samedi 13 février 2021

Quelques cris

 La Chromecast est un des objets qui aura changé nos vies. Il y a les tablettes, qui fait que ma grand mère, mes parents, nous et mes enfants utilisons le même objet récent. Qui a changé nos vies. Le smartphone : quand en 2010 j'étais aux urgences de Bagnols avec un téléphone à la con, la cheville dans la boite à gants et tout le programme de TF1 qui défilait sous mes yeux, j'ai pris la décision d'acheter l'iPhone. Je ne le regrette pas.


La Chromecast, c'est l'ane Trotro ou le générique de Bioman qui passe à la télé facilement. C'est aussi pour moi mettre mes clips, mes chansons.

Le samedi soir, avant qu'arrive the Voice (y a pas longtemps c'était Ninja Warrior mais je ne me bats pas le samedi soir... Le Lyon Montpellier je m'en fous, et j'adore voir mes enfants adorer une émission qu'on regarde en famille), j'ai des chansons qui me viennent en tête.

Ce soir, c'est la chanson (encore) de Johnny "quelques cris". Elle n'avait pas de clip. "Partie de cartes", du même album, j'ai déjà posté. Ce clip Jean Réno Johnny, il est superbe. Mais la chanson "quelques cris", la troisième de l'album de 1999, est superbe. C'est son fils David et Françoise Sagan qui l'ont écrite (David je savais, Sagan j'ai mis Wikipédia pour être sur). 

Johnny nous manque. J'aimerais qu'il vienne manger à la maison (mais ça risque d'être difficile)


Le premier cri que j'ai poussé
C'était un cri de nouveau-né
Le jour où ma mère me mit bas
Nu, sanglant, entre des draps
L'éclat du soleil me fit peur
Oh, me ft peur
La deuxième fois que j'ai crié
Ce fut un cri de volupté
Lorsqu'une femme m'attira
Nu, tremblant, entre ses bras
L'éclat du plaisir me fit peur
Oui, me fit peur
J'avais le regard affamé
L'air égaré du mal-aimé
L'air du garçon qui ne sait pas
Que deux corps parfois se foudroient
Que deux corps parfois se foudroient
Le troisième cri que j'ai lancé
Fut celui de l'homme comblé
Lorsque la foule me rappela
En scène, pour la dixième fois
L'éclat du succès me fit peur
Oh, me fit peur
Si aujourd'hui, je ne crie plus
C'est qu'une autre a pris le dessus
Elle parle peu, elle parle bas
La solitude brise ma voix
L'écho de ma vie me fait peur
Me fait peur
J'avais le regard affamé
L'air égaré du mal-aimé
L'air du garçon qui ne sait pas
Que deux corps parfois se foudroient
Que deux corps parfois se foudroient
La dernière fois
Dernière fois
J'avais le regard affamé
L'air égaré du mal-aimé
L'air du garçon qui ne sait pas
Que deux corps parfois se foudroient
J'avais le regard affamé
L'air égaré du mal-aimé
L'air du garçon qui ne sait pas
Que deux corps parfois se foudroient
L'air du garçon qui ne sait pas
Que deux corps parfois se foudroient
Que deux corps parfois se foudroient

vendredi 12 février 2021

Pizzas du vendredi soir

Cela fait longtemps que je n'ai rien écrit. Télétravail qui rime parfois avec désespoir. Et cette semaine, une angine et une bronchite qui m'a fait perdre la voix, et vraiment avoir eu peur de faire augmenter les courbes dans le Gard. 

Mais non, un test dans le nez de plus, trois jours de travail (où j'ai vraiment coupé), une semaine de toux et de voix éraillée. 

Puis à côté de ça une carte de voeux d'un ami député qui m'a profondément touché. Des marques de sympathies, qui rendent les saloperies professionnelles supportables. Un ami vigneron qui t'attend à la maison pour dire bonjour. Son parrain qui appelle. Des moments sympas. 



Et ce soir des pizzas de notre pizzérias. Geste politique, militant. Oh, je suis arrivé à la maison à 18h05. Mais je le soutiens, à mon restaurant à moi. Bleu carotte, le nom est joli, très Moscato.

