Les images parlent d'elles même. La dernière que je viens de voir : ce taxi non gréviste vandalisé par des taxis grévistes... La France a montré d'elle l'image caricaturale d'un pays sclérosé par une minorité violente. Pas besoin d'en dire plus..
Je pense que le consommateur doit prendre la parole. En ce qui me concerne, comme j'ai dit hier, je boycotterai les taxis autant que possible. VTC (dont Uberpop), véhicule de location, covoiturage, transports en commun... Il existe des alternatives.
Et que les consommateurs exigent des alternatives de transport aux taxis. S'ils pensent comme moi que les taxis ont un fonctionnement opaque ("on accepte que les espèces..."), onéreux. Et si on veut aussi, en tant que citoyen libre, condamner leurs agissements scandaleux.
Après, je trouve la classe politique légère devant ces actes de délinquance, et devant la corporation des taxis. Le gouvernement se couche littéralement devant eux. L'opposition républicaine est quant à elle totalement silencieuse. C'est surprenant. Inviter à Matignon les représentants de ces délinquants qui ont donné des images terrifiantes légitiment leurs actions. C'est grave.
Pour en revenir au rôle du consommateur, je vais faire ce soir une action forte. Je vais désinstaller de mes iPad le jeu Crazy Taxi. Bébé Faucon gueulera car il aime bien. Mais je lui dirai qu'on ne joue pas avec des délinquants. Je lui installerai plutôt GTA... (Smiley)
Je viens de tomber par terre en lisant les déclarations
du responsable de la CGT Taxis, qui refuse de condamner les violences des
taxis contre la concurrence : « La véritable violence vient de cette
société américaine qui ne respecte pas les règles. Les chauffeurs se défendent
contre une multinationale.[...] La violence d'Uber est plus forte que celle des
poings… »
Donc cassons leur la gueule, à eux et aux consommateurs qui font le choix de cette société jugée incorrecte et pipi-caca.
Ce n’est pas une surprise de voir que la CGT est un syndicat
qui prône la violence. Ces méthodes délictueuses ont souvent été relayées.
Elles sont clairement assumées. Pas évident que la société progresse avec des
gens comme ça (mais ce n’est pas leur but à eux, de faire progresser la société…).
Je lisais ce weekend le message
anti-taxi posté par un gars sur Facebook. Excellente lettre d’ailleurs,
signé du mec à qui un taxi parisien lui a fait payer 70 € pour un Bercy – Trocadéro
en 2009. J’ai lu que ce brave homme a aussi reçu
des menaces de mort de la part des défenseurs acharnés des taxis…
En ce qui me concerne, le
consommateur libre que je suis essais de se passer des taxis. Comme Vall le
Nain, j’essaie
de boycotter les taxis.
La dernière fois que j’ai pris un taxi, c’était en Septembre
2012, et je ferai en sorte qu’il n’y ait pas de prochaine fois avant longtemps.
Je garde ce souvenir
amer de ce Roissy – Ibis du Bourget aller-retour. Un aller un vendredi soir
20 h, qui m’a couté 40 € (payable uniquement en liquide bien sur…), pour avoir
un gars qui m’a en plus laissé au mauvais hôtel. Le retour le lendemain matin
tôt, 50 € cette fois, payable aussi uniquement en liquide. En plus, je n’avais
pas trouvé les gens très sympathiques, mais ce n’est qu’un jugement personnel. Peut-être
aussi le manque de transparence de la prestation ne m’avait pas rendu très
avenant…
J’aurais pu louer une voiture pour les quelques heures. Cela
m’aurait couté moins cher. J’aurais aimé avoir des alternatives.
Les taxis ont décidé de se défendre
par la violence de leurs actions. Soutenus par un syndicat violent et qui utilise
l'agressivité et la menace physique, la destruction et le harcèlement pour ses
actions. Le consommateur est libre.
En tant que
consommateur libre, je ne prendrai plus les taxis. Et c’est très bien comme
ça…
Quand on se fait insulter et traiter de raciste – machiste –
réac - gaucho (etc… liste non exhaustive) à chaque écrit / billet /
commentaire, peut-on vraiment encore parler, discuter, débattre ? A
fortiori, peut-on encore rire de tout ? Je ne pense plus.
