jeudi 20 décembre 2012

Lettre de Philippe à Gérard...



Lu chez Didier, cette excellente lettre du consternant Philippe Torreton, réécrite par l’écrivain Christian Combaz. Elle résume avec talent bien des choses que je ressens dans cette histoire de fin d’année. Histoire qui met en scène tellement de belles valeurs comme la tolérance, l’écoute de l’autre, le respect aussi. Bref tout ce qui fait qu’on peut vivre ensemble, en s’insultant, en se traitant de minable, en rivalisant de grossièreté et de petitesse en tous genres…

Enfin bon… Jolie lettre en tous cas. C’est le plus important.


« Cher Gérard,

« Un usurpateur ayant cru intelligent de t'adresser une lettre publique en mon nom, je voulais au contraire te remercier d'avoir, en quarante années de carrière, consenti à financer par tes impôts les myriades de comédiens qui se produisent trois mois par an dans des collèges de banlieue, dans des spectacles de rue, des productions à la noix financées par le conseil général du Puy-de-Dôme, des travaux en tout genre, sur le Corps, sur l'Autre, sur la notion de vivre ensemble, sur la ville, l'acteur et son double, le rapport au lieu, le rapport au temps, le rapport au rapport, enfin toutes ces sottises que débitent les comédiens quand ils parlent de ce qu'ils voudraient faire, alors que toi, tu n'as jamais ennuyé personne en expliquant ce que tu faisais. Tu as contribué à nous permettre de gagner un salaire toute l'année sur moins de six mois d'activité réelle, tu nous as divertis par des frasques somme toute moins sinistres que celles de Gainsbourg, tu es devenu l'emblème du pays partout dans le monde et tu m'as permis de passer pour un intellectuel en endossant, avec obligeance, à la place de mes amis du théâtre Français, et de tous les comédiens en général qui se prennent le chou, façon Arditi ou Giraudeau, la défroque de l'acteur à la Michel Simon, à la Galabru, qui tourne n'importe quoi pour payer ses impôts, tandis que nous, quand nous tournons, c'est pour dépenser ce que tu verses à l'État, en participant à des productions vouées à la trappe dès le mercredi midi. Alors, sois gentil, continue de verser tout cet argent, où le gouvernement, le ministre de la Culture et le théâtre subventionné puisent de quoi rendre hommage à Peter Brooks, en te tournant le dos avec dégoût le soir des Molières. Je connais quelqu'un au gouvernement qui t'aurait trouvé quelque chose pour payer un peu moins, mais essaie de payer quand même, pour le principe, comme ça, par solidarité avec les vrais acteurs qui te méprisent parce qu'ils ne peuvent pas s'en empêcher, allez montre-leur que tu es plus intelligent et reviens, avec le sourire, sans rancune, te faire insulter par ta vraie famille, celle du cinéma et du théâtre français.

« Je reste, cher Gérard, ton obligé

Philippe »

mercredi 19 décembre 2012

Fin d'une journée de décembre...

Joli coin de mon village... J'aime bien les fins de journée d'hiver.

Je me dis que ça serait quand même con que la Terre disparaisse vendredi... Il y a des jolis paysages quand même, et des endroits pleins de chaleur. Même quand il fait froid...

mardi 18 décembre 2012

Météo de fin de semaine (du monde)

Petit point météo de la semaine. Ça promet.
On trouve de tout sur le net, et ça m'amuse bien. Ce petit point météo par exemple, revu par Mozinor.

Bonne fin de semaine...

lundi 17 décembre 2012

Parce que ça m'emmerderait que Montebourg saute ce soir...



Quand j’ai appris la condamnation d’Arnaud de Montebourg tout à l’heure, pour avoir diffamé le très délicat Jean-Noël Guérini (qui contribue par sa prestance et ses actions à la grandeur de la classe politique de notre pays…), j’ai eu une double réaction contrastée.
La première, immédiate, était un « yahou, bien fait pour ta cheutron ». Je confesse, j’ai eu un moment de joie. Et puis la deuxième, juste derrière, qui était un « et merde… » bien sincère.

Je n’ai écrit qu’un seul billet positif envers Arnaud Montebourg. Lorsqu’il a dénoncé le Parti Socialiste des Bouches du Rhône. Et lorsqu’il a dénoncé le double jeu de son Parti Socialiste tellement enclin à donner des leçons de morale qu’il est incapable de s’appliquer à lui-même.

Soyons sincère. Ca m’emmerderait qu’Arnaud Montebourg saute pour cette condamnation, qui sanctionne une position que j’approuve. Cela voudrait dire que François Hollande tient ses promesses (sans commentaires…). Mais cela m’emmerderait.

