mardi 9 mai 2006

Nicolas Sarkozy à Nimes : discours brillant...

J'ai reçu l'invitation pour la réunion à Nimes, mais bon... Les invitations de l'UMP, revoir toute cette bande de faux culs qui passent de Balladur à Pasqua, puis sont les meilleurs amis de Chirac avant de tomber dans les bras de Sarkozy, ça va bien. Les notables politiques, ou les femmes à mari friqué maquillée comme des murs de villa et avec une intelligence digne d'un chanteur de rap bourré, ca m'a bien suffit. (Enfin, je dis Nimes, à Marseille c'était pareil, et je pense que si je descends à Avignon, je ne verrai pas mieux).

Je viens de voir le discours de Sarkozy sur ITélévision. Brillant, vraiment brillant. Et scotchant aussi. Philippe Teysson l'a dit lors du débat post-discours : Il a parlé de la France, mais de toutes la France. De son histoire, de son passée, de sa force. Un discours d'espoir, et un discours d'entrée en campagne (car ça y est, il est parti, vraiment parti) d'un trés trés haut niveau.

Bien sur, les commentaires de populismes viendront forcément dans les commentaires. Car il a tenu un discours résolument de droite. Appelant les électeurs qui en ont marre de cette "droite qui s'excuse de ne pas être de gauche". Alors oui, àa change de la tiédeur Chiraquienne ou des discours mielleux et angéliquement niais d'un Mamere ou d'un Julien Dray. Mais bon, je suis de Droite, et ça ne me dérange pas de ne pas avoir honte de ne pas être de gauche.

Par contre, Nicolas Domenach a relevé à juste titre que son discours manquait peut être d'envie de justice. Il y avait dans le discours Sarkozyste une idée force qui était 'relever la France'. Redonner la fierté à la France, mais une vraie fiertée. Celle que j'ai eu du mal à expliquer à un ami il y a peu (être fier d'être français), mais qui finalement ne s'explique pas, mais se ressent. Cette force qui émane de ce pays et de ses enfants...

Mais Domenach a raison, la force doit s'accompagner de justice. Et ensuite, ce n'est pas la part 'de gauche' du Faucon qui s'exprime, mais plutot la part Gaulliste. Une France ferme, mais une France juste. Et vice versa. Les deux doivent aller de pair.

Enfin, je ne sais pas si je voterai Sarkozy. Normalement, je devrai... Bien sur, des aspects extra politique me géne. Mais me dire qu'enfin, on peut tourner la page de Chirac et de son clan, ça ne me dérange pas. Mais ce soir, j'ai aimé la politique, et j'ai compris pourquoi je me suis engagé étant jeune. J'avais lu et entendu des gens me parler de la France. J'avais lu De Gaulle, Debré, Pompidou, Chaban, Peyrefitte... Plus tard, j'ai rencontré Seguin, Pasqua, Michel Noir, Gallo. Des gens qui parlaient la France. Je suis peut être un idiot, un irrésistible et insupportable idiot, mais c'est peut être ça qui me fait vibrer.

Tant pis... Je vis avec.

lundi 8 mai 2006

Je peux plus parler...

C'est dingue... Aprés la fievre, les maux de tête, et les courbatures, c'est ma gorge qui fait des siennes... En plus d'avoir mal à en mourrir, et de me nourrir depuis deux jours qu'avec des soupes et des "Perles de Lait", ben je n'arrive plus à parler... Me voilà beau.

Hier, je recevais un couple d'amis de Lyon que j'aime beaucoup (mes meilleurs amis lyonnais sans doute), avec leur petit garçon mimi comme tout. Ben j'arrivais pas à parler. Quelle frustration pour un bavard comme moi. Maintenant, ne pas parler évite de dire des conneries, et c'est pas mal.

Enfin, là avant les cérémonies du 8 Mai, je passe par le bureau de M. le Maire, qui est aussi mon médecin de famille. ON ne parlera pas de Clearstream (du moins pas moi...), mais bon, s'il peut un peu me doper. Car mercredi, je reprends le boulot, et ça c'est pas drole du tout.

Voilà, c'était les histoire du Faucon en Mai. Qui s'amuse bien à ne plus parler (remarquez, ca repose certaines personnes... soupir)

vendredi 5 mai 2006

Coup de barre

Pourtant, je suis toujours en vacances, et le soleil vient de se lever. Je recommence à faire assidument du vélo, et je me trouve assez performant. Hier, nous sommes allés acheter du Lirac, et à part un petit "report" de mon avenir professionnel, ca ne va pas si mal.

Et pourtant, cette nuit, une grosse fievre est venue pourrir cette fin de vacances. Un début de grippe, qui m'a fait délirer cette nuit, m'empechant de dormir et m'ammenant sur des chemins assez bizarres. Des retours 4 ans, voire 10 ans, en arrière. Des choses totalement idiotes et inconcevables, en tous cas qui font toujours mal : normal, on a de la fievre. Et les rares moments où j'ai pu paisiblement dormir, je voyais cet évenement qui a durement touché la belle famille de ma soeur : un suicide est toujours quelque chose d'atroce, j'ai des amis qui connaissent ça.

Et enfin, pour aller plus loin dans ce coup de barre, aujourd'hui, une envie de rien. Je me rends compte que depuis le début de la semaine, je n'ai pratiquement rien fait. Envoyer aucun mail aux gens que j'aime, ne serait ce que pour leur dire "et, je suis rentré, ouh ouh, occupez vous de moi un peu". Rien... Un coup de barre de fin de vacances, qui n'annonce rien de bon.

Enfin, si Marseille accroche la troisieme place du championnat, cela sera un mal pour un bien.

Voilà, c'était un message trés mou, demain je parlerai de Clearstream et de la Turquie. Si je ne suis pas cloué au lit bien sur.

mardi 2 mai 2006

Retour de Turquie

Ca y est, les vacances sont finies. Vacances Turque, qui m'ont ammené d'Antalya jusqu'au centre de l'anatolie, en passant par la Cappadoce. Vacances rythmées et intenses, mais vraiment agréables. Qui se sont terminées sur une goélette, où j'ai appris la défaite de Marseille et les déboires de Dominique Villepin. Vacances finies quand bien même je ne retourne au boulot que mercredi prochain.

Mon amie regarde, sur notre grande télé, les photos prises sur les cartes mémoires. Plus de 950 photos dont certaines agrémenteront sans peine mon petit blog. Une ambiance vraiment agréable avec des gens biens, sympas, et interressants. Hier, en quittant l'avion avec mon amie, les lyonnais du font de l'avion nous saluaient. C'était presque poignant. Hier matin, autour de la piscine, c'était l'échange des mails. Je suppose qu'en colonie de vacances, c'était pareil... A 10 ans, nous nous échangions les adresses, promettant pleins de lettres qui n'auront jamais franchi le seuil de la boite au lettre communale. Mais un mail, c'est tellement simple...

Et ce matin ? J'ai bu un café, un vrai. Je lis mes mails, regarde une semaine d'actualité. Hier soir, la Nissan de mon amie ne voulait pas démarrer sur le parking de Marignane. Signe du destin que la semaine sera mauvaise (pourtant, j'attends plein de nouvelles importantes pour moi...) ? Ou que les vacances ne sont pas encore finies ? En tous cas, à quelques instants d'aller faire les "courses à Carrefour", le temps est triste et maussade. Mon portable professionnel est éteint depuis une semaine, et je vais le rallumer. Et puis voilà.

Cette photo est la dernière prise hier soir. L'avion qui nous a rammené. Lorsque l'Ile de Porquerolle s'est présentée à nous, j'étais quand même content... Mais bon, même si Marseille est superbe vue d'avion, drole de mal au coeur...

Je viens d'écouter le seul message eu sur mon portable. Deux autres, mais vite coupés, j'avais mis un message d'absence qui a du en décourager certains. Là, je vais rappeler au boulot, et puis on verra bien.


Voilà, fin de vacances. Début de la deuxieme partie, plus studieuse. Mais bon... Y aura pas mal de réflexions "turques" sur mon petit blog. Oh là, j'aurais voulu écrire pleins de choses, mais je me rattraperai.

lundi 24 avril 2006

Avant de partir en Turquie

La petite carte que je poste a été récupérée sur le site de Marmara. C'est en gros le trajet que nous allons faire cette semaine. Dans deux heures, j'aurais pris la route, direction Marseille l'aéroport. Et dans 12 heures, nous atterirons à Antalya, en Turquie.

Là bas, mon portable ne passera pas. Là bas, je n'aurais pas Internet. le seul lien avec la "technologie" ? Mon PC Pocket, qui ne va pas sur Internet, mais qui me permettra d'écouter "Blue Dream" ou "Souvenir Attention Danger" dans les airs si j'ai le mal du pays. Mais comme je pars en vacances, tout devrait bien se passer. Quoique ce relatif isolement me fait un peu peur. Déjà, Marseille pourra gagner la finale de la Coupe de France, je ne serai au courant que trois jours aprés. Pourvu que Chirac ne dissolve ou ne démissionne pas pendant mon absence.