Aujourd’hui, ceux qui insultent et font régner une ambiance
de merde sur le net ont contribué à tuer les blogs et la discussion. Ils
restent entre eux, c’est dommage.
Dans la même idée, Sarkofrance publie un billet : « la
fin du débat français. Ou pas ». Je partage le constat de départ :
« Cela fait déjà quelques lustres que nous constatons les ravages de
l’hystérisation du débat politique en France. On se dispute jusqu’à la haine
sur des sujets qui il y a 8 ou 10 ans ne suscitaient au mieux que quelques
haussements de ton passionnés.»
La discussion est
devenue impossible. Le débat politique, ou d’idée, est un champ de bombe où
l’insulte et la caricature blessante est devenue la norme. On ne discute plus
de l’idée : on qualifie la personne qui émet l’idée. De préférence de manière
caricaturale, si possible avec un « humour » perçant qui a pour but
de faire mal. Au pire avec agressivité et insultes grossières.
Les blogs et le net ne sont que des miroirs de la société aujourd’hui.
Le débat politique (ou de société) n’existe plus, il est interdit. On exprime
un doute sur le « mariage pour tous » ? On est homophobe. On
critique Christiane Taubira ? On est raciste. On critique les visions de l’école
de Najat Vallaud-Belkacem ? On est raciste, et machiste. Etc, etc…
Ça marche aussi pour le football. Des réserves sur la sélection de Nabil Fekir en équipe de France après son attitude et ses déclarations
diverses ? Racisme. Ah merde...
Ces deux billets expriment bien mon ressenti sur ce qu’est
devenu notre blogosphère (twittosphère) aujourd’hui. Sur ce qu’est devenu le net. Insulte, sectarisme, agressivité.
Blesser plutôt que convaincre. Faire mal plutôt que débattre.
Toujours un bonheur de se lever le matin, et de voir ses bébés m'attendre pour me dire un "bonne fête papa". Les colliers de coquillettes, quand ils sont pour nous ou pour son papa, ceux sont les plus beaux...
Bébé Faucon, jeune enfant de première année de maternelle, m'a fait son cadeau ce matin. Deux jours après sa première fête des écoles, où il était un magnifique petit loup qui a ému son papa.
Bébé2 n'a pas pu me faire un cadeau par contre. A la crèche de mon village, les parents ont reçu un courrier que je trouve assez délirant, avant la fête des mères. Globalement, il nous était expliqué, sous couvert d'explications fumeuses pédagopsychologiques, que ne serait fêté qu'une seule fête de parents à présent. Plus de fête des papas ou des mamans, mais une seule fête "des parents".
Je voulais savoir ce qu'il y avait derrière ce galimatia de pédagogie infantile. Je me suis occupé pendant 6 ans de petite enfance, et je sais que des fois derrière la novlangue qui prétend définir un "projet pédagogique pour le bébé" se cache des choses plus terre à terre.
Comme par exemple la volonté dans certains établissements de "ne pas vexer les familles homoparentales". Ah...
Je n'ai jamais été opposé au principe du mariage homosexuel (même si j'aurais préféré un autre terme). Ma position n'a pas évolué, malgré la campagne que j'ai trouvé assez détestable de pro-mariages, qui insultaient tous ceux qui ne pensaient pas comme eux. De même que ma position sur l'adoption des enfants par des couples homosexuels n'a pas évolué. J'étais réticent, je le suis toujours... (ma position est celle qu'avait Alain Juppé à l'époque, elle me semblait équilibrée. Il a changé, pas moi).
Par contre, je me souviens d'un des arguments des pro-mariages homosexuels. "On ouvre des droits supplémentaires à certains, sans rien enlever aux autres". Sur le fond ce n'était pas faux. Aujourd'hui, je constate que pour quelques familles où il y a deux papas ou deux mamans, certains établissement veulent supprimer la fête des pères ou la fête des mères. Cela me dérange, aussi parce que je suis attaché aux traditions. Qui n'enlèvent et n'agressent personne, sauf si on veut se sentir choqué toute les cinq minutes.
