mercredi 29 juin 2022

Mon cher cerisier…

… tu n’es pas en forme. Tu as fait de belles fleurs, quelques cerises pas charnues. Et puis rien. Stress hydrique d’après mon ami. 

Je n’ai pas envie de te couper. La robe et le cerisier de Cabrel, tu restes mon arbre. Le vegetimus (ou un nom comme ça) ça pue. J’ai mal au dos. Mais je vais te sauver. 

Depuis 2002, j’ai perdu Galia, ma carrière, ma tortue, LR et mon parti politique, les verts en ligue 1, et une partie de la santé. 
Je vais te sauver. 


vendredi 24 juin 2022

RPS, dépression, et responsabilité de l'employeur.

Je suis en train de trier mes mails. Depuis Septembre dernier… Je revis des moments difficiles que j’ai passé, et je me demande comment j’ai fait pour ne pas craquer plus tôt.

 

J’ai relu un texte que m’a envoyé le juriste de notre syndicat. Une décision de justice de Janvier 2021 indique que un syndrome dépressif suite à une altercation provoqué par un salarié doit être pris en accident de travail. On ne va pas se mentir, les malaises à répétitions et tout ça, suite à une engueulade avec une chef de département violente dans ses manières de faire, les arrêts de travail, l’état dans lequel je suis toujours, je ne sais pas si c’est ou non un syndrome dépressif, mais je vais peut-être arrêter de me voiler la face.

 

J’ai relu un mail que j’ai écrit à destination de mon syndicat, suite à une formation sur la prévention des « Risques Psycho Sociaux ». RPS… Ce truc qu’on vous colle sur le dos.

Le coût pour la collectivité est entre 2 et m milliards d’euros… Je n’avais d’idée sur le coup pharamineux pour l’économie nationale des RPS. Je ne savais non plus qu’il était de la responsabilité de l’employeur la dépression d’un salarié.

Enfin, « Il n’existe pas de bons et de mauvais stress ». Penses-tu…

 

Je vais continuer à relise mes vieux mails. Courage… Je n'étais pas un si mauvais manager que ça.

mercredi 22 juin 2022

Coalition piège à con ?

 

Je fais suite au très bon billet de mon ami Nicolas. D’ailleurs, je commence par ce ras le bol que j’ai de ne pas réussir à mettre à jour ma blogroll. Ainsi, je ne peux pas mettre en avant les blogs de gens comme Cyrille ou Denis qui me font l'honneur de leurs visites, et j’ai des vieux blogs qui continuent à tourner mais pour mettre des contenus publicitaires. C’est pénible.
Ca et l’impossibilité de commenter depuis certains endroits rend l’exercice moins intéressant.
 
Pourtant l’actualité est riche. Hier Eliabeth Borne a remis sa démission… Qui a été refusée, conseil des ministres l’aprésmidi, on continue à bosser. « pour les français ».
Je n’étais pas né en 1945, mais j’entends parler de gouvernement d’union nationale… Le seul péril, c’est que Macron a gagné par effraction en 2017 et par défaut en 2022, et qu’il a paumé les législatives. Je n’ai pas l’impression que du temps du Général, la situation était aussi puérile…
 
J’entends parler de coalitionEn tant que LR, je suis farouchement opposé. Je n’ai pas envie, à droite, d’avoir le choix entre soit Horizon (les traitres bof) et le Rassemblement National. Il y a de la place pour une droite gaulliste et républicaine. Il y a des opportunistes, les Woerth et Abad qui voulaient des places. Il y a des courageux, dont certains ont perdu leur mandat au nom d’une certaine idée de la loyauté.
Christian Jacob a raison : ne trahissez pas une nouvelle fois vos électeurs !
 
Après on peut être intelligent. Des fois on votera pour, des fois on votera contre. Et puis nous avions, à la législature précédente, des députés bosseurs. Les Playmobils ont toujours refusé les propositions de LR, mais ils produisaient. Ca ne s’est pas concrétisé dans les urnes (j’en veux beaucoup à la non campagne de Jacob Bertrand Wauquiez… mais on en discutera).
 
Emmanuel Macron peut dissoudre ? Qu’il le fasse. Il perdra d’autres députés.
 
Sinon je peux lui faire une proposition. Qu’il nomme Nicolas Sarkozy premier ministre, puisque ce dernier a trahis nombre de fois. Ça serait le summum… 

lundi 20 juin 2022

En même temps...

Ce matin, dans ce bureau que je vais bientôt quitter, je lis la presse… Les résultats. En même temps j’ai des satisfaction, mais aussi des maux de ventre très fort qui n’ont rien à voir avec des problèmes de santé.
Déjà, je ne me remet pas de la défaite de Julien Aubert. Une semaine a passé, mais ça ne passe pas.
 
Dans ma circonscription, le député sortant LREM, pour qui j’avais une estime extrêmement limitée, a été battu par une RN. Assez sèchement. Dans la ville où il est conseiller municipal, la principale de la circonscription, le député sortant arrive largement second. Quand tu n’es pas maitre chez toi… La surprise a été de taille étant donné la campagne « particulière » qu’il a mené. Au deuxième tour, j’avais le choix entre le pire et le pire. J’ai eu le pire.
 
Je suis content de la défaite d’Amélie de Montchalin. Elle incarne à mes yeux toute l’arrogance de LREM. J’ai en souvenir son débat récent avec Julien, où elle avait preuve d’une morgue qui donnait malaise. Mais en même temps, la victoire de Jérôme Guedj me fait soupirer. Je me rappelle de ses clowneries (quand il se grimait en rouge à lèvre pour montrer son féminisme…) et son gout immodéré pour les médias.
Je trouve symboliques et fortes les défaites de Castaner, Avia, Blanquer, Ferrand et de la ministre de la santé. Son-Forget avait été sorti dès le premier tour…
 
Pour autant, puis je me satisfaire que LR ait moins de député que le RN ? Franchement, non.
 
L'union des droites. Un NUPES à l’envers. Je sais que c’est le rêve de certains. Pour moi c’est un cauchemar et ça serait une erreur. Certains me disaient qu’additionner LR + RN + Divers droite, ça tripotait NUPES. Je réponds que si on additionne des concombres et des nougats, tu fais un plat immangeable.
Certains se satisfaisaient de voir côte à côte Olivier Faure avec Mélenchon et certains qui criaient « Allah Akbar » dans des manifestations. Certains sont heureux que Daniele Obono et Jérôme Guedj siègent ensemble. Ca plaira à Corbyn.
A mon tour, j’aurais été mal à l’aise de voir Christian Jacob et Jordan Bardella faire meeting commun. Je respecte le RN et ses électeurs, comme je respecte finalement la NUPES et ses électeurs. Mais je ne partage pas leurs idées et leurs valeurs.
 
