samedi 21 juin 2025

Poids sur la cheville

Tian de légume : ce qu'il me faut
Je travaille dans un endroit où la médecine du travail a une réelle existence
. Presqu'un hôpital, avec des médecins, des infirmiers. Pouvant prodiguer des premiers soins.

J'ai eu hier ma visite médicale qui normalement ne devait avoir lieu que tous les deux ans. Mais là, j'ai un droit à un rab. La prise de sang a en effet montré que le début d'année n'était pas le plus génial de tous mes débuts d'année. La mort de mon ami, la cheville de mon fils, les soucis au travail... Bref, il faudrait que je me remette au sport et à une hygiène de vie un peu meilleure.
Le sport c'est pas pour tout de suite, surtout avec la chaleur qu'il fait. 

En plus d'une meilleure hygiène de vie, retourner à la salle de sport ? Oui, climatisée. Des abdos (ils ont tout fondu). Pousser des barres en écoutant l'Afterfoot. Oui, pourquoi pas...

Par contre outre le poids (la balance est radicale, un peu salope...), y a le rescrit de la radio. "Arrachement osseux". Bon pas grave... En fait si : c'est une fracture. Je marche, je ne cours pas, et j'ai des kilos en plus sur le pied, bref je me suis fait avec bienveillance gronder.  Maintenant il me faut trouver un kiné rapidement. 

C'est vrai que je m'écoute, c'est vrai que je me plains. Mais pas sur tout. Et peut être pas sur l'essentiel.

J'ai Falconhill_Jr qui veut que l'ammène courrir sur mes chemins. Traduction : papa je veux courrir avec toi. Là, on ne peut pas. Le bitume est une plancha, et papa il a un pied de poulet de chez KFC. 
Et le poids qui lui appuie dessus...

Bon on va se reprendre.

A part ça tout la semaine n'a pas été si terrible que ça. Même si des mails qui font mal ne cessent pas. C'est fou ce que certains sont convaincus d'avoir la science infuse et abolue et peuvent être toxiques...
Mais quel bonheur d'accompagner des stagiaires et des secondes en leur faisant découvrir la science et le monde de l'entreprise...

dimanche 15 juin 2025

Un dimanche soir presque comme les autres...

Il y a des semaines comme ça, où la vie vous bouscule sans prévenir. Des coups reçus en pleine poitrine, d’autres plus sourds, qui s’accumulent. Ce billet n’aura pas la légèreté des dimanches heureux. Il sera un peu en désordre, un peu cabossé. Comme moi.

Cela avait commencé par ce "repas de famille" qui m'a blessé. Mardi mercredi déplacement à côté de Bordeaux, très agréable. Sauf qu'au retour, en sortant de ma voiture, je me foule la cheville...

Vendredi, mon meilleur ami, témoin de mariage et témoin de ce repas de famille, m'appelle pour savoir comment je vais (je boite). Il me demande comme j'ai trouvé ma précédente Mégane (?). Je lui dit "très bien". Mais why this question ? Ben en fait parce que sa voiture a fini dans un platane et est morte pour cause de décès. Sauf que mon ami s'est endormi, et il a failli finir dans le même état que la voiture. Frissons...
Je lui ai dit de passer des examens. Que mon presque burn out de 2022 m'avait fait m'endormir sur la route et presque prendre un rond point tout droit. Que c'est grave. Que tout ça. 

Et hier. The last but the best. Dernier anglicisme promis. 
Ma meilleure amie d'enfance, qui me considère comme son grand frère, m'envoie une photo d'elle à l'hopital. Elle se fait soigner un cancer pas marrant. Elle ne m'avait rien dit parce qu'elle sait que je continue à être malheureux de la mort de mon ami, de mon frère, de mon président de promo que j'ai refusé de remplacer ne me considérant pas légitime et pas capable. J'ai fini la journée d'hier pas en forme. 

Demain je vois mon médecin, ami. J'aurais des choses à lui dire. Là, j'ai mal à la gorge... Et au ventre aussi, le blues du dimanche soir. 
Vous m'excuserez de boire quelque chose ce soir...

On parlera du député Delogu qui attends l'estimable Jérome Guedj à l'Assemblée nationale pour lui casser la gueule un autre jour... (la classe de LFI...)

jeudi 12 juin 2025

Edouard Philippe : souple et solide à la fois ?

J'ai déjà écrit sur Edouard Philippe. Je viens de lire son interview dans le Point de la semaine dernière, où il disait être en colère. 
J'avoue que j'aurais pu éclater de rire quand j'ai lu cette partie de l'interview de l'homme en colère : 
Est-ce qu'on peut aujourd'hui considérer qu'on doit simplifier l'État sans passer pour un populiste ?

