J'ai appris, cette après-midi, quelques instants après avoir mis en ligne un billet bêtement politique, une nouvelle très douloureuse. La mort de quelqu'un, que je ne connaissais que via les blogs et cette blogosphère riche et hétérogène...
Je ne connaissais que très peu le Coucou, pourtant je pense qu'on se respectait, peut être même qu'on s'appréciait. On ne votait pas pareil, mais on partageait certaines valeurs. Et puis je sais qu'on avait des amis communs, et ça crée toujours un lien qui fait que si on s'était vu, on se serait sans doute apprécié.
J'écrivais hier, un an après la mort de grand-père, un billet sur la mort. Je disais que non, elle ne nous appartient pas, notre mort. Mais elle laisse les gens qu'on aime comme des cons, avec une douleur dans le ventre qui fait qu'ils continuent à vivre (parce que merde), mais bon. Avec une douleur dans le ventre quand même...
Tout à l'heure, alors que je rentrais d'un conseil intercommunal, un ami très proche m'apprenait que sa maman venait de faire un AVC. Et que les docteurs ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre... "Plus aucun clignotant au vert", qu'il me disait, avec sa lucidité qui contribue à sa force...
Finalement un an après la mort de mon grand père, je n'aurais appris que des mauvaises nouvelles. Quand je suis rentré tout à l'heure et que j'ai donné le bain à bébé, j'ai pensé à bien des choses...
Et j'ai pensé aux gens que j'aime qui ne sont plus là. Mais j'ai pensé aussi aux gens qui sont encore là, et pour qui il faut être présent. Qu'ils soient bébé, en train de perdre sa maman, ou qu'ils viennent de perdre un ami ou un parent proche...
J'écrivais hier, un an après la mort de grand-père, un billet sur la mort. Je disais que non, elle ne nous appartient pas, notre mort. Mais elle laisse les gens qu'on aime comme des cons, avec une douleur dans le ventre qui fait qu'ils continuent à vivre (parce que merde), mais bon. Avec une douleur dans le ventre quand même...
Tout à l'heure, alors que je rentrais d'un conseil intercommunal, un ami très proche m'apprenait que sa maman venait de faire un AVC. Et que les docteurs ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre... "Plus aucun clignotant au vert", qu'il me disait, avec sa lucidité qui contribue à sa force...
Finalement un an après la mort de mon grand père, je n'aurais appris que des mauvaises nouvelles. Quand je suis rentré tout à l'heure et que j'ai donné le bain à bébé, j'ai pensé à bien des choses...
Et j'ai pensé aux gens que j'aime qui ne sont plus là. Mais j'ai pensé aussi aux gens qui sont encore là, et pour qui il faut être présent. Qu'ils soient bébé, en train de perdre sa maman, ou qu'ils viennent de perdre un ami ou un parent proche...
Je te fais un gros Coucou d'ici... Et je t'embrasse...
Ouep, il va nous manquer.
RépondreSupprimerJe réalise à peine.
Condoléances les plus sincères
RépondreSupprimer... c'est ça la vie, plus tu vieillis et plus ceux que tu aimes sont dans cet ailleurs ...
arrive un moment où on a finalement envie d'aller les rejoindre car nos attaches ne sont plus de ce monde ... c'est quelque chose que je commence à ressentir ... de plus en plus ...
Merci pour lui, pour ses enfants, ...
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de passer chez tous les copains en mode "copié collé", ce soir. Pourtant, je suis une grosse andouille avec une cravate à chier dont les larmes auraient du couler depuis depuis midi mais qui ne le font que depuis qu'il est rentré à la maison, tout seul.
Pensons à lui ...très fort !
RépondreSupprimerMerci Nicolas pour m'avoir fait connaître ce Coucou là !
Cela fait un an et quelques mois que je blogue, c'est chez Jean- Louis que j'ai laissé le plus de commentaires.
Je ne ratais aucun de ses billets...
Il va nous manquer !
Il nous manque déjà !
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