samedi 13 août 2022

Une bière à Arles


Une journée a Arles. 35 minutes de chez moi. Un hôtel pour passer la soirée à boire une bière et manger de la gardienne de taureau et un morceau du béluga de la Seine à la plancha.

Le soir, après une journée où le soleil a chauffé les pierres des arènes et où nos pieds ont été mis à rudes épreuves pour aller voir de l’art normal et du bizarre (contemporain) entre Reatu et la Tour Luma, un moment de rêve.

Une table libre à « l’affition », le bar en face des arènes. Et boire une bière devant ça. 


Le reste c’est une ville où pleins de choses restent à découvrir. La plus étendue ville de France Arles. 


Et on embrasse M. le maire Patrick de Carolis, qui est passé de Racines et d’ailes à l’administration de cette ville. Joyaux de la Camargue.



Cet été, nos vacances seront CO2 pas énormes. Redécouvrir son chez soi.

mardi 9 août 2022

Le réchauffement climatique chez moi

La conscience de l'urgence climatique n'est pas l'apanage des activistes qui gueulent beaucoup mais ne font et ne proposent rien. Je voyais sur le net des connards qui bloquaient, en se foutant par terre ridiculement allongée sur l'asphalte d'un périphérique parisien. Et devant l'énervement des automobilistes, Yann Arthus Bertrand qui a fait de superbes documentaires, mais pas avec une montgolfière véhiculé par une éolienne, jouait le moralisateur. 

On peut faire des stands up et faire chier les gens, pendant qu'on mets la France au Tribunal, on tourne les yeux devant une Allemagne qui balance du CO2 sans scrupule (pauvre nucléaire), et ne disons rien à Bolsonaro qui détruit l'Amazonie, aux Chinois et aux puissances qui seraient moins tolérantes envers ces "sauveurs de l'humanité" en T Shirt qui s'allongent sur le périph parisien pendant que des cons rentrent de bosser. 

Ce matin je suis allé courir tôt. .Cette première photo date de cet automne. Un coin délicieux de Roquemaure, un petit ru qui, lorsqu'il déborde lors des orages cévenols, fait des dégats.


Là, en ce moment, des dégâts il ne risque pas d'en faire. 



Je lisais une très belle interview du directeur des énergies du CEA sur les systèmes énergétiques du futur. Il parle assez vite d'un rêve que j'ai : le SMR (Small Modular Reactor). Durant la campagne législative que j'ai mené (le résultat n'a pas été brillant), nous avons porté ce projet du SMR

Nous avons un problème : celui d'une énergie propre, fiable, sure, bon marché et répondant à la demande. Nous avons un autre problème : l'eau. Je le rappelle toujours aux donneurs de leçons qui veulent sauver la planète, les premières victimes du réchauffement climatique sont ceux qui n'ont accès ni à l'énergie, ni à l'eau potable. Triple peine. C'est bête : avoir la lumière permet de lire des livres et d'avoir d'autres choses que des obscurantistes qui viennent vous modeler le cerveaux. 
Le SMR permettrait de désaliniser l'eau. C'était un projet de Sarkozy à l'époque Khadaffi avec la Lybie. Je pense que deux SMR en France dédié à la désalinisation (Méditerranée et atlantique) rendrait beaucoup de service. Le Pont du Gard a montré ensuite que transporter l'eau, c'est du gâteau. 

Sinon pour ceux qui ne l'ont pas vu : il fait affreusement chaud. 

vendredi 5 août 2022

Débuts de vacances autour d’une pizza


J’avais écrit un billet sur le bleu carotte. Il a renaît de ses cendres : le 217, a l’entrée de Roquemaure. Et après la forte pluie débuts de vacances autour de pizza et d’un rosé simple mais agréable.

C’est de la pizza simple. Mais bonne. Falconette a tenté une à l’ananas. Notre mariage tiendra quand même un début de treizième année ce mois ci

J’en rigole, mais cette année le boulot aura fait du mal…








jeudi 4 août 2022

A propos du drame industriel de Bergerac

L'accident de Bergerac est une catastrophe. Une chance : seulement des blessés. Ce site SEVESO était une poudrerie qui fabriquait des produits pour des explosifs, mais du genre lourd. 