Comment sera fait la suite. Julien Aubert écrivait trois scénarios. L’un porté par Copé et certains de s’allier à LREM. J’y suis clairement opposé.
Il évoque la possibilité que la majorité éclate et que la gauche et la droite revienne chacun chez soi. Je n’y crois pas pour l’instant, même si je suis convaincu qu’en Marche ne survivra pas à Macron, et que demain le mistigri des primaires passera chez eux, et entre les socialistes Verran et Dussopt et le Maire Darmanin Philippe, il faudra choisir.
Il évoque enfin une troisième possibilité : «  faire de cette faiblesse majoritaire une force en proposant un vrai gouvernement d’union nationale allant de Lfi au RN. La France va être confrontée à des crises majeures : les citoyens français n’ont ils pas, sans le vouloir peut-être, créé les conditions d’une coopération forcée pour l’intérêt général ? ». Mon amitié pour Julien me permet de lui dire que je ne crois pas en cette logique. Je ne la souhaite pas vraiment non plus. Car là, par contre, plus de possibilité si ça va mal.
 
En tuant la droite républicaine et la gauche républicaine (qui n’avaient pas besoin de chose…), Macron a fait émerger une seule autre voie possible : les extrêmes. Il a choisi ses adversaires, un coup le RN, un coup les rouges bruns.
 
Maintenant ? Bien malin qui pourra écrire la suite du livre… 

vendredi 17 juin 2022

Accélération professionnelle (pas vers le haut)

J’aurais fait hier mon billet politique. Qui ne l’était pas tant que ça : rendre hommage à un ami, ce n’est pas de la politique.

 

J’ai souvent parlé de ma situation professionnelle. Je suis délégué syndical, sans doute cela n’aide pas vis-à-vis de certains hauts managers qui gardent une vision très manichéenne des choses… En plus avec une étiquette politique assumée, forcément.

Cela m’a valu 6 mois horrible. Qui faisaient suite à quasiment 4 ans de « non épanouissement ».

 

Je disais tout à l’heure à un copain d’un autre syndicat qui me parlait de cas de dépressions fortes dans son unité, et il me disait « on va avoir des RPS ». Je lui rappeler que le R de RPS était « Risque » (Psycho sociaux). Là, nous sommes dans une réalité. Une étude mené dans mon entreprise mettait en avant que 15% des salariés étaient en danger grave (j’en suis-je pense), et 40% limite limite. Juste 20% de très vert, ce qui est déjà rassurant.

Je sais, pour discuter avec des collègues dans d’autres boites, que la situation est peu ou prou peu différentes ailleurs. Nous avons le retour d’un management dur, top down.

Je relisais pendant mes vacances « la comédie (in)humaine » de Nicolas Bouzou et Julia de Funès. Pourquoi l’entreprise fait elle fuir les meilleurs est le sous titre, mais je le trouve pas adapté : elle fait fuir tout court. Nous en sommes là. Le résumé du bouquin est simple « Réunions interminables, séminaires sportifs, inflation des process : l'entreprise est devenue le lieu de l'absurde. Julia de Funès et Nicolas Bouzou partent en croisade contre l'absence de sens qui paralyse nos sociétés et proposent des solutions concrètes. Pourquoi le management vire-t-il souvent à la tragicomédie ? ». Oui, pourquoi ?

Et pourquoi les entreprises vont jusqu’à rendre les gens malade ? On m’avait appris un truc en management (que j’ai essayé d’appliquer : je me suis fait virer de mon poste de manager premier niveau) : on doit rendre le salarié dans le même état qu’on l’a récupéré, en tous cas ne pas le détériorer, l’abimer. J’ai fini au médical et chez le cardiologue et l’oncologue.  
Jamais une des personnes, sous-traitantes ou n-1, n’a eu à se plaindre de ma part de brimade, de harcèlement, de gestes déplacés, de manque de sens et d’explication dans mes demandes, de colère. Ni de relâchement ou d’inintérêt. Et pourtant, nous avons à la tête de ma boite, comme dans beaucoup de boite, des mangeurs d’enfants.
Et les gens comme moi, qui ne sont pas des saints et qui disent quand ils ont mal ou quand quelqu’un de leur équipe ont mal, sont mis à l’écart.

 

Un paragraphe assez long sur l’entreprise.

 

Me concernant… Hier matin la DRH me propose un nouveau poste. Que j’ai accepté (avais-je choix ?). En une heure, j’apprends que ma mutation est au 1er Juillet. Ca va vite. L’aprés-midi réunion de mon groupe (notre N+1 est malade pour une longue durée, RPS aussi…), et j’apprends donc que je pars, et très vite.

L’ambiance était "sympathique". Non, franchement morose. Un de mes gars m’a dit « en fait dans cette boite, tous les jours on a l’impression qu’on se rapproche de la fin du monde ». Je n’ai pas recité ma phrase préférée de Montaigne, mais bon, je lui ai rappelé que personne n’est indispensable (surtout pas moi). Et que bon…

 

En conclusion depuis on va dire l’automne, je subis un acharnement de ma hiérarchie. Qui m’a fait avoir un malaise. Cette hiérarchie, devant la représentation syndicale, a eu des mots dégueulasses me concernant, qui m’ont été rapportés et m’ont blessé. Qui a fait que la représentation syndicale s’est unie pour défendre non pas un DS, mais un salarié qui était victime de mots inacceptables. Ca n’a pas plu, engrenage mis en route avec surcontrôle de mes activités, et invitation à partir.

Je fais derrière un malaise cardiaque. Et au final je pars sur un autre poste, où je suis dégradé et déclassé. Mon N+1 a mal vécu cet épisode, nous ne le reverrons pas d’un long moment : il est en arrêt longue maladie. Mais les « mangeurs d’enfants » sont toujours là.

 

Et je viens d’apprendre ce jour des promotions de gens qui ont envoyé des personnes au médical, abjects au possible. L’entreprise est vraiment une comédie inhumaine.

Un petit peu dur tout ça. Mais bon… Il fait chaud, le weekend arrive. Il sera court. Dimanche j’irai voter, le soir je zapperai entre grand prix et demi finale du Top14… J’essaierai de faire les premières séances bronzage…

(pourquoi la photo de Spirou ? aucune idée...)

jeudi 16 juin 2022

Merci Julien Aubert @julienaubert84

Oui le titre est nul. Mais Julien Aubert n'était qu'un simple député. Pour moi, c'était un ami, un gars qui me poussait à réfléchir, un soutien. Un homme loyal, qui ne comptait pas ses heures. Et qui avait une attention incroyable pour ses amis et ses soutiens.
Il a crée une famille, Oser la France. Dont je suis fier d'en être. 