Que ce ministre, que je considère dangereux pour la France, soit démis de ses fonctions, serait pour moi quelque chose de très bénéfique pour notre pays. Mais pas suite à une de ses – rares – prises de positions que je considère comme réellement positive pour notre République.
Mais que ses ridicules positions en marinière bleue (qui ont même affligé son gouvernement), ses insultes répétées envers notre industrie, ou sa récupération outrancière des malheurs de Florange soient sanctionnées, très bien. La France ne s’en portera pas plus mal.

Mais qu’il soit sanctionné aujourd’hui, après avoir dénoncé son hypocrite Parti Socialiste qui a couvert bien des choses détestables, cela serait pour moi navrant.

Ce soir, j’ai envie de soutenir modestement Arnaud Montebourg (que j’ai trouvé bien excité et atteint sur BFM TV…). C’est suffisamment rare pour que j’en écrive un billet.

dimanche 16 décembre 2012

Fin d'une pénible semaine...


J’ai détesté cette fin de semaine. Semaine tout court même… Un début de grippe et de la fièvre en début, des nouvelles personnelles pas toujours bonnes. Même souvent mauvaises. Et une actualité détestable…
Avec du grave, comme cette abjecte tuerie aux Etats-Unis, ou ce conducteur drogué qui roule à contre-sens et qui tue une gamine. Du moins grave aussi, mais qui contribue à colorer cette semaine d’une détestable couleur.

Tout n’est ensuite que question de point de vue. L’affaire Depardieu par exemple.
Au départ, j’ai trouvé son attitude moyenne, pour ne pas dire plus. Et puis est arrivée l’affaire politique, le « minable » de Jean-Marc Ayrault (qui en matière de « minable » sait de quoi il parle), et tout un déferlement deguelasse sur le net et ailleurs qui dégoulinait sur Gérard Depardieu.
Oui, le républicain attaché à mon pays que je suis n’a pas aimé son départ. Et oui, j’aurais préféré ne pas lire aujourd’hui de lettre de Depardieu. Mais je trouve davantage détestable, pour ne pas dire nauséabond, ces relents de haine qui sont déversés sur sa personne. En particulier depuis les plus hautes instances du PS (mais depuis que Désir est le grand gourou c’est boucherie chevaline toutes les semaines), et du gouvernement. Le net en est évidemment un merveilleux vecteur, et ça se lâche… Ca insulte. Ça dérape. C’est nul, c’est détestable.
Ca participe à une ambiance délétère, écœurante. Sarkozy et l’UMP n’en sont pas responsables de cette ambiance-là. Elle me fait peur. D’autant plus peur que j’ai l’impression que ce n’est que le début, et qu’on n’a pas fini…

Les manifestations en faveur du « mariage pour tous » m’ont aussi donné hier quelques maux de ventre. Je vais expliquer pourquoi.
J’ai déjà écrit ici ma position sur cette question. Je ne suis pas du tout défavorable à ce que les homos aient les mêmes droits que les hétéros (ça me parait même logique), même si le terme « mariage » me dérange et qu’on n’aurait pu trouver autre chose. Mais je suis contre le droit à l’adoption ou à la procréation médicalement assistée. J’entends les arguments de ceux qui sont pour, mais moi je suis opposé. Et je trouve insupportable qu’on me traite « d’homophobe » simplement parce que je ne suis pas dans la droite ligne de la pensée qui veut que l’on doit être absolument favorable à tout, parce que c’est porté par la gauche, parce qu’il parait que c’est progressiste, et parce que même il faut aller plus loin.
Alain Juppé avait magnifiquement écrit exactement ce que je ressentais. A relire absolument (son billet « et si on se respectait les uns les autres »)…

Pourquoi des maux de ventre ? Simplement parce que les images qui m’ont été hier présentées par les médias (chaines infos) ne me montraient pas une manifestation « pour » quelque chose (le « mariage pour tous »), mais « contre » des gens (ceux qui sont contres). J’ai eu l’impression de voir des gens qui n’étaient pas mus par une volonté de défendre un projet, mais par l’envie de se battre contre d’autres qui ne partagent pas leur point de vue.
Avec un peu de partout l’insulte absolue, qui interdit tout débat : tu es contre ? Tu es homophobe. Et en sous-entendu, les homophobes, on les évacue en tirant la chasse des gogues…

