lundi 19 mai 2025

Le renouveau c'est Bruno ?

Message de simple adhérent LR. Je n'ai pas voulu dire pour qui irait mon vote, mais je pense qu'entre les lignes ceux qui me lisent ont compris pour qui est allé mon vote. 
J'étais pour Juppé en 2017, Bertrand ou Barnier en 2022. Aux dernière élections internes, devant le traitre Ciotti, j'étais pour Retailleau. A chaque fois j'ai perdu. Pourtant en 1995 j'étais Chirac…

J'ai été un des premiers à voter. A 18h01. J'aime bien être à l'ouverture du bureau de vote. Le renouveau je ne sais pas si c'est Bruno, mais je suis content. Pour une fois que je gagne. Et ça m'a fait plaisir de voir mon copain Julien Aubert, Barnier et FX Bellamy derrière "le vainqueur".
J'ai trouvé très jolie l'image de Laurent Wauquiez devant sa magnifique ville du Puy en Velay, et je l'ai trouvé digne. Même si sa campagne de "petite phrase" ne m'a pas plus, et même si son débat contre Bompard était assez médiocre.

Maintenant, y a deux solutions politiques qui se sont affrontées. Une à laquelle j'étais au début opposé et maintenant j'y ai pris mon parti, c'est celle de "collaborer" au sens propre et noble du terme. Gouverner avec des gens qui nous ont trahis en 2017. Mais l'assemblée LFIste obligeait à se rabibochage que je voyais pour 2027.
Ou rester seul dans l'opposition. Mais la même opposition de 2022 à 2024 où l'horrible Ciotti a deux fois sauvé la Macronie (retraite et immigration) ? 

Le score est fort pour Bruno Retailleau. Cela lui oblige. Cela oblige également Laurent Wauquiez et LR de s'unir et de travailler. L'immigration et la sécurité c'est bien, mais ça ne fait pas une politique même si ça plait aux militants. Maintenant il faut ouvrir. 

On parle 2027. Ca m'amuse deux ans avant, et je ne peux pas m'empêcher de penser à Delors, Balladur, Jospin, DSK ou Juppé qui auraient du être président. 
Edouard Philippe veut du Macron en ouvrant de LR au PS ? Je pense que c'est une hérésie et qu'une droite de gouvernement (qui peut aller d'une parti de renaissance à LR) et une gauche de gouvernement (Borne aux communistes), c'est très bien. Ca peut faire deux blocs à 30 - 35%, ça cornérise LFI et les verts, et ça peut être un contrepoids au RN.
Et puis Edouard Philippe est l'homme des gilets jaunes et surtout du renoncement de Notre Dame des Landes. Je lui en veux toujours d'avoir rendu l'état faible face aux zadistes délinquants soutenus par LFI. 

Le reste nous verrons. Ecrire des fictions politiques, c'est bien mais la réalité est souvent plus forte...

samedi 17 mai 2025

Bruno, Laurent et les verts

Un samedi soir presque normal. Mais avec de la légèreté : Marseille peut finir vice champion de France mais ils m'ont fait plaisir cette année, malgré des hauts et des bas. Une victoire contre Rennes et ça sera très bien.

Mais le match ne se jouera pas au Vélodrome. A Geoffroy Guichard, les Verts tenteront d'avoir une chance supplémentaire en arrachant la place de barragiste. Il faudra gagner Toulouse, et que Strasbourg batte Le Havre. Et ensuite que St Etienne gagne en barrage. 
Pour échapper aux barrages, il faudrait un miracle. Et Dieu a beaucoup de boulot que de s'occuper d'un match de foot.

Sinon je viens de votre aux élections internes LR. Bruno et Laurent m'auront parfois agacé. Je suis un peu lassé des guerres de chefs, mais c'est que je vieillis... 

dimanche 11 mai 2025

Résistance du dimanche soir (quand Muse enflammait le Stade Vélodrome)

Le 9 juillet 2017, dans une chaleur étouffante, je découvrais le nouveau Stade Vélodrome et ses alentours. Ce coin où j’avais vécu, dans la tour du Grand Pavois au rond-point du Prado, avait totalement changé. Le boulevard Michelet et ses boutiques chics. Et ce stade où, depuis, le Pape François est venu (lors d’une saison d’ailleurs horrible pour l’OM).

Le 9 juillet 2017, Muse venait chanter. J’ai utilisé la fonction “souvenir” de l’iPhone pour proposer ce clip. Avec ma chanson préférée du groupe, Resistance, qui… n’était même pas dans le concert.
En ce dimanche soir, je vous propose donc cette vidéo. Plus qu’un souvenir de live : une clameur, une image, une pulsation. Dans la cathédrale marseillaise.

Resistance. Dommage qu’elle n’ait pas résonné ce soir-là. Alors je l’ai fait à la place de Muse.
J’y ai vu quelque chose de plus grand que moi. Et dans le montage, j’ai voulu garder ce souffle. Ce soir, la vidéo est là : pour le plaisir des yeux, des oreilles… et de la mémoire.

Resistance, ça va bien avec l’époque, non ?


