vendredi 6 juillet 2007

Sénat : quand se perdent les coups de pied au...

Simple colère en lisant, pendant ma pause café, le toujours pertinent blog de JeanMichel Apathie. Colère saine ou pas, je ne sais pas. A la différence de la saine colérique du Poitou, colère non simulée en tous cas, bien froide, bien personnelle.
Un simple copier – coller de l’article de notre bon JeanMichel :

« Le Sénat, hier, convoqué en session extraordinaire, examinait le premier projet de loi du quinquennat, consacré aux délinquants multirécidivistes, présenté par Rachida Dati, garde des Sceaux et première femme issue de l'immigration en charge d'un ministère régalien. Combien de sénateurs s'étaient dérangé, le matin, pour écouter la ministre? Une petite vingtaine, sur 321. Combien se trouvaient de sénateurs, le soir, au moment de l'adoption d'un projet de loi, étudié en quatrième vitesse, voire même un petit peu par dessus la jambe? Moins de dix, toujours sur 321.
Spectacle affligeant, scandaleux si on veut s'énerver beaucoup, ridicule si l'on pense que les problèmes de météo sont infiniment supérieurs en ce début juillet. En tout cas, on pourrait se dire que si les sénateurs n'aiment pas leur boulot, personne ne les oblige à faire sénateurs. Qu'ils laissent donc leur mandat à d'autres si cela ne les intéresse pas. Que dire et que penser de cette attitude d'une élite politique qui ne prend même pas la peine de siéger alors même que le gouvernement présente, en urgence je le rappelle, c'est donc que ça urge, un projet de loi qu'il croit très important?
»

J’aimerais bien être élu de la République. Un jour peut être, si des convictions fortes et l’envie (courage ?) de me frotter à nouveau à ce monde duquel je suis un peu étranger me reprend. En tous cas, je pense que l’élu de la République a des devoirs, des responsabilités.
Je pense aussi que ce projet de loi de Rachida Dati, que l’on y soit favorable ou pas, touche un problème bien réel. Roquemaure et ses environs sont la cible de délinquants et mineurs (un prochain projet de loi), et multirécidivistes. Peut être pas multirécidivistes dans le sens où l’entend le projet de loi, mais quand on multiplie les incivilités, on espère une réponse appropriée. Réponse que n’a pas la Mairie de Roquemaure, la politique de l’autruche n’étant peut être pas la plus adéquate pour résoudre ce type d’équation.

Je ne sais pas si le projet de Dati est pertinent. Ce que je vois, c’est que malgré le débat qu’il doit y avoir, les sénateurs ont apparemment mieux à faire.
Cela pose une autre question, posée depuis un moment : à quoi sert le Sénat, à quoi servent les sénateurs. Ce genre de petite dépêche tend à donner une réponse en 4 lettres. Très brèves. A « Rien ».
Et ils semblent également eux même convaincus de la réponse : la preuve, ils ne viennent même plus au charmant palais du Luxembourg…

mardi 3 juillet 2007

Chacun son 10 Juillet, chacun son bac

Quand j’étais enfant, le bac ne représentait que ces vieilles cartes postales jaunies que me montrait ma grand-mère. Pour aller de Montfaucon à Caderousse, il fallait le prendre pour traverser ce Rhône qui voit maintenant trois ponts l’enjamber au niveau de chez moi. Non, à l’époque, ni route départementale, ni autoroute, encore moins TGV ne permettait de franchir le Rhône entre Gard et Vaucluse. Juste le « bac ».
Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai connu la vraie signification de ce mot. « Bac », traversée un peu mythique quand on est enfant. Passage entre quelque chose que l’on imagine et quelque chose que l’on ignore. « Bac », cet objet que Chevènement voulait donner à 80% d’une classe d’age, objectif qui est ancré presque dans nos gènes, depuis notre plus jeune age. Et après ? On ne sait pas ce qu’il y a derrière, « passe ton bac d’abord », la suite on verra plus tard. La suite, on ne la voit pas quand on regarde les photos jaunies de mamy.

Mon bac à moi ne me laisse pas des immenses souvenirs. Je voudrais être capable de l’écrire comme Guy Birenbaum sur son blog (très beau texte), mais il m’en manque le talent. Il m’en manque surtout, à vrai dire, l’émotion et la nostalgie qui ferait de ce souvenir quelque chose de marquant. Bien sur que je m’en souviens. Qui ne se souviendrait pas d’un moment programmé en nous depuis le plus jeune age. Je m’en souviens. Mais je n’en éprouve aucune nostalgie, alors que la nostalgie est ma cosmo énergie à moi…

12 ans déjà que j’ai passé le bac. Chirac venait d’être élu, et une nouvelle municipalité amie venait d’être élu dans mon village. Pour quelques mois, je n’ai pu voté Chirac, je n’ai pu faire parti de l’aventure municipale. Dur d’avoir 17 ans. Mais je passais mon bac. En 1995.

Je n’ai pas grands souvenirs de cette année scolaire au lycée technique des Eyrieux, Bagnols sur Ceze. Sinon l’été avant et ma première histoire amoureuse qui restera plus indélébile dans mon cœur qu’un modeste examen de fin de lycée (là, le ressort nostalgique tourne à fond les ballons).
J’ai fait un bac S, anciennement E avec beaucoup de technologie industrielle. Je n’aimais pas cette matière, pourtant coefficient 9. Plus que de ne pas l’aimer, j’avais un blocage psychologique dessus. Un cauchemar, mon cauchemar. Mais papa disait que c’était le futur et que c’était bon pour moi, et comme j’étais un petit garçon faib…, euh obéissant, j’ai fait. Je le regrette tous les jours, car les mardis étaient pour moi épouvantables en Terminale, mais tant pis.
Je ne garde de cette époque aucun ami. Et d’ailleurs aucun ne me manque vraiment. J’ai des amis de cette époque : mon pote viticulteur, connu en seconde. Mon ami prof de math, une amie qui m’a fait mon CV, une autre infirmière de bloc opératoire. Mais eux, je les connais du collège. Du lycée, de la terminale plus précisément, non, personne. J’en avais un, mais il est mort en 2000 : la route est cruelle de Tresque à Bagnols sur Cèze.

Finalement, la Terminale, ce fut quoi pour moi ? Du boulot, beaucoup, mais pas tant que ça. Des fiches de philosophie et d’histoires, les deux matières au final que j’aurais le plus révisé. Une histoire amoureuse en fin 1994’ qui me marque encore aujourd’hui. Je passe sur les 12 kilos de perdu été 1994’, qui ont fait entrer en Terminale un Faucon enfin présentable, amoureux, et qui n’était pas détesté à cette époque là. Enfin, me reste en mémoire un travail assez long : que faire après la Terminale. Le « choix », dont j’ai souvent parlé. Choix qu’aujourd’hui encore je regrette quelque part. Sciences Politiques, ou alors Ecole d’Ingénieur ? J’ai choisi la deuxième voie, nous y reviendrons plus tard.