J’ajoute que ces maux de ventre, je les ai aussi quand je lis certains points de vue « d’anti », non pas  contre un projet mais contre les homosexuels. L’homophobie la plus laide et la plus basse. Pour autant, cela signifie t’il que tous ceux qui ont des réserves sur ces projets sont homophobes ? Pour moi certainement pas.
Globalement, le discours officiel de la droite républicaine ne m’est pas « homophobe ». malgré le fait que je ne le partage pas totalement.  Je ne vois aucune homophobie dans les discours de Juppé, de Fillon, de Borloo ou de Baroin par exemple, et ils ne sont pas totalement pour. Chez Copé non plus d’ailleurs.
Je déteste cette volonté de certains de le qualifier tout ce qui est contre « homophobe », pour interdire le débat, la discussion, et au passage caricaturer un peu plus celui à qui on s’oppose : c’est tellement plus amusant. Aujourd’hui c’est sur ce débat, demain ça sera quelle insulte qui sera balancée pour interdire telle autre discussion ?

Pour autant, les manifestations d’aujourd’hui m’ont paru d’un bien meilleur niveau. J’ai eu l’impression de voir des gens qui défendaient une cause. Je préfère.

Pour résumer, je dirais que je n’ai vu cette semaine que ce que je vois depuis un bon moment. Une société qui n’a plus envie de vivre ensemble, qui n’a pas envie de débattre. La volonté n’est pas de convaincre, mais de contraindre. Elle n’est pas d’écouter et de discuter, elle est d’insulter et caricaturer.

Je n’avais jamais cru en la gauche pour pacifier notre France et pour proposer une République apaisée. Pour autant, tant les crevasses sont béantes, je ne sais pas si la droite républicaine (pas celle de Copé et de cette « UMP officielle ») en serait capable…

Mais bon, on verra ça plus tard. La semaine se finie, c’est tant mieux… Même si demain, ça recommence. Et c’est bien dommage…

samedi 15 décembre 2012

Un PSG marseillais...

Les nouveaux dirigeants du PSG tentent toujours de changer l'image du club parisien. Ils ont déjà totalement changé le visage de l'équipe et de la direction, et ont viré l'historique Antoine Kombouaré alors que ce dernier venait de finir champion d'automne. Les rumeurs parlaient d'un changement de stade. Aujourd'hui, ils veulent changer le logo du club.

Adieu la date de création du club (1970). Adieu le berceau de Louis XIV. Adieu Saint Germain. Et adieu les couleurs historiques. Bonjour à ce bleu très marseillais, très provençal. Sans doute un hommage de la capitale au club toujours numéro 1 en France, dans le club des amoureux de football et dans l'histoire de notre football. Sans doute...

Peut être que demain les dirigeants du PSG changeront les supporters. Et pourquoi pas, tant qu'à faire, changer le nom du club ? Puisque visiblement pour ces gens là, l'histoire ne signifie rien, ils auraient tort de se gêner...

Soit dit en passant, j'attends avec intérêt les réactions de supporters sincères du Paris Saint Germain. Pas les réactions de ces hooligans et de ces fous que l'excellent président Leproux a mis dehors du stade, non. Les vrais supporters, ceux qui aiment ce club. J'attends.
Si ces derniers acceptent de voir leur histoire piétinée, ben très bien pour eux. Et tant pis pour eux. C'est vrai que Zlatan il est joli : ça vaut bien quelques couleuvres avalées...

Photo logo : la page Facebook de l'after d'RMC.

vendredi 14 décembre 2012

Supprimons la redevance, et le service public audiovisuel...


Nous apprenons aujourd’hui que la redevance augmentera finalement de 6 euros. Ca devait être 4, ce qui était déjà énorme. Ca sera finalement 6. Le jour où la TNT offre 6 nouvelles chaines, dont l’Equipe TV et RMC Découverte qui seront dans mes favoris.

L’occasion pour moi de répéter à nouveau mon opposition à cette taxe confiscatoire, inutile, et vraiment d’un autre temps. J’estime que nous n’avons pas besoin d’un « service public » de la télévision. Ni de la radio d’ailleurs.

Nous apprenions la semaine dernière, par exemple, que France télévision souhaitait arrêter « C’est pas Sorcier ». Une des seules émissions réellement intéressante de ce service public télévisuel. Et en plus, si on veut, de « service public » : apprendre la science aux enfants sans être chiant, c’est important. Mais non, France télévision a jugé que non, ça devait être supprimé…
« C’est pas Sorcier » et « Secrets d’histoire » sont sans doute les seules émissions que j’apprécie sur le France Télévision. J’ajoute aussi « Carte postale gourmandes » de Jean-Luc Petit-Renaud sur France 5. Mais ça s’arrêtera là. Et encore, je trouvais que le format 70 minutes hebdomadaire du « Secrets d’histoire » originel était vraiment plus intéressant, plus pertinent, plus télévisuel. Mais « ça coutait cher » il parait… C’est sur que c’est mieux de faire de la série fiction chiante qu’une émission réellement intéressante et grand public.