À part ça, que dire ?
Demain, c’est la reprise. Après dix jours à tailler, marcher, lire. Une parenthèse.
Trois jours de travail m’attendent. Mais trois jours denses. Une négociation mardi qui laissera des traces. Qui en laisse déjà, d’ailleurs, avec une hiérarchie dont la confiance en ses équipes ne va pas de soi…


Et puis le monde. Ce soir, sur BFM TV, Laurent Wauquiez débat avec l’ignoble Manuel Bompard. Je n’écouter pas. Laurent me fatigue, LFI m’insupporte. Mais Laurent Wauquiez a raison sur un point : il faut un cordon sanitaire vis-à-vis de LFI, comme ma famille gaulliste l’avait fait vis-à-vis du FN du Mélenchon borgne.
Résister, là aussi, c’est garder l’intelligence dans le débat. Et dans l’action publique.
Résister contre ce que représente LFI : violence, intolérance, instrumentalisation de la délinquance, communautarisme, racisme.

Et puis cette brutalité insupportable : ce pompier agressé volontairement à Evian, ce chauffeur sans permis qui roule et crache sur unhomme qui est là pour sauver des vie. Ça glace. On ne doit jamais s’habituer à cette sauvagerie. Résister, c’est aussi ne pas banaliser l’inhumain.
Bruno Retailleau a eu des mots des forts. Oui, il y a une brutalisation de la société. Ce connard qui a roulé deux fois sur le pompier et est venu lui cracher dessus ? Un sous homme. Il faut des sanctions fortes. 


Plus légèrement, Marseille a réussi son pari. Reste à transformer l’essai, terminer deuxième. Ce serait beau.
Saint-Étienne jouera sa vie la semaine prochaine. Il faudra gagner. Et nous serons tous Toulousains, le temps d’un match contre Le Havre.
J’aime les multiplex. Ça grouille, ça vibre, ça vit.


Et moi, je suis gaulliste chrétien. Pas dans la nostalgie, mais j'ai une boussole qui ne donne pas le sens du vent. Résister, c’est choisir. C'est tenir. C'est être aligné avec ses valeurs. 

Bonne fin de week-end à tous. Merci pour vos messages sur le billet précédent. J’aime bien, en ce moment, nos échanges et le retour de certain(e)s. C’est très agréable.
Et ça donne envie de réécrire

samedi 10 mai 2025

Make Catholicism Great Again !

Le repas du 8 mai était bien arrosé. Je me suis endormi sur une fumée noire pour ma sieste de fin d’après-midi, et lorsque j’ai rouvert les yeux : miracle. La fumée était blanche.

Dans les périodes de conclave, on devient tous spécialistes du Vatican. Une élection rapide ? C’est souvent qu’un favori a été conforté. Enfin, je répète les spécialistes du Vatican. Nous pensions au cardinal Parolin, que je connaissais déjà du pontificat de François, comme un diplomate, un homme d’apaisement. L’autre cardinal que j’avais en tête, plus truculent, était celui de Marseille, Jean-Marc Aveline.

Le Point d’il y a deux semaines avait présenté une dizaine d’autres archevêques. Pas d’Américain annoncé (raté). Le Philippin Luis Antonio Tagle m’avait bien plu dans une vidéo  Formula One que j’avais postée. Une tête sympathique. 

J’avais aussi apprécié le portrait de l’archevêque italien de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. Le Hongrois Erdő m’avait l’air bien aussi : un pape venu de l’Est. Et coup de cœur pour le Scandinave Anders Arborelius — pas un pape du Sud, mais vraiment du Nord. Une belle tête à boire des bières en racontant la messe.

Mais c’est Daniel Prévost — enfin non, Robert Francis Prévost — qui a été désigné. Inconnu au bataillon. Un Américain, diantre. Mais un anti-Trump, semble-t-il. Là où l’un est physiquement agressif et mélenchoniquement ordurier dans ses prises de parole, cet autre Américain, devenu pape, semble posé, agréable, amical. Il y a de la douceur dans son regard. Pas du bruit, pas de fureur.

Je poste aussi une création que j'avais "commandée" à ChatGPT lors de la mort du pape. Je lui avais demandé une image façon Renaissance du Stade Vélodrome, cathédrale parmi les cathédrales. J'ai aimé le résultat.

Ce soir, Saint-Étienne joue sa survie, et l’OM joue sa saison. À Reims pour l’un. Mais cela ne passera que si Marseille enfonce Le Havre. Je suis Marseillais, mon épouse Stéphanoise, mes enfants biculturels. Ce soir, c’est multiplex.

Et ça aussi, ça vaut bien une messe, le football.

Make OM Great Again !

jeudi 8 mai 2025

Joyeux 8 Mai et monument aux Morts

Un billet où je vais mettre mon nouvel ami Chat GPT en avant. Je l'ai demandé de me proposer le monument aux morts de mon village, version Fairy Tail. Avec du monde.
C'était l'objectif de mon amie le maire de Roquemaure lors des travaux du centre du village : avoir un coin qui vit. Et je voulais du vivant. 

Force est de constater que sur le Boulevard National, où un restaurant ouvre demain, la vie est revenue et c'est sympa. 