Il ne s'agit pas de comparer les dangers, mais je discute souvent avec des gens qui me saoulent sur les risques du nucléaire. Du genre "tiens, regarde, il y a un incident de sûreté sur Tricastin et tu dis rien ?". Ben non, je lis le site de l'ASN car tout incident est tracé et répertorié, et je vois que la fuite de tritium est tellement minime que l'ASN n'a même pas classé cet incident comme dans leur échelle. Ils en parlent (transparence), mais bon. Et certains m'ont fait un foin : j'ai clos la discussion en leur disant que je ne leur dirai pas combien de litre de Rhône il devrait boire pour arriver à une absorption d'un taux qui pouvait prêter à danger, mais comme boire trop d'eau est mortel, le risque est ailleurs.

"Tu bosses dans le nucléaire, tu n'as pas peur que la centrale de Marcoule explose ?". Combien de fois n'ai je entendu cette double connerie... Ce n'est pas une centrale, et l'explosion...

Non, mais par contre depuis que suis petit, j'ai peur que le barrage de Caderousse cède. 

Je donnais une conférence sur le démantèlement en Mars (malgré l'acceptation de ma hiérarchie, mais ça a rendu jaloux certains et elle m'a couté ma place cette mise en lumière, mais bon la nature humaine est humaine...). Forcément un antinucléaire dans la salle. Pas le plus malin. Oui, on produit des déchets, on en est tellement conscient qu'on en parle librement et qu'on maitrise ces risques. Le déchets nucléaires a été l'invention pour commencer à décrédibiliser le nucléaire. Puis on a démontré qu'on pouvait créer un réacteur qui se nourrirait des déchets. Et de toutes manières, parler aussi mal d'une industrie qui revalorise et recycle plus de 99% de ces déchets et ne produit pas de CO2, on devrait plutôt nous féliciter.
Mais soit, oui nous avons des problèmes. Qui sont connus. On y travaille, et plus ça va plus on avance. 

Et la personne de suite arrive avec Tchernobyl et Fukushima. Deuxième point refusé : c'est la vague qui a tué des gens, et en effet si un météore de ceux qui ont éliminé les dinosaures de la terre, nos centrales ne sont dimensionnés. Mais l'humanité non plus. Tchernobyl oui l'homme a merdé.

Par contre la Provence avait titré sur ce qui inquiétait le préfet de PACA. Je lui ai demandé. Il m'a dit "c'est surement Cadarache". Bah non. Le gros danger industriel en PACA est un de mes coins de vacances préférés : le Lac de Serre Ponçon et son barrage. Serre Ponçon qui donne à boire à une grande partie de PACA, et jusqu'en Espagne (et oui). Ben le danger principal, c'est lui. 

Et en PACA y a un deuxième gros danger. Sur le Google Maps en haut, il est pile en face de chez moi. A vol d'oiseau, trois km de là où j'écris, de l'autre côté du Rhône. Eurenco, encore eux, leurs usines de Sorgues. Des AZF en puissance. Une autre catastrophe industrielle. 

On peut faire peur avec le nucléaire. A Rouen, le nuage noir il y a quelques années n'avait rien de nucléaire. Mais plutôt que de faire peur, travaillons. Il y a des ingénieurs qui, dans le nucléaire et les industries en général sont là pour limiter les risques. Les accidents, c'est pas top. Nous avons des autorités de contrôle : dans le nucléaire, la transparence et la sûreté sont nos premières exigences. La performance arrive après.
Peut être faut il augmenter les effectifs des organismes de contrôle des DREAL (qui contrôles les activités des industries types SEVESO) ou de l'ASN. Je me ferai taper dessus par mes copains, mais je n'ai aucun problème à être contrôlé : ça m'oblige à être irréprochable.

Cet accident de Bergerac reste un drame industriel. 