Sinon, pourquoi la Turquie ? Pourquoi pas... Mon avenir professionnel proche va se jouer pendant que je serai à l'étranger. J'avais envie de voir autre chose, loin. Ben voilà. Nous ferons les Mont Taurus, nous ferons la Capaddoce, nous nous baignerons dans des volcans, nous verrons une ancienne civilisation antique, et c'est sympa.

Parce que la Turquie, franchement, c'est pas mon pays favori. La meilleure amie de ma compagne, d'origine arménienne, nous a fait remarquer, pince sans rire, que nous partions le jour de la commémoration du génocide arménien en plus. C'est pas malin, c'était surtout pas voulu. Et même... Allez voir un pays dans lequel se trouve Troie et quelques uns des plus beaux monuments de la civilisation grecque, cela ne m'empechera pas d'avoir mes avis et mes convictions. Je ne porterai pas de TShirt demandant la reconnaissance du Génocide ou mettant en avant mon opposition formelle à voir la Turquie dans l'Union Européenne. Mais je serai heureux de voir des paysages que je ne connais pas.

Et puis la prochaine fois, nous ferons Chypre, la Crete... Et nous terminerons par la Grece. Car ce coin là de l'Europe, le Sud Est, décidément, je suis fan et j'adore...

Il n'empeche... Il n'empeche que là, je stresse un peu. J'ai pris mes livres, mais bon... Comment se passera le "boulot" pendant mon absence ? Je m'en fous, mais comme je sais que je souffrirai en rentrant le 10 Mai, autant s'en préoccuper un peu. La "commission" se passera t'elle bien pour moi, et m'ouvrira t'elle les portes d'un avenir professionnel plus radieux ? Et Marseille, que vont ils faire ?

Allez, c'est normal de stresser un peu. Mais c'est à la fois du stress et de l'excitation. C'est pas mal ça. Et puis l'interet, c'est de se faire des souvenirs.

Et quand je reviendrai, je pourrais m'épancher, sur mon blog, un peu sur mes pensées. Ca fait un moment que je n'ai parlé de moi et de ceux que je ressens en ce moment... Quand le mois d'Avril touche à sa fin, quand le printemps est vraiment là, je suis toujours un peu nostalgique... Des souvenirs, que je n'oublierai peut être jamais, de moment de réel bonheur, ou parfois de franche tristesse. Mais bon, en ce moment je suis 'heureux' (avec toutes les précautions...), profitons en tranquillement.

Et bonnes vacances. Bonnes vacances... (portez vous bien les gens que j'aime).

vendredi 21 avril 2006

Wouf Wouf


Wof wof. Wof.

(c'était un message engagé d'avant vacances)

Youpi vs Bouh

Hier soir, joie et tristesse.

Joie de la victoire marseillaise. Enfin, on ira au Stade de France en finale, et c'est génial. Dernière finale de l'OM ? j'étais encore au collège...

Tristesse, car je serai en vacance en Turquie la semaine prochaine... Franchement, j'espere que ce samedi soir, dans le hall de l'hotel, ou dans le bouiboui local où on ira manger notre Kebab, y aura la premiere chaine française et pas un insipide Galataysaray - Tranbzonspor...

Et un peu tristesse aussi car cette grosse télé qui est dans mon salon a rendu l'ame hier. Cadeau de mon papy, cette télé qui va sur ces 16 ans... Le premier match sur Canal +, un PSG - Sochaux de la période Susic, je l'ai vu sur cette télé. C'est un soir de match qu'elle aura péri. Un soir où Marseille est allé en finale.

Mais bon, dans l'ensemble... Dans l'ensemble, je suis drolement content. Des moments de joie bete et simple, c'est bien.

samedi 15 avril 2006

Dragon Ball

Depuis que le fils de mon voisin m'a prété l'excellent Dragon Ball Z Budokai Tenshi sur PS2, j'ai l'impression de revenir dans ma jeunesse. J'adore Dragon Ball, et ce jeu est le jeu dont j'ai toujours révé... Et je reve que les Chevaliers du Zodiaque me permettent un jeu pareil.

Aprés avoir refait toute la Saga Dragon Ball Z sur PlayStation II, je me refais tous les mangas de Dragon Ball. Le premier, dont vous voyez la couverture, est le premier manga que j'avais acheté. Je passais mon bac à l'époque, et c'était autour du mois d'Avril 1995'. François Mitterand était encore président, et j'avais 17 ans.

Pour remonter encore plus loin, j'avais 9 ans lorsque j'ai vu le premier épisode de Dragon Ball au Club Dorothée. Je revois cette premiere image, qui est d'ailleure la première du manga, où Sangoku marche sur un rondin. Je passais en premiere année lorsque j'ai vu le dernier épisode de Dragon Ball Z, je dépassais les 20 ans. Et j'ai vu ce même Sangoku, papa de deux garçons qui avaient bien vieilli, grand pere même de la petite Pan, partir avec Oub. Pour le "dernier" épisode.

Maintenant, je regarde la suite, Dragon Ball GT, que je n'avais pas encore vu. La magie n'est plus là, mais quand même... J'aurais grandit avec Sangoku quelque part. J'ai passé des mercredis aprés midi de Terminale, avec ma premiere petite amie, à regarder l'épisode du matin. Et c'était super.

Dragon Ball, ça restera quand même dans mon coeur.

vendredi 14 avril 2006

Mé kékidi ?

Phrase de Thierry Breton, ministre de l'economie et des Finances, à l'assemblée nationale la semaine derniere :

" on est pas ici chez les toutouyoutous !"
Question : c'est quoi un toutouyoutou ? A lire Marianne cette semaine, personne n'a vraiment compris... Ces énarques, ces grands penseurs et ces grands patrons, en un mot, cette élite, elle est vraiment d'un autre niveau que le notre... Perso, j'arrive pas toujours à les comprendre... (je suis heureux de voir qu'ils ne se comprennent pas toujours non plus entre eux, ça me rassure).

mardi 11 avril 2006

A Sylvain Wiltord

"Je suis un footballeur satisfait.Ma famille est en bonne santée. Mais j'ai encore un manque en moi : je suis seul dans ma vie et c'est dur de ne pas pouvoir partager ma réussite de joueur avec quelqu'un. Comme tous les hommes, l'accomplissement de tous mes efforts, ce n'est pas vivre seul. Voilà pourquoi je ne suis pas un homme heureux"

Cette apostrophe digne d'un William Scheller triste est celle du footballeur internationnal de Lyon Sylvain Wiltord. Lorsque ce dernier était une tête de mule prétentieuse et qu'il claquait but sur but dans le Bordeaux Champion de 1999, je me souviens, lors d'un match à Gerland, notre attitude à mon ami David et à moi... Le ballon lui collait au pied, il réalisait des passes justes sans contrôles... Je crois que c'est le meilleurs footballeur que j'ai vu en vrai.

Par la suite, il a vieilli, il a muri. Maintenant, c'est un homme humble mais ambitieux. Un professionnel, humainement comme sportivement. Et c'est un modèle. Enfin, c'est un homme qui a tout pour être heureux. La notoriété, le talent, la réussite, et donc forcément l'argent, en plus d'un palmares fabuleux. Et pourtant...

Et pourtant, il dit ne pas être heureux. Et ce n'est pas un "caprice de star". France football a réagit avec "moquerie" à cette déclaration de Sylvain Wiltord. Moi, elle me touche, et elle me le rend encore plus sympathique, encore plus humain. Elle me montre qu'un homme peut changer, ou que la manière dont on le voit peut évoluer...

Il me touche Wiltord. Il m'émeut quand je le vois jouer car je le trouve vraiment trés bon et indispensable à Lyon et à la France. Mais en plus, dans ce regard mutin, ben y a peut être un truc que je ne peux pas définir, mais... Mais qui le rend humain. Et j'aime les gens humain. Quoique qu'on peut être humain et heureux, ce n'est pas incompatible

Enfin, c'est sympa de parler d'autre chose que des emmerdes d'un boulot où on a vraiment des clients (et certains dirigeants) franchement pénibles et qui donnent mal au ventre, et d'autre chose que da la tristesse sincére qui est la mienne de voir notre beau pays ingouverné...

dimanche 9 avril 2006

Si même Giscard le dit...

"désorganisation des institutions a atteint un niveau inconnu"
C'est le titre de la dépeche du service politique de Yahoo! qui m'a donné envie de parler de cet article. Car voilà une des premieres fois depuis longtemps où j'approuve à 100 % ce que dit Giscard.

Oui, la France n'est plus gouverné. Oui, Chirac, qui promulge une loi en demandant de ne pas l'appliquer, est totalement hors la loi et hors constitution. Le Monde avait même titré qu'il pouvait être poursuivi pour "haute trahison". Oui, cet homme a dévoyé les instutions, et a mis la France dans l'état profondément déplorable qui est aujourd'hui le sien. Il n'y a plus de regles du jeu, plus rien... C'est n'importe quoi...

