder. Maintenant, je ne sais pas quelle sera la teneur des prochains épisodes. Mais si les deuxièmes rôles français qui veulent un peu de célébrité en allant hurler au « complot » d’on ne sais pas qui veulent bien laisser la place, ça ne gâchera pas la suite du feuilleton…

(et attendons la prochaine révélation : un journaliste ira peut être découvrir que Strauss-Kahn était de gaucheet ça ça changerait tout monsieur !)

samedi 2 juillet 2011

Ce Pont du Gard qui a vu mourir mon iPhone..,

Il y a un, mon iPhone décédait au pied de pont, le soir de l'enterrement de ma vie d'enfant :-)


Mais je l'aime pourtant, ce Pont du Gard...

- Posted using BlogPress from my iPhone

vendredi 1 juillet 2011

DSK, le film continue (et c'est pas fini...)

Dans quelques instants, le film DSK va reprendre. Encore une fois, je me retrouve un peu groggy par ces nouvelles...
Je me revois ce dimanche matin, quand la nouvelle de son inculpation est tombée. Je me revois les jours suivants, où j’exprimais ici ma gêne profonde devant les images de DSK le teint jaune et blafard, sur le banc des accusés. Je me revois dans la maternité, à voir la scène où DSK plaidait « not guilty ». Ce matin, quand j’ai entendu la nouvelle de ce nouveau rebondissement, je devais sans doute avoir la même expression intérieure… Mélange de surprise, de gêne, de mal de ventre… Un malaise sincère et réel

Mes sentiments sont assez peu différents de ceux que j’ai exprimés ici. J’ai été surpris de voir que le sondage RMC sur les personnes les plus impopulaires du moment mettait DSK en tête. Oui, surpris… Autant je trouve l’acte dont était accusé DSK insupportable et inqualifiable, autant j’ai trouvé les vagues d’étrons qui ont été balancés par certains sur l’homme Strauss-Kahn réellement minables.

Je ne parlerais pas des leçons de morale dispensées ci et là, d’un féminisme qui desservira au final la cause qu’il prétend défendre. Je ne parlerais pas de ces extrémistes de la pensée qui appellent le lundi à la tolérance et la compassion, et le mardi te crucifie parce que tu exprimes une opinion qui leur est insupportable.
Je citerais juste le billet du très bon Chafouin, au titre assez clair : « Affaire DSK, les affabulatrices ennemies des femmes ». Je ne sais pas si l’employé du Sofitel est, ou non, une affabulatrice. Si tel est le cas, ça rendrait encore plus ridicules qu’elles ne l’étaient les hurleuses du tribunal, avec leur « shame on you » qui pourrait leur être retournée…

Maintenant, si ce retournement de situation en appelle encore d'autres ? Aujourd'hui à 16 heures, la culpabilité de DSK parait moins évidente. Qu'en sera t'il ce soir à 20 heures ? Et après ? Remarquable film, où l'accusé peut être victime, et vice versa..

Je n’ai finalement pas lu beaucoup de billets ce matin sur le sujet. Je met en avant celui, pertinent comme toujours, de Toréador. Qui remarque que dans la semaine où Aubry se déclare candidate et ou Lagarde est nommée à la tête du FMI, un coup de théâtre favorable vient servir DSK. Le destin est parfois d’un taquin…
Je vais citer sa bonne formule : « DSK était sur la case "Prison", et il va en sortir finalement au bout de deux tours. Manque de pot, ses petits copains du PS ont vendu ses maisons et ses hotels aux autres joueurs. ». Du bon Toréador…

Après, toujours sur le thème politique et politicien, l’ami Yann réécrit un peu le scénario des primaires. Disparitus écrit un billet au titre évocateur : « DSK, le complot, les primaires ». Rimbus nous parle de « l’effet papillon de l’affaire DSK » : il est poétique.
Par contre Dadavidov s’en fout : il nous parle de ses 10 pochettes de CD préférés. Et son billet est, ma foi, très bien…

Non, le film va continuer. Ce soir, le show sera moins à Monaco qu’au tribunal de New York… L’histoire est encore loin d’être finie…
Et 2012, c’est loin encore…

Juin est parti...

La tradition veut que, dans la bonne humeur d’une activité de blog qui considère que « l’on ne ne blogue pas seul », la fin des mois soit des moments de remerciements. Pour tous ceux sans qui cette activité ne serait qu’un onanisme sans plaisir. Pour tous ceux qui font que nos blogs vivent au rythme des liens que l’on s’échange.
Ce mois ci, j’ai eu l’honneur de 96 liens pour 42 sources. Même si le chiffre ne cesse de baisser, je remercie tous ceux qui ont relayé mes écrits, états d’âme, soupirs… Mes conneries aussi.