10 Juillet 1995. Journée de résultat. Non, je ne suis pas bien finalement. L’été est beau. Mobylette 103 SPX de la photo pour aller voir des amis qu’aujourd’hui je ne vois plus. Et gros stress tout de même. Toutes mes admissions pour l’année prochaine sont suspendues au bac. Et pour certaines, l’ECAM et Science politique sans passer par la case « concours », c’est la qualité de mes résultats du bac qui feront que oui ou non.
Mes parents m’amènent à Bagnols-Sur-Cèze avec mon ami d'enfance. Nous avons été, avec lui, voisin à Montfaucon. Dans la même classe de la maternelle à la Terminale. Et en bons élèves que nous étions, lui et moi trustions les premières places. Nous étions les FC Barcelone et Réal de Madrid locaux, les Nadal et Federer de l’époque. Et le soir même verrait la fin du match.
Je pensais avoir mention « on te le donne parce que c’est toi ». J’avais trouvé l’expression dans la voiture, elle m’avait plu. Finalement, ce sera mention « Bien ». 14,42 de moyenne. C’est joli. Mon copain aura eu 14,64 de moyenne. J’ai perdu le match, ce match. Pas bien grave. Surtout qu’après les esprits populaires se rappellent souvent des Poulidors, et pensent que le vaincu est vainqueur : la classe préparatoire l’année suivante m’aura octroyé, dans l’esprit de nos proches, la victoire par la manière. Amusant…

Le Directeur du lycée parlait avec ma mère en regardant mes résultats. Moi, je regardais ce fameux tableau des admis. Mon ami viticulteur est au rattrapage, merde. Mon meilleur copain de l’époque est aussi rattrapage. Merde bis. Trois jours après, ils se louperont. Je vois des élèves de ma classe, branleur de niveau supérieur, avec des mentions assez bien. Je parlerai un autre jour de l’avis que j’ai sur le niveau du bac…
Et là le Directeur m’appelle. Il est ébahi par mes notes. Ah ? 14,42 c’est pas non plus le Pérou… 16 en physique et math. Bon, j’assure le 1 à 0 et les trois points à domicile comme dirait l’entraîneur de base de Ligue 1. L’an passé, j’eus un double 14 en français. Là, en anglais, je révolutionne rien : un petit 13. Par contre, et c’est là que mes yeux palpitent et mon cœur bat, un 17/20 en philosophie (« la connaissance scientifique peut elle lutter contre les intégrismes ? »), et 18/20 en Histoire - Géographie. J’en ai demandé à recevoir mes copies du bac, je les scannerai un jour (me faire mousser un peu…).
Par contre, le coefficient 9 de la Technologie m’aura été fatal : 9/20. Merci, cette matière que je ne voulais pas faire et qui me faisait frissonner m’aura été fatale au final. Elle m’empêche de battre sur le terrain mon copain d’étude secondaire, mais ce n’est pas grave. Elle me ferme surtout les portes de Science Politique sans concours. Et avec ça m’ouvre mes dix, douze, peut être vingt ou trente prochaines années avec ce regret terrifiant d’avoir accepté de partir dans les « sciences de l’ingénieur ». Je suis ingénieur, c’est vrai, mais je suis convaincu (peut être je me trompe) que j’aurais pu assurer 16 en biologie. Ou au pire 14, ma moyenne. Cela me donnait mention très bien. Donc regrets, beaucoup de regrets.

Le soir, bizarre. La veille, un car d’espagnol a dérapé dans le virage de l’autoroute A9 à Roquemaure (à quelques mètres de là où j’habite aujourd’hui). La pire tuerie de l’histoire de Roquemaure, et mon amie adjointe de ce village ne pourra manger de viande rouge pendant 5 ans, tant les souvenirs de cette chapelle ardente reste vivace.
Et nous, chez mes parents, on reçoit du monde. Mon ami qui est au rattrapage et qui le loupera tranche avec la joie relative. Le Maire de mon village, et mon médecin aussi, est aussi des notre. Tous mes amis sont là, voisins, familles… Mes parents ouvrent le champagne. Tout le monde est heureux. Le suis-je vraiment ? Je pense à elle, celle de la fin de l’année dernière, beaucoup. Je pense au futur. Au fait que la plupart des gens autour de cette table, je ne les reverrais plus. Aujourd’hui, ils n’existent plus pour moi. Je pense au futur. Et je garde du regret quand même, beaucoup.

Après, l’histoire continue en accéléré pour moi. Le vendredi, première sortie en boite de ma vie : le Graffiti de Rochefort du Gard. Je m’y emmerde copieusement, je n’aimerais jamais les boites. Puis je jette l’éponge de Science Politique. Soyons lâche jusqu’au bout, le concours m’a fait aussi peur que la visite d’Aix en Provence. Ce sera l’ECAM, cinq ans qui resteront des bons souvenirs avec des moments de larmes, de francs découragements, de regrets, quelques espoirs aussi. Puis après Marseille, des bacs vécus par procuration. Celui de mes amis qui ont loupé celui que j’ai réussi. Mon amie dont j’aurais suivi en 2002 le bac par téléphone, et qui m’aura appris sa mention alors que je jouais à Onimusha sur PS2. Un des derniers coups de fil eut avec elle. Plus tard, l’échec du fils d’une amie locales. La franche réussite de la fille la plus brillante que j’aurais rencontré, avec sa mention très bien y a deux ans. Et y a quelques minutes, un mail d’une copine de Roquemaure, qui l’a eu elle aussi. Mon amie partie cette année aux USA vivra ce moment l’an prochain. Jusqu’à la rencontre de celle avec qui je vis à Roquemaure, avec un métier dont je suis content.
Je n’aurais pas fait Sciences Politiques. Des regrets pleins. Sciences Politiques, j’aurais touché plus franchement ce milieu que je n’ai fait qu’effleurer. Je serai peut être député à 29 ans, ou dans les pattes d’une sommitée. Etait ce vraiment ça dont je révais, que je voulais. A l'époque oui. Maintenant, un peu moins. Et puis je n’aurais pas rencontré celle avec qui je vis, les amis que j’ai. J’aurais connu le monde de Saint Seiya sans doute, et encore…
Finalement, des regrets. Mais une vie qui ne me déplait pas au final, ce qui est le plus important…

Le 10 Juillet 1995’ aura été pour moi une date. Une parmi tant d’autres. Les 12 Juillet 3 ans plus tard (et 7 ans plus tard) auront une saveur plus tenace, et laissent des souvenirs, bons ou pas, plus vivaces en ce 4 Juillet 2007’. Même si, quand même, c’est agréable d’y être devant le tableau. Parce que aussi on a 17 ou 18 ans. Après, on les a plus. Et c’est peut être ça le plus dommage… C’est peut être ça.

dimanche 1 juillet 2007

Chat fuse de partout

Pas trés envie de parler politique, ou foot, ou rien d'autres. Certes, le marché de l'énergie en France est aujourd'hui libéralisé, et on peut si on veut acheter son électricité ailleurs que chez EDF. Je n'en suis ni choqué avec des envies de luttes finales, ni ravi au point de partir sur Internet faire un kelkoo avec le prix du MWh. Non, je m'en fous pas aujourd'hui.

Non. J'ai envie de parler chat. Je reviens de courrir, et j'ai eu une surprise à un moment sur mon chemin. Une famille chat. Un gros chat, un autre gros aussi au milieu de la route pataud. Et quatre petits chatons. Les enfants ? Une famille ? Aucune idée... Mais en courrant, ils ont fuit pour se mettre sur le bas coté et me laisser passer. Sauf le gros pataud, qui me suivait de son regard vitraux affalé au milieu de la route. J'ai pas pris de photo, pour pas perdre le rythme, mais ca m'a amusé.

Comme cette premère photo en début d'article. Prise ce matin en ouvrant les volets. Un chats qui vient souvent nous rendre visite. Peinard, il me regardait. Je l'ai pris en photo, il a pas bronché. Sympa le gars.

La deuxieme photo, c'est mon amie qui l'a prise. Un autre visiteur régulier qui lui vient boire dans la piscine. Il monte sur le rebord, et fait slurp slurp dans l'eau. Là, il est venu en bas de la terasse. Sympa comme tout, de son regard gentillet. Il est mimi ce chat.