Quelque part, Giscard sait ce que sont les institutions, et sait ce qu'est "la France". Il en a été le Président, pas le meilleurs, mais avec ce qu'on voit de Chirac, pas le pire non plus... Dommage de voir un "gaulliste" mettre la France dans un tel état.

Vivement 2007 !!! Pour la France, vivement 2007 (et demain, Villepin va parler du CPE... Pauvre France...)

mercredi 5 avril 2006

Villepin, ou les 101 couleuvres

C'est l'éditorialiste Guy Birenbum qui, lundi soir, a eu cette phrase qui, je trouve, résume merveilleusement ma pensée un peu brouillonne.
"Villepin a déclaré devant la presse, les députés, que jamais le CPE ne serait modifié, ne serait vidé de sa substance, ou ne serait retiré... Et le voila plus que modifié, complétement vidé de sa substance, et en passe d'être retiré. Quand on est un homme comme il le prétend, on démissionne. Et là non, il reste en place, comme si de rien était. Et une nouvelle fois la classe politique s'en trouve profondément entachée... Villepin, et la politique, en serait sorti grandit d'avoir mis fin à ses fonctions".
Je ne reviendrai pas sur mon post "multiples trahisons", mais la crise de pouvoir que l'on vit n'est rien en face du désaveu flagrant qui touche nos politiques. A force de trahison, et de privilégier carrière et destin personnel, on en perd le respect de ses concitoyens, et pire leur confiance...

Rendez vous en 2007... Mais on risque, une nouvelle fois, de paraitre surpris en face d'un prochain tsunami politique.

dimanche 2 avril 2006

Vu d'en haut, les photos

Ce texte sera trés "skyblog", avec quelques photos. Les photos dont je vous avais parlé lors du dernier 'vu d'en haut'. Qui se voulait presque être une conversation avec le premier, qui date du mois de Mars 2005. Voici donc quelques photos prises dans l'avion Marseille - Bruxelles, un mois de Mars 2006, avant que le printemps n'arrive...

1ere image... Aprés quelques tentatives de prises de vue, j'ai réussi tant bien que mal à prendre une photo que je trouve pas trop mal. Par contre, lorsqu'on pose l'appareil photo, rien à dire. Le paysages est divin. Ici, je pense me trouver entre Valence et Lyon, en suivant le Rhone. Mais la prochaine photo...

Là, je suis au dessus des Alpes. Cela me rappelle le chemin pris la premiere fois que j'avais pris l'avion. C'était au retour du Voyage de fin d'Etudes. A 23 ans, je n'aurais pas été précoce ici non plus. Nous revenions de Tunisie, et nous rentrions à Lyon.

Sans faire trop de détours dans mes souvenirs, cette image me plait beaucoup. On est peu de choses face à la grandeur de la nature...

Là, c'est Geneve et le Lac Leman. J'avoue, mon coeur a battu d'un drole de tempo lorsque j'ai reconnu ce lac. Je suis allé deux fois à Genève. La premiere fois, il parait que j'avais 1 an et demi. Je n'ai pas grand souvenir... La deuxieme, j'avais 25 ans, et je pense me souvenir toute ma vie de ce weekend d'entre deux tours. Le Lac Leman, les Montagnes autour, le jet d'eau, et cette ville qui ne semble n'appartenir à aucun pays, aucune nation... Non, j'ai aimé Genève.

C'était chouette de passer dessus Geneve. Trés chouette.

L'image est quelconque. Mais j'aime cette aile d'avion ensolleillée, avec cette plaine enneigée. Là, nous ne sommes plus dans les Alpes. Je pense que nous survollons une plaine germanique, avant d'arriver en Belgique. En tous cas, ca reste joli...


Et la dernière image... ben c'est le fameux verre d'eau dont j'avais parlé dans mon mail cité plus eau... C'est bien ridicule, mais voilà un "4 heures" à plein de metre d'altitude. Avec un verre de jus de pomme, miam...

Voilà les quelques photos prises en altitudes. la semaine prochaine, je me ré-épancherai sur des choses un peu plus "sérieuses"... Bonne semaine à tous ceux qui me lisent (les pauvres... enfin, je vous dis sincérement merci de me lire ^___^)


vendredi 31 mars 2006

Et le président Chirac va parler...

Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...

J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...

Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.

Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...

Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...

Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.

"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".

mercredi 29 mars 2006

Allez l'Olympique Lyonnais

Je sais que ce soir, dans ma chambre d'hotel, je ne serais pas dans l'état du gamin de 13 ans il y a... 15 ans déjà. Marseille, aprés un match aller merveilleux où Papin avait ébloui San Siro, se qualifiait en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (c'était la derniere) grace à un but venu d'ailleurs de Waddle. Ce soir là de Mars 1991, l'OM battait le grand Milan. Et deux ans plus tard, c'était en finale que celui ci tomberait...

Depuis, j'avoue, j'aime beaucoup Milan. Pourtant ce soir, je serai derrière Lyon. Rien à dire, sinon que pour tous ceux qui aiment le foot, et qui ont Lyon dans leur coeur (5 ans d'études, plus d'années encore de souvenirs...), ce soir sera une belle soirée.

Dans ma chambre d'hotel, je vibrerai un peu... Ca sera pas une vilaine soirée.

(bizarrement, je n'ai meme pas envie de parler ni du CPE, ni du mepris que j'ai pour certains gauchistes utopiques et limites fascistes dans leur démarche totalitaire, et encore moins du mepris que j'ai pour cette majorite parlementaire qui, decidement, ne represente plus rien...)

Bonsoir de Cherbourg

A l'heure où la France est en colère, où la France a peur, je suis à Cherbourg, aprés un bref passage à Dunkerque... Comme un peu trop souvent pendant mes déplacements professionnels, j'ai froid et je suis crevé. 2 heures de route et 5 heures de train hier, 5 heures de route aujourd'hui, et 5 heures de route vendredi matin tot, ca fait un peu beaucoup pour le pauvre idiot que je suis.

Enfin, je suis là devant une jolie mer, au pied de Falaise qui surplombent la Manche, c'est joli. Mais bon, profiter du printemps provencal ne me dérangerait pas outre mesure. Bah, ça sera ce weekend...

Voilà, c'était juste un coucou de Normandie, pour mettre un mot sur mon blog. Je suis crevé, mais content d'avoir une connection qui marche. Ca change...

samedi 25 mars 2006

80000, 85, 39, 11 et 2

Les chiffres de la semaine :

80000 : ma Clio, dont le crédit vient de s'achever ce mois ci, vient de dépasser les 80000 km. Depuis que je l'ai, j'ai donc fait 75200 km, mais le compte est moins rond.

85 : Le nombre d'euros que nous couté notre nouvelle imprimante - telecopieur... Si j'arrive à faire ce put*** de réseau sans fil entre nos deux PCs, je serai bien content...

39 : le nombre de degré de mon modeste corps cette semaine, mercredi... Une bronchite grippale en début de printemps, youpi.

11 : Le nombre d'heure que j'ai dormi cette nuit. Cette semaine, ca aura été pas mal...

2 : le nombre de kilos pris lors de ma raclette le weekend dernier + le nombre pour la raclette de ce soir. Mais les soirées avec des gens qu'on aime et qui ne vous deteste pas, ca n'a pas de prix...

mardi 21 mars 2006

Multiples Trahisons

Cela pourrait être le titre d'un film ou d'un roman de Jonh Grisham. Il s'agit simplement d'un constat que je me suis fait, à midi, à la lecture du dernier Marianne, et suite à l'invitation de JF Copé hier soir au "Grand Journal" de Canal +. Ce dernier était triste de constater que, décidément, le politique avait mauvaise presse, et qu'il était difficile de s'engager. Il a raison. Etant moi même un militant (enfin, ancien, mais toujours avec des convictions que je compte défendre) et un modeste élu local, je constate la difficulté de la tache. Lors de mon engagement derrière mon candidat RPR aux cantonalles de 98', combien ais je vu d'anciens copains se détourner de moi ? De la famille me fermer leur porte, et des anciens parents de copains qui ne me serraient même plus la main quand j'allais acheter le Midi Libre...

Pourtant, force est de constater que, bien avant ce 21 Avril qui a été une baffe pour beaucoup, certaines personnes n'ont rien fait pour inciter les gens à respecter et à avoir confiance en la politique. Je pourrais parler de pleins d'hommes politiques, élus, ministres, qui ont dévoyé cette fonction. Le livre de FranzOlivier Giesbert qui montrent une classe d'élite dirigeante mettant plus d'énergie dans la conquete que dans l'exercice efficace du pouvoir en est un nouvel avatar.