Il est de bon ton de faire une liste de liens, en utilisant les délicieux outils du très bon Lolobobo, de tous ceux qui nous ont cité. Je le faisais habituellement. Et puis bon, j’ai arrêté. Parce qu’une liste anonyme et machinale ne rend pas suffisamment hommage, à mon sens, aux blogueurs qui se cachent derrière le lien. Et aussi parce qu’agrémenter d’un petit mot chaque lien, mine de rien, c’est un sacré boulot…
Et comme certains l’eurent remarqué, un évènement fait que beaucoup de temps m’est dévoré en ce moment, par un petit glouton qui n’a pas encore un mois…

Alors j’aime bien, dans ces billets, citer des blogs que je n’ai pas mis en avant durant le mois. J’ai vu, par exemple, que je n’avais jamais salué mon copain Mathieu, le prof privilégié, ce mois ci. Remarquez, il faut bloguer un peu pour qu’on vous cite, et le Prof il est dans un rythme peinard en ce moment.
Je n’ai pas non plus cité mes amis Polluxe et Humeur de vaches. Et c’est d’autant plus idiot de ma part que voilà deux blogs dont politiquement et idéologiquement je me sens très proche.

Donc ce mois ci, encore une fois, encore merci aux blogueurs qui m’ont fait l’honneur d’un lien, pour mettre en avant, par la critique ou un coup de cœur, un des 38 billets que j’ai pondu ce mois ci.
Et suite au prochain épisode : Juillet sera chaud, et il risque d’y avoir bien des choses à dire…

(pour la photo, c'est une image de Saissac, petit village cathare sur les hauteurs de l'Aude. Pourquoi cette photo ? Parce qu'elle est belle, tout simplement... J'aurais pu mettre un bébé aussi, mais je préfère mettre un paysage qui me plait)

jeudi 30 juin 2011

Gouvernement lourd, très lourd...

Tiens ? Je vais faire le poujadiste de base.

Il y avait dans les promesses de Nicolas Sarkozy celle d’avoir une équipe gouvernementale resserrée… Hier, délicieux remaniement qui rajoute de la couenne, beaucoup de couenne…
Etait il nécessaire de remplacer Christine Lagarde ? Pendant longtemps, le ministres de l’économie était aussi parfois ministre du budget. Etait il nécessaire de remplacer Georges Tron aux secteurs publics ? Un autre ministre n’aurait il pas pu cumuler ? Un ministre des anciens combattants, est ce toujours nécessaire ? Il n’y en avait plus depuis quelques mois, je n’ai pas l’impression que mes amis du Souvenir Français aient vraiment vu la différence.

Et surtout, était ce nécessaire d’inventer un secrétariat d’état aux « Français de l’étranger » ? Ici et là, on entend parler de fermeture de classe ou de services publics. On entend parler « crise » et besoin d’économie. Et oui, il faut que l’Etat se réforme, parce que même si c’est une marotte de Jean-Michel Aphatie et qu’il est de bon ton de se moquer de lui, la lutte contre les déficits publics c’est important.
Et là que fait on ? On crée un secrétariat d’état, aux « français de l’étranger ». En attendant, peut être, un « secrétariat d’état aux français du sud de la Loire ».

Et pourtant, j’aime beaucoup David Douillet. Mais là, non… N’importe quoi. Personnellement, ça m’énerve… (enfin, ça me passera).

(pour la photo, je garde le cochon d'un billet que j'avais écrit pour répondre à un copain...)

mercredi 29 juin 2011

Un an et demi, c'est long...

Le vent s'est levé, il rafraichit l'atmosphère chez moi. Et c'est bien agréable...

Tout ça pour dire que oui, comme le disait notre ami tout à l'heure, dans un commentaire précédent, il y a beaucoup de choses à dire... Beaucoup de chose, la journée a été longue, riche.

Une primaire écolo qui donne un résultat qui, personnellement, me surprend. Un remaniement ministériel qui voit l'arrivé d'un poids lourd champion olympique, et d'autres qui font la gueule. Un Tsonga magnifique, magique et merveilleux. Beaucoup de choses à dire...

Mais finalement, il est difficile de ne pas être sensible à la libération des journalistes Taponier et Ghesquière. Forcément, d'ici demain, certains viendront faire la fin bouche. Politisant le truc. On aura bien un "oui mais Sarkozy" idiots et pleins de bons sentiments politichien. On aura ça, sans doute...