La troisieme photo est un chat que je ne connais pas... Mais qui m'a bien plus, affalé de tout son long sur son muret. Saint André de Roquepertuis, mariage, entre apéritif et guinguette. Un Monsieur "le chat" qui passe une bonne soirée visiblement lui aussi. Ca doit être sympa, aussi, d'être un chat.

Que cet article ne fasse pas transparaitre de fausses idées à personnes. L'homme de droite que je suis ne votera pas demain à gauche, et je reste supporter de Marseille, pas de Lyon. Pareil pour les animaux, je suis un amoureux des chiens et reste allergique aux chats. Pourtant, même si aprés ça me gratte, ça me fait pleurer, j'aime bien les carresser, et quand ils viennent se frotter à moi, je ne les envoie pas sur un champ de mine. C'est gentil un chat.

Un message simplement léger. Avec une musique de chat. Escaflowne, y a un chat aussi, insupportable qui crie des "Maitre Vaaaan" dans la version française. Mais la musique est amusante.
Chat fini bien comme ça. Bon dimanche



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samedi 30 juin 2007

Insulte, immobilisme, fourberie... ça continue

Politiquement, même si les guerres électorales sont finies, certaines choses demeurent. Et 85% de votants à une présidentielle, montrant un intérêt réel des français pour la politique, et donc de leur part une demande de politique responsable, n’y font rien : les conneries de chacun continuent. Sans être poujado ou démago, on peut se poser la question de savoir s’ils le font exprès ou pas. Ou s’ils nous prennent vraiment pour des billes, espérant que « cela ne se verra pas trop ». Mon top 3 des Stars de la semaine…

Devedjian. De loin de premier.
J’ai déjà parlé ici d’hommes et femmes politiques qui me donnent des frissons dans le dos. Lang (on en reparlera), Guigou, DousteBlazy, par exemple. Devedjian représente également beaucoup de ce que je n’aime pas en politique. Arrogance, langue de bois, sentiment que quand il parle, automatiquement, « il nous prend pour des buses ». Est-ce son coté avocat beau parleur qui fait que je n’arrive pas à lui donner crédit de la sincérité ? Pourtant, à la différence de DousteBlazy, il n’est pas un parachuté opportuniste et a une petit Mairie à Anthony dont il est fidèle. Il est un des premiers fidèles de Sarkozy, même à un moment où le maire de Neuilly se faisait cracher dessus par le RPR et ceux qui l’adulent aujourd’hui (souvenons nous toujours de l’après 95’ et l’après 99’…). Et pourtant, je n’aime pas Devedjian.
J’avoue donc qu’imaginer Devedjian, après les grands bonhommes que sont Juppé et Sarkozy, à la tête de l’UMP, devait me conformer dans la non envie de m’encarter dans ce parti.

Son affaire de « salope » avec Comparini est doublement dévastatrice. D’abord parce que traiter une femme de « salope » est, pour moi, un acte grave. Je ne suis pas un ange, mais il y a des insultes que j’abhorre. Ensuite, car s’il y a des femmes en politique hautement respectable, Comparini en est. Fidèle à ses convictions et à sa moralité, la région Rhône-alpes s’en souvient, Millon aussi. Au risque de perdre la présidence en 2004. Fidèle en ses proches et ses amis. Qu’on apprécie ou non le combat et les positions de Bayrou, je préfère féliciter une Comparini qu’un Morin. Au risque ensuite de perdre la députation.
Se faire, à l’issue en plus d’une défaite, se faire traiter de « salope » par le chef du parti vainqueur, ce n’est pas une atteinte aux femmes comme j’ai pu l’entendre. C’est une insulte vis-à-vis de la femme Comparini.

Alors depuis, Devedjian se répand en excuses bidons. « Conversation privée », ben voyons, on traite les gens de salopes et d’enculés en privée devant une caméra. Réaction à une phrase. Et puis… Et puis on s’en fout. Que Raffarin prenne la tête de l’UMP, puisque même Sarkozy trouve que son pote a vraiment pété les plombs. Que cet homme qui s’espérait premier Ministre apprenne à tourner sept fois dans sa bouche sa langue – de bois -, et puis tout ira très bien…

Le Parti Socialiste ensuite. Je ne risque pas non plus de prendre de suite une carte au PS. Merveilleux parti politique qui après avoir perdu 5 ans depuis 2002, parle depuis la « défaite impossible » de la présidentielle 2007 de « rénovation ». Rénover, le grand mot. Enfin faire le travail qui aurait du être fait une première fois après le 21 Avril 2002. Puis au moment du congrès du Mans où le référendum européen eut montré une différence notable entre militants et électeurs.
Finalement, le résultat est éloquent. Un premier secrétaire confirmé dans ses fonctions (j’ai toujours considéré qu’Hollande était injustement sali par ses « amis », mais là quand même…), et un président du groupe socialiste le même depuis 10 ans. Finalement, quand Nicolas Domenach dit que « les jeunes lions ont vraiment des dents de lait »…

Jack Lang enfin. Plus que Devedjian, il représente ce que je déteste en politique. Avec en plus cette faculté à se moquer ouvertement de son interlocuteur en lui assénant avec force des contre-vérités, pour ne pas dire des mensonges, avec une sincérité apparente. Je ne reviens pas sur son pédigré, voir ce post ici que j’avais écrit alors que Jack Lang se répandait laudativement sur la candidate socialiste qu’il avait violement attaqué quelque mois auparavant.
Là, dans la série on continue le bal des faux culs. Maintenant, c’est Nicolas Sarkozy qui, après avoir été copieusement attaqué durant la campagne par le député de Boulogne Sur Mer, est couvert d’éloge par le même Monsieur. Sauveur de l'Europe, sauveur de l'université, le Président est un bel homme comme dirait Gerra. Et l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand d’aller jusqu’à prendre l’ensemble des français, dont ses électeurs, pour des andouilles en affirmant sur RTL qu’il ne fallait rien voir de particulier à sa visite à Nicolas Sarkozy la veille de la composition du gouvernement Fillon 1. Non, comme disait Jack Lang, « je ne suis allé voir le président de la république que pour lui parler du Pas de Calais ». Prendre ses électeurs pour des andouilles, mais pas que ses électeurs.
Le soucis est que cette personne qui n’en est pas à son coup d’essais se revoit confortablement réélu à Boulogne Sur Mer…

Je termine par Guy Roux, qui provoque une affaire d’Etat. 68 ans il a, il n’a plus l’age pour entraîner d’après la Ligue de Football. Et qui vient à son secours ? La Ministre de l’Economie, et le Président de la République en personne. Entre Darfour et Université, vous prendrez bien un petit peu de Guy Roux, Monsieur le Président ?

Finalement, les élections sont passées, mais tout recommence toujours. C’est bien, j’aime la politique. Moins d’avoir le sentiment de me faire prendre pour une andouille par des gens que l’on élit. Mais ça, ça devient une habitude tristement française…

vendredi 29 juin 2007

Ca bat fort dans une poitrine

C’est drôle comme ça marche ce truc. C’est drôle comme, lorsqu’il se met à battre fort, très fort, suite à une forte émotion, de différentes sortes qu’il soit, ça fait du bruit. Un bruit qu’on est le seul à entendre, à ressentir. Ca tape, ça tape fort. On a presque l’impression que ça veut sortir. Il bat...

Hier soir je suis allé courir, comme un soir sur deux (j’essais). Mon mal de dos passé, j’essais de refaire un peu long. Hier soir, j’ai dépassé les 45 minutes. Mon cœur, à la fin de la ballade qui se termine par une montée assez casse patte, battait à une forte allure. Mon pouls indiquait que les 180 pulsations secondes étaient dépassées depuis drôlement longtemps. Pourtant, ça ne tape pas comme ça.