Semaine qui finit sous une presque neige. Et la douceur de pizzas, d'une cheminé, et de gentils petits bébés. 



samedi 6 février 2021

Seul Des gens vous aiment, vous entourent On se retrouve quand même et toujours Seul

J'adore cette chanson de Johnny. 

Pascal Obispo l'a écrite... Le symbole est particulier. Je prends. 


On a beau parader et sourire
Parler de tout pour ne rien dire
Ce n'est que se livrer en pâture
À des gens qui croient vous séduire
Bien sûr, on attire
Les regards
On a pour vous
Tous les égards
On vous invente
Des aventures
Mais on s'étonne de vous savoir
Seul
On est partout et toujours
Seul
Des gens vous aiment, vous entourent
On se retrouve quand même et toujours
Seul
Avec un trop plein d'amour
Que l'on donne à une personne
Une seule
Mais qui au petit jour, au petit jour
Vous abandonne, oh
Vous abandonne
On vous croit solide
Comme un roc
A l'abri des coups
Et des chocs
Parce qu'on ne vous voit
Qu'en vitrine
Blindé aux envies
Qu'on provoque
Mais épuisé
On rentre le soir
On démaquille
Son désespoir
Dans un miroir
Sans complaisance
A qui on ne raconte pas d'histoires
Seul
On est partout et toujours
Seul
Des gens vous aiment, vous entourent
On se retrouve quand même et toujours
Seul
Avec un trop plein d'amour
Que l'on donne à une personne
Une seule
Mais qui au petit jour, au petit jour
Vous abandonne, oh
Vous abandonne
Seul
On est partout et toujours
Seul
Des gens vous aiment, vous entourent
On se retrouve quand même et toujours
Seul
Avec un trop plein d'amour
Que l'on donne à une personne
Une seule
Mais qui au petit jour, au petit jour
Vous abandonne
Oui, vous abandonne
Seul
Oui, vous abandonne

samedi 30 janvier 2021

Monsieur Castex est venu nous dire... rien euh du tout

Bel hommage de notre pouvoir en Marche à Monsieur Patel hier soir.

 

Nuls, inhumains, pilotage à vue, incompétents, arrivés de nulle part en volant une élection présidentielle en 2017, tellement de choses à leur reprocher à cette bande d'opportuniste.

Mais là... Hier soir, notre Père Castex devait nous parler... Nous nous sommes tous arrêtés. Et il a dit... Rien.

Qu'ils soient nuls, bon, je n'aimerais pas être au pouvoir. Mais qu'au moins ils nous respectent et arrêtent de nous prendre pour cons. Avec leur pub anti covid avec la vieille qui tousse dans son coude et leurs messages qui tous les matins nous font passer du chaud au froid à rien.

Au moins respectez les français, ces 66 millions de procureurs, ces gaulois réfractaires que vous prenez pour des cons.
Allez, je suis en pyjama. 18 heures. C'est bon ? J'ai droit à un bon point ? 


jeudi 21 janvier 2021

66 millions de procureurs ? Non 66 millions de citoyens (dont certains qui en ont plein de cul)

Emmanuel, faut que je te parle à toi aussi...

Ce pouvoir est en totale déliquescence. Il n'accepte plus une chose toute simple : le débat, la contradiction. Emmanuel Macron confond République et Empire. Jean Castex et Olivier Veran prennent toutes critiques comme attaques politiques, donc interdites. Etat d'urgence, il est urgent de fermer sa gueule et de ne rien dire. .

Encore heureux qu'ils ne nous demandent qu'en plus on leur lustre les roues comme des bons éléphants bleus...

"66 millions de procureurs", non Monsieur le monarque. Notre majesté Jupiter Macron, ce n'est pas 66 millions de procureurs qu'il y a dans notre pays (qui n'est pas le votre, nous être locataire de l'Elysée, c'est tout...). C'est 66 millions de citoyens. Avec un avis, que l'on peut partager ou pas. Avec un coeur qui bat, avec des colères.
Dans les 66 millions, certains ont voté pour la République en Marche. Ce n'était pas la meilleure idée, mais c'est leur choix et ils avaient le droit. Ces "procureurs" sont en droit de demander des comptes, et d'estimer que la gestion de cette crise est inhumaine et calamiteuse.