Je suis assez à l'aise pour parler de cette libération. Je suis de ceux qui ont toujours trouvé profondément ridicule, et indécent, ces manifestations ci et là pour réclamer la libération de "nos" otages. Comme si les terroristes qui prenaient des gens en otage se souciaient des manifestations de quelques artistes sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris.
Pour autant, en tant qu'être humain, je me faisais cette réflexion, tout à l'heure en rentrant du boulot. Un an et demi, c'est long. C'est très long...

Simplement pour ça, parce que un an et demi privé de sa liberté, et loin des gens qu'on aime, je trouverais ça insupportable, invivable, inhumain. Pour eux, et pour les gens qui les aime, je suis heureux de leur retour.
Et tant pis si ça gène certains de voir demain Sarkozy s'auto-satisfaire sur le tarmac de l'aérodrome de Villacoublay... Et tant pis si la polémique sur une hypothétique rançon versée rendra ces prochains jours aussi lourds et pénibles que cette lourde chaleur caniculaire ces dernières heures...
Tant que des gens sont heureux, et libres, c'est bien. Allons boire un coup : c'est le plus important.

J'aurais pu parler, mais là j'ai trop chaud...

Est-ce la chaleur, estivale mais étouffante ? Est-ce le retour au boulot ? Mais aujourd’hui, je suis éteint… Pourtant, il y en aurait des sujets de discussion, des choses à dire…

J’aurais pu parler de Martine Aubry... Arrivée première au concours de circonstances… Avant le congrès de Reims, c’était la troisième sur la liste des bookmakers, derrière Royal et Delanoé qui devaient s’expliquer. Et pouf : un malentendu, deux faux témoins, quelques urnes apparemment bourrées ci et là, et la voilà première secrétaire…
Et trois ans plus tard, et une nuit de trop dans un Sofitel newyorkais, et la voilà propulser sur le devant de la scène… Avec une baraka comme ça, il y aurait de quoi être optimiste

Quelque part, j’envie toujours ceux qui y croient. Martine Aubry a ses supporters, des gens qui croient en elle. C’est bien. J’ai un peu écouté hier son discours. Bah, c’était un discours de campagne, et en ce sens il était réussi pour ceux qui croient en le parti socialiste et la gauche. Je n’en suis pas, mais bon c’est mon problème…

J’aurais pu parler de Christine Lagarde qui arrive à la tête du FMI. En ce qui me concerne, je suis plutôt content que ça soit elle, plutôt qu’un autre. Content pour la France ? Je ne sais pas… Mais je ne fais pas la fine bouche. D’autant plus que j’ai plutôt un certains respect pour elle. A-t-elle été une bonne ministre des finances ? Ceux à gauche, antisarkozystes ou allergiques au libéralisme, hurleront que non. Ceux de droite l’applaudiront chaudement. Vive la politique quand elle est bêtement binaire…
Après, on verra. Elle succède à un socialiste français. Le reste, c’est juste des crises… Et même si c'est tentant de faire de la politique politicienne derrière, ben c'est juste des gens qui souffrent et qui en bavent quelque part...

J’aurais pu parler de la reprise de l’entrainement à Marseille… Et oui, le football, toujours. C’est long une trève.
J’aurais pu parler du Stade français, sauvé ce lundi. Mais je me suis exprimé sur le sujet, sur Une-Deux, blog de foot qui parle aussi rugby. D’ailleurs, heureusement qu’il y a mes amis Homer et un peu Manuel aussi, pour mettre deux trois billets. Dire qu’il y a un an c’était la Coupe du Monde, on était à fond…


J’aurais pu parler de pleins de sujets. Sur lesquels j’ai des avis tranchés. Et sur les autres non. Mais comme on disait chez le copain Nicolas, avoir toujours des avis sur tout, ce n’est pas facile… Enfin, pour moi, ça me parait dur. Mais bon, on écrit quand même, quitte à dire qu’on ne pense rien...

Mais non, je parlerais du temps qu’il fait. De cette étouffante chaleur. Il souffle un peu de vent aujourd’hui : il est brulant. Bébé Faucon a chaud, forcément. Qu’il se rassure, son père aussi…
Mais bon, c’est l’été. Et certains qui découvrirent en 2003 qu’il faisait parfois chaud en été nous ont bouffé un jour férié… Alors bon.

On discutera politique, polémique, et autre chose, un autre jour. Là, j’ai trop chaud…

(PS : la photo, c'est la petite chienne Galia... un amour)

mardi 28 juin 2011

Les Causses et les Cévennes au patrimoine mondial de l'UNESCO

C'est une merveilleuse nouvelle. Qui réjouira la Lozère (même ceux qui soutiennent Royal), le Gard, l'Hérault, l'Aveyron, et tous ceux qui aiment cette merveilleuse région, et ces merveilleux paysages.