Rien de plus à dire à ce message. Sinon que physiologiquement on est bizarre. Là, le fait d’écrire ces trois paragraphes a rendu à mon cœur un rythme plus tranquille. J’ai encore un peu quelques sueurs qui font que me remettre au travail va prendre encore deux minutes et un café. Mais c’est ça qui est marrant aussi : ça part très vite, mais ça redescend aussi très vite. Je ne l’entends plus. Il ne veut plus sortir de la poitrine. Donc c’est très bien. Et donc on va retourner au travail.

mercredi 27 juin 2007

Les 4 choses que...

Je reprends une « chaîne » lancée par mon collègue de blog Krissolo. C’est couillon, mais c’est amusant à faire en fait. Donc je vais me lancer à ce jeu, les 4 choses que… patati patata. Je rajouterais sans doute une paire de catégories. Et aussi, comme choisir, c’est aussi renoncer, et que j’ai pas forcément envie de renoncer à des choses que j’aime, y aura peut être pas que « 4 choses ».

Culture : 4 films que je regarderais sans me lasser :
Je ne suis vraiment pas film du tout… Mais allons sur mes quelques films qui m’ont marqué :
* Bronzés font du ski, les Gendarmes… La France qui me plait.
* Da Vinci Code : la musique est une petite merveille ;
* La série des Star Wars, parce que ça le vaut vraiment bien ;
* Les Armes Fatales, et d'autres Thrillers où on débranche bien le citron ;

* Et pi j'en mets 5 et une OAV : Kenshin, le chapitre du Souvenirs (parce que celui de l'expiation où on sait qu'il meurt, j'ai pas envie)... avec une musique à pleurer

4 livres que j'emporterais sur une île deserte si cela devait se présenter :
Pourquoi seulement 4 ? :
* La série des «
C’était de Gaulle », de Peyrefitte (déjà 3 d’un coup) ;
* «
Le Monde de Sophie », parce que je l’ai lu à une époque où je voulais me littérariser (mon complexe, outre d’avoir un physique affligeant, une diction ridicule, et un charisme de meringue, est de ne pas être un littéraire culturé) ;
* Dans le même style, le Da Vinci Code (parce qu’il m’a marqué et redonné le goût à la lecture), le
Rubis des Templiers (parce que lu après être revenu de Barcelone et que l’histoire amoureuse dedans me touche beaucoup), et le Troisième Secret (lu pendant mon chômage, mais une merveille) ;
* Un abonnement à Marianne, Le Point et le Nouvel Obs, France Football, et Animeland (aurais je besoin de l’Ordinateur Individuel) ;


4 émissions ou séries télévisées dont je suis « addict » :
Je regarde plus trop la télé…
* Les émissions d’ITélé « Ca se dispute » et « N’ayons pas peur des mots » ;
* ZapFoot de Foot + et les matchs de Ligue 1 (j’aime les Caen – Lorient à 0-0), et puis l’ancienne version de Jour de Foot, et puis tous les matchs de Marseille ;
* Le Grand Journal de Canal +;
* La radio : les Grandes Gueules de RMC, et les On Refait le Monde et On Refait le Match ;

4 disques à écouter en boucle :





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* Les Yuki Kajiura et les groupes dans lesquels elle a joué (et donc les OST de Gundam Seed, musique qui passe, Noir, Hack Sign, Mai Hime, Mai Otome, et les See Saw) ;
* Laura Pausini, en particulier son premier (souvenir de fin de lycée qui m’ont fait écrire un billet hier matin), son Io Canto, et son Live 2005 ;
* Les deux albums de Keane ;
* Chanteurs français : Serge Lama, Michel Sardou, Goldman, Halliday, etc… je suis bon client ;
* J’en rajoute un 5eme : les musiques de SaintSeiya, parce que quand même, ainsi que les OAVs de Kenshin.

Je rajoute une catégorie bien à moi :
4 dessins animés japonais à avoir avec soit :
Et là j’ai pas que envie d’en récupérer 4 :
* Ceux qui ont fait que j’ai la vie que j’ai aujourd’hui : SaintSeiya, pour tous les amis que j’ai rencontré, et aussi pour les moments difficiles, et Escaflowne, parce que début de ma carrière professionnelle sur ce dessin animé, qui m’a aussi permis de rencontre
r quelque part celle qui a effacé le moments difficiles et donné les moments joyeux que je vis depuis bientôt un quinquennat. Notons que je pourrais aussi mettre Evangelion, dessin animé que je regardais quand j'ai été élu municipalement ;
* Dessin animé de la période marseillaise, et du début de ma plongée dans les animés. En particulier deux : Saiyuki, et Noir. Avec un bisou particulier pour Noir, dont les musiques de Yuki Kajiura sont divins ;
* Parce qu’ils m’ont marqué dans ces dernières années : Mai Hime et Otome, Gundam Seed (photo), FullMetal Alchemist ;
* Parce qu’il est merveilleux :
Blood+.

Lieux - 4 endroits où j'ai vécu :
* Montfaucon dans le Gard ;
* Lyon, Fourvière ;
* Marseille, au dessus du Stade Vélodrome ;
* Roquemaure.

4 endroits où je suis parti en vacances :
(dans le genre vraiment il faut des questions connes dans les chaînes…)

* Les Landes ;
* Turquie, Cappadocce et Antalya ;
* Barcelone, j’ai adoré ;
* Les Alpes, souvent.

Je pourrais rajouter la Tunisie aussi, fin d’une époque.

4 endroits où j'aimerais être en ce moment :
(dans le genre vraiment il faut des questions connes dans les chaînes, deuxieme…)
* Chez moi ;
* Barcelone ;
* Chez moi ;
* Marseille

4 endroits où je n'ai pas aimé être :
* Mon ancienne maison de
Serignan du Comtat par certains moments ;
* Par moment aussi dans le
train ;
* Professionnellement, à l’Isle Sur Sorgues et dans certains moments au Tricastin ;
* Vacances avec mes parents, par des bons souvenirs.

Moi : 4 choses que je fais quand je vais sur le net :
* Heureux sont les mails ;
* Mes petits forums et blogs préférés, pour refaire le monde avec des gens sympas ou moins ;
* Marseille a-t-il enfin fait signer Giuly ?
* Kadokado et Naturalchimie ;

4 mets que j'adore : Trop difficile de n’en choisir que 4.

4 personnes à qui je souhaite faire suivre cette chaîne :
Uniquement 4 ? Tous les blogs que j’aime visiter… Bien surs mes amies de
Marseille et de Lorraine. Ca serait chouette aussi si, par exemple, Lancelot, Serval, Bridge, Fred, Pecky, Farid, Céleste, Bruno aussi (s'il reprend son blog) ou d’autres, reprenaient cet exercice couillon mais marrant. Bon, je ne le demanderai pas à Guy ou Claude ou JeanMichel, z’ont d’autres choses à faire :-)

Et puis voilà. L’exercice est fini. C’était pas si dur que ça. Suite au prochain épisode.

mardi 26 juin 2007

Le sms de 10 heures

Je viens de recevoir un sms qui me fait tout drôle. Ainsi Maylise est née. Le 24 Juin donc, jour de la Saint Jean Baptiste. Quatre jours avant mon meilleur ami, cinq jours avant mon ami et voisin d’enfance. Et le lendemain de l’anniversaire de mon papy que, celle année encore, j’ai oublié. Et pourtant je l’adore, mon papy…

Boucle bouclée. Je suis heureux, une des personnes que j’aime le plus au monde, une des personnes qui a le plus compté dans mon histoire personnelle, a connu les joies, dimanche, de « l’heureux évènement ». Je suis troublé, et dire que ça fait bizarre est faible.
Bonheur, mélancolie, pas tristesse, mais des effets qui y ressemblent. C’est amusant l’effet que ça fait quand on est heureux mais avec des frissons un peu de partout dans le corps. Peut être vais-je aujourd’hui faire comme le chien qui est mon avatar en ce moment, et que j’affiche en un peu plus grand. Il représentait mon état d’esprit la semaine passé, je crois que vu celui de cette semaine, je vais le garder encore un peu.

lundi 25 juin 2007

Promis, demain je redeviens sérieux...

