Déjà, je ne me remet pas de la défaite de Julien Aubert. Une semaine a passé, mais ça ne passe pas.
Je trouve symboliques et fortes les défaites de Castaner, Avia, Blanquer, Ferrand et de la ministre de la santé. Son-Forget avait été sorti dès le premier tour…
Certains se satisfaisaient de voir côte à côte Olivier Faure avec Mélenchon et certains qui criaient « Allah Akbar » dans des manifestations. Certains sont heureux que Daniele Obono et Jérôme Guedj siègent ensemble. Ca plaira à Corbyn.
A mon tour, j’aurais été mal à l’aise de voir Christian Jacob et Jordan Bardella faire meeting commun. Je respecte le RN et ses électeurs, comme je respecte finalement la NUPES et ses électeurs. Mais je ne partage pas leurs idées et leurs valeurs.
Il évoque la possibilité que la majorité éclate et que la gauche et la droite revienne chacun chez soi. Je n’y crois pas pour l’instant, même si je suis convaincu qu’en Marche ne survivra pas à Macron, et que demain le mistigri des primaires passera chez eux, et entre les socialistes Verran et Dussopt et le Maire Darmanin Philippe, il faudra choisir.
Il évoque enfin une troisième possibilité : « faire de cette faiblesse majoritaire une force en proposant un vrai gouvernement d’union nationale allant de Lfi au RN. La France va être confrontée à des crises majeures : les citoyens français n’ont ils pas, sans le vouloir peut-être, créé les conditions d’une coopération forcée pour l’intérêt général ? ». Mon amitié pour Julien me permet de lui dire que je ne crois pas en cette logique. Je ne la souhaite pas vraiment non plus. Car là, par contre, plus de possibilité si ça va mal.