En tous cas, je n'aime pas du tout cette société égalitaire qui gomme toutes les différences, où on ne veut plus parler de boudin à Roubaix pour ne pas choquer une religion, ou de papa ou de maman pour ne pas choquer des associations intégristes.
Il n'empêche. Je suis triste pour mon bébé 2 qui n'a pas pu fêter son papa, comme moi je le fais toujours depuis que je suis né (j'espère le faire longtemps). Comme son grand frère qui était heureux de me faire son cadeau ce matin.
Et j'aime vraiment ces deux petits pieds qui sont le premier cadeau de crèche de bébé Faucon, mon premier cadeau de fête des pères. C'était avant que cette tradition soit supprimée à la crèche. La société ne progresse pas...
J’aime bien la tradition du bac philosophie.
Cette année, je suis à la bourre pour écrire mon billet sur les sujets
de bac philo 2015. Les sujets sont sympathiques cette année en plus.
Bac scientifique.
C’était le miens de bac. J’aurais donc eu à choisir entre
ces trois sujets.
« Une œuvre d’art
a-t-elle toujours un sens ? »
J’ai le souvenir ému d’une visite au carré d’art à Nîmes,
une exposition contemporaine. Je me souviens d’avoir vu des véritables merdes
« œuvre d’art » au prix exorbitant, un foutage de gueule de la part
de l’artiste. Je veux bien qu’on se paluche devant un frigo sur lequel on met
un cric ou devant un tableau où un connard a balancé trois traits de peinture
pour exprimer sa sensibilité. Mais de là à chercher un sens ou un message…
Sans doute que le connard l’artiste qui pond sa merde crée
une œuvre a envie de faire passer un message. Et peut-être que ce fameux frigo
avec le cric a un sens. Mais j’y suis totalement étanche…
En parlant de ça, ce sujet m’évoque toujours ce sketch des
inconnus. Jack Lang était emballé…
« La politique
échappe-t-elle à une exigence de vérité ? »
Sujet d’actualité. A un moment où les enquêtes d’opinion
montrent un dégoût énorme des français avec leur classe politique (dans leur
ensemble), cette question a un sens (elle).
Les deux dernières élections présidentielles ont été faites
avec des candidats et formations qui, dans l’ensemble, ne disaient pas la
vérité. Avec l’application de programmes en décalage avec les « promesses
électorales ».
Ma sensibilité très personnelle est que la politique ne
devrait jamais échapper à l’exigence de la vérité. J’aime ce mot « exigence ».
Mais le fait est que « l’exigence » n’est pas justement une
« exigence » de nos élites, de notre peuple.
J'écrit souvent des billets sur cette absence d’exigence, qui
fait que l’on tolère très bien la médiocrité. Dans la politique, dans le football français aussi (je fais souvent ce parallèle).
Chez nous, lorsque le chef du parti travailliste
perd une élection en Angleterre, il démissionne. En France, celui qui perd
l’élection est promu secrétaire d’état à l’Europe, ou il crée un nouveau
parti politique après s’être fait élire à la présidence de l’ancien.
De fait, l’exigence de la vérité n’est pas une exigence. Pas
de soucis de faire campagne contre la hausse de la TVA, pour finalement la
faire 9 mois après être élu. Aucun état d’âme de se faire nommer ministre du
budget et de faire campagne contre la fraude fiscale avec les coffres suisses
pleins à ras-bord.
Au final, ma dernière expérience électorale a été
douloureuse. J’ai souvent entendu « de toutes manières, vos promesses
électorales, on ne peut pas y croire… On le voit avec Hollande, on l’a vu avec Sarkozy… ». Comment faire une campagne sincère dans ce cas, si la parole ne vaut plus rien ?
Au final, dire
la vérité quand le but du jeu est de toutes manières d’être élu et que le
pouvoir soit dans sa main et dans celles de ses collègues, est-ce
important ? Ma dernière expérience a montré que c’était improductif de
dire la vérité…
Et pourtant, dans une démocratie mature et en bonne santé, l'exigence de la vérité devrait être un principe de base.