Emmanuel, Jean, Olivier, y a un truc que vous n'avez pas compris. Vous n'être propriétaires ni de votre poste ni de la France. Vous êtes les personnes les plus dispensables et les plus remplaçables de la République. Nous avons enterré il y a peu deux anciens présidents, et nous avons célébré la mémoire d'un troisième en début d'année. 
Vous êtes là déjà par accident (merci le Canard Enchainé et les frondeurs socialistes). Mais vous êtes surtout là de passage, en interim. La France ne vous appartient pas.

Donc Emmanuel, Jean, Olivier, vos coups de colères contre les français et les oppositions, ça commence à nous casser les couilles méga graves. Vous n'êtes que de passage. Il est souhaitable que 2022 arrive au plus vite et que vous et votre bande d'opportunistes parvenus, vous laissiez la France dans un état pas plus désespérante qu'elle n'était avant que vous n'arriviez.

Votre gestion inhumaine de cette crise est contestable. J'ai le droit de la contester. Je ne suis pas un procureur, ce qui dans votre bouche est visiblement une insulte. Je ne fais pas de politiques politiciennes. Par contre, je ne vous fais plus confiance. 
Et j'en ai marre que vous m'insultiez. Alors vous revenez sur terre : vous n'êtes ni divins ni formidables ni rien du tout. Le matin ou le soir, parfois même la journée, vous faites caca comme tout le monde. 

PS : j'ai appris aujourd'hui que dans les écoles les masques en tissus seraient interdits. J'espère une Fake News...

mercredi 20 janvier 2021

inhumanité et horizon bouché

Je regarde ce qui se passe aux USA, un verre de whisky à la main. Ce matin, j’ai reçu message que la tournée de Serge Lama est annulée (« le verre de whisky à la main » est une phrase d’une de ses plus belles chansons...). 
Entre temps nous apprenons, cartes postales balancées à la gueule, que les restaurants n’ouvriront pas avant le 6 avril. Que les stations de ski c’est mort. 

Demain soir c’est le Castex Comedy Club. Nous aurons quoi ?

Ce supplice chinois est insupportable. Il n’y a rien d’humain dans cette gouvernance. Sinon de l’humiliation. Éviter « l’effet apéro ». Pauvre type, pour qui tu nous prends ?



Le verre de whisky à la main avant de m’en servir un autre, je me désespère de cette situation. Effet apéro le brave Stanislas je lui enverrai ma prochaine prise de sang. 
De cet horizon bouché. Un avenir à la semaine. Tous les jeudis soirs. Aucun projet. Est ce une vie ? « En Marche » tu parles, on est à l’arrêt. Je me retiens sur les insultes...

Dans l’Ehpad de mon village cette semaine 6 sont morts du Covid. Ma grande tante est une des rares négatives. Ma grand mère va bien et j’ai été de la voir ce week-end. Mes parents et beaux parents aussi. 
Moi, j’ai juste le moral dans les chaussettes. 

Aujourd’hui c’était ma fête (une seule personne me l’a souhaité mais je suis un prénom derrière un autre saint...). Le cse dont je suis élu a été traîné au tribunal par ma direction. Parce que nous avons dénoncé une décision abjecte et avons demandé des comptes. 
Le monde d’après est horrible. Inhumain. 

Je regarde Joe Biden. Sans réaction. Nous avons besoin d’humanité. 

vendredi 15 janvier 2021

Jean, viens, il faut qu'on se parle à nous !

Jean, attends Jean, ne pars pas Jean. Remets ton masque à la con et tes lunettes sur des grandes oreilles, et viens, faut qu'on parle Jean. 

Jean, d'abord ne t'énerve pas. Non, ne commence pas à dodeliner de la tête et à dire que si tu avais fait l'inverse on t'aurais critiqué, j'ai pas commencé à te dire. 
Et... jean, je m'en fous des allemands et des britanniques. 
Et... Polémiques stériles qui ne sauvent aucune vie ? Mais qu'est ce que...

OH JEAN TU CASSES LES COUILLES. Tu te tais et me laisse en placer une bordel ? Je m'en fous des anglais, des zimbabweens et des Fidji. Si j'avais voulu parler rugby j'aurais parlé avec Bernard (en mauvaise foi en plus t'es pas invité Jean). 

Non Jean, je voulais te dire, sans majuscules, qu'en effet tu nous casses les couilles. C'est fait, c'est dit. 