Mais un homme, malheureusement, me semble caricaturale cristalliser tout ce que les gens ne supportent plus dans cette classe politique. Jacques Chirac, le premier d'entre eux... Quand je parle de multiple trahison, je ne parle pas des coups de couteaux qu'il a planté à Chaban, Giscard, Pasqua. Ca, c'est de la cuisine interne. Certes, cela ne sent pas bien bon, mais au final on s'en fout... Non, c'est la trahison du "peuple français" qui est un peu plus dure... Faisons une liste rapide :
  • Elu en 95' sur un thème "fracture sociale" qu'il dévoit en décembre en imprimant une politique de rigueur, critère de Maastricht oblige ;
  • Désavoué en 97' sur une dissolution ratée. Il n'en tirera aucune conclusion : on est parti pour 5 ans de cohabitation ;
  • Elu en 2002 à 82 %. Un "front uni". Quelle en est la conclusion ? Aucune : le gouvernement Raffarin sera un gouvernement malheureusement autiste et corporatiste (alors qu'il y avait la chance d'un renouveau de la politque... l'esprit de Mai cher à Raffarin se sera bien vite tari, réforme des retraites, canicules et Lundi de Pentecote, entre autre, passant par là) ;
  • Nouveau désaveux cinglant aux régionales de 2004. Sans conséquence...
  • Et encore une beigne : le référendum de 2005. De là, un nouveau gouvernement qui dit "avoir entendu l'appel du peuple", un retour à une politique gaulisto-sociale, que doit incarner Villepin... un CNE et un CPE plus tard, nouvelle trahison...
Finalement, Chirac est il l'unique responsable de ce dégout de tout le monde pour la politique ? Bien sur que non... Malheureusement, il accumule pas mal de casserolles politiques... Résultats, même les Fabius et StraussKahn se font huer dans les manifs, souvent par des abrutis d'extremes gauches n'ayant aucune idée, ni aucune envie de savoir, de ce que sont les "responsabilités", la responsabilité du pouvoir.

Bref, en cette journée pluvieuse, j'avais envie de déverser un peu mon fiel sur Chirac. J'ai collé pour lui en 95', et je portais, en réaction aux 'jeunes communistes' à l'entrée du lycée des Eyrieux, un sympathique TSHirt "les jeunes avec Chirac, mangez des pommes". J'aurais du choisir Balladur... Enfin, j'ai moi aussi été bien trahis. Un amour trahis, ce n'est jamais bon...

jeudi 16 mars 2006

En direct (différé...) de Bruxelles...

Bruxelles - 18h

A l'intérieur de l'aéroport de Zaventen. J'attends mon Bruxelles - Marseille de 20 heures, et en attendant, pendant que l'OM jour à Bruxelles, je bois une Leffe brune 50 cl (un vrai demi !) en mangeant des petits trucs apéritifs bien sympathiques... J'ai trouvé une prise de courant, et c'est chouette. je suis épuisé d'avoir presque traversé la Belgique (hier plein Est - Sud, aujourd'hui plein Ouest, il ne me manque plus que le Nord est Anvers et Liege, et j'aurais tout vu !). et c'est marrant.

Marrant et dépaysant. J'ai acheté du chocolat en parlant en anglais, et en payant par Carte bleu. Il a fallu que je signe le reçu et que je présente une piece d'identité. Ici, si France Football coute 20 centimes plus cher qu'en France, l'Equipe vous est facturé le double (les salops...). Par contre, les demis de bieres font vraiment un demi litre. Et les gens sont sympathiques et adorables. J'ai toujours adoré les belges, et j'ai eu des amis (un ami) belges merveilleux. Leur accent, outre le fait qu'il me le rappelait, est plein de chaleur. les belges sont des gens fabuleux, si les français pouvaient être pareils...

J'ai également vu le quatrieme roman de Dan Brown, dont le titre anglais est (de souvenir) Digital Fortress. Et puis je me suis baladé dans cette place que mon pere connait par coeur. D'ailleurs, dans le ring, j'y pensais beaucoup à mon papa, qui ne cesse de me parler de ce Zaventen qu'il fréquente mensuellement... Chaque fois, il nous rammene du chocolat. Je ferai pareil demain en allant voir ma maman. Oh, cela ne suffira pas à ce que mes parents soient fiers de moi (soyons pas idiot...), mais moi, ça me fait plaisir d'avoir le sentiment de marcher presque sur les traces de mon papa, dans un Pub où je l'imagine avoir déjà bu pas mal de bières... Ca me fait plaisir. Je l'aime bien, mon papa...

Sinon, je me sens quand même pas mal dépaysé... Passer Dunkerque, on change vraiment de pays et de langue. Autant Dinant et Namur m'évoquaient un peu la France, autant Bruges, Ostende, Aalst, me semblait vraiment un pays étranger. J'aurais voulu prendre les sorties Affligen et Grimbergen, qui m'évoquent presque autant qu'un Rasteau et Lirac de chez moi, ou un Pomerol et Gevrey Chambertin de plus haut. Mais non, j'ai pris le "Ring", le périphérique Bruxellois. Quand même, j'ai souris en écoutant mon papa me dire "avant 17 h 30, sinon tu ne bouges plus...". Diantres, les bouchons du Ring Bruxellois m'ont quand même paru bien léger par rapport à ceux du Périph parisien...

Finalement, ce soir je serais dans mon lit à minuit. Un peu crevé, mais content. Professionnellement, ce fut une journée de merde. Mais humainement sympa. j'aurais voulu exprimé une nouvelle fois un mécontement réel mais maintenant fataliste à mon chef, mais il sera en RTT. Je ne l'appelerai donc pas pour lui dire que franchement, maintenant, peut être pourrions nous songer à un licenciement amical. On attendra mardi, parce que lundi, ce sera moi qui serait en RTT. Avec de toutes manières la conviction que mon téléphone sonnera... Mais si je l'éteins... Merde quand même :)

Enfin, content de ces deux jours dans le Nord. Ardennes, Flandre, Belgique et PAs de Calais, des coins que je ne connaissais pas. Maintenant, c'est fait. Finalement, avant de partir de cette société, j'aurais voyager. Et c'est bien... Ca forme la jeunesse...
Avion : 20h
L'aéroport est incroyablement logn. en plus, la porte d'embarquement était à l'autre bout de l'aéroport. Presque 2 km de marches (avec les tapis roulant). Et maintenant, je regarde toute la Belgique illuminée... Presque plus beau qu'en plein jour de voir toutes ses lumières...
C'est con. J'adore la France, mais que j'aime la Belgique...
Marignane - 22 heures
Premier contact avec la France : les odeurs de pins et de chènes. Nous sommes en Provence. Il fait froid, mais ça sent bon... J'adore la Belgique, mais je préfère mon chez moi... Allez, au lit mainenant.

mercredi 15 mars 2006

Bonsoir du Nord

Soirée à Gravelines, dans le Nord, entre Calais et Dunkerque. Derniere Centrale Nucleaire EDF à visiter... Aprés, je peux "quitter" le milieu EDF. Mon Dieu, que j'aimerais le quitter, ça ce n'est pas une nouveautée. Mais quand même, c'est bien de se dire qu'on a fait toutes les Centrales EDF de France, et ça fait drole de se dire qu'il n'y en a plus à voir... A la fin du mois, je serai à coté de Cherbourg (Flamanville, qui accueillera l'EPR), et aprés... ? Aprés, j'espere que cela sera fini, du coté de la société où je suis en tous cas.

EN effet, une fois arrivé dans cette bourgage du Nord, nouvelle couleuvre à avaler. Nouvelles plutot... Des formations que l'on me propose pendant mes vacances, mises à l'écart d'un nouvel organigramme. Bah, je m'en fous (ils le paieront...). Et puis un de mes anciens chefs de chantier qui m'appelle pour me dire qu'il démissionne, suite à des coups de Trafalgar trés tordus de notre même direction, avec un arrêt maladie de deux mois pour cause de profonde dépression. Cela m'ennuit déjà plus. j'ai été malade en partie à cause du travail, mais ça va... Par contre, toucher à l'être humain, ça m'amuse moins, beaucoup moins... Ils vont un peu trop loin.

Enfin, je parlerai de ma société un autre jour... C'est vrai que je peux comprendre les jeunes et les gens dans la rue, lorsqu'on voit des Directions et des hierarchies avec aussi peu de principes, de vertues et de moralités humaines... C'est dommage.

Non, je vais juste finir mon coucou Nordique. Il fait froid, mais le coin est charmant. Quoique Gravelines ne soit vraiment pas une jolie ville. Enfin bon...

Allez, ce soir je retrouve un ancien ami de promotion. Peut être pour une "réconciliation", qui me ferait presque plaisir. Qui en appelerait d'autres, qui sait... Enfin, les cartes ne sont pas toujours dans mes mains. Là, elles le sont. Alors jouons !

mardi 14 mars 2006

PS au message de tout à l'heure

Depuis, j'ai fait un peu de route. Avec une Opel Astra immatriculée en Belgique, j'ai fait le "ring" de Bruxelles, jusque dans les Ardennes. Et j'ai vu ces panneaux Belges, j'ai presque senti Bruxelles qui me disait "tu te souviens ?". Oui, je me souvenais... Sur Bel RTL, les gens parlaient avec l'accent. L'accent de Liege, l'accent de Namur. L'accent de Mons, où je passerai demain pour aller à Dunkerque.