Le sujet est intéressant en tous cas…
Les élèves ont aussi
été invités à réfléchir sur un texte de Cicéron
Un Cissé rond, ça joue au foot mais c’est plus lent.
Bac ES
« La conscience de
l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ? »
Je dois être con mais j’ai relu plusieurs fois le sujet, je
ne le comprends pas. Donc je lâche…
- « L’artiste
donne-t-il quelque chose à comprendre ? »
Sujet similaire à plus haut. Je reviens avec mon cric sur le
frigo, ou à Christ dans de la pisse. Est-ce que ces merdes donnent vraiment des
choses à comprendre ? Je n’ai pas la sensibilité suffisamment exacerbée
pour les comprendre de toutes manières…
Le commentaire de
texte porte sur un extrait de Spinoza :
Quand je vois les deux sujets plus haut, je me dis que
j’aurais lu le texte de Spinoza avec intérêt…
Bac L
A mon époque, le coefficient de la philosophie au bac L
était énorme. Logique remarquez… J’avais un bac S option techno (le bac E pour
les presque 40 ans), les maths et la techno étaient à coefficient. Et j’étais
mauvais en techno…
« Respecter tout
être vivant, est-ce un devoir moral ? »
Mon copain Nicolas a bien abordé le sujet. Est-ce qu’il faut
moralement respecter le moustique qui nous casse les couilles quand on boit
l’apéro en terrasse ? Moi je déteste les serpents…
J’avais lu un excellent bouquin de Jean-Christophe Ruffin,
qui s’appelle « le Parfum d’Adam ». Il parle d’extrémistes
écologistes, dissidents d’un Front de libération des animaux. Des violents. Ils
estiment que le tiers-monde est un danger dans la planète, et qu’il faut lancer
une opération de décroissance de la population via le terrorisme biologique. Il
est super ce bouquin.
Donc « devoir moral » de respecter tout être
vivant ? Je veux d’abord respecter l’homme. J’adore les loutres et les
girafes, mais cela passe après pour moi.
« Suis-je ce que
mon passé a fait de moi ? »
Je trouve qu’il est très intéressant ce sujet. Par contre,
je me demande ce que j’aurais répondu à 18 ans. J’ai le double d’année
maintenant, et depuis le bac j’ai vécu une autre vie. J’ai eu des gosses, le
mariage, des progressions humaines, professionnelles, des déceptions, des
pertes de gens que j’aimais. Tout ce passé à contribuer à faire ce que je suis,
et je suppose que mon futur continuera de me façonner.
Il est évident qu’on est tributaire de notre passé, des gens
qu’on a rencontré, qu’on a aimé. Après, on change. Toujours. Quand on ne change
plus, quand on évolue plus, c’est qu’on est mort…
Le commentaire de
texte porte sur un extrait d’Alexis de Tocqueville
Ah bon.
Rendez vous l'année prochaine pour les prochains sujets...
Ce matin, des tags insultants ont été trouvés au centre d'entrainement de l'OM. Ils insultent le président du club, l'actionnaire principal. Hier, c'était l’entraîneur qui étaient insulté, ou des joueurs. Ces anonymes qui ont fait ces tags sont ce cancer qui tuent l'OM à petit feu. Ces "supporters" qui insultent les joueurs ou le staff sont la honte de ce club.
J'ai souvent écrit sur ces supporters qui ont fait honte au football français en faisant grève un soir de 1/4 de finale de Ligue des Champions pour demander à Didier Deschamps de démissionner. Le dernier entraineur qui a ramené des titres à l'OM.
J'ai écrit sur ces supporters qui ont insulté le joueur Jérémy Morel, dans les travées du Vélodrome ou sur les réseaux sociaux. Morel est un joueur qui a toujours mouillé le maillot et toujours montré un état d'esprit remarquable. Ce dernier est parti à Lyon une fois son contrat terminé : vu l'environnement autour de l'OM, on ne peut pas lui en vouloir (et je lui souhaite bonne continuation).
Lire les commentaires de certains pseudos-supporters sur le site Le Phocéen montre qu'en effet, notre club de foot a un problème avec certains qui prétendent le supporter. Lire des gens applaudir les connards qui ont commis ces tags à la Commanderie fait mal aux yeux. Lire des "MLD crache ton fric" est délirant.