(en fin de billet, un vilain schéma avec les quelques endroits dont j'ai parlé)


mardi 2 août 2022

Irritants & résilience

Des choses ne sont pas graves. J'ai toujours en tête l'adage de Montaigne qui rappelle que le pire peut succéder au pire. Il a raison, j'en ai encore été témoin ce mois de Juillet où personnellement, familialement et collectivement, nous avons passé un step supplémentaires. Une proche qui nous apprends être très malade, les incendies à deux pas de chez moi. 

Moi, au boulot le placard est sympa, merci. Plus dur les attaques dont j'ai fait l'objet, d'endroits que je n'imaginais pas. 

Le soir, rentrant à la maison, deux irritants. Un bib de rosé qui a coulé jusqu'à ce vider. Ca puait le vin, y en avait forcément plu, et Falconette de me laver la cave à vin...
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...


"Do you know Resilience" demandait Denis Charvet à un joueur de rugby, dans un franglais qui fait un générique du Moscato Show. La résilience, de fait, je l'apprends.  

J'ai été marqué au fer rouge : faible. Plutôt le terme au boulot était "hypersensible". Mais face à la facilité d'esprit et mettre des étiquettes, disons "faible". Le RPS n'a pas eu lieu, j'ai été "accompagné" vers la sortie. La cause du RPS est toujours en poste et continue son travail destructeur. Mais c'est une personne "forte". Sans humanité. Qui envoi des gens à l'hôpital. 
Professionnellement, les 20 ans qui me restent, si je reste dans ma boite, j'aurais cette étiquette. C'est mort. C'est long 20 ans de placard quand on commençait à prendre de l'envol. 

Quelqu'un m'a dit de ne jamais montrer aucune faiblesse. Facile à dire, mais sans doute est ce vrai. J'utilise ce blog comme un exutoire. Quand je vois que depuis un mois je n'écris plus rien sur Facebook de peur que ça soit mal interprété, heureusement qu'aucune connaissance ne connais ce blog.
"Lisse, dur et froid comme la glace". A l'époque bénie des fanfictions où j'écrivais des fictions sur Saint Seiya (les chevaliers du Zodiaque), j'avais idéalisé le chevalier du Cygne, Hyoga. Un hypersensible aussi. Qui, sur un combat contre un Dieu, avait décidé (dans ma fiction) de se geler le coeur et de devenir "lisse, dur et froid comme la glace". 

Deux possibilités. Inexpressif. Ne pas répondre. Rien. Ou alors "le sourire Chirac" plaqué sur le visage. Je ne sais pas. Sauf que le soir, je n'ai plus d'endroit pour être moi même. Protéger aussi Falconette et les enfants, qui en ont marre. Plus que moi. 

Devenir résilient face aux irritants. Perdre une part de son humanité. Peut être le faut il ? La règle de la vie en société, de cette "nouvelle société" où Macron et son surpuissant Kohler sont montrés en modèle (des forces de travail), ne sont peut être pas pour moi ? C'est possible. 

dimanche 31 juillet 2022

Une envie de plage et de vacances

Je deviens vieux. J’aurais adoré aller à la plage aujourd’hui. Temps superbe. Ce matin j’ai couru 15 km : je trouve mon corps pas si deguelasse que ça. Mais marié, deux enfants et ,es 45 ans qui arriveront si rien de m’arrivent, j’ai préféré regarder le très bon Grand Prix de Hongrie cet après midi. 
Meilleur que l’horrible match de Marseille ce soir 

Ça brûle chez moi. Ce matin je courais au bord du Rhône, on a le droit. Tout est sec.

Sinon ce dimanche soir n’est pas ouvrage de veines. La rétrogradation a eu lieu. En parlant de ça, St Étienne et Nîmes devraient se bouger parce que hier merde.

J’ai appris une sale nouvelle. Une de nos meilleures amies, qui nous a fait du mal. La meilleure de Falconette qui a été triste de la voir se détourner de nous.
Elle est très malade et mettre en sourdine le whattsapp quand nous n’avons pas de réponses fait que l’on raté des choses.