A coté de ça, le Service Public dépense une petite fortune pour « la Coupe de la Ligue » en foot. Une compétition en bois, avec des équipes qui ne jouent pas le jeu. Avec la Coupe de France, le « Service public » s'enorgueilli de « proposer du football gratuit à la télé»… C’est filmé n’importe comment avec un réalisateur qui se prend pour un artiste, et ne parlons pas des commentaires consternants des journalistes et consultants…
Y a le Tour de France aussi. Si ce n’est plus sur une chaine publique, cela sera repris par une des chaines de la TNT gratuite. Et si je dois payer pour voir mon épreuve estivale préférée, et bien je le ferai : je paie déjà pour voir du foot et du rugby. Et cela ne me dérange pas : si je n’ai plus d’argent je ne regarderai plus, et n’en mourrai pas pour autant…

D’ailleurs, une remarque. Je paie 131 € par an pour des chaines de service public que je ne regarde pas. Et je paie 132 € par an pour BeinSport, qui est aujourd’hui la chaine que je regarde le plus. C’est fou…

Je passe sur les radios de service public. Je ne suis pas la cible de France Inter ou France Culture. J’aimais bien France Bleu, mais depuis que je vois qu’on ouvre les ondes à ceux qui donnent une image déplorable demon Olympique de Marseille, j’y reviens…

A-t-on besoin d’un service public audiovisuel ? Pour moi, la réponse est non.
Ou alors qu’on nous laisse le choix. Si je ne paie pas la redevance, qu’on me crypte France 2, France 3, France 4, France 5, Arte et France O. 5 chaines France Télévision… Qu’on me les crypte : ça ne me dérange pas. Je m’abrutirai devant TF1 ou M6 (qui n’ont rien de pire que France 2…). Et si je veux un peu de hauteur, je regarderai RMC Découverte, Planète ou Historia sur Canal Sat. Et tant que j’ai Canal + et BeinSport pour mon sport, ça m’ira très bien.

J’économiserai 131 euros par an, ça m’ira parfaitement…

jeudi 13 décembre 2012

Indignation matinale, ivre et à contre-sens...

Des informations reçues en push, comme ça, qui font exploser de bon matin mon humanisme légendaire... une fillette tuée par un connard dans dans l'Hérault. 

Une histoire similaire il y a peu, qui m'avait excédé également. Le 11 Novembre, à Pérols, un bébé est mort, percuté par un chauffard qui "roulait sous l'emprise de drogue" disaient les journalistes... Emprise de drogue...
Et quelques jours plus tard, l'information qui tombe : ce chauffard est remis en liberté... Liberté conditionnelle certes. Liberté quand même. Une justice qui roule à contre-sens, elle aussi... Mais n'en disons pas trop, on risquerait de glisser sur Taubira, sur la politique. Le simple citoyen excédé que je suis s'en moque de la politique sur ces histoires là. 

Le citoyen constate juste que l'extrémisme des ayatolahs de la sécurité routière ne rend pas la route plus sure. Plus rentable pour les caisses de l'état sans doute, mais des enfants meurent toujours parce que des gens drogués ou des fous sont sur les routes. 

J'aurais pu rebondir aujourd'hui sur le très bon billet de Jégoun qui donne une leçon de politique quand il confirme que le militant n'est vraiment pas représentatif de l'électorat qu'il prétend défendre. J'aurais pu réagir sur le "minable" très minable de Jean-Marc Ayrault. J'aurais pu citer les très beaux billets de CC ou de l'ami Gabale qui exprime un certains ras-le-bol devant l'impossibilité de parler politique sans se faire insulter et emmerder par des cons.

Mais ce simple push du MidiLibre a suffit pour m'énerver, pour m’écœurer devant une société qui permet de voir des enfants écrasés par des fous. Je ne sais pas si c'est le fait d'être devenu papa, mais certaines informations me font plus mal que d'autres... 

En plus il fait vraiment pas beau...

lundi 10 décembre 2012

Après le père Noel, les mousses au chocolat...



