lundi 4 décembre 2006

Le rubis des templiers, ben c'est bon


Je me leve demain matin a 5 heures pour une réunion à Lyon... Je quitte ma société dans une semaine, et je cours comme un malade... J'ai fini à 21 heures une offre que nous n'aurons pas, et je n'arrive pas à dormir ce soir. Pleins de pensées dans ma tête qui me ferait envie de prendre trois Xanax pour essayer de dormir un peu, avec le risque de ne pas me réveiller demain à l'heure. Bouh.

Donc j'ai fini "le Rubis des Templiers", de Jorge Mollist. Le titre ? Ben le vrai titre, c'est "el anilo". L'anneau sans doute... En France non. On surfe sur le Da Vinci Code. Go, 'les Templiers' ça coco c'est vendeur... J'ai lu y a pas longtemps "le Dernier Templiers", ben voilà que je me tape "son rubis". Avant de lire "le chien des templiers", et de me flageller devant "Les Rois Maudits" où Depardieu hurle "soyez mauditttt". Pourtant mon meilleurs ami (qui lit VTT Magazine et donc le Rubis des Templiers) me l'a conseillé vivement.

Et ben c'est génial. Je suis entré dedans divinement bien. Pour deux raisons essentiellement :
* Je suis tombé amoureux de Barcelone cet été. Ce livre se passe à Barcelone... La maison principale est à l'Avenue Tibidado (cf photo, pas de la maison mais du Lieu), et puis on se balade de Montjuic aux Ramblas, et pi on tire plus loin dans le Barry Gothic. Et on se meurt Passeig des Gracia, et moi je dis "je veux retourner là bas" ;
* C'est une écriture à la première personne... Faut être baleize pour écrire à la premiere personne... Quand j'écrivais des fictions SaintSeiya (Arion c'est de moi, lisez le...), j'ai tenté quelque fois la premiere personne. C'était affligeant, bon. Mais j'aime lire un texte, un roman, écrit à la première personne... Je suis pas un érudit, mais Patricia Cornwell faisait ça trés bien avec ces premiers Scarpette.

Donc ce roman, écrit par un espagnol, commence à NewYork. On y voit l'héroine principale nous expliquer qu'elle habitait devant les Tours... Et que pendant que la télé montrait les gens en direct se jeter par les fenêtres, ben elle préférait s'envoyait en l'air avec un copain qui passait par là... et qui deux pages plus tôt la demandait en mariage... Et puis un rubis templier vient du parrain Barcelonais (Enric, c'est un nom de chevalier du Zodiaque ça), et puis y a un trésor à chercher à Barcelone, et puis...

Et puis l'histoire est cucu au possible. Templier ? Ben ça faisait longtemps tiens... Mais pourtant, c'est magnifiquement écrit. Et c'est beau. Barcelone est une belle ville, les Ramblas semblent vivants. Et ca donne envie de manger de la seiche persillée.

J'ai fini donc y a pas longtemps. Je suis seul ce soir encore, et bien la fin a réussi, en plus, à fendre ce coeur de plomb qu'est le mien... Et j'ai pas envie demain d'aller à Lyon. J'aime Lyon, j'aime profondément Lyon... Mais je retournerai bien à Barcelone.

Conclusion ? Un bon bouquin. C'est pas du Malraux, mais j'ai adoré. J'y suis facilement rentré dedans, c'est bien écrit. Les personnages m'ont attaché. J'ai aimé. Bien. Clap clap senor Molist. Demain soir je commence un autre type de bouquin. Un prix Renaudot (je crois) : "les ames grises" de Philippe Claudel. Enfin, demain, demain... Si j'ai autant envie de dormir, j'attaque tout à l'heure... Soupir

1 commentaire:

  1. j'ouvre un oeil, je lis, je me dis Barcelone j'aime, la seiche à l'ail aussi, les templiers ça s'aggrave, histoire cucu pourquoi pas, et je me rendors

    RépondreSupprimer

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...