Je me suis fâché et détouné de pleins de gens. Mais au final, on finira en poussière…

Sinon il fait chaud 


jeudi 28 juillet 2022

Pizza du jeudi soir

Dans un restaurant italien des Angles qui est une grande adresse (la Strada)



mardi 26 juillet 2022

"Ce qui est passé est passé"

Ce n'est un secret pour personne que j'ai une affection personnelle et une admiration pour Guy Birenbaum, l'homme et son travail. En plus de sa fidélité, de sa loyauté et de sa bienveillance, j'aime ses formules. Il ne m'en voudra pas de dire que ce n'est pas du Audiard, mais j'aime la simplicité de celle ci. Et l'histoire qu'elle raconte.

"Restons en là" par exemple... De souvenir, elle date de quand il collaborait avec RTL dans l'émission que j'écoutais (après les avoir enregistré...) "On refait le monde". Je ne sais pas si l'émission existe toujours, je n'écoute plus RTL. J'ai le souvenir que c'était un "On refait le match" de l'inestimable Eugène Saccomano qui traitait de l'actualité, avec Nicolas Poincaré à la présentation. 

"Restons en là" est l'histoire d'une rupture. De mémoire, Guy Birenbaum, qui avait dans ses "Délits d'initiés" révélé la liaison entre le ministre Borloo et la présentatrice principale du 20 heures de France 2 Béatrice Schönberg. C'était une information, qui permet au citoyen de mieux, peut être, comprendre et appréhender les choses. Et les remettre dans son contexte : qu'Audrey Pulvar soit aujourd'hui une égérie du PS parisien et hier une journaliste en liaison avec Arnaud Montebourg, ça pouvait rendre le message audible ou pas.

"Restons en là" est, de mémoire encore, ce qu'aurait dit Nicolas Poincaré à Guy pour lui signifier la fin de leur collaboration à On Refait le Monde. Guy avait révélé que l'icone de RTL, Duhamel, avait indiqué qu'il voterait Bayrou. Ca a fait des vagues. "Restons en là" était une phrase simple. On pourrait en écrire une chanson, de rupture.
Si Falconette décide vraiment de me quitter, j'espère avoir plus d'explications. Mais peut être, la douleur étant là, j'y mettrai fin à un "Restons en là". 

Oui, y aurait une chanson à écrire.

"Le présent d'abord" est une super chanson de Florent Pagny, en concert elle est superbe. Mais je reste sur Guy Birenbaum.
Suite à mon billet de dimanche, qui fait parti des billets dont je suis fier, je me suis laissé aller à une mélancolie coutumière. Je regrettais la période passée des blogs, autour du Domaine d'Extension de la Lutte d'abord, du Wikio et son numberwane Jegoun ensuite. Guy m'a répondu avec une bienveillance et, je l'imagine, un tendre sourire au moment d'écrire le tweet, "Ce qui est passé est passé".

Certains trouveront la formule plate comme une limande. Mais j'aime ce sens de la formule. "Ce qui est passé est passé", oui. J'écrit ce billet dans mon nouveau bureau, que je partage. Nouveau boulot, après ma rétrogradation "administrative". 

Je devrais rester au "présent d'abord". "Hier était hier, déjà au passé dépassé, Hier n'est plus à refaire ou à ressasser, Alors rien ne sert de s'encombrer". Une chanson à écrire je vous dis...

(la photo, la ZX que j'avais de 1999 à 2003... Avec chargeur CD Alpine à l'arrière... Dans la maison de mes parents, bien dans son jus de début 2000)

dimanche 24 juillet 2022

Mes billets de blog

6 billets en Juillet, c'est presque beaucoup. Je n'arriverai pas à égaler le simplement 9 billets de Juin, preuve que décidément j'ai du mal à remonter sur le vélo de l'écriture. Pourtant, avec la parole, c'est un médicament sans effet secondaire, sans besoin d'une ordonnance sécurisée... 

Ecrire, ça fait du bien. 

Alors y a plusieurs manières d'écrire. L'an passé je m'étais tenté à la fiction mais je continuerai l'exercice, il m'a plu et j'ai des idées, des scripts, mais j'ai besoin d'aide, de temps et de méthode. Je ne suis pas encore mur pour ça.