David Desgouilles est un compagnon aussi. Il écrit sur Marianne (un chouette journal républicain) et il a écrit un super billet. "La voix de Julien Aubert doit être entendue car elle le vaut bien". 

Il n'y a pas que la voix Julien. L'homme est fantastique. Mais tu l'as rencontré David, et ton billet est magnifique. Et merci de m'autoriser à le publier. 
J'avoue que j'ai honte de le tutoyer Julien, et d'avoir dit "du Vaucluse". Mais l'homme est humain, loyal. Travailleur et exigeant, envers lui même, mais il est bienveillant vis à vis de gens qui ne sont pas des avions de chasse comme lui. C'est un mec super.
Je lui dois beaucoup. Des proches lui doivent beaucoup aussi, et je sais qu'ils se sont déplacés pour lui. Ce n'a pas été suffisant. 

Après je n'écris pas une nécrologie. Julien a raison : en politique nous ne sommes jamais mort. Par contre merci, pour tout. Et pour la suite. Que j'espère écrire avec toi, si tu me veux bien Julien. 

Merci David pour ton billet magnifique.

« Cher Julien Aubert,


Dimanche, les électeurs de la cinquième circonscription de Vaucluse (C’est vous qui m’avez appris qu’il fallait dire de Vaucluse et non du Vaucluse) vous ont signifié votre congé, dix ans après vous avoir fait confiance pour la première fois. Un chroniqueur politique a des amitiés, et il dispose d’une liberté dont ne peut user un journaliste stricto sensu : il peut les assumer publiquement. Je n’ai pas à en rougir d’ailleurs. Tout cela remonte à ce que toute la presse française ou presque avait dénoncé comme une insolence de votre part. Vous aviez osé respecter les préceptes de l’Académie française en vous adressant à Madame le président. Dame Mazetier, qui présidait ce jour-là la séance dans l’hémicycle, vous avait alors réprimandé comme un élève de sixième.

Pour vous sanctionner, les services de la présidence de l’Assemblée nationale étaient alors allés chercher un article du règlement qui ne concernait pourtant pas l’expression des parlementaires mais les rédacteurs du compte rendu de séance. Dans les colonnes de Causeur et du Figaro, j’avais alors dénoncé le déni de justice, et Natacha Polony l’avait relayé dans sa revue de presse sur Europe 1. Voilà comment est née cette amitié. À l’époque, vous pensiez même saisir la CEDH [Cour européenne des droits de l'homme], dans un recours qui aurait bien pu aboutir puisque cette Cour censure toujours les sanctions non susceptibles d’appel, ce qui est le cas à l’Assemblée nationale. Je vous avais fait remarquer que faire condamner le Parlement de votre pays par un tribunal supranational aurait pu brouiller votre image souverainiste. Vous m’avez entendu. C’est bien.

Nous nous sommes toujours vouvoyés. Il me semble que c’est à votre initiative et que cela doit être en raison de mon aînesse. Contrairement à ce que pensent Dame Mazetier et ses perroquets, vous êtes finalement un garçon bien élevé. Certes, vous ne résistez pas toujours à un bon mot, qui pourrait vous créer quelques rancunes. Je serais mal placé pour vous faire la leçon sur le sujet. Cher Julien Aubert, vous pouvez vous enorgueillir d’un exploit. Vous êtes le seul à m’avoir presque convaincu de replonger dans le bain politique, de laisser mes chroniques pour m’y remettre vraiment. En 2019, j’avais d’ailleurs mis ces collaborations éditoriales entre parenthèses pour vous conseiller alors que vous étiez candidat à la présidence de LR.

INJUSTICE

Et si vous aviez été élu, j’aurais pu accepter de reprendre ma carte et me mettre à votre service, et surtout celui de nos idées communes. Je venais d’envoyer mon solde de tout compte en librairie avec Leurs guerres perdues, ce roman des désillusions souverainistes que vous avez avalé tout cru dans un TGV Paris-Avignon. Mais plutôt que vous, qui proposiez de renverser la table et recréer ce RPR patriote et social cher à Philippe Séguin et Charles Pasqua, les adhérents de LR ont préféré le bon docteur Jacob et sa piqûre de morphine. Renverser la table est toujours risqué et nous en étions conscients. Peut-être même que la mort serait aussi au rendez-vous, en étant de surcroît moins douce. Pour autant, elle aurait été moins grotesque.

Ce parti, depuis des années, allait dans le mur. Vous avez tenté de corriger la trajectoire, et dimanche, c’est vous qui avez pris ledit mur. Injustice. Vous et moi regarderons les résultats la semaine prochaine, et observerons que parmi les plus hostiles à votre entreprise de 2019, il en est qui seront élus sous la bannière du président de la République. Ceux-là mêmes qui vous reprochaient d’avoir mené la bataille contre la privatisation des aéroports de Paris, et allaient même jusqu’à trouver dans ce combat une des raisons du faible score de la liste LR aux élections européennes. Je me souviens que vous avez été l’un des premiers, c’était un dimanche après-midi, à signer la première pétition initiée par mes amis Coralie Delaume et David Cayla. Ensuite est venu le temps de la procédure parlementaire pour enclencher un référendum, où vous avez été à la manœuvre. Vous afficher avec François Ruffin ne vous faisait pas honte, comme Séguin n’avait pas honte de s’afficher avec Jean-Pierre Chevènement ou Georges Hage.


Séguin, justement. En 1988, il avait failli perdre sa circonscription d’Épinal, à quelques voix près. Quel destin aurait-il eu s’il avait disparu de l’Assemblée nationale ? Peut-être qu’il aurait quitté définitivement la scène politique. Ou peut-être bien qu’il aurait trouvé là les ressources pour trouver une destinée plus grande encore. C’est tout le mal que je vous souhaite. Finalement, faut-il regretter de ne pas revenir dans une maison qui s’apprête à accueillir Aymeric Caron et Sandrine Rousseau ? Vous avez créé un petit mouvement « Oser la France », qui auditionne, réfléchit et publie. Cette aventure ne doit pas cesser à cause des vicissitudes des élections législatives post-quinquennat. La voix de Julien Aubert doit encore être entendue car elle le vaut bien.