Oui. Notre État n'est pas suffisamment agile. Il est rigide quand il devrait être souple, et faible quand il devrait être fort. Je sais combien l'État est important dans notre pays, dans notre Histoire. Je me souviens que le Général disait : « Rien n'importe autant que d'assurer, quoi qu'il arrive, la légitimité de l'État. » Mais, justement, il faut être exigeant avec l'État. Et lucide. Il ne va pas bien.
Que pouvons nous retenir du mandat d'Edouard Philippe à Matignon ? Force est de constater que pendant le Covid oui, il n'a pas été mauvais, et il a été humble en sachant dire "je ne sais pas" pendant que notre petit président faisait le ronflant. 

Par contre, "rigide quand il devrait être souple"... Pompidou disait qu'il fallait arrêter d'emmerder les français. Que n'avons nous pas été emmerdé avec une écologie punitive, et cette connerie de 80 km/h !

Le pire est "faible quand il devrait être fort". C'est bien de citer le Général. Rien n'est plus important d'assurer la légitimité de l'Etat. Mais l'Etat a été lamentable et s'est couché devant les zadistes de Notre Dame des Landes ! Des référendums, la voix populaire, la justice, les assemblées, les personnes légitimes, la population des honnêtes gens, réclamaient Notre Dame des Landes. 
Et par une décision pour faire plaisir à Nicolas Hulot ou je ne sais quelle autre hérésie, le premier ministre a fait que l'Etat s'est couché devant des délinquants !

Edouard Philippe est en colère. Quand je lis son interview, j'avoue être en colère contre lui. 
Et je ne lui demande pas d'être en colère. Les français le sont déjà. 

("souple et solide à la fois" est une référence...)

lundi 9 juin 2025

Carte postale de Lôches, Fullmetal Alchemist, et le reste

Le billet que j'ai écrit hier m'a fait du bien. La douleur reste, mais elle s'estompe. L'habitude.

Aujourd'hui, je renoue à proposer une "carte postale". Ici des souvenirs de quelques jours dans les châteaux de la Loire. Et dans des villages sympathique. Ici Lôches 

Je ne connaissais cette ville que par la mauvaise imitation d'Yves Bouvard qui, dans les Grosses Têtes, pose la question de Mme Belpère, de Lôches. Mais le village est sympathique un dimanche matin d'été, jour de marché.
La musique vient de l'animé Fullmetal Alchemist Brotherhood. Et y a de belles musiques chez Fullmetal Alchemist. 
A part ça, j'ai découvert un blog super sur les chansons de Serge Lama. C'est con, je n'arrive pas à le rajouter dans ma blogroll... 

Côté politique je n'ai pas trop suivi. Nicolas Jegou écrit de forts jolis billets (vous pouvez voir Pasqua en photo). J'ai vu que la gauche manifeste ce soir contre l'attitude d'Israel qui n'a pas trop gouté à l'happening de LFI. Ils sont ridicules, mais continuons à être idiot.

Demain je pars à 6h30. J'ai peur en avions mais je ferai semblant. A côté de Bordeaux, le centre du Cesta. La semaine ne fera que 4 jours mais elle sera pas évidente. 
C'est pour ça que je boirai un coup ce soir... n'en déplaise.

dimanche 8 juin 2025

Amertume familiale...

Ce dimanche soir ne terminera pas le weekend, la journée de solidarité de demain restera férié. Pas de boulot. Mardi matin, je prendrai l'avion pour Bordeaux (j'ai peur en en avion et je sais pas comment ça marche mais je serai pas seul). Pour autant, ce dimanche soir, il reste du blues.

Hier soir nous fétions l'anniversaire de Falconhill_Jr. Ses 14 ans. Une PS5. La 4 est chez Bébé2. La 3 à l'étage. Je ne sais pas où sont la 2 et la 1ere. Ca aurait du être une belle soirée, et sans doute ça a été une belle soirée. Mais je dois être dans une période de faiblesse car j'ai réussi a être blessé par ma famille. 
Falconette n'avait "pas confirmé" à ma soeur la date. Donc elle nous a fait faux bon. Elle est au téléphone tous les jours avec ma mère, nous avions bien envoyé les messages. Peut être pas en recommandé accusé de réception. 
Ca a agacé Falconette, moi je m'en fous. Pour rendre service j'ai pris en stage le fils d'un de ses amis, ce qui fait que je ne pourrais pas télétravailler et cause de soucis avec ma chef qui ne veut pas que je prenne de congés cet été. Mais ce n'est pas suffisant.