Il y a mes écrits de blogs. Ceux là par exemple, des billets personnels. Parfois, je pousse sur l'analyse que je fais de ma propre analyse, des rencontres avec des médecins, des psys, des coachs (je ne dis pas "mes" car y a pas que ça), mais aussi de l'aide que j'apporte. Et des relations que j'ai avec autrui. Tout ça en mettant en perspective avec des discussions et des lectures. 

Il y a les billets d'idées et d'opinions. Rares. Nicolas a émis beaucoup d'idées et d'opinions, sur lesquels on peut rebondir, discuter. J'en ai fait peu. Sans doute aussi car j'ai immodestement réservé ma "prose" au service de celles (c'étaient deux filles) pour qui je me suis engagé. Et avant pour un ami.

Il y a billets "soupirs du Faucon". Ceux là, je vous en abreuve. Je vais vous faire une confidence. La personne qui m'a dit que les psys c'était "pour les pédés et qu'ils étaient là que pour prendre de l'argent". Je n'ai pas le répondant, mais mon blog m'aura aidé dans la gestion de "ma" souffrance. Les billets des dimanches soirs qui commencent après le déjeuner de midi. Je vais un peu mieux depuis que j'ai "changé de poste", mais j'ai été rétrogradé, et c'est difficile à vivre.
Pour autant, je parlerai de cette notion que je me suis inventé sur les priorités : "famille - santé - boulot" et l'inverse : le boulot qui impacte la santé et bouleverse l'équilibre familial, jusqu'à le rompre. Mais ça sera l'objet d'autres billets. 

Les billets "carte postales". Mes préférés, je les écrits quand je vais bien, pour partager des bons et beaux moments. Je partage, l'idée même du blog. Partager, un plaisir, une opinion, un ras le bol... Des fois, je profite de photos pour mettre un peu de fond, et il y a un peu d'opinion, de ras le bol, de réflexion sur les blogs.

Les billets "vie professionnelle" au sens large. Pas dans le sens "ras le bol", mais des billets sur la vie en entreprise ou ailleurs, et les changements depuis le Covid. Le management, les relations, et postures. La comédie inhumaine de l'entreprise. J'adore réfléchir dessus. Je me suis parfois mon propre laboratoire, mais pas que. Le délégué syndical, qui était manager au 30 Juin, a beaucoup réfléchi. Et continue encore. Une société. Est ce qu'un groupe professionnel se gère comme une classe d'école ou une famille ?

Les billet "#Betise". Une connerie. Envie de partager une connerie. Une rareté. 

Les billets de rien. Concept inventé par Nicolas. Un morceau de vie à partager. Rien de plus. Une rareté, aussi. Souvent écrit avec l'iPad ou l'iPhone.

Il faudra m'y remettre à l'écriture. Il faut pas le laisser seul ce blog. Il sera triste sinon. 

lundi 18 juillet 2022

Carte postale d’Uzes un 14 Juillet

Ce 14 Juillet, vers 7h30 alors qu'on se réveillait devant BFM TV qui était en promenade pour préparer à la parade nationale, nous nous sommes posés une question : "on fait quoi" ? 

Deux vieux mariés. Les enfants chez les grands parents. L'an passé, sur un coup de tête, on s'est dit "si on allait prendre le petit déjeuner ailleurs". Et nous sommes allés à Saint Rémy de Provence, une série de photos dans mon grenier.

Cette année, c'est moi ai décidé : Uzes. 

Douche rapide et nous voilà partis dans ce Duché où nous avons signé notre PACS en 2004. Ou 2005 je ne sais plus. Une ville "Doudou", où on se sent bien. Une ville pas "gavée", où les prix des restaurants ne sont pas excessifs. 

Une ville qui s'est parée de ces couleurs nationales. 

La Place aux Herbes est le point central d'Uzes. Photo de dessous. Sinon, il y a la cathédrale Saint Etienne d'un côté (pas dans billet, mais cherchez Uzès dans mes libellés vous trouverez). De l'autre coté, la magnifique cathédrale Saint Théodorit et la tour Fenestrelle, que l'on voit plus bas dans ce billet. Le tribunal est juste à côté (pour le PACS) et y a un joli musée. 