Un dernier mot encore. En septembre dernier, devant un parterre de candidats à l’investiture LR, du côté de Lourmarin, vous avez rendu hommage à mon amie l’intellectuelle souverainiste Coralie Delaume, bien connue des lecteurs de Marianne, décédée quelques mois plus tôt. J’avais alors imaginé la franche rigolade qui avait dû animer Coralie depuis son nuage, à voir un député courageux et malicieux, rappeler son souvenir devant le commissaire européen Michel Barnier. Pour tout ça, cher Julien, merci, et surtout : à bientôt ! »

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

lundi 13 juin 2022

S'enfuir et après

 


Lorsque nous n'avons rien à dire, laissons d'autre le dire. S'enfuir.. Et après ? 

dimanche 5 juin 2022

Joyeux anniversaire mon bébé

J’écris peu. Du moins sur mon blog. Aujourd’hui, j’ai configuré le PC de mon bébé. Qui arrive à 11 ans. Il devient un petit adolescent…

Hier soir ma sœur était avec sa fille de 1 mois. Il y a toujours des bébés et c’est beau.

A part ça un orage vient de débuter. Ça tombe dru. Je vais retourner devant Rolland Garros et attendre tranquillement Pays de Galles Ukraine. 
Pas de blues du dimanche soir. Je l’aurais demain 


mercredi 25 mai 2022

vendredi 20 mai 2022

Comme une envie de vomir

La phrase de Vahid Halihodzic quand Fabrice Fiorèse a quitté le PSG pour aller à l'OM le dernier jour du mercato : "je suis rentré chez moi et j'ai vomi".

Entendre l'ancien chef de mon groupe parlementaire, que j'ai rencontré aux universités d'été d'Oser la France tenir un discours très digne, trahir sa famille et entrer au gouvernement. Moi aussi j'ai vomi.  

Damien Abad, Eric Woerth... La trahison s'appelaient hier Le Maire (le renouveau c'est Bruno) et Darmanin. Tout se paie un jour... 

mercredi 11 mai 2022

mardi 10 mai 2022

Continuons à jouer

Donc aujourd’hui, en quelques mots. Ma sœur fait un truc qui ressemble à un AVC. Au boulot on me propose pire qu’un placard. C’est indécent. Et sur le boulot, le reste, on continue à m’emmerder avec plaisir. 

Point positif. J’étais à un audit à Marseille. Dans les nouveaux quartiers des Docks

Point négatif demain j’y retourne pour 8h. L’entreprise est sympa. 

Sinon j’attends la suite…


vendredi 6 mai 2022

On n'y peut rien (mais librement)

Je finissais mes études quand JJ Goldman avait sorti son dernier album, "chansons avec les pieds".  On y peut rien est une chanson sur l'amour.

L'amour, je l'ai connu. Mon foyer en est l'exemple type. Il propose des pates aux thons ou du riz au dés de jambons.

On y peut rien quand on tombe sur un ami qui est un modèle. On n'y peut rien quand on a une personne que l'on imagine député et chef politique du coin.

On y peut rien, mais on est libre. Et c'est ça qui est beau : nous sommes trop intelligents pour être des moutons.

Le Rhône sépare Julien Aubert et Blandine Arnaud. Vous méritez qu'on se donne pour vous : vu ce que vous nous avez rendu. Merci. 


lundi 2 mai 2022

Déambulations dans Gréoux les Bains et pensées du lundi

Malgré le running gag de la fuite dans le liner de la piscine au début de la saison, la semaine de vacances a été superbe. Et j'ai cette chance de ne pas avoir eu hier ce blues du dimanche soir, aujourd'hui je suis encore en vacances. Mais j'ai le blues du dimanche matin, c'est con non ? 
Ce soir j'aurais le temps de soupirer dans mon verre de whisky. Mardi, je vois la médecin du travail : je suis un de ses fidèles clients. Ca ne plait pas à ma chef de département, mais elle pense que je ne suis qu'un "RPS" avec R comme Risque. Malheureusement je suis une Réalité, et pas le seul dans son département.



Elle s'est vantée d'avoir mouché un délégué syndical. Ben ce dernier va partir en tendant l'autre joue, et comme on dit dans Jésus 2 le retour il y aura le match retour.

Revenons à Gréoux les Bains. 4 ans que nous n'y sommes pas allés. Le temps est passé à une allure folle.



J'ai, pour reprendre un terme très "chaine info", déambuler dans Gréoux. Je n'avais pas une horde de journalistes qui me suivais, pas de foule qui m'applaudissaient, m'insulter, voulaient un selfie ou discuter avec moi. Non, au mieux j'étais avec Falconette et les enfants, au mieux aussi seul avec moi même. Je marche souvent seul.

Parfois je me perds. Falconette m'attendait au marché, j'ai voulu prendre un raccourci dans les collines et me suit perdu. Voilà la photo que j'ai prise quand j'ai reçu les insultes de on t'attend au marché et tu fais chier.



Gréoux les Bains est une porte vers tous les beaux coins de Provence. Les gorges du Verdon (j'en écrirai des billets, des photos superbes) et la mignonne Castellane. Manosque Forcalquier Lurs Sisteron et plus haut, en remontant la Durance, Gap et le Lac de Serre Ponçon.
Digne les Bains à deux pas. Aix en Provence. 

Et sur la route, on peut "déambuler" dans la circonscription de mon ami Julien Aubert. Les villages perchés, Gordes, Lauris, Lourmarin, Cadenet, Pertuis. "La plus belle circonscription me dit il". Je lui dis souvent "il te manque le Pont du Gard, je te l'apporterai". Pas en mettant ma tête sur l'affiche, mais en aidant ma candidate qui est une fille superbe. 


Gréoux les Bains, c'est les thermes. Le Verdon qui coule paisible. Et le château. 



Un point quand même. Gentillesse des gens. Le Covid a été dur pour eux. La pizzéria nous a offert les desserts, le traiteur un paquet de chips maison pour mon petit garçon. Au bar de mon club de vacances, j'ai du avoir 6 bières et 3 cafés offerts. A la fin je voulais offrir à boire au barman mais il n'avait pas le droit. Ca a été le bon pourboire qui fait plaisir à celui qui le donne. 
Mais quelle dureté ce Covid. Les gens reprennent vie. Des commerces ont fermé.

Et donc 15 minutes après la réélection de Macron, qui était une des deux mauvaises choses possibles de la soirée (Le Pen aussi, mais il fallait un vainqueur), nous avons fait la boom des enfants. Byoubi. Et Marseille est allé gagner à Reims. Perdre à Rotterdam aussi, mais je sens le retour très Marseille Leipzig ou Marseille Newcastle, un de mes plus beaux souvenirs.


Allez, ce soir je serai triste.

Ps : ce matin la voiture n’a pas démarré. L’assurance apporte un camion. J’en ai marre…

mercredi 27 avril 2022

Résister !

