Hier les matchs ont été durs. C’est en prenant des branlées qu’on grandit.
Le petit est judoka, le grand handballeur. Dans le gymnase où malheureusement j’étais trop gros quand j’étais petit.
Je vous aime tellement...
Bienvenue chez moi
"Nous savions, nous autres, dès le début, que le martèlement autour de notions prétentieuses comme le « nouveau monde » ou la « transformation de la France » couvrait un vertigineux néant. La fuite quotidienne dans la posture, le mépris des gens et la mystification permanente, érigés en dogmes de gouvernement, ne pouvait évidemment conduire qu’à la catastrophe. Sans doute, la déconnexion de la classe dirigeante avec la Nation n’a jamais, depuis 1945, atteint un tel niveau."
Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bienLa phrase est belle. Je ne sais pas si elle me rassure, mais je me rend compte que je bois plus quand je vais bien que quand je suis dans le fond du ravin.
On habite une société qui parle de « bienveillance » du matin au soir et qui est incapable de l'appliquer à ce qui ne lui ressemble pas ; alors que c'est précisément son principe. Si on n'est bienveillant qu'avec ce qui nous est proche, alors, on n'est bienveillant avec rien ni personne.
Du matin au soir, on parle de la présomption d'innocence, du matin au soir, on la piétine et on s'engouffre en troupeau hystérique derrière la première accusation sans preuve en postillonnant, sur les dépotoirs à verbe que sont réseaux sociaux et médias, des « On ressent comme un malaise », « On se désolidarise », « On s'émeut » (...) C'est à se demander parfois à quoi sert le système judiciaire dans votre pays. Si vous voulez réformer la justice pour pas cher, vous n'avez qu'à la supprimer et la délocaliser sur Twitter. Ça marche déjà très fort, ça ne coûte pas un rond, les condamnations sont instantanées ; que du bonheur ! Certes, dans la foulée, on va détruire quelques innocents, mais bon, comme au-dessus des Français flottent de grands principes républicains… Comme dirait l'autre, « tuez-les tous, le principe reconnaîtra les siens ».
La facilité qu'a cette époque de détruire des gens sans preuve, en se fichant complètement du temps judiciaire, est proprement sidérante.
Certains sont désormais incapables de sortir d'eux-mêmes et d'avoir un peu de recul ou d'humour sur eux. Non, tout n'est pas malveillant, tout n'est pas arrière-pensée. La légèreté, la provoc pour la provoc, ça existe. Et puis, quel message politique j'aurais, moi, étranger, à apporter à votre pays ? Je vous regarde faire, mais, au risque de vous décevoir, je me fiche complètement des choix politiques des Français. Ils vous regardent. Je ne supporte pas cette société où il faut sans cesse se justifier. Le droit d'être débile fait partie de la liberté. Mais j'ai également le droit de m'appuyer sur ceux qui veulent être intelligents...