... et on parlera Service Minimum, Europe, pas Royal (parce que faut pas pousser non plus). Demain, je dirai tout le bien que je pense du PS, et aussi de l'UMP (car coté la fête des égos, les deux sont pas mal, Devedjian et Raffarin vous embrassent). Ou alors si vraiment la politique me gonfle autant que depuis l'entre présidentielle - législatives, on parlera foot. Oh oui, foot, c'est bien le foot aussi. Ou livre. Je ferai le gars intelligent et instruit qui lit autre chose que des mangas et l'Equipe...

Mais demain...

Car là vraiment j'ai pas envie. Je vais me mettre comme une larve sur le canapé. Et bonne soirée. Et vive le net :)

Prendre le train (2)

Certes, la divine SNCF du Sud de la France était en grève. Le TGV de 6 heures était, au grand damn des voyageurs lève tôt, supprimé. Quant à moi, je suis resté joyeusement bloqué à Paris en début d'aprésmidi. Mais le sujet de ce post n'est pas de soupirer devant l'indescence de ce "service public", non. Mais juste de soupirer, une nouvelle fois. Pas un soupir énervé devant des syndicats qui vont finir par faire aussi bien couler le fret qu'ils ont fait couler la Ciotat et la siderurgie chez moi, et qui acceptent à coté des situations qui appelent à des colères, saines ou pas...

Non, juste un soupir plein de mélancolie, de nostalgie, de tristesse assez difficile à définir, car y a pas de tristesse à avoir, non. Juste des souvenirs, pleins, qui reviennent en pleine face et qui me font avoir un vague à l'âme aussi ronronnant que le roulis du train qui m'ammène.

Ma carte Grand Voyageur est pleine de points. Combien de voyages ais je fait dans ce TGV qui m'ammenait de Marseille à Paris à des heures où beaucoup encore dorme. Je me revois, par exemple, à attendre ce taxi qui devait m'ammener du Grand Pavois de Marseille à la Gare Saint Charles, à une heure du matin où le métro ne fonctionne pas encore. Pour être à la capitale à 8 heures 30, et ensuite aller dans une centrale périphérique à Paris.
A cette époque, mon compagnon qui me donnait cette musique qui me fait dormir, réver, et surtout penser, c'était mon PC portable. La 1ere classe c'est super pour ça, avec la prise de courant à coté.

Ainsi, dans ces trains qui m'ammenaient à Paris Gare de Lyon, à TGV Haute Picardie, à Bordeaux ou à Saint Quentin, j'écoutais de la musique. J'écrivais. Des mails que j'enverrai plus tard. Des messages blogs. Beaucoup. Celui là était peut être le premier. Souvenir d'une époque qui s'est bien stoppé le weekend dernier. Moment pas facile pour moi, mais c'est pas bien grave. Il y a eu aussi des messages écrits en avion. Celui là l'a été avec des photos.
J'avais aussi écrit ce message, posté plus tard sur mon blog, dans le train. Message qui parlait avec des mots un peu amers de ma relation avec le travail. Là, je passais par Lyon en train et j'avais encore le coeur gros. Ici, je parlais de Mai Hime. Là, je venais de voir la fin. Et là encore, j'étais en Gare de Part Dieu à Lyon. Pleins de souvenirs dans le train.

Le train, c'est aussi des dessins animés regardés sur un écran de PC. Et les musiques qui vont avec, souvent réécouter ensuite en sous Winamp. Et souvent aussi, un coeur gros de mélancolie. FullMetal Alchemist, je regardais ces épisodes dans un bringuebalant Gare du Nord - Saint Quentin. Et un autre en quittant la gare TGV de Haute Picardie, le coeur éminiment gros. Avec cette chanson que je vous propose en streaming, une chanson tirée de l'excellent FullMetal Alchemist. Qui fait tirer des frissons, et plus si la tension est un peu trop basse...


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Parmis tous les dessins animés vus dans le train, j'ai quelques souvenirs là encore. J'ai vu le dernier épisode de Hack Sign alors que j'allais en Lorraine, et le soir chez Skat. Peut être est ce l'animé Chrono Crusade qui m'a laissé le plus amer et douloureux souvenir. Je n'ai pas grand souvenir de cet animé, sinon un générique de fin aussi à pleurer que la musique que je vous propose aujourd'hui (plus tard ce générique appelé pudiquement "sayonara"...). Je ne trahirais rien en disant que la fin est, elle même, à pleurer. Le paysage qui défilait de la Picardie à la Provence était encore plus douloureux, puisque ce weekend finissait une semaine où une ancienne amie qui n'en était pas à son premier coup, ni à son dernier, me disait qu'elle préférait "ne plus me parler parce qu'entendre le son de ma voix au téléphone pour lui annoncer une terrible nouvelle qui ne s'envoit pas par mail l'avait troublé". Je garde en mémoire ce "merci de ne plus m'écrire d'aucune manière que ce soit" qui sera réutilisé aprés, des choses ne se démodent pas et font toujours aussi mal, même un paquet de mois aprés. Aprés avoir lu à l'aller un message sur mon portable (qui lit les mails) déjà pas piqué des vers. Enfin, le train est siège de beaucoup de souvenir : on a le temps de réfléchir dans un train.

Et on a le temps de travailler, un peu. Avant j'avais ce PC portable et une tonne de boulot à faire. Aujourd'hui, je n'ai plus de PC et j'écoute ma musique de mon PCPocket, sans regarder de dessins animés. Le boulot est plus interressant et moins lourd. Plus acceptable. Et j'ai plus de liberté, plus de légèreté. Même si le train, les musiques entendus dans le train, m'évoquent pleins de souvenirs. La situation est différente. Et c'est peut être parce qu'elle est différente que ce jour là, en arrivant à Paris, j'ai eu envie et l'idée d'écrire ce message.

Parce que malgré des syndicats conservateurs et caricaturaux, malgré les larmes refoulées dans ces wagons, pour aller à l'ECAM quand j'avais 17 ans ou pour partir de Picardie 10 ans plus tard, malgré les souvenirs douloureux dedans, la fatigue, le stress... MAlgré tout ça, c'est chouette le train. C'est beau une gare. Ces campagnes traversées. Et ce moment où on ferme les yeux, musiques ou pas dans les oreilles, et où on se sent s'endormir sans sommeil, où les pensées vagabondent. Et on ouvre les yeux, on arrive sur Paris, ou ailleurs.

Ces photos mal prises du Nokia sont simplement des flashs vus, revus, maintes fois. Qui me font me dire que Paris est une belle ville, et que je suis autant triste que soulagé de ne jamais avoir eu à y habiter. Drole de sentiment face à cette ville dans laquelle j'ai tant d'amis, et tant de souvenirs aussi. Là encore, souvenir reste un mot fort de mon vocabulaire.

Enfin, service minimum ou pas, les trains continueront à circuler. Avec dedans des petits ou des vieux faucons comme moi, avec leurs souvenirs, leurs regards avec ou sans larmes collés à la fenêtre, sans voir pour autant le paysage qui défile. C'est bien le train.