Et ne pas oublier le chargeur de batterie
Après je réfléchirai demain à quoi résister. 




mardi 26 avril 2022

Que Macron arrête de draguer tout le monde

Ça commence à se voir 😅

Je suis désespéré de voir le Ps vouloir faire alliance avec ces racistes et fascistes qui promeuvent l’islamisle radical que sont LFI. Les frondeurs ont fait du mal. Hollande Valls et Cazeneuve ont été remarquables. A gauche, Carole Delga a refusé tout alliance avec la gauche brune islamophile. Elle a été la mieux élue des présidents de régions.

A droite, je suis scandalisé de voir des responsable de LR poser avec Macron. Quand je vois ce que fais le PS je pourrais fermer les yeux si certains voulaient aller vers le RN mais non. Nous sommes une force. Faible. Mais le noyau est dur et solide. 
Nicolas me l’a rappelé. En 1993 le PS se prenait une branlée mémorable. En 97 retour.

Je l’ai dit en tant que syndicaliste a mon directeur. Parisien. Le match aller ne vaut rien sans le match retour. C’était pour défendre le droit à l’erreur. Mais aussi rappeler l’humilité. Je lui ai rappelé la remontada.

Les vacances sont sympas sinon



lundi 25 avril 2022

Soirée hier soir avec notre président

Hier soir 15 minutes après les résultats, là boom des enfants commençait. A la fin, le président a pris mes enfants, qui font très bien le crocodile. Il est venu me faire un tape dans ma main mon pote. 
Je suis républicain. Je pense qu’il nous a volé deux élections, mais soit, c’est ma famille qui ont décidé les règles du jeu.

Après j’ai du respect pour la fonction de président. Pas pour ce..j’allais dire « clown » mais non, il est brillant. Il a verticalisé la politique. Seuls ont été remboursés de l’élection lui et des populistes. Melenchon Le Pen Zemmour même combat. 
LR et PS hors jeu. 

A titre personnel, j’en ai fini avec Sarkozy. Chirac a eu l’honneur de soutenir Nicolas. Sa famille.

Demain ? Je reste dans une famille qui fait moins de 5%. Désolé. Mais les affiches d’un ancien RPR avec Macron (le maire du Touquet) me sont insupportables, 

La présidentielle nous a été volée deux fois de suite. Je respecte le président mais sa légitimité reste légère.

Que la vrais UMP (LR est une invention de Sarkozy, supprimons là) et socialistes et communistes restent eux même. 

Hier soir j’étais avec Biouby, et Gerson a bien aidé l’OM. Un nouveau Lucho Gonzales ce type.


vendredi 22 avril 2022

Quand on a rien à dire, autant se taire...

J'aurais appliqué à merveille cette maxime. Une autre aussi : mieux vaut passer pour un con et se la fermer que l'ouvrir et ne laisser plus aucun doute...

Pourtant, la période était prolifique à la discussion. J'ai lu des blogs, ça débattait. Mine de rien et malgré ceux qui hurlent à la médiocrité, j'ai pas trouvé les débats sur les blogs que je fréquente (même si j'ai peu commenté) de bas étage. Je mets toujours en avant mon ami Nicolas, mais ses billets étaient de qualité, avec une plume légère mais puissante. Et les débats étaient sympas.
Par contre message de service : j'ai découvert des blogs que j'aimerais mettre en avant sur ma Blogroll qui mérite toilettage. Mais impossible d'arriver à quelques choses. Je n'arrive pas à la mettre à jour : c'est pénible !

Quinze jours qui sont passés à une vitesse étonnante. Avec des journées qui s'allongeaient indéfiniment. Le soir, je m'endors à 21h30. Autant dire que le débat Le Pen Macron j'ai zappé : y avait un super Marseille Nantes dont je n'ai pas pu profiter pleinement. Le matin, je n'arrive pas à me lever avant 8 heures... Avant j'arrivais au bureau à 7h30, mais c'était avant...

Toujours des passages avec les RH. Je dis "les", car y en a pleins. Qui ne se parlent pas. Asterix et les 12 travaux d'Hercule. Enfin, la DRH de mon centre et mon responsable syndical, qui emploie les mots avec justesse, m'ont dit que "harcèlement" était peut être plus juste que "acharnement", et que revenir le 17/12 en accident du travail serait une bonne chose.
J'écris ça en pleurant : mon dos me fait mourrir.

Sinon je suis en vacances. Nous partons en Provence. Procuration. Mes parents viendront voter dans mon village. 
Je me fais rire moi même : je disais que j'irai à la pêche suivant le deuxième tour... Je serai au bord du Verdon, peut être autour du Lac d'Esparon. Pécher non car ça me gonfle. Courir si mon dos reste aussi gros c'est non aussi. Mais ça sera presque ça.

Politiquement, je n'ai rien à dire. Pour être honnête, je ne sais pas pour qui voter ce weekend. 

Il y a par contre un Reims Marseille que je regarderai sur ma tablette... Connection 4G. Ca c'est important. Saint Etienne aussi. Contre Monaco très dur. Et Mdr Lyon... 

Allez, je vais me servir une bière (ou un whisky ?) en regardant mon jardin. Faire mon équipe à Mon Petit Gazon (dernier de ma ligue...). Le reste ? 



jeudi 14 avril 2022

Et maintenant, la tortue...

Loin de moi l'envie de catastropher, mais en me posant sous mon olivier tout à l'heure, j'ai fait un triste bilan de ce début 2022. Qui a commencé le 1er Janvier à 5h du matin par une jolie fièvre et un Covid qui annonçait une année bien de merde.

Donc depuis le début de l'année, j'ai perdu :
- Notre chienne Galia,
- Ma situation professionnelle : aujourd'hui elle est critique,
- Une partie de ma santé,
- Ma famille politique.

Ce matin, notre tortue Speedy est morte... Enfin je dis ce matin. Elle a commencé son hibernation, et puis pouf elle ne s'est jamais réveillé. On est allé sur le Doctissimo des tortues, et bon malgré leur longévité qui devait nous enterrer, ben non... 
Les enfants sont amusants : ils me disent que non, elle va se réveiller... Enfin on la laisse en plein soleil, et pendant que sa petite soeur Zelda crapahute, Speedy ne va pas vite...

Néanmoins (et pas que le nez en moins...), il reste ce soir l'OM...