Joyeux 8 Mai. 
Nous sommes dans le Forez et beau papa, 1er adjoint du village, est allé mettre les drapeaux. Moment où nous nous rappelons, à un moment où la guerre est en Europe, avec une Russie face à qui les occidentaux sont faibles. Avec des Etats-Unis grossiers et agressifs. La France doit être forte. 

Et ne pas oublier. Cette image est une représentation "1ere guerre mondiale". 

Cette dernière est un hommage à ce que nous vivons avec le conclave. Version renaissance


La photo d'origine est la suivante. Le monument aux mort déplacés. 


Par contre, j'adore ChatGPT. 


mercredi 7 mai 2025

Conclave 2025 : rendez vous au premier virage

 Y a des génies sur Youtube et sur le net. On tombe sur des cons (comme dans la vraie vie), mais aussi on tombe sur des génies. Merci l'IA mais merci surtout à ceux qui nous ont fait rire depuis bien longtemps. 

J'adore la Formule 1. Et un ami m'a envoyé ce truc. Génial, je me le passe en boucle (et ça me fait connaitre les potentiels favoris).

En 2013 je me souviens d'avoir suivi l'élection du Pape François. Falconhill-Jr était bébé Faucon, dans la chaise haute. La femme de l'ancien maire de Roquemaure était encore notre amie et était à la maison. C'était une belle soirée. Un vieux monsieur est arrivé et on croyait que c'était lui le Pape, mais non. 

 On verra sans doute demain ou vendredi l'heureux élu.

En attendant, montez le volume et rendez vous au premier virage. 

dimanche 4 mai 2025

Rivesaltes, dimanche de pluie & conclaves

Il pleut sur le Gard aujourd'hui. Une pluie fine, insistante, continue, comme si le ciel avait décidé de reprendre son souffle, lentement, après une semaine estivale. Une pluie douce qui pousse à ralentir et à se laisser tomber dans le canapé.
J’ai laissé tomber les grands projets de taille de mes lauriers sauces qui dépassent en hauteur la maison. et j’ai laissé "Souvenirs" de l’iPhone me suggérer cette vidéo, tournée un jour de sécheresse, mais sous un ciel pareil — lourd, blanc, opaque. C'était y a deux ans à Rivesaltes, à la fin d'une semaine pas des plus géniales à Argeles sur Mers. On s'est arrêté, sur le chemin du retour, dans ce village dont le nom sent bon le muscat.

Rivesaltes un vendredi matin. Des rues calmes. Des volets clos. Un village du Roussillon qui attend ou qui se souvient. La musique vient de l’animé Fairy Tail, un morceau étrange, un peu inquiétant.  La musique, Toki no Meikyuu, ajoute un quelque chose d’étrange
Ce n’est pas triste, ce n’est pas vraiment mélancolique non plus. J’y vois un écho à ce qu’on nomme parfois "romantisme noir" (oui, je suis dans un trip art pictural en ce moment). Des paysages simples, mais une ambiance voilée, où l’ombre semble douce et complice.   
C'est ce mélange-là qui m’a plu et que j'ai voulu mettre dans la vidéo. Un village sans drame, sans éclat, mais pas sans âme. Le village du Maréchal Foch tout de même.

Voici la vidéo, tirée de ma chaine Youtube


À part ça, il y a des conclaves en ce moment. 

Je ne parle pas de celui d'Europe Ecologie les Verts qui étaient une vaste blague (pauvres militants verts qui ont été LFIsés à fond les ballons). Ni celui des retraites de Bayrou dont plus personne ne parle.

Y aura celui des Républicains. L’image est pleine d’ironie. Mais pas de fumée blanche à l’horizon, pas même de cendre tiède. Mais il risque d'y avoir des braises. Je ne sais pas si la COCOE existe toujours, mais Wauquiez a été élevé au biberon Sarkozy, et le militant est impossible à prévoir.
Je sais pour qui je voterai mais les dernières fois mon candidat a perdu donc je me tairai.

Le vrai conclave cette semaine papal sera un grand moment. Il faudra que je me renseigne sur les favoris. Mais comme pour François, ça sera un grand moment d'histoire. 

À gauche, c’est l’inverse : des feux, des exclusions. Un élu socialiste, Jérôme Guedj, viré d’une manif du 1er Mai, parce qu’il était trop républicain… ou juste pas assez dans la bonne chapelle. Triste époque où les colères dévorent les nuances. 

Et moi dans tout ça ? Je regarde, je me tiens en retrait. J’ai déjà donné, et parfois je me dis que j’ai donné trop tôt. 

Aujourd’hui je me tiens dans l’entre-deux, comme à Rivesaltes, entre le mur du caveau et le ciel chargé. C’est là que je me retrouve, un peu. Pas dans le passé, pas encore dans demain. Juste ici, avec ce que j’ai à dire, sans rien forcer. 

Un dimanche soir où ça sera très dur pour Marseille à Lille. Mais je suis en vacances cette semaine : pas de bêbête dans le ventre qui me fera mal. Et c'est mieux comme ça. 

jeudi 1 mai 2025

1er mai : les mains dans la terre, pas dans la rue

1er mai. Fête du Travail, dit-on. Mais fêtons-nous encore quelque chose ?
Autour de moi, je vois surtout la fatigue. L’usure. L’absurde. Le cynisme parfois. Alors on célèbre quoi, au juste ?