Du Audiard dans le texte... "Le Mur"

J'ai entendu hier une chanson de FLorent Pagny qui me reste en tête depuis... J'ai adoré cette chanson, que je vous propose en Vidéo DailyMotion (décidément, je suis aware en ce moment!)

J'aime beaucoup le chanteur Pagny. Belle voix. L'homme, un peu moins. Mon amie inspectrice des impots adore sa liberté de penser. Et moi, bon... J'aimais bien la coiffure "Sangoku - je suis un super guerrier !", mais bof... Par contre, cette chanson "le Mur", qui ressemble sur la forme à son "demandez à mon cheval", est un petit régal. Et cette petite phrase que je trouve divine :

"Je sais bien qu'on est tous plus ou moins l'abruti certifié de quelqu'un
Mais quand même quand les cons sont loin ça devient plus facile d'aimer son prochain"

A encadrer cette phrase...

Ca reprend ! Enfin, presque...

L'été est une période merveilleuse. On joue dans la piscine, les cigales chantent, et il fait beau dehors. Dehors, le barbecue s'enflamme plus facilement, et les tables s'animent.

Et dehors, on reste car dedans y a plus de foot à la télé... L'Equipe ne fait qu'une huitaine de page. Et y a rien, rien ne se passe. Si, la belle période qui fait qu'on reste devant Internet des "transferts". Le "Mercato". Y a quelques semaines, je traquais les sondages et débats politiques. Aujourd'hui, je fuis Royal, je fuis le PS, je fuis la guerre Devedjian - Raffarin, et je fuis une politique qui, franchement, m'aura bien sevré. Par contre, je course les infos transferts. Je course les rumeurs, les signature, je course la configuration de mes équipes préférées.

Et aujourd'hui, alors que Gomis prouve vraiment que c'est un petit c.. en refusant d'assumer son contrat et de rejoindre l'entrainement à StEtienne, Marseille reprend le chemin de l'école, de la Commanderie. Oh, la Ligue 1 ne reprend pas encore, et avec elle ses merveilleux Lorient - Le Mans et Valenciennes - Caen qui font réver l'Europe (soupir...). Mais ça reprend. Avec Givet. Sans Ribery, mais je préfère avoir à la place des Cheyrou et des capitaines qui savent prendre leurs responsabilités. Sans, encore, Cissé et Giuly, mais on peut réver

Rever, c'est d'ailleurs ce qui est le propre de la période des transferts. On rève. Et aprés... ?

jeudi 21 juin 2007

Deux chiens dans des mariages...

Mariage ce weekend, et le chien de mes amis (Filou) est adorable. Il m'aboit toujours quand j'arrive, mais il est beau son ruban de mariage.

Et mariage le weekend dernier. Beau aussi il est le chien. C'est mon nouvel avatar. Il colle bien, je trouve, à ma pêche actuelle du début de cet été. Ce chien aura été un chouette moment du mariage. C'est gentil les chiens. Et un chien, c'est rare que ça trahisse ou que ça fasse de la peine (sauf quand il part).
J'aime les chiens.

Surprenants !

Les deux finalistes du 6 Mai se sont exprimés hier soir. Surprenant, c'est le mot qui vient à ma bouche.

Nicolas Sarkozy d'abord. Surprenant est le terme. Pas grand chose à dire sur le fond. J'ai des points de convergences (service minimum, fiscalité), des points de réserves (TVA sociale, fiscalité aussi). Mais sur la forme, quel coup de jeune ! Surprenant c'est le terme. Les interventions de Chirac étaient longues, fatiguantes. Là, hier, c'est passé tout seul comme un épisode de Blood+, on ne voyait pas passer le temps. Chapeau l'artiste.
Et chapeau le coté meneur d'homme : "Borloo n'est pas le responsable de la défaite du deuxieme tour : un seul responsable c'est moi !". J'ai eu un premier chef comme ça, qui prenait ses responsabilités en défendant ses "boys". Pour un chef comme ça, on part à la guerre sans retenu. J'adore. Trés bonne la forme, trés bonne.

Ségolène Royal est passée aprés sur la Chaine Parlementaire. Surprenant aussi, mais dans un autre sens.
Karim Zéribi, aux Grandes Gueules de RMC, vient de dire, lui qui a soutenu Royal, que "c'était peut être une bonne chose qu'elle n'ait été élu". En effet, je crois pouvoir dire de manière ferme et convaincue que j'ai le sentiment que la candidate socialiste nous a pris pour des billes. L'arrogance et le sectarisme, je lui ai déjà reproché. Le débat contre Sarkozy a été un apogé. Soit, c'est passé. Mais le mensonge, le mensonge, c'est autre chose et c'est, quand on veut devenir Président, innaceptable à mon avis.
Sarkozy n'est peut être pas plus blanc immaculé, sauf que l'immaculation de la "Vierge Marie du Poitou" vient, en trois jours, de prendre un sérieux coup de canif. D'abord son histoire avec Hollande. Non, ce n'est pas une affaire privée ! Quand on met en scène une demande en mariage, quand on dit en Janvier "nous sommes toujours un couple", quand enfin un soir d'élection on lache la vérité, c'est grave, c'est trés grave. Pendant ce temps, le couple Chemin-Bacquet de "la Femme Fatale" qui avait révélé le poteau rose est trainé en justice, parce que hors du calendrier de la candidate socialiste. C'est grave de se dire que la France a été victime d'un réglement de couple. C'est hallucinant.

Hallucinant aprés qu'elle nous dise que pendant la campagne, elle a défendu un programme auquel elle ne croyait pas ! Donc elle racontait n'importe quoi en meeting, en débat, pendant la campagne. Elle a dit sur la Chaîne Parlementaire qu'elle disait n'importe quoi, du moins des choses auquelle elle ne croyait pas. C'est incroyable.

Maintenant les militants PS auront le dernier mot. J'espère pour la gauche, mais plus encore pour la France, qu'ils ne mettront pas cette dame à la tête du parti socialiste. Et j'attends la prochaine révélation de Ségolène Royal. En attendant, j'ai du mal à lui accorder une confiance qu'il est vrai ne lui était pas acquise... C'était pas elle qui, dans sa colère saine, parlait de "l'immoralité politique" ?
Surprenant hier soir...

lundi 18 juin 2007

Lendemain de législative : une simple brise marine

Le scrutin d’après mariage aura donné une demi-surprise. Demi, car comme j’avais écris samedi en lisant le dernier sondage IPSOS, il était possible de prévoir que la vague accoucherait d’une vaguelette. Et que la victoire de l’UMP soit moins un triomphe humiliant le PS qu’une victoire réelle de l’UMP, mais pas écrasante. Je trouve que c’est une bonne nouvelle.

Mon premier commentaire reste quand même celui là. Si le PS a gagné le deuxième tour après avoir loupé totalement le premier (et aussi les présidentielles), la victoire de l’UMP et du camp majoritaire reste incontestable. Première fois depuis 30 ans que la majorité sortante est reconduite, cela reste une belle victoire. Et si défaite de PS il y a, c’est plus sur cette incapacité à prendre le train de l’alternance qui devait s’arrêter dans à gauche de la gare.

C'est aussi un peu pourquoi la tendance du PS à célébrer des défaite (que ce soit Royal à 20h02 le 6 mai au soir, un peu avant d'aller feter la défaite à Solférino, ou le PS hier soir) me surprend un peu. Et je trouve même qu'il y a un peu d'indescence. Enfin bon, vive la politique.