Si t'avais été là, je me serai arreté, pour que tu m'offres un peu de coca. Mais bon... Bisous mon ami d'OutreQuievrain. J'ai pas à traversé la France pour penser à toi (oh non j'ai pas besoin de ça), mais quand je passe la frontière, permet moi de te faire un petit coucou...
Bon, je vais me coucher maintenant...

Vu d'en haut (2)

Ou comme un écho à un message écrit il y a un an. Même endroit... Un cockpit d'avion... A combien d'altitude ? Aucune idée... La seule chose que je vois, c'est que je suis au dessus du Ventoux en ce moment... Ah là là, si seulement je n'avais pas ce soleil aveuglant, j'aurais pris une photo rare et belle... Mais non... Enfin, j'ai quand même pris quelques prises de vues en arrivant au dessus de la Drome des montagnes... Ca neige, et c'est vraiment beau.

Il y a exactement un an (ou presque), je parlais de ma discussion avec ce sénateur RPR qui allait modifier la constitution à Paris pour un référendum perdu par le Pouvoir en place. De Gaymard, et de mon travail insignifiant... Je pourrais parler aujourd'hui des alpes enneigées, que je viens de prendre en photo. Putain, que c'est beau... Que c'est beau.

Je vais à Bruxelles. Demain, je serai à Givet, en plein dans les Ardennes, pour une réunion avec un client. Pour "rendre service", car je ne connais rien au Dossier. Je l'ai lu ce matin avant de partir... Aprés que la date de la réunion ait été confirmée par le client... Bref, un départ un peu en fanfare, par préparé... Et je reviendrai jeudi soir, à minuit, aprés passage par Gravelines, à coté de Dinkuerque. Youpi.

Là, l'hotesse vient de m'ammener le "gouter". Jus de pomme (elle voulait me proposer du vin blanc... on est 17 heures... quand même), et un assortiment de trucs bizarres. Un Mars (!), un sandwich à la tomate (!!), et de l'eau en gobelet (ça, je prend en photo... nous en rirons plus tard). Enfin, le plus interressant se passe dehors. Merveilleux paysages, en écoutant des musiques de Yuji Kajiura qui me donnent des frissons, et me font vraiment penser que nous sommes petits... Alors qu'est ce qu'ils nous emmerdent au boulot, tous ces cons ? Qu'est ce que j'emmerde avec ces histoires d'amour d'enfance qui ne passent pas, ou de relations bizarres et idiotement passionnées avec des gens que j'aime vraiment, mais qui se trouvent des histoires par le plus misérables de mes actes... Au dessus du Lac Leman (..), justement, je pense que cela est bien ridicule. Au final, nous mourrons tous de toutes hmanières, et nous ne sommes vraiment pas grand chose en face de ce genre de chose...

Bon, c'est con ce que je dis. Mais c'est tellement beau ce 'Lac de Geneve'. Je ne vais pas revenir sur des souvenirs vieux de 4 ans, mais ca me rappelle le Marseille - Bale de Mai 2002... Je passais dessus cette mer Suisse, et bouh, déjà je ne me sentais pas fier. On est petit, mais c'est bien parfois d'être petit. Enfin, je me dis aussi que j'aurais de belles et jolies photos, youpi (oui chérie, ne cherche pas ton appareil photo, c'est moi l'ai... message personnel...)

Le thé vient d'arriver. Oui, avec le sandwich, c'est Tea Time. Et c'est toujours aussi beau dehors cette neige. Et cette foret enneigées. Suis je encore en Suisse ? Oh, surement... Mais bientot je devrias etre en Allemagne. Enfin, c'est trop joli. Bouh, dommage que je n'ai pris mon cable d'appareil, je ne pourrais mettre ces photos en ligne ce soir. Tant pis. Mais que je me sens ridicule avec mon appareil photo, et mon PC (et mon sandwich à la tomate..). Enfin, ridicule peut être, mais je m'en fous. C'est tellement agréable de voir ces paysages.

Finalement, je parlerais du CPE un autre jour. De mes frustrations au travail qui s'atténue devant des perspectives excitantes. Des gens que j'aime, qui em sont fidèles, et à qui je resterai fidèle. Et finalement je parlerai un autre jour de toute ces choses dont j'ai envie de parler, de reparler. Le Faucon revient et redéploie ses ailes... Je recommence à voir devant, à faire des projets, à retrouver une ambition et personnelle, et collective. Tant pis si certaines personnes ne veulent plus de mon amitié, je trouve ça et injuste et idiot, mais tant pis. j'avancerai. Tant pis si certains sont médiocres, égoistes, opportunistes. Tant pis si je travaille avec certains gens sans morales et qui continuent à me faire du mal, ils le paieront un jour. Je continuerai ma route dans changer de direction, ni de morale.

Bigre, c'est fou ce qu'un voyage à pleins de km d'altitudes fait dire des conneries. Mais bon, tant pis, ça sert à ça un blog aussi. A laisser s'épancher les conséquences morales d'une pressurisation peut être excessive de la cabine. Allez, l'hotesse vient de m'ammener un chocolat. Je vais regarder un épisode de Xenosaga (ou le premier episode d'Angel HEart, tiens...). Et puis suite la prochaine fois. Au retour peut être

lundi 13 mars 2006

Une soirée au Stade Velodrome

Le Stade Vélodrome est une enceinte magique... C'est magnifique. Hier soir, nous sommes allés voir Marseille - StEtienne. Mon cadeau de la Saint Valentin. Sympathique, non ? Romantique en tous cas...

Hier soir, le Stade était plutot plein malgré le vent glacial. Ah... Le Stade Vélodrome a été construit pour que l'on puisse voir la mer depuis les tribunes... Dommage que le soir, en hiver, il fasse nuit et il fasse froid. Parfois, certains décideurs devraient être baffés... Enfin bon. Malgré le vent glacé, et malgré les pieds tout froid en fin de partie, le Stade Vélodrome est un bel endroit. Et il est encore plus beau quand il se joue une belle pièce, et que les acteurs sont brillants. Hier soir, si les Stéphanois ont été médiocres, les marseillais ont joué, à mon modeste avis, leur meilleurs match de la saison. C'était pas la passion de la Corogne, mais c'était rapide, intelligent... Non, belle équipe. Enfin, je ne vais pas parler football là, mais plutot de ce que j'ai retenu "du Stade".

D'abord, un constat. Le "supporter marseillais de base" est au moins aussi con que le supporter lyonnais, parisien, stéphanois aussi, "de base". Dedans tout ça, il y a le terme "de base" trés fort. il faut voir ces kops, jolis, mais à la limite d'une secte. Tous ensemble à faire le même geste, télécommandé par on ne sait quoi. Bien sur, vous avez toujours la paire d'abrutis torse nu. Il fait - 2°C en plein vent, demain ils seront malades comme des chiens, mais c'est pas grave. Le pire est qu'ils en sont fier.

Devant nous, nous avions le "crétin" de base. Jeune, en jogging, et presque méchant. Un bon petit puceau crétin qui doit peut être se faire frapper la semaine au lycée, mais qui se défoule dans le Stade. Il était assez loin du terrain (cf les photos), mais il me faisait peur : j'avais l'impression qu'il voulait aller sur la pelouse mettre une mendale à l'arbitre, cet enculé (1ere fois) qui avait en plus été trés pro marseille hier soir... Derrière nous, il y a avait un vieux intelligent, mais trés con en fait. "C'est immanquable !" le pénalty aretté par le Gardien Stéphanois. "Immanquable" l'occasion stoppé par ce même gardien devant Maoulida. Et vas y que je commente fort, que je casse un Pagis qu'une heure avant j'avais encensé, et que je suis trés con. C'est marrant un stade, on a l'impression que tous (moi compris), notre QI diminue subitemment de 50 % lorsqu'on entre dans cette enceinte.

Aprés le puceau lycéen, un autre puceau, de 7 ans celui là. Normal là. Ce qui est moins normal, c'est qu'il y allait gaiment. UNe vraie petite racaille. Un visage d'ange, mais vas y que je te traite le pauvre défenseur de StEtienne qui réussit un tacle un peu brusque "d'enculé !". Je me suis demandé où avait il appris ce mot, et en entendant le père complimenter l'arbitre par des mots pleins de nuances et de tact.

Tout en nuance aussi les chants des virages. Le jamais surprenant, mais toujours vulgaire "oh hisse enculé !". Un peu plus d'originalité lorsque le kop chantait d'une seule voix, sur une musique entrainante : "la mère de Jannot -- est une salo - ohohpe" (pauvre dame...). Lorsque ces mêmes virages ont lancé le classique "Janot, Janot, on t'en--cule". A un moment, je me suis même surpris à enlever mon bonnet et à demander à mon amie "euh, ils enculent qui là ?". Je n'avais pas reconnu le nom du joueur. Mais en fait, c'était "les verts", qu'ils enculaient d'une manière générale. oh, ben on va faire un paquet global tant qu'on y est !