Ces "supporters" mettent une pression négative sur le club (se souvenir des South Winners), sur les joueurs, et ce avant même que la saison commence. Si Bielsa se barre au final, cela ne sera pas de la faute du Président Labrune, mais de ces "supporters" avec guillemets qui peuplent le stade Vélodrome.
Il faudrait faire du ménage autour du club... Ces "supporters" rendent le club invendable. Ils font fuir les joueurs. Et ils feront fuir les gens qui aiment l'OM. L'Olympique de Marseille n'a pas besoin de ces gens là.
Mais ils sont de plus en plus nombreux ces bas-du-front qui "supportent" mon club. C'est attristant...
Un petit coin sympathique, la chapelle Saint-Amant, à Théziers. Petit village au sud du Gard, entre Camargue et Côtes du Rhône.
A pied du village, cette petite chapelle joliment mise en valeur.
A deux pas de Beaucaire, Nîmes, Arles ou le Pont du Gard se nichent des jolis endroits, des jolis villages...
A part ca, weekend pluvieux. Triste aussi, la nouvelle que Michel Drucker a donné de Michel Delpech m'a attristé. Parce que les phrases sont tristes, et c'est toujours triste une vie qui s'éteint doucement. Que ca soit pour un chanteur que j'aime bien (que j'avais vu à Saint-Quentin), un ou une amie, de la famille, n'importe qui...
La mort des trois jeunes à Bas-en-Basset aussi. Ce village est au pied des Monts du Forez, là où Falconette est née. Ces jeunes sont des connaissances de cousins. C'est dramatique ça aussi, même si c'est une connerie.
Weekend pluvieux, et un peu triste. Mais le soleil revient ce soir...
Une Leffe brune devant un ciel noir, qui tonne fort. Des éclairs illuminent le ciel, ça promet du violent...
Des éclairs il n'y en a pas pour l'instant en Albanie. Mais bon, l'équipe de France des pépites (ou phénomènes) Fekir, N'Tep, Sakho, Lacazette, Payet & co qui perd en Albanie, c'est peut être normal. En tous cas, il faudra écrire pour critiquer Deschamps, qui est mon idole et que j'aime profondément. Mais les joueurs à qui il donne le maillot bleu, c'est juste pas possible...
Sur cette logique là, le phénomène Imbula est titulaire en Août... Faut peut être se poser des questions.
Soir de pluie. D'alerte orange dans le Gard et le Vaucluse. J'aurais du monter le Ventoux à pied cette nuit. On reporte...
Alors comme je ne marche pas cette nuit, je bois un très bon Vinsobre 2010. Avec la pluie qui tombe fort, très fort.
Et j'ai une pensée émue pour Strauss-Kahn. Il passait en boucle dans les chaînes informations en costume de prisonnier le soir où bébé Faucon était né.
Mon ami Nicolas de souvient les insultes des intégristes féministes révélées pendant ces épisodes. Nous n'étions que des hommes. Donc des coupables.
Et finalement DSK est relaxé de tout. "Tout ca pour ça..." qu'il dit, avec une pensée pour tout ce qui a été détruit. Tout ça pour ça.... Ben oui.
Lui et Woerth. Certains diront que la justice pas belle tout ça... Je me demande si la violence médiatique, accompagnée des saloperies qu'on peut lire sur les blogs, Twitter, etc, n'est pas pire...
Sinon il pleut toujours ici. Je posterai des levées de soleil depuis le Ventoux un autre jour.
Morceau de vie. Je gueulais comme un putois car la télé d'Orange ne marchait pas. L’après-midi fut orageuse, très. Mon décodeur Livebox me disait que non, je ne passerai pas l'apéritif en regardant les chaines informations.
Sans doute voulait il m'épargner le triste spectacle de notre classe politique actuelle... C'est dommage, Je n'ai pas vu le concours de piches, avec aujourd'hui les hiérarques socialistes sortir les casseroles de la précédente majorité pour justifier que le changement c'est maintenant c'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. Demain, les ex-UMP nous rappelleront que Mitterrand n'était en fait pas tout rose non plus.