Y a beaucoup à voir à Uzes, mais aussi à déambuler. Et quand on déambule, on déambule aussi dans sa tête. Quand je suis silencieux, Falconette me demande à quoi je pense. Mais je n'ai aucune réponse à donner, c'est comme quand une personne proche me demande "pourquoi tu vas voir un psy ?". Mon dernier billet...
En fait je pensais un peu à mes derniers billets. Des billets pas très rigolos mais pourtant avec du fond. De ma propre expérience et des expériences que j'ai lu, vu (et fatalement vécu), on en tire des leçons.

Je parlais de ma tendance au pardon, et à défendre même la personne que je déteste le plus s'il mérite d'être défendu. Certains, se prétendant chrétien et bienveillant, m'ont fait un mal de chien, à moi et ont tué d'autres personnes. Ils sent tirent car protégés par des gens aussi salopards qu'eux. Je n'ai pas cette prétention, je ne suis qu'un connard de droite. 
Pourtant, quand je discute avec un ami avec qui les discussions sont profondes et passionnantes, il est surpris de voir que je peux m'inquiéter de mon bourreau. C'est parce que je l'ai fait que je suis capable de venir en aide à une personne qui s'est comporté en vrai salop avec moi si elle en a vraiment besoin

Aucune fierté. Au contraire, c'est pas loin d'être très con. Et prétentieux parce que je l'écris. Etre capable de venir en aide à quelqu'un qui nous a vraiment du mal ? Je l'ai fait. Celle qui fait que je commence le lundi à écrire un billet, en étant seul dans mon couloir sans boulot à faire ? Je le ferais sans doute...

On continue la promenade. La Tour Fenestrelle, que l'on voit de loin. Dessous, le donjon du Duché d'Uzes. il se visite, comme les jardins médiévaux. Mais ça, nous le ferons avec les enfants.

Des vacances "responsables" comme dirait les pires de NUPES. Comprenez plutôt dans mon jargon : comme je ne n'aurais aucune aide, que j'ai deux enfants à élever et que je ne compte pas les lâcher vendre de la drogue, je ferai peu de kilomètres. Des vacances locales. Lowcost sans doute. 


Nous sommes partis quand est parti le cortège depuis la mairie. J'avais soutenu Chapon en 2002 aux législatives mais il ne doit pas s'en souvenir. Un maire sympa. Je ne sais pas si c'est toujours lui. 


J'allais envoyer le mail dimanche soir. Je le fais lundi matin. Longue semaine. J'en soupire déjà. Mais au moins je sais que des proches ne lisent pas mon blog : je peux donc le dire que je soupire et que j'en ai marre ? 
Non parce que en ce moment j'ai une "police de la pensée" qui vient lire le deuxième degré. C'est assez pénible...





lundi 11 juillet 2022

Psychologiquement pas vraiment surprenant

Je viens de lire l’article sur BFMTV : «Les psys de plus en plus sollicités depuis le Covid ». L’article est intéressant, mais je pense pour ma part que si explosion il y a eu, c’est que finalement la « banalisation de l’acte psychiatrique » est « devenue banale » comme le met en avant l’article. Et c’est bien. Maintenant, je vois des gens qui n’ont plus honte de dire qu’ils « voient quelqu’un » (il reste un peu de pudeur, comme quand on dit « il est parti » au lieu de dire « il est mort »). Ou encore « je me fais aider » (ie je prends des médicaments, d’autres emploient le terme « béquille »).

Pour autant, je pense que le mal-être, car c’est de ça que l’on parle, vient bien avant le Covid. Les gilets jaunes ont été une alerte d’une France en colère, mais aussi d’une France qui disait « je vais mal, aidez moi ». L’aide n’a pas été brillante…

 

Un très proche m’avait donné une vision très vieille France où « on avance avec une grosse paire de couilles parce qu’on n’est pas des pédés et des chialeuses ». Les psy sont là pour te piquer du fric, et d’ailleurs pourquoi tu as besoin d’aller voir un psy ?