Les chants des supporters... C'est idiot, mais j'avais le souvenir de Vélodrome où les chants étaient plus originaux. J'ai le souvenir de la reprise du petit ane blanc (chanson que je chantais en primaire) qui, pour tirer la charette, il mettait tout son coeur. Reprise de jolies chansons comme "Go West", "Santiano", et pleins de classique, ou parfois originaux. Là, c'était plus du "on encule" à tour de bras (ou à tour d'autre chose...). Enfin, en tous cas, il y a risque de luxation ou de claquage, et pas du dos comme Barthez (à force d'honorer tout le monde pendant 90 minutes...).

Mais bon, le soir, en quittant Marseille, un petit pincement au coeur. J'ai vécu pendant plus de deux ans la tour en face du Stade. Le Grand Pavois... Et avant le match, j'étais à vider la bouteille de Whisky aux bons Enfants. Avec des souvenirs pleins le coeur, et une peine toujours pas effacée... Cette mutation forcée qui m'a fait quitter Marseille au début de 2004. Bah, tout se paye, et peut etre suis je en train de facturer certaines choses là... Mais ça, c'est une autre histoire.

PS : les deux photos. La premiere est aprés le premier but de Pagis. Et la deuxieme, c'est le pénalty loupé par ce même Pagis. Enfin, magnifique soirée...

samedi 11 mars 2006

Soirée ardéchoise, simple et agréable

Ce matin, en me levant, j'ai eu le désagréable constat de voir qu'un Jean vieux de deux ans m'allait que difficilement... J'ai eu beau faire un repas de midi frugal, un peu de courses à pied, la soirée a réduit à néant mes minables efforts. L'Ardeche est un merveilleux département. Sauf que les terrines, patés, soupes à base de lard, saucisson, et autre cremes de marrons, c'est violent. Calorique et violent.

Mais la soirée fut bonne, avec des gens que j'aime.

Demain soir, Marseille StEtienne au Vélodrome. Avec apéritif chez ma meilleure amie. Je vais retrouver mon whisky, et je sais que les glaçons sont au frais. Finalement, je me dis que peut être, en ce moment, la roue commence à tourner. Et que merde, tous ces gens qui n'ont reussi qu'à me faire de la peine et à me toucher au coeur, peut etre qu'un jour ils se trouveront en bas de la roue...

Enfin, je ne souhaite de malheurs à personne. Mais acceptions juste notre simple bonheur, à nous. De savoir qu'on est aimé et apprécié de gens qu'on aime et qu'on apprécie. Quand bien même cela soit caloriquement déplorable et diétetiquement scandaleux. Mais ça, c'est un autre débat...

jeudi 9 mars 2006

Soupirs... Fatigue et envie de partir

Plein milieu de l'aprésmidi, et la seule chose que je trouve à faire est de venir pianoter sur mon blog. Je suis au bureau, affalé sur ma chaise, et je n'ai qu'une seule envie : quel l'horloge tourne, et tourne vite. Pour rentrer à la "maison", et aller me coucher. Est ce les deux verres de blanc (pardon...) accompagnant la choucroute de midi qui m'assoment ? Même pas, puisque ce matin, je n'ai jamais eu l'impression d'emmerger, malgré quatres cafés. 4 cafés, + 2 l'aprésmidi, + 2 verres de blanc + 1 choucroute =... = j'ai envie d'aller me coucher.

D'où me vient cette fatigue ? Je ne sais pas. Lassitude devant un travail qui ne m'interresse pas ? Devant un avenir ici que je sais bouché, par ma faute, et par celle de gens sans éthique ni morale ? Il y a beaucoup de ça, c'est évident... Mais cela ne fait pas tout. Fatigue morale, devant des évenements personnels, des retours vers le passé et des présents parfois amers ? Il y a de ça sans doute, quand bien même je me sois fait à certaines réalités, dures à accepter, mais il faut parfois être fataliste. Fatigue physique sinon ? Ben oui, j'ai fait du sport ce weekend et cette semaine... Et mon pauvre petit corps n'est pas trés athlétique... Oui, il y a de ça.

mais il y a aussi le fait que mes nuits, quoique pleines, ne sont pas reposantes. Je ne fais pas de cauchemars : plutot même des reves agréables. Mais le matin,je me leve encore plus crevé que la veille au soir. Et les journées, forcément, je rame...

Alors je reve un peu à ces paysages marseillais, qui me manquent quand même. A ces moments où je me dis que mes jours dans cette société arrivent à leur terme peut être, je ne peux m'empecher de me revoir en 2002. J'arrivais à Marseille. Quelle chouette année. Des moments trés durs, mais au final, cette année restera une grande année pour moi. Même si une de mes meilleures amies que j'adore m'a dit qu'il fallait un peu que j'arêtte de trop me tourner vers moi même et vers mon passée... (mais on ne se refait pas quand bien même on essait...).

Enfin, ça ne change rien au soucis du moment. Je suis épuisé, je n'avance pas, et j'ai envie d'aller me coucher... Aller, encore une heure, et je m'en vais. En plus, ce soir, j'ai coiffeur. Bah, je somnolerai en me faisant tripoter les cheveux...

dimanche 5 mars 2006

les mots de la fin de weekend

Mon weekend dernier fut difficile. Celui là aura été calme. Mon amie est partie chez ses parents, et je me suis retrouvé seul. Face à moi même, face à quelques fantomes. Face aussi à un PSG - OM qui m'a redonné une certaine confiance en la nature humaine et en les qualités d'abnégations qui sont tellement souvent mis comme part négligeable... Mais face à moi même surtout.

Hier, je suis allé courrir une heure dans des massifs Vauclusiens. J'ai pensé à ces mots que je devais mettre dans ce blog... et aujourd'hui, 24 heures aprés, je ne sais pas quoi dire. Je me trouve tellement idiot.

En fait, je résumerai pas une seule chose. Cette semaine où je me suis encore une fois trouvé face à mes interrogations, j'ai vu que j'avais des gens qui m'aimaient. Ca tombe bien, je les adore aussi. De Roquemaure à Marseille en passant par Paris, j'ai des gens sur qui je peux compter. Moi l'idiot, le faible, le pas fort, je ne suis pas seul. Et au sein même de la maison dans laquelle je vis maintenant, je le vois tous les jours : je ne suis pas seul. J'aimerais dire aussi, à ces gens qui m'aiment, que eux non plus ne sont pas seuls. et que merde, un faucon, ça tombe pas comme ça.

Je ne suis pas un Minot de Marseille. Seulement un enfant de Provence, un gosse du Rhone. Et un couillon qui a toujours envie d'avancer. Et je sais, je ne suis pas seul. Alors fonce mon con, fonce, et ne t'arêtte pas.

La prochaine fois, je parlerai de Freche, de l'OM encore, de la Droite Gaulliste qui n'existe plus, du poulet, de SaintSeiya. Et du reste... La prochaine fois, je reviendrai. Là, je vais me coucher par contre. Désolé, mais j'ai un Dan Brown à lire, et une dure semaine à préparer.

Merci à toutes (toutes) et à tous.

vendredi 3 mars 2006

La solitude...

On va encore dire que je suis un sale idiot de mélancolique... j'écoutais cette chanson automne 2000. C'était avant que je connaisse des personnes merveilleuses de la Communautée SaintSeiya. Je sortais de l'école, et je roulais sous la pluie en écoutant ce CD de Florent Pagny que je venais d'acheter, un samedi de Novembre de Boom ECAM.

Ce soir, en pensant au weekend qui m'attend, je me dis que cette chanson qui vient de repasser sur Winamp tombe drolement...

J'devais avoir dix ans
Quand j'me suis dit maint'nant
A personne, je dirai plus rien
Même si ça me fait du bien
J'ai pas t'nu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adresse
A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
Combien d'fois j'suis parti
Seul au milieu de la nuit
Combien d'fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un
Je t'aime, à toi je tiens
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant
La solitude
C'est comme la peur
On vit avec, mais on en meurt
La solitude
Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le cœur froid comme la pierre
Et moi j'veux pas
Non j'veux pas

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
C'est comme le vent
Quand c'est trop fort
Ça vous rend...
La solitude
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
La solitude

samedi 25 février 2006

Y a t'il quelqu'un... ?


Y'a t'il quelqu'un ici qui m'aime??

C'est la fin d'un rêve Austerlitz
La journée s'achève Austerlitz
Sur le flamboyant sacrifice
De tes fils Austerlitz

Un homme seul parfois est un homme de coeur
Les hommes sont des loups quand ils sont à plusieurs
Et quand de mon va-tout, et quand de mon banco
Je suis rentré vainqueur au soir de Marengo
Je n'étais plus le même.

Même mon frère Joseph avait vendu ma peau
Et des plumes de l'aigle il coiffait son chapeau
Et c'est d'un coeur déçu, vieilli que je revins
Et que le Général, dit place au souverain
Je ne suis plus le même.
A part le Dieu du Ciel
y'a-t'il quelqu'un qui m'aime

A part le Dieu du Ciel

Y'a-t'il quelqu'un qui m'aime..

