Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...
J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...
Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.
Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...
Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...
Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.
J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...
Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.
Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...
Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...
Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.
"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenue dans ma maison.
Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).
Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...