Nous progresserons tous ensemble vers un monde meilleur... Mais plus tard.
Il n'empêche. Je reviens à ma télévision qui ne marche pas.
Après plusieurs tests, j'ai vu qu'une Liveplug ne s'allumait plus. Pire, elle sentait le brûlé... Aie...
Demain, notre service après-vente agira. C'est bien.
Et ce soir, nous regardons la TV à la demande via la Chromecast. C'est super la Chromecast. Et c'est très bien les émissions à la demande...
D'ailleurs, il faudra que j'exprime un changement d'avis auprès de FreecasaBabylon. Mes réticences devant la redevance sont en train de s'atténuer. Je trouve toujours le prix exorbitant, mais j'ai passé une année à me régaler devant des programmes comme "Des Racines et des Ailes" (je regarde en ce moment celui sur la route Napoléon), les "Secrets d'Histoire" qui emmerdent les révisionnistes fanatiques de Mélenchon et de l'extrême gauche, et l'excellent "les 100 lieux qu'il faut voir" sur France 5 (voir absolument celui sur le Vaucluse ce weekend). Certaines "échappées belles" me plaisent bien aussi.
Ce service public me plait. Même si je trouve la redevance scandaleusement élevée.
Le reste sinon, c'est que je n'ai plus de Liveplugs HD... (enfin bon, j'exprimerai demain ma passion pour la télévision et le sport en particulier, je me les ferai peut être offrir...)
Le billet que j'ai écrit tout à l'heure sur Manuel Valls et son escapade footballistique (qui émeut selon sa sensibilité politique, rien d'anormal...) m'a donné l'occasion de revoir un album photo d'un weekend à Barcelone.
C'était en 2006. J'avais un appareil photo pourri, et l'iPhone n'existait pas encore...
J'aimerais retourner à Barcelone. La TGV Avignon - Barcelone rend la capitale de la Catalogne plus proche de chez moi. Cela m'évite la voiture (l'autoroute est chiante) et l'avion (j'ai peur en avion). Et j'adore le train.
J'en profiterai volontiers pour voir un match au Nou Camp...
Et faire du manège à Tibidado. J'avais adoré cet endroit, irréel...
Sinon, mon appareil photo était tellement vilain que les photos de la Sagrada Familia sont laides. Du parc Guel, j'ai celle là que je trouve pas trop vilaine...
Pourquoi notre République parle-t-elle si volontiers de la
morale en gros et la respecte-t-elle si peu au détail ? Comment ne pas être étonné en effet par la multitude des
dénonciations abstraites et par les transgressions concrètes qui viennent
contredire le bloc éthique et vertueux dont le principe nous est
quotidiennement asséné ?
Cette interrogation me semble centrale sauf à se satisfaire
d'un hiatus qui met la pureté verbale et de façade d'un côté et le plaisir, les
tentations, les accommodements de l'autre.
Le billet part de l’histoire de la finale de la Ligue des
Champions. Le voyage congrès du PS – Stade de Berlin, au frais de notre bon
état providence. L’assumation claire de la part du premier ministre de cet
acte. La défense assez mauvaise de la part de l’exécutif (« c’est pour
voir Michel Platini », « c’est ma passion pour le foot », « et
de toutes façons à droite ils ont fait pareil », etc…).
Karl Marx prétendait que la religion était l'opium du
peuple, le cœur d'un monde sans cœur. Il y a aussi un opium des pouvoirs. Ils
ont besoin de consolation. Le voyage purement ludique du Premier ministre à Berlin, aux
frais de l'Etat, scandaleusement approuvé par le président de la République -
on se serre les coudes et les intérêts se protègent -, les dérives de Mathieu
Gallet et d'Agnès Saal, hier les affaires Cahuzac et Thévenoud, Stéphane
Richard qu'Orange légitime à proportion même de ses mises en examen, Nicolas
Sarkozy oubliant que maintenant il a à jouer le rôle du modeste, le CSA qui,
lui aussi, a envie d'une pincée d'arbitraire et de partialité, tout ce qui
prospère dans la périphérie des pouvoirs, tout ce qui gangrène les images des
institutions et des services publics - tout cela, à des degrés divers, relève
de la même tendance : on se détend dans l'illégitime, l'indécent ou le culte de
soi parce que, pour l'essentiel, on n'en peut plus !