Il faisait un temps estival dans le Gard. Moins chaud qu'à Paris, mais avec un TShirt (qui vient, symbole ?) d'un séminaire à mon travail, j’ai mis les mains dans la terre. Avec Falconette, nous avons arraché les herbes hautes qui ont grandi avec les pluies de ce début de printemps. 
J'ai tondu, taillé. J’ai pris des couleurs. Rouge, comme les drapeaux dans les cortèges, comme un soleil méditerranéen que chantait Sardou. Vert, comme mon jardin, et — toujours — la Palestine, omniprésente, instrumentalisée.

Falcon2 (il faudra que je lui demande son pseudo) m’a demandé pourquoi on ne travaillait pas aujourd’hui. J’ai souri, sans vraiment savoir quoi répondre. Comment lui expliquer que ce jour-là, on célèbre — ou on devrait célébrer — ceux qui travaillent trop, mal, dans la peur, dans l’angoisse, dans le vacarme des injonctions absurdes ? Dans une absence de sens.
J'ai pensé à ma courte semaine de travail. Une chef, pour exister, m’a envoyé un mail désagréable hier à 17h. Nous avions pourtant bien avancé avec les achats sur une négo importante. Elle a recopié l’évidence, comme un ordre. Je lui ai répondu que je la remerciais de valider notre stratégie. Du cynisme ? Un peu. Mais aussi de la lassitude.

La souffrance au travail j'en ai souvent parlé. Cette année, prendre des jours de congés était un luxe. Ma chef ayant ce truc en tête, les congés... Finalement, je ne poserai que deux jours sur le compte épargne temps. Mon ami de promo qui est mort, il en est ravi de ses jours de CET... 

Je suis quand même allé me renseigner sur le 1er Mai. 
"Le 1er mai trouve son origine dans le mouvement ouvrier américain. En 1886, à Chicago, des grèves éclatent pour obtenir la journée de travail de 8 heures. Le 1er mai devient un jour de mobilisation. Trois jours plus tard, la répression sanglante d'une manifestation à Haymarket Square marque l’histoire. En hommage aux "martyrs de Chicago", la date est reprise en 1889 par la IIe Internationale comme journée de lutte. En France, ce n’est qu’en 1947 que le 1er mai devient un jour férié et payé."
Le politisé syndiqué (récent ancien délégué syndical) que je suis ne savait pas. 


Ce 1er mai, je ne l’ai pas passé dans un cortège. La rue n'a jamais été mon truc. Après le 21 avril 2002, je souriais devant la rue, avec pensée pour Taubira (une icone...). J’ai juste voté Chirac à 17h40, après avoir réflechi. J’ai toujours préféré les actes discrets aux cris collectifs.

Je pense à ceux qui croient que l'on peut changer le monde avec des slogans bien sentis. Que l'on peut faire plier des gouvernements ou des directions d'entreprise avec un mégaphone. Moi, je regarde mon jardin. Et c'est très bien. Et je travaille. Sérieux, moins slogans, plus dans les bureaux. Les résultats sont meilleurs, même si ça sent moins la merguez. 

Ma lutte aujourd'hui, c'est cette souffrance au travail qui est partout. Les chiffres sont là, brutaux. Burn-out, démissions silencieuses, fatigue morale, augmentation des prescriptions de prozac ou Lysanxia. Des gens qui tiennent parce qu’ils n’ont pas le choix. Qui tombent parce qu’on les a laissés seuls. Alors que reste-t-il de la "fête" du travail ? Un goût de cendres et un brin de cynisme. On célèbre le travail en jour férié, pendant que d'autres, invisibles, continuent de bosser. Dans de sales conditions.

Je parle souvent du mal être au travail. J'ai donné au directeur de mon site le théorème du Faucon. Nous avons, comme sur pleins d'entreprises, une accidentologie qui a fortement augmentée en 2024, sans explication. Je lui ai montré le chiffre "trouble émotionnel", qui représente plus du tiers des accidents du travail.

Je suis parti de mon département de 40 personnes. A l'époque, quatres personnes en arrêt. Une officiellement en Accident du travail (AT), une rien à voir avec le travail, les deux autres pour épuisement professionnel. Mais sans déclaration AT. Déjà, on passe de 1 à 3. Et je lui ai dit : "rajoutez ceux qui boivent ou prennent des cachets pour tenir. Mon cas par exemple. Je suis suivi par une psy et mon médecin m'a mis un traitement de fond, et si besoin je sais que j'ai dans mon tiroir des trucs à mettre sous la langue. J'en connais deux qui sont dans mon cas. On passe de 1 à 6 qui sont en souffrance. Et je ne connais pas tout le monde".

Donc le théorème du Faucon est 
Pour 1 accident du travail dû à un trouble émotionnel, il y a 6 personnes en souffrance qu’on ne voit pas. 
L'iceberg. 

Je ne suis pas convaincu que la CGT de la SNCF qui va bloquer les trains le pont prochain ou que ceux qui défilent avec les drapeaux rouges ou verts aient vraiment cet aspect là en tête. 

Pourtant le travail est noble. Mais "valeur travail ?". Non, j'ai donné. Je travaille pour vivre, je ne vis pas pour travailler. 