Sur le premier avis, il n’y a rien à dire. Chacun ses opinions, même les plus connes et les plus rétrogrades. Sur la deuxième, je n’allais pas faire le cours entre psychiatre (médecin qui entre dans le cadre que je trouve aujourd’hui inadapté du parcours de santé orchestré par le médecin traitant ), psychologue, et d’autres comme psychanalistes mais je ne connais pas.

Sur la dernière question, elle est soit personnelle, soit y en a pas. Généralement, ceux qui vont voir le premier le font parce que de la même manière que le médecin généraliste dirait d’aller voir un cardiologue ou un gastroentérologue, il te demande de voir un psychiatre.
D’ailleurs, il faudra que j’écrive un jour un texte sur ce qui devrait être une priorité : famille, santé, travail (dans l’ordre), et l’inverse. Le travail qui brise la santé, et au final brise des familles. Mais ça sera un autre texte. Ca pourrait être un livre...
 

J’avais fait une contribution sur la politique de santé lors des élections présidentielles pour LR (mais Philippe Juvin était là) et lors des législatives. J’avais notamment écrit cette simple proposition : « Développons une médecine psychologique et psychiatrique non pas uniquement pour soigner, mais aussi pour protéger et prémunir. Une médecine de prévention ».

Dans les discussions que j’ai eu, il n’y a que deux psychiatres dans le Haut Vaucluse (à partir d’Orange / ChateauNeuf du Pape jusqu'à Vaison la Romaine en passant par le joli village de Faucon). Un population urbaine et rurale. Je n'ai aucune idée en tête, mais rien que Orange, c'est déjà 30000 habitants. J’ai déjà parlé (ou pas) de ma vision de la santé, et de mon canton dont en 25 la population a été multipliée par deux et le nombres de médecins généralistes par deux. Mais oui, il y a besoin de psys.

Je termine l’article en reprenant une affiche de mon syndicat. Pas marrante, mais mon entreprise n’est pas sauvée des eaux, elle aussi accueille et emploie des gens souffrance…Comme la société. 


Un mail joyeux pour commencer la semaine

vendredi 8 juillet 2022

Bon courage @jegoun et bon Tour de France


Ca a l'air déguelasse ce que tu manges. Mais je me dis que pendant le Tour de France (j'ai découvert que ça avait commencé depuis une semaine) pourquoi ne pas me mettre en maladie ? Remarque, j'ai eu ma coloscopie pendant une montée dans les Pyrénées. C'était sympa.

Le rêve : être malade lors d'un combo Coupe du Monde - Tour de France - Jeux Olympiques, et après les vacances.

Je plaisante. Bon courage Nicolas

(Copyright les vilains de l'ikf , les Guy Bolt, Rhum1 et toutes la bande des écouteurs de Moscato pour la carte d'un tour de France fantastique)

mercredi 6 juillet 2022

Pour dire rien, sinon dire que homme ou femme, c'est vraiment pareil...

Je n'arrive pas à écrire sur le fond. Je reste beaucoup autour de mon nombril. Avec un constat triste : je perd les abdos que j'ai pris. Falconette m'a demandé de moins boire, je devrais vite revenir à une silhouette correcte... En plus, je fais du gainage pendant un CSE en distanciel, donc...

Cela reste difficile d'être rétrogradé au boulot. Avec, pour seule cause, d'avoir été faible à un moment. Je pense qu'un jour j'essaierai de m'assoir sous un arbre et écrire mon expérience. D'une lettre d'une agence importante en 2015 qui a eu un fort impact sur mon entreprise, jusqu'à Juillet 2022 où j'ai entendu des choses douloureuses. Je rêve, comme Guy Birenbaum ou d'autre, d'écrire un roman. Je me dis que changer les prénoms, le type d'activité, le nom de la boite, ça pourrait faire l'objet d'un roman.
Sauf que si je le commence aujourd'hui, il finirait mal. 

Il montrerait que le boulot peut avoir des impacts sur la santé. Et ensuite sur une famille proche, qui en a marre. Des rumeurs qui arrivent sur soi. Bref, un cercle qui fait mal. Si j'écris ce livre aujourd'hui, il n'y aurait pas de fin. Sinon une mauvaise fin. 