Sur le fond, tu nous casses les couilles Jean. Tous les jours tu rajoutes 1° dans la casserole. Un couvre feu, puis avancé dans certains endroits, puis de partout... Oh, Jean, t'as des nougats dans le slip ? 
Reconfine tout. Ecole, magasin, tout. Les gens gueuleront ? Ben là ils gueulent encore plus de savoir que tu leurs laisse pour seule liberté le fait d'aller bosser, et tu rentres.
Profites en pour mettre une claque à ta tête à baffes de Stanislas Guérini : vous en avez des cons à LREM, mais le chef de cette bande de bobo déconnecté est fantastique. "L'effet Apéro" Jean, il se passe seul chez nous à la maison. Les gens ne se voient plus. Dans les entreprises, les directions suppriment les points "machines à café". Grace à vous et votre logique : bossez sans convivialité, et rentrez chez vous

Le quoiqu'il en coûte coutera cher humainement, quand les benzo pour ne pas souffrir, les Prozacs pour se donner la force le matin et le somnifère le soir vont exploser. Je ne parle pas de la consommation d'alcool. 
Et puisque vous offrez des arrêts maladies à ceux qui ne peuvent pas télétravailler (nous on bosse même malade d'accord) via un click, remboursez aussi les séances chez le psychologue. Ca fera du bien à tout le monde. Et ça soulagera, puisque à part mettre du stress et des irritants... 

Tu nous emmerdes Jean. Qu'est ce que tu fais chier les gosses ? T'as pas les couilles de fermer les écoles ? Ben y a aura des contaminés chez les enfants et les profs. Qui ramènerons leur merde à la maison. Pas de soucis Jean. Ils ne mangerons qu'avec les enfants de leurs classes ? Plus le droit de faire du sport en dehors de l'école ? Et leur vie sociale Jean ? Ce moment où tu te construits des amis pour la vie ? Même ça tu vas le tuer ? 
Je ne te parles pas des étudiants. Que fais tu de leur vingt ans à ces gens là ? On n'a pas plusieurs fois vingt ans. Avec tes doigts pleins de reproche et culpabilisateur, tu leurs tue leurs vingt ans. 

Tu nous emmerdes Jean. Toujours satisfait alors que depuis le début vous êtes à l'arrache. Toujours à nous reprocher de nous plaindre alors que nous ne savons pas de quoi la semaine prochaine sera faite, et la prochaine étape liberticide ou con que tu vas pondre. Les stations de ski sans les remontées, tu as été champion. Tu auras tué un secteur. 
Les aides ? Mais le pharmacien ou le boulanger de Merlette ou Tignes il n'est pas concerné par ces aides. Il va crever, c'est tout. Comme nombre de restaurant et de commerces. 

Jean, enfin, si t'es pas content qu'on te parle et qu'on commente ou critique ton action, personne ne te retiens. A vrai dire, j'en viens à être féministe en te parlant. On a dit beaucoup sur Edith Cresson car c'était une femme. Mais toi, bel homme blanc, en fait tu fais encore plus mauvais... Puisque ta mauvaise humeur et ton agacement quand on pointe tes nombreuses incohérence et le côté inhumain de bien de tes décisions, ça te fait t'énerver tout rouge. 

Jean, tu nous conduis vers un avenir sombre. Confine clairement. Ou alors rends nous nos jeudis soir et  ce qui nous reste de liberté. Et nous casse pas les couilles, nous sommes en démocratie, on peut parler, on peut dire des conneries, tu n'es pas au dessus de nous tous. 
Si ça t’ennuies et que tu ne te sens pas à la hauteur, laisse ta place. Jean-Pierre Raffarin ne fera pas pire. 

Salut Jean. Embrasse la à ta famille. Et rejoins là. 

dimanche 10 janvier 2021

Bison futé


Nous vivons une période historique. Le virus, nos démocraties, tout. Le 6 janvier restera dans l’histoire, le capitole américain (au départ je voulais faire un hashtag #jesuistoulousémais c’était pas le bon capitole) envahi par des huluberlus violents. Une histoire qui a donné 4 morts, je rigole mais en y pensant.

