jeudi 7 septembre 2006

On ne choisit pas non plus les trottoirs de Manilles...

J'écoute "Je fais semblant", tiré du dernier album (trés bon) de Patrick Bruel. Est ce que parce que ce chanteur me rappelle mon premier amour ? Est ce parce que je trouve cette chanson trés bonne et qu'elle me touche beaucoup ? En tous cas, je suis vraiment pas en forme là, en commençant mon article, qui sera un peu pleurnichard. Peut être que le temps, gris et maussade, automnal et lourd, n'arrange rien... En tous cas, aujourd'hui, et pour un fois, ce n'est pas le travail qui me mine. Pas de nouvelles qui m'ont fait de la peine. Pas de lectures de blogs qui m'ont atteint. Rien.


Si, peut être une douleur que je pensais un peu plus lointaine depuis que j'ai quitté le domicile familial il y a presqu'un an jour pour jour. Mais non, elle est toujours là. Ne pas se sentir ou se savoir aimé de gens qu'on aime, c'est jamais agréable. Quand ceux sont des ancien(ne)s ami(e)s, ça me fait mal. Quand ceux sont des connaissances que j'aime bien, ça me fait mal. J'en dors pas bien la nuit. Quand ceux sont des gens que je n'aime pas ou qui me sont indifférents, je m'en fout (sans doute un point où j'ai progressé). Quand c'est la famille proche, trés proche, trés trés proche, là déjà, ça me fait plus mal.


Il y a une partie de ma famille que je ne vois plus. Elle m'a reproché mes choix politiques. Soucis avec mes parents, disputes, je ne sais pas quoi. Bon, OK, on passe à autre chose, ca me laisse indifférent. Sauf que quand ça devient plus proche, et que les reproches sont tout simplement calomnieuses, teintées d'une sorte de haine sourde et lointaine, c'est pas pareil. Quand sous des yeux qui se veulent larmoyant sortent les couteaux, ça ne peut plus glisser comme la pluie sur les plumes d'un canard. Ces mots ne sont pas des gouttes de pluie. Et mon pauvre coeur bien ridicule n'est pas fait de plumes de canard.


Là, il est touché. Et surtout, il en a marre, il en a ras le bol. Ne sentir (ou me savoir) exclus professionnellement, exclus de certains anciens groupes d'amis, de promotion, ou d'enfance. Me savoir exclus du coeur d'une personne que j'aime beaucoup. Savoir que je génère plus d'indifférence que d'affection de la part de gens que j'aime, ça ne me fait pas plaisir. Et non, j'en dors mal la nuit. Mais là, quand c'est le domicile familial le plus proche qui cherche à, encore une fois, vous accuser de la rage... Alors que ça bien longtemps que je ne bave plus. C'est dur, c'est dur à accepter, ça fait mal.


Je ne sais pas si je vais laisser le Cairanne blanc mis au frais pour ce soir. Je ne sais pas. En tous cas, ce que je sais, c'est que c'est pas cette aprésmidi que mon travail aura été efficace. Là, d'ailleurs, je vais partir, car je n'arrive pas. Je n'arrive plus. J'ai trop mal au ventre pour aller plus loin.


Putain, il a bon dos le Faucon... Mais il en a un peu marre. Il votera pas Le Pen en 2007 pour ça, mais... Mais il en un peu plein le cul ! Y en a qui ont voté FN pour moins que ça ^____^ (petite touche humoristique de fin de mail.. Allez, on se marre avec moi de mon humour décapant, soupir...)

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