Je retourne sous mon olivier. La porte Tjordman Métal qui s'est refermée sur mes doigts et ma gueule ce dimanche soir à 20 heures continue à rendre mes heures douloureuses... 
Je me dis que 2022 est quasiment finie... (il en reste moins de 3/4...)

vendredi 8 avril 2022

Avant de voter, quelques pensées ci et là

Hier soir, je trouvais jolie la photo de l'église de mon village avec les panneaux électoraux. Dimanche, nous votons. Je n'en ai pas l'impression... Parce que personnellement une période compliquée. Parce que l'impression n'a pas eu lieu.

Dimanche, je me lèverai tôt. Pas comme hier pour aller sur un piquet de grève en tant que Délégué Syndical (après ma période végan qui a duré le temps d'un repas...). Mais pour voir le départ du Grand Prix de Formule 1. Ensuite j'irai voter. Ensuite j'irai manger chez mon ami témoin de mariage qui produit un vin super, dont je ne cesse de faire la publicité. Venez à Lirac et à Tavel, le vin est bon. Et en litre il commence à être meilleurs marché que le litre de carburant. 

Dimanche j'irai voter. J'ai finalement assez peu écrit. Mon ami Nicolas, meilleurs blogueur politique de la toile (combien de temps n'ais je pas entendu ce mot ?), a écris des billets complets et riches. Moi finalement je n'ai que peu à écrire, et pas envie d'écrire grand chose.
Je voterai pour la candidat de la droite républicaine (Valérie Pecresse) comme je me suis engagé. J'ai respecté les règles du jeu interne, j'ai voté Bertrand. Mais j'accepte la candidate élue. Ma candidate au législative avait voté Barnier, mon copain député du Vaucluse Julien Aubert a choisi Ciotti. Mais toutes et tous ont respecté la règle du jeu. Donc acte.

Ce matin, je tique un peu que Valérie Pecresse réponde à la question "que feriez vous en cas de second tour Le Pen Macron ?" car elle n'a pas à répondre à cette question. Elle sera tombé dans tous les pièges... Elle dit "je ne donnerai pas de consigne de vote", au début je me suis dit "si elle est au deuxième tour j'espère qu'elle en donnera un...". 

Une remarque d'ailleurs. LREM ou Reconquête il n'en a jamais été question pour moi. J'ai été surpris de recevoir une paire de SMS "reconquête". Message de service à LR : vos fichiers adhérents et sympathisant, il serait de bon ton d'en prendre soin. Une remarque amicale comme ça. 
Après, mon copain Cyrille qui me fait l'honneur de passer souvent m'a fait remarquer que lui aussi recevait des sms fake news de la part de la bande à Zemmour. Ils ont une manière de faire campagne qui est assez particulière, et qui ne me donne pas envie de voter pour eux...

Sur le reste, je sais déjà que sur le deuxième tour je serai en vacances. J'ai réservé tout à l'heure. 
Je ferai une procuration. J'espère pouvoir voter pour Valérie Pecresse et mon camp. Je suis un doux réveur : je rêve encore d'être footballeur professionnel. 

Si ce n'est pas le cas, je réfléchirai. Je pense que les ficelles sur une extrême droite qui nous priverait de liberté tout ça tout ça sera difficile à défendre. Je me souviens qu'il y a un an, nous menacions le malade du Covid de sanctions et des pires tourments de Sodome et Gomorre si l'envie idiote de sortir de chez lui lui passait par la tête. 
Et sur le côté "raciste", j'ai eu un sentiment quand j'ai appris que Borloo soutenait Macron. J'avais cru me souvenir que ce dernier avait jeté son dossier sur la ville à la poubelle en lui balançant "ceux ne sont pas deux hommes blancs de plus de 40 ans qui vont régler des problèmes de la banlieue". Ce n'est peut être pas raciste, mais c'est con. 

Je serais bien emmerdé si nous avions ce match retour que personne ne veut. 

Il va de soit qu'en tous cas je suis pas un castor. Mais si Mélenchon était au second tour je voterai contre lui sans aucun état d'âme. 

Mais bon, en fait ce weekend, j'espère que Saint Etienne et Marseille gagneront (le match hier de Marseille était fantastique, même si le résultat est décevant. Quelle papinade de Payet). 

Et à part ça ça va.  Content que ça soit le weekend. Je vais déconnecté la messagerie du boulot. Et le reste. Le cardiologue m'a appelé tout à l'heure pour me dire "j'ai une place ce soir venez". Donc j'y vais. J'espère que l'ambiance sera sympa en salle d'attente et que le groupe vivra bien (et que je rentrerai pas trop tard pour boire un coup). 

Ce weekend on vote. Allons y. Ca nous sortira. 

mercredi 6 avril 2022

Les valeurs et un véganisme rapide...

Aujourd'hui j'ai vécu une expérience particulière. Je suis en convalescence, et j'ai repris le boulot lundi. D'abord en télétravail, aujourd'hui en présence. Avec passage devant la DRH pour mes "mandats syndicaux", que j'assume avec responsabilité et diligence. Le problème est juste que je suis en inéquation avec ma hiérarchie, mon département.
Je ne suis pas meilleurs. Mais je n'ai pas les mêmes valeurs. Je privilégie 50 € de moins sur la fiche de paie, mais que les enfants voient leurs parents, et que la priorité soit à la maison qu'au boulot. Je suis dans le temps long : je ne supporte pas les changements de cap et de priorité toutes les cinq minutes. Supporter au sens physiologique du terme : le pilote de F1 ou de Falcon est capable de se prendre des G dans la gueule. Moi pas. 

Aujourd'hui, je suis retourné (pour la première fois de l'année) à la cantine de mon travail (avec les gens qui m'ont poignardé). Et j'ai fait une erreur. J'ai pris un burger végan.
Je suis le mari d'une fille et petite fille de boucher charcutier. Et j'ai gouté à... Cette merde. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'en parlerai à mon cardiologue (un nouveau dans la famille) et à mes psys et docteurs. J'en parle ici.

Alors ce soir je reviens sur mes bases. Le vin de mon ami témoin dans les bons et mauvais moments. Un saucisse lentilles bien comme il faut.

Demain à 6h du matin je partirai comme responsable syndical pour un mouvement dont j'ignore la fin. Je ne sais pas comment je tiendrai. Mais bon...

Suite au prochain épisode. 

dimanche 3 avril 2022

Envie de rester dans ma grotte…

Instant personnel. Après une semaine de vacances, et une autre d'arrêt maladie, je retourne au boulot. Des examens. Le cardio. Tout va bien mais pas tant que ça.
Journée sympa. J'ai trouvé Précesse bien. Avec une équipe LR unie. 

Mais moi, je veux rester dans la grotte. Lire. Ne plus travailler pour des gens qui détruisent. 

Je connais la réponse. Un ami qui refaisait le monde comprend ce que je ressens. Je me soigne. Je me préserve.

