Interview hier de Jean-Luc Nevache, nouveau délégué interministériel à la sécurité routière (l'ancienne s'est faite virée après le bordel du mois de Mai). Et dans cette interview, une contre-vérité énorme, et qui me fait une nouvelle fois m'inquiéter du bien fondée et de l'efficacité de la politique de sécurité routière dans notre pays.
Il aurait pu y avoir tous les contrôles radars du monde (puisque stigmatiser la vitesse est l'alibi pour légitimer la politique de piégeage des automobilistes), cela n'aurait sauver aucune vie.
A Lattes, la voiture, immatriculation polonaise et en salle état, a traversé le terre plein central et a pris une autre voiture de face. Le conducteur était, parait il, plein comme un coing. Le responsable principal est, apparemment, l'alcool.
A Lançon de Provence, c'était en pleine nuit que la conductrice a pris l'A7 dans le mauvais sens. Elle ne roulait pas vite, elle était juste peu consciente de la situation, pas vigilante du tout. Les voitures qui arrivaient en face, rien n'indiquait qu'elles roulaient vite. Dans cet accident, le responsable n'est pas non plus la vitesse, mais l'inconscience, la fatigue... Ca se contrôle, au radar ?
Alors le délégué interministériel à la sécurité routière peut faire des moulinets pour faire plaisir aux associations qui n'ont pour seul objectif de piéger les automobilistes : il se trompe de cause. Mais là encore, peut être qu'il y a un objectif plus important que de sauver les vies : celui de piéger l'automobiliste... Parce qu'on aurait pu mettre des radars bien planqués à Lattes ou à Lançon : aucune vie n'aurait été sauvée...
Peut être que la lutte pour la sécurité routière mériterait moins de manichéisme, moins de dogmatisme...
"Les très graves accidents récents, celui qui a coûté la vie à quatre personnes dans l’Hérault, ou le contresens sur l’A 7 la semaine dernière, ont énormément marqué l’opinion et, peut-être, incité les gens à lever le pied."Pour qui connaissent ce qu'ont vraiment été ces accidents tragiques et mortels, ce qu'a dit le délégué interministériel à la sécurité routière est une grossière erreur, pour ne pas dire un mensonge. La vitesse n'est pas la principale cause de ces accidents mortels.
Il aurait pu y avoir tous les contrôles radars du monde (puisque stigmatiser la vitesse est l'alibi pour légitimer la politique de piégeage des automobilistes), cela n'aurait sauver aucune vie.
A Lattes, la voiture, immatriculation polonaise et en salle état, a traversé le terre plein central et a pris une autre voiture de face. Le conducteur était, parait il, plein comme un coing. Le responsable principal est, apparemment, l'alcool.
A Lançon de Provence, c'était en pleine nuit que la conductrice a pris l'A7 dans le mauvais sens. Elle ne roulait pas vite, elle était juste peu consciente de la situation, pas vigilante du tout. Les voitures qui arrivaient en face, rien n'indiquait qu'elles roulaient vite. Dans cet accident, le responsable n'est pas non plus la vitesse, mais l'inconscience, la fatigue... Ca se contrôle, au radar ?
Alors le délégué interministériel à la sécurité routière peut faire des moulinets pour faire plaisir aux associations qui n'ont pour seul objectif de piéger les automobilistes : il se trompe de cause. Mais là encore, peut être qu'il y a un objectif plus important que de sauver les vies : celui de piéger l'automobiliste... Parce qu'on aurait pu mettre des radars bien planqués à Lattes ou à Lançon : aucune vie n'aurait été sauvée...
Peut être que la lutte pour la sécurité routière mériterait moins de manichéisme, moins de dogmatisme...