Mais je rigole quand même. Esprit IKF Moscato Show. Twitter est fantastique et drôle. Par exemple ces deux premières photos qui m’ont fait mourir de rire 




Puis celle la. Qui me rappelle Montaigne. Le pire peut apporter encore pire. Le « après la pluie le beau temps » est une phrase conne, quand on sait que après la pluie on peut avoir des inondations, ou d’autres pluies encore pire



J’ai eu un début d’année personnellement horrible. Une assignation au tribunal (pas personnellement mais pour un collectif où je suis) pour une raison mesquine. La violence au boulot, toujours.

À côté couvre feu dans le Vaucluse. Je suis limitrophe. J’ai un rendez vous médical demain à 18 heures... les attestations m’emmerdent. 
Et puis soit, si c’est le bordel remettons en place un confinement complet. 

J’ai été fiévreux cette semaine. Je suis négatif (ça fait mal ce putain de test...). Après on verra. 

Sinon pour finir léger. J’aime ce bison futé. En fait, avec ses cornes, je voyais plus en lui le chef de l’armée des cocus, les fameuses bêtes à cornes. Le repas des cocus oblige un plafond haut pour faire passer les cornes. Il doit présider ce fameux repas. 

lundi 4 janvier 2021

Sous la neige dans le Gard

Chez moi quand je suis arrivé vers 13h50. Ce matin au bureau pour accueillir. Et l’après-midi une visio assez délirante. Premier jour de l’année dans zinzinland. Le monde d’après. quelle blague... les cons d’avant sont toujours là...


Je ne voulais pas boire ce soir. Je vais commencer le dry machin pas aujourd’hui en tous cas...

Sinon je ne suis pas des 35 tirés au sort pour gouverner citoyennement mon pays. Je le vis assez bien

dimanche 3 janvier 2021

Blues du dimanche soir et ras le bol devant une France lamentable

On dirait un pays nordique. Il ne s'agit du Forez, un lac à côté de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, le village de Falconette, entre Noël et le jour de l'an. Dans mon Grenier du Faucon, après la série de photos sur Roquemaure en ce moment, je posterai ces quelques jours sous une neige qui donnait au Forez une teinte suédoise ou norvégienne.




Ce soir, c'est un dimanche d'hiver. Le vent est glacial. La cheminée crépite. Dans le verre à côté de mon iPad Pro 2020 tout neuf qui marche super bien, un Cardhu. Un... Non, un grand verre de Cardhu, avec un glaçon dedans. Je m'en resservirai. Alcoolisme passif ? Peut être, ma prochaine prise de sang risque d'être violente. 
Blues du dimanche soir ? Oui, totalement. Demain, je retourne en présentiel sur site pour la première fois depuis fin Octobre. Le télétravail qui suivra ne m'amuse pas. Je n'ai pas envie de reprendre. Pas du tout.

Pourtant, demain peut être sympa... Je recrute quelqu'un. Mardi matin, je discute avec une personne importante. Nous essaierons de porter le travail collectif de Bernard Accoyer, mon ami Julien Aubert, Arnaud Montebourg, Jean-Pierre Chevènement ou encore André Chassaigne pour défendre le patrimoine nucléaire français. Le numéro 2 de cette association est Yves Brechet, un scientifique de renom que je trouve admirable. 

Un peu d'idées dans une France moribonde... Ce matin une amie proche, psychologue qui travaille dans des lieux de santé (EPHAD, hopitaux...) me racontait la souffrance, sa souffrance en tant que soignante. Et sa fatigue. C'est une personne magnifique et pleine de vie, elle semblait épuisée. J'avais du mal à lui remonter le moral, mais à quoi bon ?



Cette France faible vis à vis de raveur en Bretagne (quel naufrage le préfet qui demande si ces connards peuvent gentiment rester isolés 7 jours et se sont vus offrir un flyer de bonne pratique plutôt qu'une amende... et nous nous irons bosser demain) et qui se permet de traiter salement son personnel soignant est ignoble. Un président lamentable, qui célèbre un éboueur de Guyane dans ses vœux pathétiques, en oubliant simplement de lui octroyer cette "prime Covid" qui aura divisée encore plus la France. Essentiel face aux non-essentiels. Les forts qui peuvent braver les forces face aux honnêtes qui se feront mettre à l'amende s'ils vont bosser en oubliant 1 minutes le masque. 