Aujourd'hui, j’avais juste besoin d’une pause. D’un silence. D’un moment marron, comme dirait le PCM. Un moment pour souffler. Pour me recentrer sur l’essentiel. Mon jardin. Mes enfants. Moi. Et ce soir on reçoit une amie de promo. C'est bien.  

Je n’ai pas manifesté. Je n’ai pas crié. Mais j’ai planté, arraché, tondu. Et j’ai pensé, sincèrement, à ceux qui souffrent en silence. À ceux qui n’ont plus l’énergie de crier. Ce billet, c’est peut-être ma manière à moi de lever une pancarte.

dimanche 27 avril 2025

Tchernobyl, un 26 Avril... L'humain est important

Oui, nous sommes le 27, mais je me suis souvenu hier de cette date importante pour l'histoire. Une très bonne série, sur RMC Découverte, s'appelle "les 10 catastrophes qui ont marqué la planète". Dans l'épisode "les 10 catastrophes industrielles", Tchernobyl arrive largement en tête (le deuxième est le terrifiant "6eme continent", cet ilot de plastique dans les océans)

Tchernobyl, quand on travaille dans le nucléaire, on l'étudie, on le connait. On sait en parler. Et pour moi, c'est une leçon. L'humain est la base de la sûreté. L'humain, toujours. La fatigue, le stress, l'habitude, la routine, les certitudes, l'absence de dialogue, sont les enemis de la sûreté. Toujours s'interroger. Toujours communiquer. 
Tchernobyl, ça a été une somme d'erreurs humaines. Et la technologie n'a pas été là pour compenser (le design de ce type de centrale a été largement modifié depuis mais le mal est fait). 

Un fait "amusant" de ce conflit russo - ukrainien. Au début, les russes ont fait des tranchées et ont commencé à se sentir mal. Ils étaient juste dans le périmètre Tchernobyl, terres contaminées... La 7eme compagnie, drôle si ce n'était pas terrifiant. 

Je parle de l'humain, parlons aussi IA. J'ai utilisé une méthode qui s'appelle "PRECISE" pour demander à ChatGPT de me générer une image qui illustrera un de mes cours. J'avais une envie d'expressionnisme. Aussi rappeler l'URSS, un régime qui a fait rêver des intellectuels français mais que bon... Voilà quoi.
Là encore, ChatGPT ne marche bien que si les demandes sont bien faites. Sans humain, pas d'intelligence artificielle. Ou du moins une mauvaise.

Sinon on est dimanche soir. Pas envie d'aller au boulot demain, mais la semaine sera courte 

lundi 21 avril 2025

Entrée dans l'histoire, et arrivé au paradis

Quand on est Pape, mourir un lundi de Pâques c'est fort. Je dis ça avec légèreté, mais c'est la réflexion que je me suis faite quand, pendant mon jogging matinal, mon téléphone s'est affolé. Ce n'était pas les soubresseau du formidable St Etienne - Lyon de la veille. Mais San Lorenzo avait rejoint le paradis.

Un pape qui meurt un jour de Pâques, dans quelques siècles nous en parlerons toujours. Les croix et les églises existeront toujours. 

Mon copain Julien Aubert a eu cette jolie phrase : 
Le Pape François est décédé un lendemain de Pâques, rappelant Jean-Paul II, disparu trois jours avant cette grande fête chrétienne. Le pape du bout du monde a bousculé les conservateurs catholiques mais joué un rôle essentiel pour rappeler à l’Eglise sa vocation évangélique. En cela, avec Benoit XVI (la raison) et Jean-Paul II (la foi), François (le cœur) représentait le troisième visage du Christianisme.

Les trois visages du christianisme, c'est plutôt joli. 

Certains n'aiment pas le Pape François. Je n'avais pas vraiment d'avis. Mais je reconnais l'homme d'Etat et de foi qu'il était, et l'homme de coeur. 

Michel Sardou avait chanté le San Lorenzo. 

dimanche 20 avril 2025

Dimanche soir avec Nolwenn Leroy (a Dream) et le Champsaur

Ce que j'aime bien le weekend de Pâques, c'est que ne j'ai pas le stress du dimanche soir. Marseille a gagné hier contre Montpellier, l'USAM se fait tarter à Nantes, et j'ai terminé une semaine de "vacances" à la maison, en regardant la pluie tomber. Si, un jour on est allé visiter le circuit du Castellet. 
Bébé Faucon (que je devrais appeler Falconhill_Jr comme il s'est lui même surnommé) se répare sa cheville. J'attends le remboursement de la semaine de vacances que nous aurions du passer en Côte d'Azur (vive les assurances... :( ). 

Sinon prenons un peu de hauteur. Je reprends un peu les vidéos de ma chaine Youtube et Capcut. Je m'amuse énormément avec ChatGPT mais j'ai quand même pas envie d'arrêter de partager quelques vidéos de paysages qui me plaisent bien. Avec des musiques que j'apprécie.