Après le papa Noel, voilà la mousse au chocolat montrée du doigt. Sauf que si la première histoire était le fait du zèle d’une seule personne, la seconde est du fait du maire de la bonne ville du Havre… L’histoire n’est ni drôle ni gourmande : elle est affligeante.
8 500 portions de mousse au chocolat confectionnées dans les cantines scolaires du Havre (écoles primaires et maternelles) ont été purement et simplement jetées. La raison ? Présence de gélatine de porc dans ces mousses au chocolat…

Les bras m’en sont tombés quand j’ai lu l’information sur le site de RMC Info. Information qui n’a pas été tellement relayée, ais-je remarqué… Sujets sensibles ? Sans doute…

Il se trouve que la colère que j’ai pu avoir a été partagée. Un conseiller d’opposition, Yves Bertrand, Parti Radical de Gauche, a écrit sa colère sur le Plus :

« Le principe de précaution aurait pu consister à savoir quels enfants avaient habituellement des repas de substitution lorsque du porc était au menu pour leur donner une compote de pommes. Seules 50 ou 100 de ces mousses au chocolat auraient été perdues. Dans ce cas, on a détruit d’abord et on a réfléchi ensuite.
Les principes de la laïcité ont été entièrement bafoués. Les plats de substitution existent au Havre comme ailleurs. »

 Principe de laïcité… On en est terriblement loin. En parlant de ce principe, j’ai aimé la suite du billet : « Le Havre va inaugurer la semaine prochaine ses 13 kilomètres de tramway. Or, sur 23 stations, il y en a déjà trois qui sont dénommées après des religieux : les stations Saint Roch, Sacré Cœur, Saint Pierre. Si l’on va dans ce sens, un jour les bouddhistes pourraient demander une station Bouddha, les juifs, une station Yahvé, etc. Comment réagir à ce moment-là ? »

On ne passera pas sous silence cet insupportable gaspillage, sous couvert de ne pas « choquer » les communautés religieuses qui ne tolèrent pas que des petits enfants de la République mangent des trucs à base de porc. Le coordinateur des Restos du Cœur du Havre le dit bien : « On aurait pu trouver le moyen de les redistribue. Si ce n’est pas distribuable en centre, ça peut être fait dans le cadre des activités-gens de la rue ou dans le cadre de repas chauds. C’est vrai que l’on se rend compte que le gaspillage alimentaire dans notre société est faramineux ».

Je laisse le dernier mot à Yves Bertrand, dont j’ai vraiment aimé le billet et le côté républicain : 

« Il y a déjà dans les cantines scolaires des plats de substitution, si maintenant on doit aussi entrer dans la composition de l’ensemble des produits, des ingrédients, on ne va pas s’en sortir.
La seule solution pour s’en sortir, c’est la règle de la laïcité. Ces cultes n’ont pas à dicter leurs lois à la République ».

Après le Père Noel, voilà la mousse au chocolat… Quand j’étais petit, on nous donnait de la mousse au chocolat quand le père Noel venait nous rendre visite à l’école. J’aimerais que mon fils, qui mange de tout et qui adorera le Père Noel, puisse aussi en profiter… Et qu’il ne se verra priver de ces petits plaisirs pour le plaisir de quelques intégristes qui ne supportent pas que d'autres pensent et croient différemment d'eux…
Ou du zèle d’un maire ou d’une directrice, inquiet de déranger certains… Parce que sur ces sujets là, c'est quand même eux qui ont fait cette faute...

vendredi 7 décembre 2012

Vincent Peillon et son gros melon

Vincent Peillon a la tête comme un gros melon. Je n'ai jamais ici caché les profondes réserves que j'avais pour ce personnage, aux pratiques politiques parfois contestables...

L'histoire narrée par le Lab d'Europe 1 m'a amusé.
Vincent Peillon ne se déplace pas pour rien. L'anecdote est rappelée ce 5 décembre dans les confidentiels du Figaro. Invité par l'Ecole supérieure de commerce de Paris le 30 novembre à l'occasion d'un débat ayant pour thème "Sortir de l'école de la défiance", le ministre de l'Education nationale a préféré tourner les talons ... voyant que seule une cinquantaine de personnes étaient présentes pour l'écouter. Au lieu des 400 prévus.

Blasé, le ministre aurait lancé à ceux qui semblaient l'oublier :

"Je suis quand même numéro trois du gouvernement !"
Ben oui...

Apparemment, la journaliste de Libération Véronique Soulé, présente (et qui a narré la scène sur son blog), s'est retrouvé "sidéré".
Bah, c'est le numéro trois du gouvernement quand même... Avec un gros melon à la place du carafon, mais ça c'est une autre histoire, l'histoire de Vincent Peillon et son gros melon...