Puis vers 22 heures, le truc qui m'a fait mal. 

Je me suis occupé des vins, des apéritifs, des champagnes. Oui, je confesse, j'ai bu hier soir. Ma prise de sang est, parait il, pas géniale (dixit l'analyse au boulot qui est une copine). Mais j'ai ouvert et servi, généreusement et avec plaisir. 

J'allais me servir un nouveau verre de champagne et là, mon père bien fort pour que tout le monde entende : "non arrêtes tu as trop bu !". Bien fort, pour que tout le monde entende. 
Ca m'a fait très mal. J'en ai eu les larmes aux yeux. Je regardais les gens et... Et je n'ai rien dit mais j'ai quitté la table. Dans mon bureau mon grand est venu me remercier, et quand il est parti les larmes ont commencé à couler. J'ai été blessé. Suis je un bon père ? En tous cas le fils n'est toujours pas génial (il ne l'a jamais été)

Je fais des cauchemars, dans lesquels mes parents sont odieux avec moi. Hier soir, j'ai ressenti ça. J'ai mal dormi (sans doute avais trop bu : étais je le seul ?). L'angoisse abandonique est revenu. L'envie de disparaitre. C'est dingue comme à 47 ans, je continue à être blessé par les relations que j'ai avec mes parents. Comme je continue à faire des erreurs. 
Envie de disparaitre, mais mes enfants sont si gentils... Tout à l'heure, au milieu de l'écriture du billet, Bébé 2 est venu me faire gratuitement un bisou : je lui ai installé la PS4, mis le PS Plus partagé avec son frère, et lui ai expliqué deux trois choses. Il est venu me dire "tu es gentil papa". 

Je doute. Et le pire (le pire...), c'est que ce soir sans doute je boirai quand même... 

jeudi 5 juin 2025

14 ans pour Falconhill_Jr

Je l'appelais bébé Faucon. Et à 11 ans il m'a dit "mon pseudo sera Falconhill_Jr". Je suis ému.

Il a 14 ans aujourd'hui. 4eme. Mes meilleures années d'écoles. Il a fait son anniversaire avec ses copains copines dimanche dernier, un urban foot (la cheville va mieux). Il les connait depuis le primaire, à Roquemaure on a le collège. 
Le hand (être arbitre et gardien) l'a fait grandir trés et trop vite. 

En plus il a choisi en 6eme, sur l'équivalent de l'UNSS à l'époque, la danse. Ils sont deux garçons (jolis) pour pleins de filles qui lui tournent autour. Je ne sais pas s'il a déjà eu sa première soupe de langue, mais je ne lui demanderai pas. 
Je m'amuse, quand il m'a demandé de récupérer les photos de son iPhone, de le voir avec pleins de filles en selfie. Et quand je l'ammène au collège de voir qu'il est bien entouré. 

A son age, j'étais petit gros. Mais j'ai eu les meilleurs amis que je pouvais avoir. A 47 ans ils sont toujours là. 
Mieux, un ami de 4eme 3eme est aujourd'hui le prof de math de Bébé2. On a fait la semaine dernière la réunion parent prof autour de sa piscine en buvant des whisky français. Avec mon ami. 

Joyeux anniversaire Falconhill_Jr. Marseillais et Stéphanois. Mais par le hand nimois. 

Je suis fier d'avoir deux fils aussi fantastiques. Le pseudo que le premier a pris m'a ému : il le garde. A un moment je lui dirai de voler de ses propres ailes. Mais je pense qu'il est content que je sois son papa. Et ça me fait plaisir.

(vous allez rire, j'ai une larme aux yeux en écrivant ce billet. J'ai le meilleur métier du monde, papa)

mercredi 4 juin 2025

Pardon Philippe Labro, et merci

J'adorais Philippe Labro. Intellectuel, journaliste, et écrivain de magnifiques chansons de Johnny Hallyday. Je n'imaginais pas qu'il avait 88 ans...



Pardon Philippe. Ta dernière chanson pour Johnny était celle là.

PardonJe viens vous demanderPardon pour tous les hommesQui n'ont jamais apprisLe verbe aimer
Qui n'ont jamais comprisLa force de l'amourLa beauté de la vie
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerOh ! PardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon
PardonJe viens vous demanderPardon pour tous les hommesQui ignorent le prixDe l'amitié
Qui n'ont jamais connuLes larmes d'un enfantLe sourire d'une femme
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerPardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon
Donne-moi ton regardDonne-moi ta lumièreDonne-moi de l'amourSans quoi, oui, je désespère
Apprends-moi à aimerApprends-moi la tendresseDétruits mes habitudesDétruits ma solitude
Oh ! Pardon
PardonJe viens vous demanderD'accorder votre grâceA ceux que la vieA blessé
Et lorsque le temps passeIls se retrouvent nusPerdus désespérés
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerPardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon

dimanche 1 juin 2025

Le blues du dimanche soir commence tôt…

Demain, je retourne au travail. L’ai-je seulement quitté cette année en Mai ?