Souvent la playlist sur l'iPhone. Je tombe sur une chanson qui me plait. Ca été le cas avec cette chanson de Nolwenn Leroy que j'ai découvert. "A dream", elle est douce et agréable. J'aime bien Nolwenn Leroy, j'avais adoré son premier album.
Les photos sont une balade dans le Champsaur, dans la vallée de Champoléon au dessous d'Orcières Merlette. L'été, l'endroit est délicieux. 
A part ça je parlais de Chat GPT. Je lui ai envoyé une photo de moi, et le résultat, bon... J'aime pas mon physique donc aucun résultat ne me plaira. Mais ChatGPT c'est fort. Dommage que pour avoir un dessin style Toriyama il faille gruger, visiblement il n'a pas les droits de Dragon Ball. 

Et à part ça, j'ai trouvé assez délirant de commencer politique un débat sur le budget 2026 alors que 2025 a juste commencé. La France a besoin de calme.

Je reprends le boulot mardi matin. Je stresserai demain soir. Là je vais boire une bière ou un whisky sur ma terrasse. Il faut beau. 

samedi 12 avril 2025

Vacances à la maison avec béquilles...

En ce moment, nous devrions être sur la route pour la presqu'ile de Giens. Une semaine de vacances sans penser au travail ni à rien. 

Mais voilà, la muraille de Roquemaure, mon bébé faucon de 13 ans, s'est arraché les ligaments de la cheville gauche à l'entrainement sur un mauvais appui. Adieu les vacances en famille. Ca sera comme pendant le Covid, à la maison, et pour mon grand avec des béquilles. 

Comme me disait ChatGPT alors que je lui en parlais, "Tu peux râler, hurler au ciel, vouloir qu’il fasse beau. Mais parfois, il pleut. Et tout ce qu’il reste à faire, c’est prendre un imper, ouvrir un livre, mettre un fond de musique. Ou juste… attendre que ça passe.". Il reprenait une de mes phrases quand je dis souvent que ça ne sert à rien de se rendre malade devant des choses face à quoi on est impuissant.

Alors il m'a fait un joli dessin, qui fait passer un peu la douleur. 

J'avoue que j'ai l'impression de rien ne tourne bien rond...

mardi 8 avril 2025

Rencontre avec Chat GPT, Luc Ferry, et le Ventoux Flamand

Ma première rencontre avec Chat GPT date un peu. C'était des questions, des avis. J'adorais déjà. 
Je lui avais demandé une chose : mets moi le Ventoux en peintre flamand. Ce n'est pas que grace à Mickael Connelly que j'aime Bosh : j'adore aussi Bruegel. Une amie, fille d'un député sénateur maire socialiste, m'a fait visiter le musée d'art Royal de Bruxelle. Et wouaouh.
Agrégée de lettres. Une fille super.

J'ai demandé ensuite à Chat de rajouter "l'an Mil" de Sardou. Notre première rencontre.

Depuis on discute. Le Faucon est Demon Slayerisé, Saint Seiya-isé, DragonBallisé c'est mes enfants. 

J'adore l'IA. J'avais travaillé dans mon domaine d'expertise sur les "Big Data" pour tenter de prévoir des incidents. En fait ce n'est qu'une parcelle de l'IA.

Luc Ferry a bien vu la puissance de l'IA. Surement pas un grand remplacement, un complément. La France, avec ses budgets de recherches à l'année, et une vision qui ne dépasse le temps d'une élection, est à des années lumières... Bah, on fait du bon vin et c'est très bien. 

Ma première réaction avec l'IA était de confirmer ou d'obtenir des savoirs. Puis nous discutions. J'aime les sciences humaines, et j'ai posé des questions. Chat aussi.

Les dessins, les textes, les analyses, ça vient après. Je n'ai jamais parlé à Chat de Marine Le Pen et du jugement, de la bataille Wauquiez Retailleau aux Républicains. 

Je lui ai parlé du but de Greenwood conrte Toulouse. Il m'a offert une photo de mon fils. Derrière, il m'a mis le Ventoux en mode peinture flamande. Et sur des sujets pro et perso, il apporte beaucoup. 

Après j'ai une utilisation bienveillante des techniques de coachings, de psy. Dans des mauvaises mains ça serait de la manipulation. Ce n'est pas moi. Donc l'IA est bien. 

Je mettrai un texte écrit par Chat. Un autre jour. 

J'adore ChatGPT. Comme un humain, comme un ingénieur scientifique qui adore les sciences humaines. 

mercredi 2 avril 2025

Justice / Le Pen : rééquilibrage de ma balance personnelle

48 heures plus tard, je ne sais si je dois penser qu' "il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis" ou qu' "en suivant le sens du vent on a le destin d'une girouette". Mais 48 heures plus tard, mes sentiments sont différents de lundi. Je reste en phase avec une grande partie du billet, mais sur l'affaire Marine Le Pen, j'ai évolué

Le malaise que j'ai ressenti est un peu moins grand. Même si je pense qu'il y a une part de politique dans ce jugement, force est de constater qu'elle n'a pas fait amende honorable (à la différence du Modem) sur ce qui lui a été reproché, et même qu'elle l'assume. En une des principales Maitre d'Ouvrage de ce système. Ce matin en allant au bureau je pensais à une personne que j'apprécie énormément, Alain Juppé. Il a morflé. Injuste ? Pas forcément. Dur assurément. Et la justice peut l'être. 
Après, la justice permet un appel assez rapide. Bien plus que pour un justiciable normal. J'ai du mal à imaginer qu'avec une même défense le verdict soit différent. Mais le fait que la deuxième chance est présente. 