En tous cas un point important : ne pas avoir peur de se faire aider. En fin 2018, j'ai eu un premier écueil. Je l'ai pris plein fer. Là, j'ai eu depuis une aide psychologique, je n'en ai pas honte. Cela m'a évité de sombrer totalement. Je n'ai pas sombrer. Tant pis. 

Par contre, je reste sur un billet que j'ai écrit. L'employeur a une responsabilité sur la santé du salarié. Ne jamais l'oublier. C'est écrit dans la loi. C'est tout.
Je l'ai oublié chez moi, et j'ai maintenant une conséquence familiale. C'est pénible... 

Au fait. On parle de féminisme, de l'assemblée et du pouvoir des filles qui arrivent. Tous mes problèmes proviennent d'une femme, placée à un niveau où elle a fait du mal. Ecartant les "petits mignons sans cervelles" pour reprendre ses termes. Sexiste je ne sais pas. 
Je suis féministe. Mais surtout équitable. Le bourreau n'a ni religion, ni sexe, ni couleur, ni passé de ses ancètres. Il est un bourreau

samedi 2 juillet 2022

Juste un homme

Dans l'église de mon village, il y a cette vierge à l'enfant. Je l'adore cette statue.

J'ai beaucoup fréquenté l'église de mon village. Je me suis marié dans celle de mon village d'enfance (les intelligents auront compris ce pseudo à la con : Google Map le Rhone vers Avignon et vous trouverez).

Cette église possède une relique de Saint Valentin. Elle a baptisé mes enfants et le premier a fait sa communion. Il est super pote avec le curé d'ailleurs, mais on est copain c'est cool. 
Elle a surtout vu des moments tristes. Je l'ai senti l'encens. Le premier ça a été mon maire, à cause de qui depuis 2010 je suis "suivi"...

Depuis mes tontons, des tatas, un cousin, des amis... Y a un moment où on a moins d'avenir que de passé, et plus d'enterrement que de mariage. Ce soir j'aurais du être à un mariage. Je n'y suis pas. 

Je ne suis qu'un homme. Je me savais mortel enfant, je me sais mortel aujourd'hui.
Hier, j'ai pris le pack du RCT trois fois champion d'europe dans la gueule. 

Mais je resterai debout. Je sais que mon ami Nicolas, qui morfle aussi, restera debout. Guy Birenbaum, commandez son livre merci, nous a montré qu'on peut rester debout.

Je vais garder le conseil d'un ami du boulot, ancien chef maintenant coach. Une connerie par jour. Je continuerai l'humour noir. Mais j'ai perdu Galia, une partie de ma vie professionnelle, une tortue, LR ma famille politique, les verts de l'ASSE. Je ne perdrai pas pas plus. 
Parce que je n'ai pas envie de ne pas me battre. A 44 ans, ça serait très con. 












vendredi 1 juillet 2022

Voiture de sécurité...

Je ne suis plus manager. J'ai changé de service. Ma chef de département, qui s'est acharnée sur moi, a gagné. Je suis redevenu un simple ingénieur. 


Je pensais que le 1er Juillet, date de ma mutation, serait le sommet de la colline, qu'on allait descendre maintenant. Penses tu... Montaigne a raison, le pire succède toujours au pire. Je n'ai pas tourné la page, j'ai fermé un livre. Mais un autre, plus grand, est en train de se refermer sur moi.
Mais en m'étant rendu malade par le travail, je n'ai pas vu ce qui se passait autour de moi. Que mes proches souffraient, peut être plus que moi. 

Ca carrière est finie. Ma santé bien entamée. Mon club de foot n'a plus d'entraineur, mon parti politique n'existe plus. Coquerel est président de la commission des finances. Et j'ai ma famille a essayé de sauver.

Ma réputation, visiblement au sein de nos familles, de nos proches, et d'ailleurs, elle est lamentable. 

Pour l'instant 2022 est fantastique. 

Le départ n'a pas démarré qu'il y a déjà la voiture de sécurité. Je le sens mal ce grand prix...