À 8h, j’accueille un stagiaire. À 12h, je file à Nîmes donner un cours. Et ce soir, en rangeant mon cartable mental, je réalise que j’ai oublié de corriger les copies du Master… Copies auxquelles j’ajoute un examen cette semaine. À corriger, donc.

J’ai en travers de la gorge ce séminaire que je viens de vivre. (pas trop vite, ni trop fort ni trop vrai et surtout pas de vagues).

Il a mis en lumière quelque chose que je n’osais pas nommer : j’ai un vrai problème avec ma N+1. Et ce n’est pas nouveau. 
Je l’ai défendue et je la défend encore et toujours. Je l’ai aidé à obtenir ce poste. Mais je n’y arrive plus. Elle accumule les erreurs de management, me materne, m’infantilise, m’ajoute des contraintes délirantes, et me met en conflit avec des collègues avec qui je dois au contraire entretenir de bonnes relations. Par maladresse et inconsciemment sand doute. Mais à force, c’est dur.

Un ami à moi, pourtant bienveillant à son égard, me disait n’avoir pas réussi à travailler avec elle. Je comprends. J’en suis là aussi.

Et puis, plus largement, je me rends compte que je suis un radical. J’ai du mal avec les gens qui disent une chose et en font une autre. « Faites ce que je prône, pas ce que je fais. »
Je ne supporte plus les discours en façade, les chartes de valeurs qui décorent sans guider, les postures de bienveillance qui masquent des logiques de carrière. Dire qu’on s’inquiète de son équipe (sincèrement peut-être) tout en gardant les yeux rivés vers le haut, ça m'est insupportable. 
Je préfère qu’on me dise franchement les choses. Je suis un adulte. Je peux entendre.

Ce que je ne supporte plus, ce sont les doubles discours. Les injonctions contradictoires. Les décisions qui désorganisent. Les contraintes qui infantilisent. 

Et pourtant, malgré tout ça, je continue de la défendre. Pourquoi ? Jusqu’à quand ? Par amitié, loyauté, fidélité ? Par choix ? 
Ou parce que j’ai déjà manqué de fidélité envers un chef qui était un ami. Et que ça me fait toujours mal aux entrailles.

Mais ce n’est pas qu’elle. C’est aussi le système. J’appréhende cette période jusqu’à l’été. Période floue. Tendue. Je ne sais même pas quand sont les vacances.
Chez nous, les vacances sont devenues un sujet de conflit. La hiérarchie se méfie de ceux qui voudraient respirer un peu. Il y a toujours à faire et bien sur "c'est urgent". Iinfantilisés mais indispensables : injonction contradictoire 2eme.
Avec un stagiaire, pas de télétravail possible, dit-elle. Même si ce n’est écrit nulle part.

Le conflit est latent. Il viendra.

Ce dimanche soir, ce n’est pas la finale PSG - Inter Milan qui me rend lourd. Le match était à sens unique. Paris n’est pas mon club, mais je suis (sincèrement) content pour ceux qui sont contents. J’aurais été triste pour eux s’ils avaient perdu. 
Je n’étais pas impliqué. Ma joie à moi, elle date de 1993. La tête de Boli. Celle-là, personne ne me l’enlèvera.

Non, le blues du dimanche soir a commencé dans la nuit de samedi à dimanche. Un rêve. Un cauchemar de boulot. Le genre de rêve où l’esprit, même endormi, ne trouve pas la paix. Et ça, c’est mauvais signe.

Le médecin du travail m’a convoqué. J’ai une prise de sang mercredi. On verra…

Je sais que je ne vais pas très bien. Et je sais que ce n’est pas rien d’avoir des mots pour le dire.

Blog en mode exutoire... Je vais aller boire un coup... (ma prise de sang)

samedi 31 mai 2025

Pendant ce temps le foot français meurt....

A quelques minutes de la finale de coupe d'Europe PSG - Inter Milan (sur laquelle je mets en avant mon droit de silence, quand on vote l'isoloir est, si on ne veut pas, pour être libre et ne pas donner ses opinions), faire une remarque sur le football français.