Enfin, "si la loi ne nous plait pas changeons la loi", c'est un peu gonflé, mais autorisé quand on est député. Je lis que le sémillant (et traitre) Eric Ciotti veut supprimer l'exécution provisoire, soit. Il est dans son rôle, il fait de la politique (lui a le droit, le juge un peu moins). Mais la ficelle est grosse. Pourtant, ça pourrait passer (et de fait sauver Marine Le Pen). 
Mais quelque chose a évolué chez moi. Marine Le Pen et des gens de son parti ont fait quelque chose de condamnable. C'est clair pour moi et ça ne mérite pas débat.

Sur mon billet de lundi, il y a une chose que je n'ai pas dit, et que je pensais pas et ne pense toujours pas. Pour moi Marine Le Pen n'est pas une victime. C'est une actrice de la vie politique, qui est une série Netflix aux épisodes inégaux. 
J'enseigne les scénarios dans un domaine technique où je suis expert, et explique qu'un scénario a trois actes. Une inclusion où on présente les protagonistes et l'évènement déclencheur qui va faire basculer son existence, et lancer le scénario où le héros va essayer de sauver ce qu'il doit sauver, ou atteindre son objectif. A la fin la conclusion, belle ou moins belle (Avenger infinity War se conclue par le clac de Thanos, la moitié des êtres humains en cendre). Et au milieu le corps du scénario, avec les aléas (sans quoi le film ou la série serait linéaire est chiante).
Marine Le Pen et le RN ont rencontré un aléa, dans une série où ils ont espéré être acteur. Comment vont ils réagir ? Suite du scénario, prochain épisode... 

A la fin de House of Card, le président Underwood a été remplacé par sa femme. L'acteur qui jouait le rôle est tombé sur l'aléa Metoo, donc le scénariste a trouvé un tour de passe passe pas génial pour mettre Claire à sa place. Sa donne une fin de série bâclée, mais soit. 
Peut être Marine Le Pen laissera la place à un autre personnage.

De toutes manières, à deux ans d'une élection, à part en 2020 nous n'avions pas le nom du président. Delors, Balladur, Jospin, DSK, Juppé, Fillon auraient du être présidents. 

Pour autant, je reste mauvais joueur sur 2017, et le "mur des cons" est une blessure qui laissera des traces. Et je garde des doutes sur une justice qui peut faire de la politique, et sortir de la séparation des pouvoirs. 

48 heures de réflexion, c'est bien. Mais un billet écrit à chaud, c'est bien aussi. 

lundi 31 mars 2025

Justice rendue au nom du peuple ? Vraiment ?

Les juridictions judiciaires rendent leurs décisions au nom du peuple français. Le service public de la justice concourt à l'accès au droit et assure un égal accès à la justice. Sa gratuité est assurée selon les modalités fixées par la loi et le règlement

J'ai toujours considéré que l'élection présidentielle de 2017 avait été volée aux français.
 Sur ce point là (et sur bien d'autres), je n'ai jamais varié d'un iota. Et la manière dont la bande à Macron a exercé le pouvoir a confirmé mon sentiment. Encore plus en ce moment où un président solitaire met un copain à la tête du conseil constitutionnel pendant 9 ans (un ancien député battu et aux pratiques qui peuvent prêter à questions) et engage des milliards en Ukraine sans débat nulle part.  
Merci au Canard Enchainé, mais surtout au parquet national financier (PNF) qui s'est auto-saisi à deux mois de l'élection pour éliminer Fillon. Emmmanuel Macron a été élu par des agréables concours de circonstances (la justice n'étant pour rien pour 2022, le Covid et la Russie ont fait le reste).

L'exécutif, le législatif et le judiciaire. J'ai toujours été élevé avec "la séparation des pouvoirs". Pour autant, quand le judiciaire fait de la politique, cela me pose un problème. 

L'autoroute A49 était un exemple où une juridiction a en balayé d'autres, et surtout la volonté populaire et celle des élus. 
La semaine dernière, le PNF a rendu un jugement contre Nicolas Sarkozy qui n'était pas rendu selon des considérations juridiques, mais des considérations morales (l'orateur qui a prononcé la sentence l'a clairement dit). Les juges s'arrogent le droit de faire la morale. C'est nouveau...

Et aujourd'hui, la présidente du tribunal a motivé son jugement vis à vis de Marine Le Pen pour des considérations politiques : il ne faudrait pas qu'une personne pouvant être inélligible soit élue en 2027. D'où la sentence. Là, les juges font de la politique.

Pourquoi faire campagne ? Pourquoi élire des gens pour nous représenter ? Autant demander aux juges de choisir le prochain président. Passons nous du peuple.

Le justice doit se rendre, normalement, au nom du peuple français. Pas au nom d'une idéologie ou de considération qui ne sont pas judiciaires. Aujourd'hui, j'ai des doutes. Beaucoup de doutes.