On en vient à la deuxième analyse de ce second tour, en paraphrasant notre ami Claude Askolovitch hier soir sur ITélévision. Les éléphants sont de retour, et ça se voit.
La tactique de gauche menée par Ségolène Royal à la présidentielle s’est soldée par un échec. Tentative de campagne résolument jeune et moderne, pour ne pas dire people. Démocratie participative, internet souriant et insouciant, mise en avant du coté « femme ». Coté idées et projets ? « on verra plus tard, ce sera le rôle du premier ministre, pas du Président », répondait elle à Sarkozy au débat d’entre deux tours. D’où aussi ce sentiment de fourre très amateur de cette campagne. Cette tactique là n’a pas marché.
Autre tactique infructueuse, la diabolisation de Sarkozy. Je m’y suis opposé et cette diabolisation a, entre autre et personnellement, consolidé mon intention de vote du deuxième tour en faveur du candidat UMP. Là encore, pour les présidentielle, ce fut inefficace.
Enfin, discours caricaturaux et faciles avant et au soir du premier tour. « il ne faut pas que la droite aient tous les pouvoirs » ou « politique pour les riches ». Facile et combien de fois entendus ? Résultat du premier tour, mené par Royal et par une ambiance de mort par les candidats de gauche qui pensaient aller à l’abattoir : un échec et un début de vague bleue.

Et puis les Fabius, Strass-Kahn, un peu Hollande, bref, les éléphants, reprennent les choses en main. Les petits enfants de Désirs d’Avenir sont priés de retourner dans leurs chambres, les adultes reviennent ! Fabius a lancé la contre attaque sur un sujet de fond (quoique l’on peut en discuter la légitimité), la TVA sociale. Et pendant que Royal batifolait avec le Modem, Fabius, DSK, Hollande, Delanoé, tous ont ferraillé sur un sujet politique. On peut être pour ou contre leurs arguments, mais c’était politiquement brillant. Le résultat est là : la vague a été drôlement endiguée.
Que se serait il passé si la gauche avait vraiment fait de la politique en 2007 ? Avec un projet, sur des idées ? Si DK ou Fabius eut été candidat ? Si y avait eu une ligne claire et une campagne efficace ? Personne ne le saura, mais je pose la question.

Ensuite, troisième point, la non vague, ou plutot la simple brise marine et bleue. Je suis satisfait que la majorité ne soit pas écrasante. J’ai le souvenir de 2002. Grosse majorité. Et comme en 95’, Chirac se recroqueville sur ses amis et gouverne de manière autiste. 97’ est une branlée. En 2002 re-belotte, Raffarin gouverne sans écouter, tout seul avec ses amis qui sont plus nombreux. 2004 aux régionales : branlée bis. Je pense important qu’il y ait une majorité plurielle, pas trop forte, avec une opposition pour dire « attention ! ». Je suis donc satisfait du résultat.

Pour terminer, mes joies et mes déceptions personnelles. Un peu plus de 550 scrutins, tout ne peut pas être parfait.
Je suis triste pour Alain Juppé. Je suis, d’un degré moindre, triste pour le Professeur Dubernard à Lyon. Les anciens RPR gaulliste, ma famille, ont pris mal, et j’aime ces hommes, j’aime les gaullistes de haut niveau. Et j’aime profondément, personnellement, affectueusement, Alain Juppé. Donc je suis triste, humainement et personnellement triste. Bien que j’accepte le scrutin.
Ensuite, si on prohibe encore Juppé sur sa condamnation antérieure, dans ce cas il faut être cohérent et logique, que l’on soit de droite ou de gauche. Emmanuelli ne doit pas être réélu, il a eu le même type de condamnation. JeanPaul Huchon doit démissionner de son poste de président d’Ile de France et ne pas se présenter sur le plateau de France 2 pour représenter le PS en soirée électorale. On ne peut pas être incohérent.
Enfin, c’est très dommage pour le grand ministère de l’environnement. Juppé est un grand nom. Et plus qu’un grand nom, c’est un grand talent. Un homme d’Etat de premier plan pour une cause de premier plan. La défaite de Juppé qui fait tant plaisir aux Verts (qui sont autant écologistes que moi fan de rap) risque d’être un coup très dur pour cette cause.

Pour autant, je ne suis pas triste des défaites de Carignon, de Klarsfeld, même du juge Bruguière. Je suis triste de la défaite de mon ami Jeanny Lorgeoux à Romorantin, mais heureux de son bon score, et de son excellent dans sa bonne vile de Romorantin. Heureux que les candidats PS Dosière dans l’Aisne et Pinville en Charente aient bouté hors de leurs circonscriptions les candidats « officiels » du PS (dont le parachuté Boutih qui en plus a le toupet de cracher dans la soupe et sur Hollande, dommage c'est un mec bien). Triste que les parachutés professionnels PS Guigou, Lang (dont j’ai déjà parlé…) et Fillipetti, soient élus députés. Triste qu’à droite ce soit la même chose pour Perben à Lyon, ou à un degrés différent (mais une tristesse un peu plus violente), de la victoire de Gilles Vanneste dans le Nord.
Enfin, heureux, sincèrement heureux, que des personnalités importantes comme Bayrou ou DSK, et sympathique comme Lassalle, soient réélus.

Je termine quand même sur Ségolène Royal. Je trouve dommage (voire grave) qu’elle ne soit pas députée. Elle a respecté sa parole de non cumul, très bien. Sauf que si celle qui veut être leader de la gauche n’est pas à l’Assemblée enlève encore de l’importance à cette institution qui ne devient plus qu’une obscure chambre d’enregistrement. Si la vie se fait à Bruxelles, à Strasbourg ou à l’Elysée, ça sert à quoi un Parlement si en plus les figures importantes n’y sont pas ?
Enfin sur l’histoire entre Hollande et Royal officiellement finie hier soir. J’ai dis plus haut que c’est bien qu’à gauche les pros et les bons aient repris la main. Et puis les « choses sérieuses », le coté people reprend. Avec une question sur cette présidentielle, mise en relief par le livre « Femme Fatale ».

Et si cette présidentielle n’avait été que le simple moyen pour une femme de régler ses comptes avec son premier secrétaire de mari ? Et nous, électeurs, citoyens, dans l’histoire, témoin d’un invraisemblable règlement de compte familial ? Enorme, trop pour être vrai. Et pourtant, que se serait il passé si au soir du deuxième tour, une Royal vainqueur nous avait dit que finalement elle était célibataire à présent, ou du moins pas avec « l’officiel » ?
Je ne réclame pas la « transparence à tout prix ». Mais quand il s’agit de choses aussi importantes, à mes yeux, que la France, qu’une élection présidentielle, et que les protagonistes sont la candidate du premier parti de gauche, et le numéro 1 de ce parti, je réclame, j’exige, la transparence.

Voilà, les élections sont finies. Enfin. En Octobre, les sénatoriales. Je ne voterai sans doute pas. Et en Mars de l’an prochain, des municipales. J’espère en être. J’en serai.
Mais en attendant la suite des évènements, je ferai comme le chien sous la photo de dessous, prise au mariage la semaine passée (quel chouette mariage, où je me suis senti apprécié… soupir…). Repos de politique. Oh, je continuerai à alimenter mon blog de mes états d’ame, je préparerai les municipales. Mais le prochain bouquin que je lirai à la suite des « infiltrés » sera un bouquin tranquille. Peut être le « Parfum d’Adam », un thriller écologique. Pour définitivement tourner la page de ma déception Juppé ?

dimanche 17 juin 2007

Football : parce que des comportements me répugnent

Ce soir est sorti le calendrier de la saison de football 2007-2008. Outre le fait que le calendrier de mon Olympique de Marseille est plutot clément, c'est toujours agréable de se rendre que l'intersaison débouchera de nouveau sur la compétition. Cela ne m'empeche pas de pointer des choses qui me hérissent. Car cette intersaison met en avant des valeurs que j'abhore. Trahison, infidélité, caprice de star, ingratitude, fourberie, petitesse. Et mon vocabulaire de 45 mots n'est pas suffisant pour exprimer toute la colère et le dégout qui est le mien devant des comportements minables, que j'espère voir sportivement sanctionné. Que la morale triomphe au final.