Ne parlons pas de Noel le Graet et de Didier Deschamps. Ce dernier a été capitaine de deux de mes plus belles joies, 93 avec l'OM et 98 avec la France. Mais depuis, son équipe de France, faite de costauds ou de petits caids, fait des audiences minables. N'interesse plus personne. 
Il accompagne l'invisibilisation du football français. Vincent Labrune a dégagé Canal + ? L'IPTV, pour ceux qui avaient les bons plans, a explosé. Paradoxe que Paris soit en finale, alors que le football français est au bord de la ruine. Remarquez, Labrune et Nasser, ils ont bien bossé pour que tout aille à PSG. La faute à Marseille et Longoria qui ne s'est pas opposé frontalement. Monaco et Lyon ont des dirigeants en peluches. Et l'Olivier Letang, bon...

Les deux plus grands soutiens du chef de la Ligue Française de Football qui est responsable de la ruine du football français (CVC, fonds d’investissement aux exigences opaques ,  DAZN, plateforme qui a enterré l’accessibilité) a été soutenu par deux piliers. Laurent Nicollin, président de Montpellier. En Ligue 2. Et "Jean-Bierre", Jean-Pierre Caillaux, président de Reims. Ligue 2 aussi. Nest. 

Je ne sais pas ce qui se passera ce soir entre PSG et l'Inter Milan. Mais le football va mal.

On rigole avec Julien Cazarre. Sur les présidents. Mais quel drame. Quelque part le PSG nous ré-interesse au football. Mais qui a suivi la saison de Ligue 1 ? Même moi j'ai décroché un moment...

Ce soir y a finale. Je regarderai en famille. Et en amoureux du football (mais sans écharpes ni rien). 

Le prochain billet (pas celui du dimanche soir, qui demain sera douloureux, je le vis dès le samedi) posera une question. quelle est la plus belle chanson du monde ? J'hésite entre "My Way" et "Your Song"... Next

jeudi 29 mai 2025

Ecologie et ZFE en toit ouvrant

En 2019, le gouvernement lançait une réflexion autour de la loi Climat-Énergie. Dans ma circonscription, le député et la sénatrice — En Marche pour l’un, LR pour l’autre — étaient rapporteurs. Au nom de mon syndicat, la CFE-CGC, j’avais apporté une contribution au débat. D’inspiration gaulliste et humaniste.

Julien Aubert, mon ami député du Vaucluse, s’en était emparé d’autant plus volontiers qu’il m’avait lui-même inspiré une partie de cette réflexion. Je soulignais qu’il manquait un point dans le triangle : l’humain. Une société écologiquement vertueuse mais qui exclut l’humain me pose un vrai problème.

De ce débat sont notamment nées les ZFE. Des zones censées améliorer la qualité de l’air. Mais elles excluent en réalité mes cousins du Forez, qui n’ont ni les moyens de changer leur voiture diesel, ni l’utilité d’une électrique dans des terres où les villages sont espacés de dix kilomètres.

Je pense souvent à une courbe qui met en relation l’espérance de vie par pays et l’accès à l’énergie. Elle dit tout. Il y a encore aujourd’hui des pays qui subissent la triple peine : pas d’accès à l’énergie, espérance de vie très faible, et premières victimes du changement climatique.

Je parle en ayant conscience de ma situation. Je fais partie de ceux qui peuvent encore choisir. Ce mois-ci, on a changé les deux voitures du foyer. On reste fidèles à Renault, mais on passe à l’automatique. Ma Mégane diesel a été remplacée par une Mégane diesel, plus récente, avec toit ouvrant. Hashtag je me la pète.
Et le Kadjar diesel familial laisse place à un Arkana hybride.

Mine de rien, près de 40 000 euros sont partis. J’ai les moyens. Mais combien les ont vraiment ? Je n’ai aucune prétention, au contraire. J’ai une gestion plus fourmi que cigale. Et je mesure la chance que c’est.

Je regarde avec inquiétude ce qui se passe en Suisse. Je trouve que Home de Yann Arthus Bertrand est un film magnifique — tourné à l’hélicoptère, avec des moyens que peu de youtubeurs peuvent rêver, et dont le cout carbone est peut être en écart avec la moralisation du film. Mais je ne vois pas de différence entre la fin du monde et la fin du mois. Pour beaucoup, c’est le même combat.

Parce qu’il reste l’humain. Et n’en déplaise aux écologistes radicaux, notre devoir collectif est là : protéger l’humain. Sans lui, aucune transition ne tiendra. C’est mon avis. Et je le partage.

Et moi ? Personnellement, je peux aller où je veux. 
En toit ouvrant. Mais tous ne le peuvent pas. Et c’est bien là le cœur du sujet. Il faut repenser l'écologie....

lundi 26 mai 2025

Séminaire professionel : Pas trop fort, ni trop vite, ni trop vrai...

