jeudi 4 septembre 2014

Château de Peyrepertuse - fin du voyage

Terminons la promenade au Château de Peyrepertuse. Avant d'aller prendre l'apéritif et de regarder un France - Espagne en football, c'est très bien...

La page Wikipédia nous a appris que ce coin était déjà fréquenté à l'époque romaine. Que le château daterait à peu près des années 850 et des brouettes. Et que beaucoup l'ont utilisé, habité, agrandi.
Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Elles dominent de 800 m les vignobles de la région et le village de Duilhac (vignoble des Corbières).
 On y accède par une route qui s'arrête juste en dessous de la falaise sur un parking, les visiteurs peuvent ensuite utiliser un chemin (environ un quart d'heure) pour faire le tour du château par l'est et rentrer par l'entrée principale côté nord. Même si le château est en ruine, la plupart des murs sont encore debout, certaines pièces sont encore bien conservées (notamment la chapelle fortifiée dans le Bas-Château).
J'avais, dans un billet précédent, mis quelques photos du village de Duilhac. Qui a un charme certains. 


Pour les courageux et les randonneurs, un sentier de grande randonnée part du village de Duilhac (prendre la route du château sur quelques centaines de mètres avant de prendre à droite un petit chemin qui coupe les lacets). Il s'agit d'une variante du sentier cathare.
Ce sentier cathare, il faudra que je le fasse... Et la marche vers le château, elle avait l'air magnifique... J'avoue avoir commencé depuis le parking. 

Par temps d'orage ou de grand vent, la montée est fortement déconseillée et souvent interdite pour protéger les visiteurs de la foudre et des glissades dangereuses dans l'escalier Saint-Louis, qui relie l'ancien château au donjon, déjà fort glissant par beau temps.
La falaise de calcaire est propice à l'escalade et les voies aboutissent toutes ou presque dans l'enceinte, au grand plaisir des grimpeurs qui terminent leur ascension sous le regard des touristes spectateurs.

Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible est plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest.
L’enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du xiie siècle. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.

Ce qui m'a impressionné vu d'en bas, c'était la longueur de ce château, qui épousait merveilleusement ce pic rocheux.
Là encore, lire Wikipédia c'est bien. Imaginer que ceux sont des hommes, il y a bien longtemps, qui ont construit ce château, c'est édifiant...

L'homme est probablement un immense connard. Mais il est capable de génie...


Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.
 
Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique.

C'est par ces quelques lignes Wikipédia que nous terminerons la balade dans le Château de Peyrepertuse. Plus tard, il faudra que j'écrive quelques billets sur Carcassonne, la cité est immense, magnifique. Et superbement conservée...


D'ailleurs, cette dernière réflexion... Souvent, je me dis que j'aimerais remonter dans le passé, dans mon passé. Je ne suis pas de ceux qui disent "je ne regrette rien, j'assume tout". J'ai beaucoup de regrets, des choses que j'aimerais modifier. Même si ma vie actuelle est merveilleuse, j'aimerais changer certaines choses. Modifier plutôt...


Mais remonter dans le passée aussi pour voir ces citadelles à l'époque de leurs apogées. Ca devait être merveilleux...
Il faudra que je fasse le tour du net pour essayer de trouver s'il existe des modélisations de ces châteaux dans l'apogée de leurs vies. Si vous avez des liens, chers visiteurs, je vous en serai gré...

Je ne ferai pas la recherche ce soir. Mes bébés hurlent, et j'ai l'impression qu'un bon verre de vin blanc me ferait un bien fou : il a fait chaud aujourd'hui...

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