On commence par le dernier en date. Question à deux francs que j'aurais pu poser l'été dernier : "qui connait Batéfimbi Gomis ?" (salut Claude ^^). A part ma belle famille supportrice inconditionnelle des Verts de StEtienne, et les connaisseurs du ballon rond, peu de monde. Mais voilà, l'avant centre titulaire Frédéric Piquionne, qui a été récompensé de son immoralité à cracher sur un club qui l'a révélé ("les verts me tiennent en esclave", souvenez vous) par un transfert lucratif à Monaco, a laissé place libre sur le front de l'attaque forézienne. Gomis a joué cet hiver, plutot bien, et a marqué buts sur buts. Avoir derrière soit Ilan et Feidounno aide à se faire voir, mais il a été plutot bon. Sauf sur le printemps, où les verts dégrigolèrent de la 3eme place au ventre mou du championnat, Gomis avec qui ne marqua plus. Sur la fin, il restait remplaçant.
Voilà ce qu'il dit sur l'Equipe.fr : "j'ai été surpris et dégouté d'être remplaçant contre Marseille". Un grand joueur aurait dit aprés "mais je vais me battre pour gagner à nouveau ma place", comme un Pagis à l'OM. Mais non, ce jeune petit c.. (je me censure) continue par "je ne comprends pas" (même pas des mauvaises performances ?) et par un "donc j'ai décidé de partir car quelque chose s'est cassé". Et là les bras m'en tombent. Ce garçon a mal joué sur la fin, l'équipe perdait match sur match, l'entraineur prend ses responsabilité. Au lieu de se battre pour être meilleurs, Gomis, 21 ans, dit "je veux partir".
Ce que je lui souhaite ? C'est de rester à StEtienne, de jouer en CFA s'il fait la gueule, et d'avoir le destin merveilleux d'un Alladiere, d'un Medjani (ancien vert), d'un joueur qui s'est vu plus beau que ce qu'il était, et qui maintenant n'est plus rien. Quand on crache dans la soupe qu'on vous sert, dans la main de celui qui vous nourrit, et qu'en plus on arrive à se regarder dans le rétroviseur de sa Ferrari, c'est que vraiment on est pas grand chose.

Les Verts sont fabuleux. On continue avec le poste d'Entraineur. Eté 2006 arrive comme entraineur Yvan Hasek. Trés bon technicien. Arrive comme adjoint de Lilles, donc numéro 2, Laurent Roussey, ancien joueur éphémère des verts. Une saison où Hasek aura eu un numéro 2 avec des dents comme des piolets, voulant sans arrêt lui prendre la place. Donc créant dans le vestiaire des clans, avec les pro-Roussey qui cessèrent de jouer pour avoir la peau du numéro 1. Résultat d'une ambiance délètere avec un apprenti Iznogoud dont la loyauté frole le zéro absolu ? Avec un bel effectif, une médiocre place en milieu de tableau. Récompense ? Le numéro 1 Hasek saute, et le numéro 2 arrive à ses fins en étant nommé numéro 1.
Je déteste la félonie, la perfidie, et par dessus tout la trahison. Je déteste ces gens qui sont prés à tout pour tuer le mec devant lui. J'en ai souffert dans mon ancienne boite, partageant mon bureau avec un jeune prêt à tout pour réussir, y compris flinguer le collègue de travail que j'étais. Je déteste ces gens qui n'ont aucune fidélité et loyauté envers ceux qui les ont fait, ou à minima avec ses supérieurs. Et qui, pour un interet personnel, sont prêt à flinguer l'interet de leur parti, de leur camp, de leur société, là de leur club.
Ce que je souhaite ? Mon amie en est marrie, mais je souhaite que StEtienne soit dernier à la fin de l'été. Que leur jeu soit pitoyable. Et que l'entraineur saute. Se fasse virer. Dehors les déloyaux et les Judas. Et si avec la Direction de StEtienne, qui a déjà eu la tête de celui qui les a fait monter en D1, le brillant Frédéric Antonetti, pouvait aussi prendre leur responsabilité, j'en serai heureux pour mon troisieme club de coeur aprés l'OM et Nimes.

On parle de président qui vire celui qui les fait monter. Mon adorable JPP, JeanPierre Papin, idole de jeunesse, fait monter Strasbourg pour sa première année d'entraineur d'un club professionnel. Récompense ? Par ici la sortie. L'incapable directeur sportif Ferrat Khirat ("qui connait M. Khirat ?") et le surdoué fils à papa présidant responsable d'un recrutement de feu (N'Diaye blessé toute la saison, Rangelov transparent...) ont réussi leur coup de virer celui qui n'est pas du clan. Ils ont été remarquables par leur incompétence et leur esprit détestable, ils sont récompensés, JPP n'est plus là. Et Strasbourg sera au main du trés bon JM Furlan. Qui est un bon entraineur, sauf qu'il n'a pu empecher Troyes de descendre en D2. Je souhaite à Strasbourg les joies de l'ascenseur.

Enfin Franck Ribey. J'en ai parlé l'an passé quand il nous a fait ses caprices de star. Je préfère 100 Cana, 1000 Drogba qui ne cesse de pleurer son OM, des Nasri, des Niangs, des Pagis, des Carasso et des Beyes, des mecs qui aiment l'OM et qui se sont battus pour réussir, qu'un Ribery qui, toute la saison, n'en a rien eu à foutre du club. Son avenir, oui. Tant pis, l'OM est en League des Champions, et il jouera l'UEFA avec le Bayern de Munich. Les supporters allemands ne lui pardonneront pas sa lacheté en finale d'une coupe ou sa transparence pendant les moments importants où il faut être un homme. Ce que je lui souhaite ? Rien, bon vent.

Je pourrais reparler de Raymond Domenech qui a lancé un merveilleux signal à la moralité et à la droiture en récompensant des Piquionne, des Diaby, des Diarra. C'est déjà fait. Nul, zéro, mais bon...

Je pourrais enfin parler du Président de Lyon, JeanMichel Aulas, qui commence trés fort. Aprés nous avoir beurré la raie l'an passé tous les trois jours (se plaindre des matchs de SaintEtienne, de Rennes, de Lilles, tentant de destabiliser les clubs adversaires, cf épisodes Ribery, Piquionne, Pauleta, et aprés surtout nous prendre pour des billes en clamant que Lyon venait de réaliser sa plus belle saison), il commence par se plaindre du calendrier. Comment, avec un président aussi casse-noisettes, Lyon peut il devenir un club populaire ? Comment ?

Par contre, je souhaite pléthore de belles choses pour Président Laurent Blanc à la tête des Girondins de Bordeaux. Je souhaite que cet OM qui me plait, dirigé par un superbe Pape Diouf et un grand Albert Emon qui fait vraiment jouer son équipe d'une manière plaisante, fasse une belle saison. Qu'un Le Guen qui est un mec bien réussisse à Paris. Et que la morale soit sauve. Que ces comportements de mercenaires ou de fourbes soient sportivement sanctionnés, pour que la morale soit sauve. Que, à la fin, ce soient les gentils qui gagnent et les vilains qui perdent. Je rève peut être d'un monde de Bisounours... Soupir.