Serge Lama a pris les traits de Napoléon dans de merveilleuses chansons. Ce soir, je ne suis pas Napoléon, mais j'ose presque me poser cette question. J'en ai honte, parce que je sais qu'il y en a, des gens qui m'aiment... Je n'ai pas eu d'Austerlitz, mais beaucoup de Waterloo. Quant à mon pont d'Arcole, je l'attends encore. Pourtant... Pourtant merde, je me la pose cette question.

Cette photo a été prise le weekend dernier au Musée d'Orsay de Paris. Napoléon filant vers l'éternité. Il en avait, des gens qui l'aimait lui... J'en aurais peut être été. Je ne sais pas. Je ne sais plus, mais bon ce soir y a foot, donc ne cherchons pas à savoir...

mercredi 22 février 2006

Envie de mourrir ?

En tous cas, c'est quasiment comparable à une volonté ou une tentative de suicide l'exercice auquel je vais me livrer dans quelques instants. La matinée a, une nouvelle fois, été difficile et éprouvante. Et j'ai faim. J'ai envie de manger un sandwich au Poulet, au Leclerc de Bollène. Visiblement, je ne tiens visiblement pas plus à la vie que ça, et en plus j'aime vraiment le poulet, la pintade, le chapon, le canard, et toutes ces volailles et oiseaux à plumes que je dévore avec plaisir.

Manger de la volaille, ce n'est pas interdit par le Coran. Pas de risque donc de déchainer des tombereaux de protestations dans certains pays en manque de raison. Par contre, manger de la volaille, cela risque d'être aussi mal vu que de dévorer cigarettes ou de boire du vin. Peut on manger un sandwich au poulet avant de reprendre le travail ? Est ce que je risque un dépistage ? J'en parlerai à mon médecin du travail, et probablement au CHSCT de ma société... Voilà un sujet important, peut on manger une aile de poulet à midi ? Sujet beaucoup plus important que d'autres, comme le moral au plus bas de certains employés, comme les arrêts maladies qui augmentent, comme les vagues de démissions qui témoignent de quelque chose qui peut s'apparentrer à un mal être.

Enfin, voilà, j'irai manger du poulet à midi. Et en plus, comme j'aime bien être seul, j'irai lire l'Equipe et le Canard en mangeant le long de l'étang de Pierrelatte. Avec un peu de chance, je me ferai piquer par un moustique, et je vais souffrir et de la grippe du poulet, et du virus du moustique.

A part ça, qui c'est qui a dit qu'en ce moment, j'étais un peu un gothique suicidaire ^___^ ? Bon, je vais écouter de l'Evanescence avant de partir manger... Bon appétit.

lundi 20 février 2006

Jour de RTT

Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.

Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.

C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.

J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.

Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.

Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.

Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.

Petite reflexion sur Javier Solana

Javier Solana représente la voix de l'Europe à l'étranger. Un 'oui' à la Constitution l'aurait fait être nommé "Ministre des Affaires Etrangeres" de l'Europe. Et ce DousteBlabla des 25 a, la semaine dernière, présenté à tous les pays arabes les "excuses" de l'Europe, pour cette fameuse affaire des caricatures.

J'aurais souhaité imaginer un Couve de Murville exigeant des excuses de la part des autorités de pays qui ont vu leur population bruler et saccager - pour ne pas employer le terme "prophaner"- des ambassades danoises, françaises, ou plus généralement européenne. Mais non, le représentant à l'étranger de l'Europe va se "coucher" en se confondant d'excuses au nom de l'Europe, pour des dessins franchement minables (Cabu, Plantu et Petillon n'ont aucun soucis à se faire) qui ont déchainé des colères fanatiques et totalement irationnelles.

Des députés UDF s'en sont émus au parlement européens. Personnellement, cette repentance permanente commence à m'énerver sérieusement. Notamment parce que j'estime n'avoir aucune excuse à présenter à personne, en particulier au peuple arabe et musulman. J'estime par contre, en tant qu'européen, mériter quelques excuses pour ces déferlements de colères et de haines injustifiées. Je n'ai commis aucun crime, et l'Europe n'a commis aucun crime.

L'auto-flagellation continue avec le groupe Carrefour. Qui, dixit le Canard Enchainé, va jusqu'à afficher des pancartes en Egypte présentant 'ses excuses au nom de l'Europe', et venez acheter des pates dans non magasins quand même.

Je trouve cela humiliant. Et cette auto humiliation se paiera de toutes manières à un moment ou à un autre. Et j'avoue avoir peur de ce moment. Car entre les "faucons" (désolé...) américains qui ne réflechissent qu'avec les armes et la forces, et les mulots européens qui se répendent en excuses et en repentace, demandant presque pardon d'exister, cela serait bien qu'il y ait une voix médiante. Une voix raisonnable, mais néanmoins ferme. Enfin, lorsque l'on a plus ni morale, ni idéal, sur quoi rester ferme ? Pessimiste ? Oui, c'est vrai.

jeudi 16 février 2006

Bientot le weekend, retour sur GundamSeed

C'est drole comme ce soir, j'ai à la fois envie de parler, et de ne rien dire. La semaine, professionnellement, aura encore une nouvelle fois été trés dure. Plus de brimades cette fois ci, mais beaucoup de travail. Pour ma société, avec la remise d'offre qui engagent mon entreprise pour presque 8 ans, avec des chiffres qui font mal à la tête. Et puis à coté, des petites merdes de machines qui ne marchent pas à Blayais, ou de reunions que l'on veut m'organiser en début de semaine prochaine à Cherbourg.

Enfin, demain c'est le weekend. Je vais reprendre le train pour la premiere fois depuis plus de 6 mois. Pas pour le travail, mais pour un weekend à Paris. Je verrais une de mes meilleures amies, celle qui a fait les quelques dessins que je poste souvent. Et je dépenserai les points "grand voyageur" accumulés pendant mes voyages l'an passé.

Sinon, juste un sujet que je vais évoquer rapidement. Je viens de finir de regarder un animé (dont une des chasons passe en ce moment dans Winamp) : Gundam Seed. Une nouvelle fois, je me rend piteusement compte de la tristesse de mon vocabulaire. Mais ne pas voir passer 50 épisodes comme ça, avoir les musiques en tête toute la journée, et ressentir des frissons en voyant certaines scènes qui donnent des larmes, cela veut dire que j'ai vraiment aimé.

Mon amie voulait voir Gundam Seed car je lui ai dit que c'était l'animé qui fut remplacé par le merveilleux FullMetal Alchemist. Et elle voulait voir ça, ce que c'était ce truc qui avait tout rafflé dans les animésgrandprix au Japon. ON a vu, et ouf ! C'est du trés trés bon.

Et pour moi, ben j'ai trouvé ma nouvelle idole. Avant, je restais amoureux de la petite Kirika de Noir (que je ne draguerai pour rien au monde : une balle perdue est si vite arrivée...). Là, la petite Kagari, je monterai dans les plus puissants Gundam pour elle (mais je ne dois pas le dire trop fort, je risque de me faire engueler aprés ^__^). Il n'empeche, cette petite blondinette impulsive mais mignone et avec un coeur gros comme ça, je l'ai adoré. Et quand je repense à elle, bouh... (elle me fait pas le même effet que Lucie de la Stat Academy, mais bon).

Enfin, courage, bientot le weekend...

dimanche 12 février 2006

Les reflexions du dimanche soir...

C'est fou ce que Internet rame ce dimanche. Un beau dimanche d'ailleurs, où le vent est tombé en basse vallée du Rhone. Il fait plus chaud, quand bien même je frissone un peu. Hier soir, nous avons mangé des crepes avec quelques amis. Et aujourd'hui, nous sommes sortis à ChateauNeuf du Pape, dans le jardin d'un ami. Et là, je vais sans doute regarder quelques épisodes de l'excellent animé Gundam Seed, avant la fin de journée, et l'apéritif devant OM - Toulouse.

Finalement, je n'ai pas grand chose à dire je me rends compte. La semaine a été dure, mais la prochaine promet aussi de valoir le détour. Et je pourrais recommencer à me mettre en mode plainte. Allez, je ne vais pas commencer à stresse à 16 heures pour la semaine prochaine. Mon ami Xav se facherait à juste titre, et ça serait pas profitable pour moi, et pour cette fin de journée, qui aura été ensolleillée. Je pourrais par contre juste m'exprimer (exercice que j'aime bien), sur quelques "évènements" qui m'ont marqué cette semaine... Allons y, pour les commentaires du Faucon...

* Audition du Juge Burgaud, ou la méthode du bouc émissaire

Sur cette adresse, dans un forum que j'aime bien, j'ai essayé d'exprimer en "live" ce que j'ai ressenti. Quelques jours aprés, le malaise reste perceptible chez moi. Certes, beaucoup veulent faire "payer" cet homme, mais je me rends compte combien je suis moins radical qu'avant, et comme cette pratique du bouc émissaire, du lynchage terrible, me gène. Un journaliste de Marianne a exprimé son même dégout quant à la méthode, rappelant que même le pire des criminels ne subit pas ce type d'humiliation en direct, 7 heures durant, devant la France entière.