Une semaine de relâche après une autre, bien plus rude. Un mélange entre repos et travail, où le mot “repos” veut surtout dire “tenter de calmer un dos douloureux”. L’ostéopathe a fait ce qu’il a pu, mais la douleur reste tapie. Le travail dans le jardin, lui, a eu son double effet Kiss Cool : un lumbago carabiné… et une allergie persistante qui m’épuise.
Point positif, j'ai dévoré le dernier Bernard Minier (H), dont je conseille grandement la lecture (mais faut avoir lu les premier Servaz, un commandant attachant, et un livre en tous points surprenants). Et j'ai découvert qu'en plus être un mec bien, Joseph Macé-Scaron dont j'avais adoré "la surprise du chef" excellente dans le thriller. Sa falaise des suicidés ouvre une trilogie avec deux personnages attachants, j'ai attaqué le deuxième. 

Côté sorties, un peu de lumière : Nîmes-PSG en handball, en famille. Une ambiance formidable, un sport superbe, et une défaite d’un petit point à la dernière minute. Frustrant, mais quelle intensité. Et que le hand est sympa. 

Et puis, il y a eu le travail... Ou plutôt, ces quelques instants arrachés à la semaine, et concentrés dans ce que l’on appelle joliment : un “séminaire de cohésion d’équipe”. Mascarade, tant le collectif va aussi bien que le sens au travail, la charge et le management sont délirants. Et il fallait bien que je retombe dans le piège.

On m’a demandé d’évaluer “mon niveau de piment” — je l’ai mis au maximum. On nous disait vouloir régler les tensions, alors j’ai cru naïvement que c’était le moment de parler vrai. D’aborder les problèmes. Pas pour accuser, mais pour comprendre, réparer, progresser. J’ai toujours cette idée que les mots soignent quand ils ne sont pas des armes.
Mais l’exercice était faussé dès le départ. Parce qu’ici, comme dans tant d’endroits, exprimer un désaccord, soulever une difficulté, c’est forcément être “en souffrance”. Et le boomerang n’a pas tardé : le coach est venu me voir à la fin, l’air compatissant et les mots cinglants “Ta chef s’inquiète pour toi.

La vieille ficelle. Qui consiste à psychologiser le moindre désaccord pour le neutraliser. On ne répond pas à ce que vous dites. On s’inquiète pour vous. Surtout quand vous être prétendument "hypersensible", la tarte à la fraise. 

Ce qui, d’un coup, retire toute force à votre parole. Elle n’est plus politique ou collective : elle devient intime, suspecte. Et voilà comment on transforme une tentative de contribution en signalement de faiblesse.
Et ça marche. Parce que, oui, ça fait mal. Et mon dos, peut-être, en porte la trace.

J’en ai 47 ans. 23 ans d’expérience professionnelle. 15 ans d’élu local. 10 ans de délégué sympa. Mais je tombe toujours dans le panneau. Je me dis que je peux apporter ma pierre à l’édifice, être une voix constructive. Mais le collectif, en réalité, ne m’a rien demandé. Et en sortant du rang, je deviens un problème.

Le piège, c’est de croire que ces séminaires sont faits pour régler les choses. “On va se dire les tensions ? D’accord. J’y vais.” Mais non. L’invitation est une vitrine. Il y a la charte des valeurs que l'on affiche (des mot comme transparence, authenticité, bienveillance...) Derrière, les règles implicites sont claires : "Pas trop fort. Pas trop vrai. Pas trop vite". Et surtout : pas de vagues.

Alors, si vous dérangez l’équilibre — entre hypocrisie bienveillante et confort hiérarchique — vous êtes vite recadré. En douceur. En silence. Avec des regards. Et l'étiquette : “en souffrance”.

Ce qui me gonfle, c’est de me dire que je ne tirerai jamais la leçon. Que j’espère encore. Que je crois encore au collectif, à la parole, à l’intelligence partagée.

Mais j’ai une semaine de vacances. Des livres à lire. Une piscine à remplir.
Pensons à ça. Et pas encore à l’été, qui s’annonce, lui non plus, pas de tout repos.

lundi 19 mai 2025

Le renouveau c'est Bruno ?