Normalement non, on n’en peut plus. Surtout de voir que le
changement avec les anciennes pratiques et les anciennes méthodes, c’est pour
jamais.
L’exemple n’est donné par personne, à nulle part. Avec cet
argument que je trouve atroce : de l’autre côté ils font pareil. A l’époque
Vanneste répondait à Frêche. Aujourd’hui la passion du sport de Valls répond à
la passion des cigares de Blanc. Passions financés par nos impôts : les
miens ont bien progressé depuis trois ans…
Nous ne progresserons jamais.
Je trouve que cette polémique est plus qu’une simple
polémique. Mais je sais qu’elle sera balayée demain par une autre. Parce que l’information
va vite, et qu’on oublie la polémique d’il y a trois semaines pour se projeter
sur la prochaine.
Rolland Cayrol disait hier dans « C’est dans l’Air »
que les militants socialistes étaient gênés à Poitiers quand ils ont su que
leur premier ministre partait en avion d’état à Berlin pour applaudir
Barcelone. Aujourd’hui ils ressortent des vieilles histoires sous Chirac et
Sarkozy. Et demain, le militant de droite ressortira Cahuzac et l’avion de
Valls pour défendre les conneries de leurs camps.
Nous ne progresserons jamais.
Notre démocratie est malade. La politique par l’outrance et
l’invective publique portée par un Mélenchon a fait des émules. Sarkozy,
Cambadelis, UMP ou socialistes, gouvernement ou opposition, les discours sont
violents, clivants, tirent l’ensemble vers le bas. Nous ne progressons pas.
La finale était belle. Barcelone est un beau champion, la
Juventus était un beau finaliste. Mais chez nous, notre politique est à l’image
de notre football français. Malade.
Progresserons nous un jour ?
Edit 18h : Finalement Michel Platini arrive à la rescousse de la morale tout ça. Il confirme que c'est lui qui a invité Manuel Valls, pour une réunion sur l'Euro. Il aurait pu réagir plus vite, et la majorité aurait pu accorder ses violons pour défendre son premier ministre et sa "passion" du sport. Je me demande si tout ceci est bien crédible, mais bon la crédibilité, est ce important après tout ? (demain on aura oublié...)
Je continue mes promenades dans le sud du Gard. Entre Nîmes, Pont du Gard, Rhône et Camargue. J'ai déjà parlé, ici ou dans mon Grenier, du village de Théziers. Il est dominé par une crois que je trouve joli, même si des connards sont venus la taguer.
D'ailleurs, quand on parle de "phobie" pour d'autres religions, cela s'appelle comment le fait de taguer ou de dégrader une croix, une chapelle, un symbole religieux chrétien ?
J'ai aussi parlé du village de Lédenon. Son château, son circuit, et un petit Saint qui fait face à la joli église. J'ai aimé cette petite statue, mise en valeur par le parc derrière.
Après m'être laissé guider dans les rues de petits villages, généralement je retourne marcher, et je reprends les chemins. Ce entre Lédenon et le Gardon montre des points de vue sympathique. On entends au loin les voitures sur le circuit de Lédenon. Mais quand le vrombrissement cesse, quel calme...
Et derrière ces chemins le Pont du Gard et le Gardon... Mais ça, c'est une autre histoire.
Pendant qu'on fête l'anniversaire de bébé Faucon avec le Barcelone Juventus en fond, je reçois ce push.
Information capitale, qui mérite bien une dépêche.
Enfin bon. Je n'ai pas attendu ce soir pour savoir que Ségolène Royal était nulle. Une imposture politique. Comme sa copine de l'autre camp Rachida Dati. Une imposture.
On parle souvent de son féminisme intégriste, et de sa manière d'ériger son sexe en étandard (elle est belle cette image...). Si elle avait été un homme (hypothèse délirante), je me demande si elle aurait eu le même destin...
Enfin bon. Sinon il fait très chaud. C'est bien pour un mois de Juin.