D'ailleurs, cette histoire de la faiblesse de la République devant des "teufeurs" rappelle un autre naufrage de ce quinquennat. Un pouvoir qui a abdiqué devant les délinquants de Notre-Dame-des-Landes. Un pouvoir faible... Amis des Hautes-Alpes et du Jura, ne sortez pas ce soir hein, 18 heures est passé : vous vous vous ferez sanctionner. 

2021 promet d'être comme les années d'avant... Alors autant rester encore quelques instants dans le Forez et dans les paysages enneigés. Demain matin le retour au bureau et à la vraie vie sera difficile...



jeudi 31 décembre 2020

Adieu (et bon débarras)

 Adieu 2020. Année horrible. 

Je me demandais l'an passé à Frontignan, regardant le soleil se lever depuis la mer, si je pouvais vivre pire de 2019. 2018 fut horrible. Montaigne avait raison, le pire peut encore succéder au pire. 
2020 a été au delà de tout cauchemar. Je n'ose imaginer de quoi est capable 2021.

Adieu 2020. Va te faire foutre. 

Je pense que je ne souhaiterais pas de voeux pour 2021. Il se passera ce qu'il se passe. 


mercredi 30 décembre 2020

Ma blogosphère et ceux que j'aime

 J'ai toujours sur mon bureau le livre que j'ai eu l'année dernière des chansons de Serge Lama. En écrivant ce billet, je pense aux Muses, aux poètes (il ne faut les vivre, il faut le rencontrer au coin d'un livre. Aucune brume épaisse à jamais te protège de leurs serres  d'oiseaux...)

Je suis devant LCI. Je me dis qu'une nouvelle fois, j'ai mis mon foie à rude épreuve. Deux bières de Noel (ça fait une pinte) et une bouteille de rouge à deux. Aujourd'hui j'ai fait 30 km à pied, qui se terminait sous se soleil couchant. Mais...


Mais voilà. Je lis le dernier Patrick Bauwen, et j'ai l'impression de ressembler à son héros Christian Novak. Sauf que je ne prends pas d'opium. Le reste oui. Je n'ai pas peur du monde. Mais je reste loin. 

Je n'ai pas le sentiment que la fin de 2020 sera le coucher de soleil de ce billet. Je pense à ce blog assez formidable que j'aime lire. Personne h umaine, qui ne cherche pas à changer le monde. 

Je pense évidemment à mon ami Nicolas qui fête l'anniversaire de son blog. Le mien est plus vieux, Mais Nicolas est de ces vieux blogueurs époque Guy Birenbaum. Qui comprendra tout ce que je vis : il en a écrit un livre. Extraordinaire ce livre. J'aime vraiment Guy Birenbaum, qui est une sorte de modèle, et pour la génération de gens qui se sont lancés sans arrières pensées dans les blogs, un modèle. Une personne humaine. Vraiment humaine. 

Le net m'a permis des rencontres fabuleuses. Arion Mumuse Eurydice Pallas. Puis après Jegoun et la bande. Le net est formidable. Je ferai gaffe avec mes enfants, mais pour moi c'est une ouverture. J'arrive à mettre loin ceux que je n'aime pas. 
Je reviens aux fondamentaux. Guy Birenbaum et Nicolas m'ont aidé. D'autres aussi. 

D'habitude j'écris un billet en fin d'année sur les billets qui ont marché. Ce soir je n'ai pas envie de me contempler la truite. Juste d'écrire. Et de dire merci à des gens que j'aime. 

lundi 28 décembre 2020

Tombe la neige

La nuit est tombée en même temps que la tempête de neige. Joli, et frais 


Un Chivas va très bien pour se remettre de ses émotions. Demain normalement nous rentrons, pile pour entendre les nouvelles conneries de notre gouvernement.




samedi 26 décembre 2020

Paradis blanc dans le Forez

Et premier billet écrit avec le dernier iPad Pro. Les enfants sont montés en gamme aussi. 

Il fait très froid. J’espère ne pas contaminer mes beaux parents. Je ne sais pas si je serai contaminé mais le verglas, qui m’avait brisé ma cheville droite y’a 10 ans, est le plus fort. 
20 km de marche dans une petite neige. Mais à la fin, plaque de verglas. Bing. Aïe.

Rien de mal. La main est écorchée. Mais rien de casser. Le whisky remplace le vin d’hier. J’en ai bu beaucoup 

Et des rencontres sympas