Message de simple adhérent LR. Je n'ai pas voulu dire pour qui irait mon vote, mais je pense qu'entre les lignes ceux qui me lisent ont compris pour qui est allé mon vote. 
J'étais pour Juppé en 2017, Bertrand ou Barnier en 2022. Aux dernière élections internes, devant le traitre Ciotti, j'étais pour Retailleau. A chaque fois j'ai perdu. Pourtant en 1995 j'étais Chirac…

J'ai été un des premiers à voter. A 18h01. J'aime bien être à l'ouverture du bureau de vote. Le renouveau je ne sais pas si c'est Bruno, mais je suis content. Pour une fois que je gagne. Et ça m'a fait plaisir de voir mon copain Julien Aubert, Barnier et FX Bellamy derrière "le vainqueur".
J'ai trouvé très jolie l'image de Laurent Wauquiez devant sa magnifique ville du Puy en Velay, et je l'ai trouvé digne. Même si sa campagne de "petite phrase" ne m'a pas plus, et même si son débat contre Bompard était assez médiocre.

Maintenant, y a deux solutions politiques qui se sont affrontées. Une à laquelle j'étais au début opposé et maintenant j'y ai pris mon parti, c'est celle de "collaborer" au sens propre et noble du terme. Gouverner avec des gens qui nous ont trahis en 2017. Mais l'assemblée LFIste obligeait à se rabibochage que je voyais pour 2027.
Ou rester seul dans l'opposition. Mais la même opposition de 2022 à 2024 où l'horrible Ciotti a deux fois sauvé la Macronie (retraite et immigration) ? 

Le score est fort pour Bruno Retailleau. Cela lui oblige. Cela oblige également Laurent Wauquiez et LR de s'unir et de travailler. L'immigration et la sécurité c'est bien, mais ça ne fait pas une politique même si ça plait aux militants. Maintenant il faut ouvrir. 

On parle 2027. Ca m'amuse deux ans avant, et je ne peux pas m'empêcher de penser à Delors, Balladur, Jospin, DSK ou Juppé qui auraient du être président. 
Edouard Philippe veut du Macron en ouvrant de LR au PS ? Je pense que c'est une hérésie et qu'une droite de gouvernement (qui peut aller d'une parti de renaissance à LR) et une gauche de gouvernement (Borne aux communistes), c'est très bien. Ca peut faire deux blocs à 30 - 35%, ça cornérise LFI et les verts, et ça peut être un contrepoids au RN.
Et puis Edouard Philippe est l'homme des gilets jaunes et surtout du renoncement de Notre Dame des Landes. Je lui en veux toujours d'avoir rendu l'état faible face aux zadistes délinquants soutenus par LFI. 

Le reste nous verrons. Ecrire des fictions politiques, c'est bien mais la réalité est souvent plus forte...

samedi 17 mai 2025

Bruno, Laurent et les verts

Un samedi soir presque normal. Mais avec de la légèreté : Marseille peut finir vice champion de France mais ils m'ont fait plaisir cette année, malgré des hauts et des bas. Une victoire contre Rennes et ça sera très bien.

Mais le match ne se jouera pas au Vélodrome. A Geoffroy Guichard, les Verts tenteront d'avoir une chance supplémentaire en arrachant la place de barragiste. Il faudra gagner Toulouse, et que Strasbourg batte Le Havre. Et ensuite que St Etienne gagne en barrage. 
Pour échapper aux barrages, il faudrait un miracle. Et Dieu a beaucoup de boulot que de s'occuper d'un match de foot.

Sinon je viens de votre aux élections internes LR. Bruno et Laurent m'auront parfois agacé. Je suis un peu lassé des guerres de chefs, mais c'est que je vieillis... 

dimanche 11 mai 2025

Résistance du dimanche soir (quand Muse enflammait le Stade Vélodrome)

Le 9 juillet 2017, dans une chaleur étouffante, je découvrais le nouveau Stade Vélodrome et ses alentours. Ce coin où j’avais vécu, dans la tour du Grand Pavois au rond-point du Prado, avait totalement changé. Le boulevard Michelet et ses boutiques chics. Et ce stade où, depuis, le Pape François est venu (lors d’une saison d’ailleurs horrible pour l’OM).

Le 9 juillet 2017, Muse venait chanter. J’ai utilisé la fonction “souvenir” de l’iPhone pour proposer ce clip. Avec ma chanson préférée du groupe, Resistance, qui… n’était même pas dans le concert.
En ce dimanche soir, je vous propose donc cette vidéo. Plus qu’un souvenir de live : une clameur, une image, une pulsation. Dans la cathédrale marseillaise.

Resistance. Dommage qu’elle n’ait pas résonné ce soir-là. Alors je l’ai fait à la place de Muse.
J’y ai vu quelque chose de plus grand que moi. Et dans le montage, j’ai voulu garder ce souffle. Ce soir, la vidéo est là : pour le plaisir des yeux, des oreilles… et de la mémoire.

Resistance, ça va bien avec l’époque, non ?


