C'est un cauchemar cette campagne de second tour. Pour Marine Le Pen, "banquier" est une insulte (les pauvres...). Macron instrumentalise l'histoire en allant à Oradour-sur-Glane. Est ce que pour aller plus loin dans l'abject, Le Pen répondra demain par une visite du Bataclan ou de l'Hyper-casher ? C'est consternant...
Et puis il y a la campagne sur Twitter. Du délire... Hier en réunion, je suis allé passer quelques moments sur ce réseaux sociaux qui présente la crème de la crème de l'humanité. C'est effrayant.
Nous avons cet électeur de Macron pour qui "tous ceux qui ne voteront pas pour Macron sont des salauds". La campagne en insultant les autres, c'est fascinant...
Je ne suis pas allé lire les réponses à ce tweet extrêmement dérangeant, mais j'espère que des militants de Macron sont allés lui dire que c'est lui le gros con. Et l'inviter à se taire pour éviter de faire plus de mal à leurs champions.
Du coté de chez Le Pen, c'est l'insulte "banquier" qui est servi à tour de bras... Sur ce point là, les lepénistes et les affidés à Mélenchon et à l'extrême gauche sont très proches. Je me souviens de la profession de haine du Front de Gauche aux européennes, où pour eux le banquier était une race à abattre...
"Plutôt voter pour quelqu'un qui mange les enfants ou qui brûle les petites filles plutôt que de voter pour un banquier" pourraient ils écrire. Ca serait plus simple.
Finalement ce tweet ironique résume bien le ridicule de cet entre deux tours.
Ca sera dur jusqu'à dimanche prochain... Mais les 5 ans furent dur : on peut bien encore souffrir 5 ans de plus après tout... (au point où nous en sommes, soupir...)