Trouver le procédé insupportable n'empeche pas d'avoir énormément de compation pour les acquités, et d'être horrifié par leur sort. Néanmoins, combien d'Outreau en France ? Combien d'innocents ou présumé innocents en prison ? Combien de coupables en liberté ? Et combien de Juge Burgaud, gosses inexpérimentés, jeunes "cons" se la jouant seulement parce que, diplome en poche, l'humilité ne leur a pas été apprise à l'école. Combien dans les Tribunaux, dans les industries, de partout, ces "jeunes loups" avec les dents longues, voulant tout "casser", et qui finalement se cassent la gueule tout seul. Coupable de leurs fougues et de leurs ambitions, ou victimes de leurs inexpériences ?

Non, mal à l'aise. Mal à l'aise, car aprés ce beau spectacle de lynchage sur ce gamin frèle et palot, orchestrés par quelques députés qui n'ont aucune légitimité pour se comporter en procureur inquisiteur, qu'aurons nous ? Une "réforme" du système judiciaire ? Certes. Cela n'empechera le systeme de l'éducation nationale d'envoyer de jeunes profs ou instituteurs sortants de l'école, puceaux de profession, d'aller se frotter à des caids dans des quartiers difficiles. Cela n'empechera pas ce système qui fait que l'on envoit des gosses au casse pipe. Mais bon, nous aurons fait un exemple. Le juge Burgaud sera encore puni. Ce n'est plus de la doubl peine que l'on va lui infligé, c'est de la multi-peine, un système inventé par une caste de loups hurlants qui aime l'odeur du sang.

Finalement, on voit là tout le mal français. Lorsque nous avons un problème, aussi grave qu'il soit, avant de trouver une solution, nous cherchons un coupable. Aprés, la machine médiatique, ou locale, se met en branle. La rumeur au début, jusqu'au Show parlementaire de mercredi. Beau pays, belles mentalités.

* Les caricatures du prophètes : chox des civilisations ?

Je saute du coq à l'ane... Mais la lecture du Canard et ensuite de Marianne (pas de Charlie, je suis plus "Canard" que "Charlie", quoique la une de ce numéro star est merveilleuse) me donnent envie de parler de ce sujet. Mais deux points, me semblent ils, ont été mis en avant durant cette quinzaine danoise.

- la liberté de la presse. Le mot "liberté" a bon dos. Lorsque cette même presse, sous couvert de liberté, se permet, de manière abjecte, à lyncher ses victimes expiatoires (cf Outreau), est ce mieux ? Maintenant, qui sont ces fanatismes encagoulés qui décretent 'leurs' règles. Les Guignols ont le droit de caricaturer Jesus, et on aurait pas le droit de caricaturer Mahomet ? Certes... Dans certains pays sans doute. En Europe, on a le droit, et on le prend. Ensuite, que certains crétins à l'autre bout de la terre en profitent pour bruler des ambassades, cela peut peut être se faire poser des questions.

- Choc des civilisations ? Voilà une des questions à poser... De manière calme et sereine, sans exacerber des grands débats. Je crois que c'était Max Gallo qui avait dit une chose juste. Le christiannisme a environ 2000 ans. L'Islam, en gros, 1400 ans. Où en étions nous, nous chrétien, y a 600 ans ? On faisait les croisades, on évangélisait, d'une manière un peu radicale, les non chrétiens. Et si Galilée venait nous prouver par A + B que la terre tournait, nous le brulions. Obscurantisme total... Et si l'Islam avait simplement son age, et si il lui fallait faire SA révolution, SON époque des lumières ? Tout simplement. Sans haine, mais simplement en voyant les choses comme elles sont. Car notre histoire peut peut être nous permettre de regarder ces évenements d'un autre point de vue.

Mais tout en restant ferme, car tolérance ne signifie pas lacheté ni abandon. Nous sommes en France, en République, et nos règles sont nos règles. Innégociables.

Je terminerai simplement cet article par un copier-coller de JeanMichel Apathie, justement, suite à son entretien avec Max Gallo :
<< A contrario, on peut noter, et condamner, la faiblesse des réactions politiques et gouvernementales, en Europe et aux Etats-Unis, des déprédations des derniers jours. Les caricatures en question ne valent pas l'expression d'une solidarité avec Al Quaïda, une évidence qui n'a pas été formulée de manière très audible, par exemple, par le gouvernement français. Du bon sens quand les boussoles s'affolent.

C'est ce qu'exprimait Max Gallo, lors d'un rapide petit-déjeuner, ce matin, après l'interview. Il racontait une conversation récente avec Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM (conseil français du culte musulman). "Dans les villages de France, il y a partout des églises et pratiquement pas de mosquées", regrettait Dalil Boubaker, selon le récit de Max Gallo. Et ce dernier de lui répondre: "Mais enfin, nous sommes un pays judéo-chrétien."

Une banalité qu'on a parfois tendance à oublier
>>
Sur ce, je vais prendre un bain, et aprés zou, foot à la télé. En tous cas, ce que j'aime dans cet exercice qu'est le blog, c'est qu'il me permet, de manière certes maladroites (je ne suis pas Eric Zemour dans le talent d'écriture) d'exprimer ma modeste pensée. Et je me relirai dans 5 ans, et ne serais peut être plus d'accord avec moi. C'est la vie d'une pensée qui, comme le vin, évolue avec le temps. Je ne prétends pas etre un grand Bordeaux. J'espere ne pas finir en piètre vinaigre apre et sans gout.

jeudi 9 février 2006

Mode plainte (was : journée de merde)

/mode je vais me plaindre on

Bon, si vous ne voulez pas entendre (ou lire) pleurer, merci d'aller voir ailleurs. Car là, je ne vais ni parler de l'audition du Juge Burgaud (quoique que j'en ai des choses à dire là dessus), ni de football. Comme j'ai mis plus haut, je vais me plaindre.

J'ai eu une journée de merde.

Ce matin, le harcélement des petites phrases assassines qui donnent envie et de pleurer, et de mettre sa main dans la gueule de l'agresseur (au demeurant deux grosses erreurs), m'a encore une fois touché. Je suis dans une société où des gens mauvais et arrivistes sont à la tête en ce moment. Ils veulent, pour la plupart, me faire démissionner. Mais je vais me battre.

Ensuite, je suis monté à Lyon pour une réunion qui ne servira qu'à me donner un surplus de travail. Encore une fois pour ma société. Dans quel but ? Voir ses mêmes enfoirés toucher une grassouillette prime au mois de Mai ? C'est la regle du jeu...

Et en descendant, sur les coups de 19 heures, je vois l'effet que peux avoir un flash sur la route... Une portion sur autoroute limitée à 70 km/h, j'étais à 90... Bon, ben 90 € une nouvelle fois offerte à ma boite... Et je suis arrivé chez moi à 20 heures, profondément dégouté.

Résultat ? Rien... J'ai bu du Merlot, je vais regarder Gundam Seed, un suppo, et au lit. Journée de merde...

Demain, je parlerai de la Coupe d'Afrique des Nations, ou alors je ferais une caricature (mais à part la tête à Toto, je ne sais pas dessiner...)

/mode je me suis plains off

mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques

dimanche 29 janvier 2006

Et la neige fond à présent

Je viens de fermer les volets de ma maison. Plus de neige qui tombe, juste de la pluie. une pluie qui emporte la blancheur de la neige, et qui enporte finalement l'innocence d'un weekend agréable. Demain, la semaine reprend. Et demain, je monterai peut être à Dijon. Je me ferai insulter par Bordeaux, et peut être Montellimar se passera mal. En tous cas, mon amie sera à Lyon. Elle y est déjà ce soir. Et je vais me retrouver un peu seul. Ca ne me fera pas de mal.

Pourtant ce soir, je suis comme tous les dimanches soirs. Avec une différence quand même, je me retrouve seul, comme un idiot... L'apéritif ? Bah, je bois un verre de blanc de Sérignan, devant un match de foot, en mangeant deux ou trois bretzells, et en appelant une amie. Mais je suis quand même seul ce soir. Serge Lama chante sa lettre à Joséphine dans mon Winamp, les andives aux jambons cuisent dans le four, et l'UDF range ses tréttaux. Et la neige, elle, continue de fondre.

Allez... Je vais clore ce message un peu idiot. Je ne vais pas me demander 1 heure ce qui est le plus triste entre la neige qui tombe et la neige qui fond. Je vais me mettre devant la télé. Je ne regarderai pas d'épisodes de Gundam Seed ce soir, mais peut le Monaco - Lyon me donnera quelques raisons de vibrer et d'espérer. Bizarrement, j'ai l'impression que cette semaine va etre affreuse. Mais heureuse, ce weekend, je n'y ai pas pensé. J'ai seulement pensé à être bien et heureux, chez moi, chez nous. Ensuite, adviendra ce qu'il adviendra.