À part ça, que dire ?
Demain, c’est la reprise. Après dix jours à tailler, marcher, lire. Une parenthèse.
Trois jours de travail m’attendent. Mais trois jours denses. Une négociation mardi qui laissera des traces. Qui en laisse déjà, d’ailleurs, avec une hiérarchie dont la confiance en ses équipes ne va pas de soi…


Et puis le monde. Ce soir, sur BFM TV, Laurent Wauquiez débat avec l’ignoble Manuel Bompard. Je n’écouter pas. Laurent me fatigue, LFI m’insupporte. Mais Laurent Wauquiez a raison sur un point : il faut un cordon sanitaire vis-à-vis de LFI, comme ma famille gaulliste l’avait fait vis-à-vis du FN du Mélenchon borgne.
Résister, là aussi, c’est garder l’intelligence dans le débat. Et dans l’action publique.
Résister contre ce que représente LFI : violence, intolérance, instrumentalisation de la délinquance, communautarisme, racisme.

Et puis cette brutalité insupportable : ce pompier agressé volontairement à Evian, ce chauffeur sans permis qui roule et crache sur unhomme qui est là pour sauver des vie. Ça glace. On ne doit jamais s’habituer à cette sauvagerie. Résister, c’est aussi ne pas banaliser l’inhumain.
Bruno Retailleau a eu des mots des forts. Oui, il y a une brutalisation de la société. Ce connard qui a roulé deux fois sur le pompier et est venu lui cracher dessus ? Un sous homme. Il faut des sanctions fortes. 


Plus légèrement, Marseille a réussi son pari. Reste à transformer l’essai, terminer deuxième. Ce serait beau.
Saint-Étienne jouera sa vie la semaine prochaine. Il faudra gagner. Et nous serons tous Toulousains, le temps d’un match contre Le Havre.
J’aime les multiplex. Ça grouille, ça vibre, ça vit.


Et moi, je suis gaulliste chrétien. Pas dans la nostalgie, mais j'ai une boussole qui ne donne pas le sens du vent. Résister, c’est choisir. C'est tenir. C'est être aligné avec ses valeurs. 

Bonne fin de week-end à tous. Merci pour vos messages sur le billet précédent. J’aime bien, en ce moment, nos échanges et le retour de certain(e)s. C’est très agréable.
Et ça donne envie de réécrire

samedi 10 mai 2025

Make Catholicism Great Again !

Le repas du 8 mai était bien arrosé. Je me suis endormi sur une fumée noire pour ma sieste de fin d’après-midi, et lorsque j’ai rouvert les yeux : miracle. La fumée était blanche.

Dans les périodes de conclave, on devient tous spécialistes du Vatican. Une élection rapide ? C’est souvent qu’un favori a été conforté. Enfin, je répète les spécialistes du Vatican. Nous pensions au cardinal Parolin, que je connaissais déjà du pontificat de François, comme un diplomate, un homme d’apaisement. L’autre cardinal que j’avais en tête, plus truculent, était celui de Marseille, Jean-Marc Aveline.

Le Point d’il y a deux semaines avait présenté une dizaine d’autres archevêques. Pas d’Américain annoncé (raté). Le Philippin Luis Antonio Tagle m’avait bien plu dans une vidéo  Formula One que j’avais postée. Une tête sympathique. 

J’avais aussi apprécié le portrait de l’archevêque italien de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. Le Hongrois Erdő m’avait l’air bien aussi : un pape venu de l’Est. Et coup de cœur pour le Scandinave Anders Arborelius — pas un pape du Sud, mais vraiment du Nord. Une belle tête à boire des bières en racontant la messe.

Mais c’est Daniel Prévost — enfin non, Robert Francis Prévost — qui a été désigné. Inconnu au bataillon. Un Américain, diantre. Mais un anti-Trump, semble-t-il. Là où l’un est physiquement agressif et mélenchoniquement ordurier dans ses prises de parole, cet autre Américain, devenu pape, semble posé, agréable, amical. Il y a de la douceur dans son regard. Pas du bruit, pas de fureur.

Je poste aussi une création que j'avais "commandée" à ChatGPT lors de la mort du pape. Je lui avais demandé une image façon Renaissance du Stade Vélodrome, cathédrale parmi les cathédrales. J'ai aimé le résultat.

Ce soir, Saint-Étienne joue sa survie, et l’OM joue sa saison. À Reims pour l’un. Mais cela ne passera que si Marseille enfonce Le Havre. Je suis Marseillais, mon épouse Stéphanoise, mes enfants biculturels. Ce soir, c’est multiplex.

Et ça aussi, ça vaut bien une messe, le football.

Make OM Great Again !