Beau Marseille sinon. Et retour dans la grotte. 

vendredi 1 avril 2022

L'après malaise

Ce matin chez mon médecin traitant. Mon malaise ne l'a pas fait trop rigolé (il ne sait pas que j'en ai écrit un billet). Pourtant il est sympa (même si la première que je l'ai vu, c'était pour l'annonce du décès de mon papy chéri). Il m'a mis plein d'électrodes pour un électro-cardiogramme. Il me parlait d'un problème réseau au cabinet médical (que j'ai résolu en moins de temps qu'il n'en fallait pour décoller les électrodes de mon torse). 


Je parlais de mes malaises dans mon billet du début de semaine. J'ai vu dans la semaine, aussi pour des problèmes d'informatique, mon "vieux" docteur à moi à la retraite. Il avait le Covid, mais l'ayant eu y a pas longtemps... Je lui ai parlé du malaise. Lui non plus n'a pas rigolé. Il est allé chercher son vieil électrocardiogramme et quand j'ai fini de faire le ménage sur son PC (non sans lui dire que les sites de cul c'est bien mais qu'il faut s'assurer d'avoir les protections que j'ai mis à jour pour ne pas se prendre une chaude pisse informatique...), il m'a dit qu'on allait faire un check up masqué (enfin, avec gestes barrières)..
Rien d'anormal mais quand même... Il m'a dit "j'appelle ton médecin traitant" et blabla et il a raccroché et il m'a dit "demain 11 heures tu y retournes". Et un "c'est quand même pas sérieux à ton âge faut faire gaffe".

Depuis ce weekend, Falconette et mes parents m'engueulent. Mes deux docteurs s'y mettent. Si j'ai une crise cardiaque, j'aurais eu des engueulades. Mais ils ont raison. Je fais le malin mais je m'inquiète de moi même. 

Bon, je suis sur la liste d'attente du cabinet de cardiologie d'Orange, qui soigne ma famille... Là encore les déserts médicaux... Nous avons le temps de mourir d'une crise cardiaque si pour une visite après malaise, il faut être sur "liste d'attente".. 

Quoiqu'il en soit si vous me demandez comment je vais après une semaine d'arrêt et une de vacances, je vous dirais "moyen". J'ai mon bébé 2 qui est rentré de l'école avec fièvre. Il dort depuis 17 heures. 
Mon médecin, à la fin, m'a demandé : "vous voulez retourner au boulot lundi ?". Je lui ai dit "franchement... Pas trop non mais il faut bien bosser...". Il m'a répondu qu'il voulait me rajouter quinze jours d'arrêt, mais qu'il sait que je risque de culpabiliser. En tous cas j'y retourne, mais sous surveillance médicale. Cela m'amuserait de faire le même devant ma chef de département. Comme ça j'aurais le tampon "accident de travail". Je plaisante, à moitié...

Finalement quinze jours de repos c'est bien. Je n'ai pas fais tout ce que je voulais. Mais j'ai lu. 

La suite au prochain épisode... (par contre dimanche soir mon blues du dimanche sera top...)

mercredi 30 mars 2022

L'Auberge de Miemart, à Roquemaure #Gard

Je parlais lundi soir du Bleu Carotte, restaurant qui a fermé ses portes en fin d'année dernière. Roquemaure a en son sein un très bon restaurant où j'aime inviter (et pas invité merci Cyrille) les gens. L'Auberge de Miemart. Nous y avons fêté nos 40 ans. Et nos victoires électorales



La bière de la cave coopérative de Roquemaure, Roccamaura, y est servie. Très agréable. Vigneron et brasserie c'est bien. 



Nous n'étions pas seul pour boire le Tavel du Chateau Correnson


Les seiches à la plancha sont fantastiques....

Bref, un billet de bouffe. A l'heure du déjeuner. C'est très bien. 







 

lundi 28 mars 2022

Soirée pizza (souvenirs du bleu carotte)

Souvenirs de cette pizzeria Roquemauroise qui manque terriblement. La Marie blanche (thon, oignon, moutarde, creme fraiche) était merveilleuse...


Celle là était magnifique. La cocote, avec des oeufs. A manger chaud. On trempe le bord de la pizza dans le blanc de l'oeuf. Orgasmique. 


La Marie blanche... Je l'avais découverte dans un autre restaurant de Roquemaure qui était notre cantine et qui a fermé. Chez Angèle... J'avais retrouvé avec le "Bleu Carotte" une autre cantine. Un coin à nous. 



Le vin est forcément un Lirac de la cave de Roquemaure.


Un billet qui change des précédents. D'ailleurs ça me fait penser qu'il est bientôt l'heure de manger. Le changement d'heure ne doit pas nous faire changer d'habitudes.
J'aimerais bien que Falconette nous fasse une quiche au thon...

(Billet qui fera l'objet de photos dans mon Grenier du Faucon, mon autre blog bouffe et voyage)
 

dimanche 27 mars 2022

Malaises

Je ne parle pas de l'interview d'Eric Woerth dans le Point. Je me demande ce qui a été promis à cet homme, quel poste, pour un manque de classe et d'honneur. Non, des miens. Récents.

Je vous ai parlé de mon "enfer" au boulot. J'ai été arrêté cette semaine. Samedi dernier, avant d'aller tailler mes oliviers, un malaise m'a fait perdre connaissance quelques secondes. J'étais dans le gazon, je ressassais le boulot, et à un moment tout à tourner, et j'ai eu la présence de m'assoir dans l'herbe avant de m'effondrer.
C'était le matin. Ca a duré quelques secondes. J'étais en sueurs. Point positif, je n'étais pas dans l'arbre. Ni sur l'échelle. Un malaise à 5 mètres auraient eu d'autres conséquence.

Malaise vagal avec sans doute hypoglycémie. La sueur est typique de ce point. J'avais deux points de tension de moins. Le médecin de garde m'a arrêté. Là je suis en vacance et ça tombe bien.

Hier, dans la nuit de vendredi à samedi. Je me lève pour aller boire un coup. Dans le noir. Au retour dans le lit, vertiges violents. Je crois qu'il y a mon canapé pas loin. Loupé, je tombe sur mes fesses. Mes 85 kg font un joli bruit. Un bleu sur la fesse droite est apparu mais c'est hors sujet.
Falconette vient, et en allant dans la chambre, rebelote. Perte de connaissance quelques secondes. Je me réveille apparemment 5 secondes plus tard. Falconette a le téléphone à la main prête à appeler les pompiers. Il est 2 h du matin...