Je suis ravi.En photo : du Causse-Méjean, et un peu de Cévennes (au niveau du délicieux village joliment appelé Barre des Cévennes)...

Faucon ou colombe ? Pas mélenchoniste en tous cas...

La paternité me donne des absences : cela faisait un paquet de temps que je ne suis allé consulter le pourtant indispensable Backtweet.
Un ustensile du blogueur indispensable, qui permet de savoir qui, quand et à quelle occasion un gazier à balancer un de vos liens dans Twitter. Et ce qu'il y a dit.

Et donc ce matin, j'ai vu ce délicieux gazouillis.

Ce tweet plein d'amour et de tolérance m'a donné envie d'écrire un billet. Pourtant, il ne m'est pas adressé : je ne suis pas un bobo PS, mais un affreux gars qui vote généralement à droite, et qui ne pense que pas grand bien du délicieux parti socialiste. Il est donc lancé à l'attention des "bobos blogueurs du PS" (lesquels ?). Qui auraient donc tendance à penser, les bêtas, que je suis une "colombe".

Alors je souris. Devant d'abord l'appeau à trolls bien lourdingue qu'est Mélenchon et le Front de gauche. C'est un peu comme Royal : il suffit d'en parler, pas en bien, pour que se déchaine les supporters, quand ce n'est pas les fanatiques... Bah, ça nous fait rire...
Non, je n'aime pas Mélenchon. Je ne le déteste pas (laissons la haine à d'autre) mais je ne l'aime pas. Je n'aime pas sa manière violente, clivante et haineuse de faire de la politique. Et je l'écris, par qu'ici j'écris ce que je pense. Ce n'est pas la vérité, mais juste la mienne, celle d'un petit blogueur qui est tout sauf une blanche colombe.
Et je souris devant l'interpellation des "bobos blogueur du PS". Je me demande s'ils ont répondu, s'ils ont même vu que la grande force mélenchonnienne de la "vraie gôche", celle qui s'écrit avec un "ô" parce que c'est bô, les interpellait.

Et je me dis que décidément Backtweet est un outil merveilleux, amusant...

Et une conclusion quand même. Je lisais le très bon (et digne) billet de l'ami Disparitus. Cela nous est arrivé de ne pas être d'accord, et frontalement. Pourtant, lui et moi partageons, je pense, une certaine idée de l'échange sur les blogs, et de la politique d'une manière générale.
Je reprends son billet : "Je crains une atmosphère délétère dans les moins qui viennent, et du coup des blogowars qui me saoulent d'avance, mais carrément. Etant nowhere, je sens que je vais m'en prendre plein la tête, ce qui en fait ne m'intéresse pas. En fait l'approche des Élections Présidentielles me donne l'envie d'abandonner ce blog."

Je suis d'accord avec lui sur un point. Une certaine blogosphère, pas la plus tolérante ni la plus ouverte, contribue à une ambiance détestable sur les blogs. Ce n'est pas un drame : ceux qu'ils soutiennent contribuent à une ambiance délétère dans la société, ce qui est plus grave. Et puis bon, personnellement, je ne me plains pas : je fais simplement ce constat, et puis basta...
Oui, il y a des intolérants, des sectaires. Il y a des gens qui pensent que pour défendre une idée ou une conviction, on peut insulter, on peut détruire une propriété privée, séquestrer un cadre, faire du collage sauvage d'affiches moches et toutes rouges marquées Front de gauche partout dans la verte nature. Et parce qu'ils pensent défendre une juste cause, la leur, ils se croient tout permis...
Il y a des gens comme ça...

Maintenant, faut il s'arrêter de bloguer et d'échanger pour autant.? Si ces derniers ruinent le plaisir que l'on peut avoir dans cet exercice, évidemment qu'il faut calmer le jeu avant de tomber malade. De toutes manières, nos blogs ne changeront jamais le monde, même si on passe notre temps à le refaire : ils nous permettre de s'exprimer, de discuter, de s'amuser. Si on ne s'amuse plus, passons à autre chose...
Pour l'instant, je m'amuse encore. Même si le temps me manque. Même si des fois je soupire devant la bêtise de certains commentaires, ici et chez mes copains. Mais bon, c'est comme ça. Je me dis qu'on est toujours le crétin de quelqu'un, et je le suis de bien des gens (la preuve ce billet).

Je passe d'une réflexion sur les animaux ailés à une sur les blogs. Mais finalement ce twitt est évocateur d'une drôle d'ambiance... Et finalement, il me confirme dans mon sentiment qu'il est peut être bien que certains restent dans l'opposition, et le plus longtemps possible...
Quand bien même des fois, ils font que bloguer est peut être un peu moins intéressant et enrichissant par moment...