Fin de la séquence retour.
Comme tout le monde, comme tous les blogs que je fréquente, je ne peux m'empecher d'écrire sur Lionel Jospin. Ce matin, dans ma voiture, je savais qu'il serait l'inviter de JeanMichel Apathie. Et puis j'entends Christophe Hondelatte annoncer l'interview au moment où j'allume je mets le contact de ma Clio, lançant par la même une radio qui me disait "et voilà Jean Michel Apathie qui reçoit Lionel Jospin qui va s'expliquer sur sa décision...". Merde, il a pris sa décision, et je ne sais pas laquelle...
Je zappe pendant les pubs, et je crois comprendre, entre la revue de presse de Michel Grossiore sur Europe1, entre une phrase sybilline de JeanPierre Bourdin sur RMC, que Lionel n'ira pas. Ensuite, c'est de la politique, du Jospin.
Plusieurs choses m'ont frappé. Et au risque de paraitre méchant, j'avais l'impression d'entendre un double discours... Comme l'a dit mon copain Column sur son blog, son "la France est dans un sale état" résonnait comme un "démerdez vous, bande de crétins". Son "je n'ai pas pu rassembler" m'évoquait un "vous ne m'avez pas assez prié, vous ne me méritez pas". Et enfin, son "je continuerai à m'exprimer sur des sujets quand bon me semblera" voulait dire "je continuerai à vous emmerder, je serai le cauchemar de vos nuits, le censeur qui vous donnera les notes".
Pour qui je me prends ? pour Lionel Jospin, qui n'a jamais pu tirer la leçon du 21 Avril. Je suis pourtant un peu triste. Lionel Jospin me rappelle des choses plus personnelles. Une retrouvaille importante pour moi pendant une campagne référendaire. Un entre deux tours de 2002 où la France était choquée, et moi sur un nuage. De me sentir à vivre l'histoire. Mon histoire, et celle de France.
Lionel s'en va. Définitivement maintenant. Le cauchemar d'une redite Chirac Jospin en 2007 s'en va. La suite ? au prochain épisode. Le PS se déchire en ce moment ? Je ne m'inquiete pas pour eux. Les socialistes se déchirent, mais se retrouveront derrière le candidat investi, aprés l'avoir pour certains insulté.
Et à droite ? L'union, on ne connait pas. On l'imagine, on la rève, pour certains, on la théorise. Mais il y a autant de droite que de gauche. Toutes la droite est elle libérale ? atlantiste ? communautariste ? Non. Y a des idiots et des réveurs comme moi. Des gaullistes. Pensant que la droite peut être sociale. Que le travail et le mérite peut aussi profiter aux plus modestes. Que la nation est un écrin important et protecteur. Qu'il n'est pas choquant d'être fier de ses origines judéo - chrétiennes, de ses églises et de ses clochers. Que pour autant, chrétiens, juifs, ou musulmans, nous en sommes pas moins français. Que la nationalité veut dire quelque chose. Que la marseillaise est un beau chant.
Guy Birenbaum et Bertrand Delais, deux bloggeurs - chroniqueurs que je lis avec plaisir, pendant que Sarkozy - Royal ne sera peut être pas le France - Brésil annoncé. Je le souhaite. En tous cas, on va s'amuser à suivre ce "grand spectacle de la politique". Avec un acteur de moins. C'était un petit rôle...
Comme tout le monde, comme tous les blogs que je fréquente, je ne peux m'empecher d'écrire sur Lionel Jospin. Ce matin, dans ma voiture, je savais qu'il serait l'inviter de JeanMichel Apathie. Et puis j'entends Christophe Hondelatte annoncer l'interview au moment où j'allume je mets le contact de ma Clio, lançant par la même une radio qui me disait "et voilà Jean Michel Apathie qui reçoit Lionel Jospin qui va s'expliquer sur sa décision...". Merde, il a pris sa décision, et je ne sais pas laquelle...
Je zappe pendant les pubs, et je crois comprendre, entre la revue de presse de Michel Grossiore sur Europe1, entre une phrase sybilline de JeanPierre Bourdin sur RMC, que Lionel n'ira pas. Ensuite, c'est de la politique, du Jospin.
Plusieurs choses m'ont frappé. Et au risque de paraitre méchant, j'avais l'impression d'entendre un double discours... Comme l'a dit mon copain Column sur son blog, son "la France est dans un sale état" résonnait comme un "démerdez vous, bande de crétins". Son "je n'ai pas pu rassembler" m'évoquait un "vous ne m'avez pas assez prié, vous ne me méritez pas". Et enfin, son "je continuerai à m'exprimer sur des sujets quand bon me semblera" voulait dire "je continuerai à vous emmerder, je serai le cauchemar de vos nuits, le censeur qui vous donnera les notes".
Pour qui je me prends ? pour Lionel Jospin, qui n'a jamais pu tirer la leçon du 21 Avril. Je suis pourtant un peu triste. Lionel Jospin me rappelle des choses plus personnelles. Une retrouvaille importante pour moi pendant une campagne référendaire. Un entre deux tours de 2002 où la France était choquée, et moi sur un nuage. De me sentir à vivre l'histoire. Mon histoire, et celle de France.
Lionel s'en va. Définitivement maintenant. Le cauchemar d'une redite Chirac Jospin en 2007 s'en va. La suite ? au prochain épisode. Le PS se déchire en ce moment ? Je ne m'inquiete pas pour eux. Les socialistes se déchirent, mais se retrouveront derrière le candidat investi, aprés l'avoir pour certains insulté.
Et à droite ? L'union, on ne connait pas. On l'imagine, on la rève, pour certains, on la théorise. Mais il y a autant de droite que de gauche. Toutes la droite est elle libérale ? atlantiste ? communautariste ? Non. Y a des idiots et des réveurs comme moi. Des gaullistes. Pensant que la droite peut être sociale. Que le travail et le mérite peut aussi profiter aux plus modestes. Que la nation est un écrin important et protecteur. Qu'il n'est pas choquant d'être fier de ses origines judéo - chrétiennes, de ses églises et de ses clochers. Que pour autant, chrétiens, juifs, ou musulmans, nous en sommes pas moins français. Que la nationalité veut dire quelque chose. Que la marseillaise est un beau chant.
Guy Birenbaum et Bertrand Delais, deux bloggeurs - chroniqueurs que je lis avec plaisir, pendant que Sarkozy - Royal ne sera peut être pas le France - Brésil annoncé. Je le souhaite. En tous cas, on va s'amuser à suivre ce "grand spectacle de la politique". Avec un acteur de moins. C'était un petit rôle...
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