Je vais dans le lit mais ne dort pas. Fréquence cardiaque moyenne 90 pulsations minutes... Pas le même malaise, je suis glacé, pas bien.
Dans la journée, je me souviens que 12 ans plus tard, pendant la nuit, le maire de Roquemaure nous a quitté d'une brutale crise cardiaque. Apparemment j'en étais loin. Plus un vertige, j'ai du boire vite, un mauvais mouvement dans le noir.

Deux fois en moins d'une semaine... Les prises de sang sont bonnes (on voit que j'ai bu de bonnes choses mais ça va...). Pour autant je vais faire attention. 
Une semaine de vacances. Je n'aurais pas de stress du dimanche soir ce soir. Simplement peut être au départ du GP d'Arabie Saoudite. 

Entre temps, j'aurais écouté le meeting virtuel de Valérie Pecresse à qui je souhaite un prompt rétablissement. Et que je trouve courageuse. Ainsi que Xavier Bertrand dont je loue, à lui ainsi qu'à mon ami Julien Aubert et de quasi l'ensemble des LR, leur loyauté. 
Dommage qu'il n'y ait pas pu avoir de campagne. Deux campagnes absentes (2017 merci le canard et celle là), ça fait be
aucoup pour la France. 

mercredi 23 mars 2022

Il va y avoir une élection ?

Bizarre… en allant faire mon loto, j’ai vu des panneaux électoraux… y a une élection ?

Je viens de recevoir deux cartes de vote. Pourquoi ?

C’est bizarre…

Depuis que le canard enchaine nous a volé l’élection présidentielle de 2017, je n’étais pas au courant que nous avions une élection cette année. 

Y a la Covid, la guerre… non y a rien, circulons et continuons à être gouverné par des opportunistes. De toutes manières, Chevenement, Guigou, Rebsamen, Woerth, Raffarin, Valls, Muselier et Estrosi (les récents opportunistes ralliés) l’ont ratifiés. Il n’y a plus besoin d’élection. 
Nous avons le messie. 

Amen




dimanche 20 mars 2022

Mis sur la liste des transferts...


Presque un mois de silence. A la différence de mon ami Nicolas, ce n'est pas de la censure exogène. Simplement des douleurs internes. La mort du petit chien est encaissée. Elle continuera à faire du mal.

Depuis cet épisode, ma hiérarchie professionnelle a "intensifié ses frappes" à mon égard. Et m'a simplement dit "de me trouver un autre poste". Ou plutôt fait dire par la numéro 2 de mon syndicat. 
Je travaille dans une grande entreprise mais qui n'a aucune limite. Le principal reproche que l'on me fait ? Etre humain, et dire "aie" quand j'ai mal ou quand quelqu'un de mon équipe a mal. Mon groupe atteint ses objectifs. Mais incompatibilité d'humeur avec ma hiérarchie. 



La fin de l'année dernière, j'ai été en difficulté. Et l'humain a craqué. 
Depuis quinze jours, une machine à broyer l'humain se met en place. On contrôle mes activités, on me fait passer des messages pour que je comprenne que je suis indésirable. On ne m'avance pas. On fait dire à mon syndicat que l'on me sort de certaines catégories... Bref, je passe de déjà pas grand chose à plus rien. 
Ce n'est "que du boulot". Humainement, la manière dont les choses m'ont été annoncées depuis fin février ressemble à un supplice chinois. La grenouille dans la marmite... Depuis la fin de l'été dernier, mon coup de fatigue de la fin de l'année, j'ai l'impression d'être une grenouille dans une casserole d'eau, et on augmente, depuis l'été dernier, la température un peu toutes les semaines. Et depuis trois semaines c'est 5°C par jour. Je suis bouilli. 
Mis sous contrôle. Activités enlevées. Des rapports à faire sur ce que je fais. Mon chef qui m'a lâché du jour au lendemain... Et cette semaine, le corps qui s'est battu a dit stop.

Ce que du boulot. Je ne suis pas mis à la porte. C'est entre moi et mon égo. C'est très dur. Mercredi soir en rentrant de Saclay, sur la route qui me ramenait de la gare d'Avignon j'ai failli, à un rond point, tirer "tout droit...". La nuit je n'ai pas dormi. Falconette m'a dit "maintenant tu arrêtes". 
Vendredi soir, mon médecin a trouvé une tension deux points de moins. Je ne sais plus le terme, mais une sorte d'état de choc. A cause du boulot... 

Oui, quand le petit chien est mort, j'ai eu énormément de mal. Mais qu'est ce que ça va être si je perds quelqu'un de proche ? En ce moment, l'analyse médicale est claire : "psychologiquement nickel, mais physiquement et moralement au bout du rouleau". C'est vrai que je passe plus de temps avec le médecin du travail qu'avec mes équipes et mes collègues de travail. 

J'essais de positiver en me disant que dans l'environnement du PSG, Tuchel et Emery étaient des sous merdes. Et l'année dernière, dans l'environnement Chelsea et Villareal, ils ont été champions d'Europe. Aujourd'hui, je suis un "indésirable sur la liste des transferts". Ca arrive... Ca fait drôle quand même. 



J'ai deux semaines pour prendre soin de moi et me reconnecter sur l'essentiel. Je trouverai un autre poste quand je serai rentré. 

Cette semaine, outre des examens "de routine" (mon médecin m'a prescrit deux trois examens pour être sur), je lirai. J'ai deux revues de l'Afterfoot en retard. J'écrirai. Je profiterai de mon jardin. Quand je serai plus vaillant, je m'occuperai de mes quelques oliviers.

Je pense que c'est mon premier gros échec professionnel. J'espère que la machine se remettra en route. Pour l'instant, je suis la Redbull de Verstappen sur ce premier grand prix : arrêt net. Plus de jus... Bon, je ne sors pas d'un titre de champion du monde non plus...

samedi 26 février 2022

Galia est morte

Le titre dit tout. Et la tristesse qui va avec.



Internet est fantastique et il y a eu une mobilisation qui nous a beaucoup touché avec mes beaux parents. Elle a été retrouvée sur un chemin pas loin de chez eux. Endormie pour toujours.

Le matin elle était dans mes bras. Le soir elle est morte seule. Elle a passé la nuit dehors, sans vie. Elle aurait pu mourir à Roquemaure mais a attendu d'être dans son Forez pour tirer sa révérence.

Mes enfants sont partis au ski avec mes parents ce matin sans savoir qu'elle avait disparu pour toujours. Ils ne la reverront plus. Ils l'ont toujours connu. 

Nous n'avons pas perdu "qu'un chien". Mes enfants ont perdu leur grande cousine. Nous avons perdu quelqu'un de la famille. Mes beaux parents sont comme nous, inconsolables.  
L'année est difficile.