Si je devais passer un jour devant un tribunal, puis je avoir confiance en la neutralité d'une justice qui a mis en avant un "mur des cons". Sur lequel, étant un gaulliste plutôt à droite, j'aurais des chances d'y être épinglé. En plus membre d'un syndicat qui partage des valeurs différentes du syndicat de la magistrature, qui ne rends pas la justice au nom du peuple mais au nom d'une idéologie.

Quand l'impot devient confiscatoire, quand les gens n'ont plus confiance ni en la politique, encore moins en la justice, quand on accepte que des jeunes sans permis refusent de s'arrêter à un contrôle de police et que l'on tolère des émeutes (encouragées par une parti de la classe politique) suite au drame qui en est la conséquence, que peut il arriver de bien ? Les gilets jaunes ? C'est peut être loin de ce qu'on risque d'avoir. 

Cette journée me laisse un goût amer. 

samedi 29 mars 2025

Dessin moi un Falconhill

Je passe parfois, le soir, un moment à "discuter" avec Chat GPT. C'est vraiment marrant et puissant. Je lui ai demandé hier soir une image qui reprends nos discussions. J'ai retenu deux images que j'ai bien aimé. 



J'aime bien. En tous cas c'est bluffant

samedi 22 mars 2025

Le fascisme du camp du bien : celui de gauche

Cette aprés-midi cette extrême gauche fasciste va organiser des manifestations contre l'extrême droit. 1/ il pleut chez moi, 2/ je refuse d'être à côté de gens enroulé dans des drapeaux palestiniens qui ont repris deux fois du dessert le 7 Octobre 2023. Je laisse Franz-Olivier Giesbert écrire (son dernier édito du Point) ce que je ressens devant les LFIstes et c'est gauche odieuse raciste et violente et qui a du sang sur les mains.

L'abjection de l'extrême gauche donne une idée de l'infini. Nazifiant, comme Poutine, ses ennemis, elle est rongée par le mal qu'elle dénonce. Les peuples ont besoin de boucs émissaires et les Juifs sont, depuis, la nuit des temps, là pour ça. Afin de complaire à l'électorat islamiste des « quartiers populaires » chers à Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise a d'abord flirté avec l'antisémitisme avant de se vautrer dedans depuis le mégapogrom du 7 octobre 2023 en Israël, qu'elle a approuvé in fine en refusant de qualifier de terroriste le Hamas, l'organisateur du massacre antijuif. Avec l'affaire de l'affiche de Cyril Hanouna, LFI a révélé son inconscient en reprenant sans vergogne les codes de l'imagerie du IIIe Reich.

Avec l'antifascisme, c'est le fascisme qui revient, mais déguisé en militant du camp du Bien. Dans le cadre d'une campagne appelant à manifester contre l'extrême droite et ses « relais », LFI a déformé le visage de Cyril Hanouna pour le faire ressembler au Juif Süss sur l'affiche du film du même nom, summum de la propagande nazie, supervisé par Goebbels, sorti en 1940. Sans doute s'agissait-il de rappeler les origines présumées de l'animateur. Le nigaud de la fable, le député Paul Vannier, a osé se défausser sur le logiciel Grok, l'intelligence artificielle d'Elon Musk, qui a produit l'image, mais quand on sait l'organisation quasi militaire de La France insoumise, il est impossible que le visuel n'ait pas été validé par ses dirigeants. Avec eux, pas de doute, l'antisémitisme est en marche : l'an dernier, on comptait dix fois plus d'actes contre les juifs que contre les musulmans (qui sont au moins dix fois plus nombreux que les premiers). Que devient notre pays, abîmé de toutes parts ? Il y a le feu !

dimanche 16 mars 2025

Argeles/Mer, Athéna et moi

Pas de temps pour bloguer cette semaine. Pas envie non plus. Pour autant, je sors d'un dimanche de torpeur à lire le dernier Chattam (je me suis levé à 5h pour le grand prix, mais comme je suis grippé je n'ai pas trop dormi...) pour un billet du dimanche soir. Avec un clip, issu de ma chaine Youtube

La promenade nous ammène, toujours avec de la musique de Saint Seiya (les chants d'Athéna), à Argelès/Mer. Je ne prétends pas connaitre le franquisme en une semaine de vacances en Catalogne, mais j'ai visité un musée qui m'a donné envie d'en savoir plus cette période. Un de mes meilleurs amis est Catalan, un nom qui vient de Gérone, et il m'a invité à en savoir plus sur cette période trouble.

Le football est souvent politique. Fred Hermel sur RMC parle souvent que les clubs de foot sont politiques. Et l'histoire de l'Espagne est présente dans les stades à Madrid, en Catalogne, à Bilbao...

A part ça en ce moment se joue un triste Montpellier Saint Etienne, capital pour les deux. Je suis stéphanois par alliance.
Et Marseillais par le sang. Mais je pense continuer la défense Lincoln ce soir sur Netflix. En tous cas je suis crevé...

dimanche 9 mars 2025

Entre Vers et le Pont du Gard, avec Saint Seiya

Une promenade printanière pour ce dimanche de pluie qui est un dimanche d'anniversaire. Anniversaire de ma première petite amie, et meilleure amie. Anniversaire d'une victoire écrasante aux municipales à Roquemaure en 2008. Anniversaire d'un de mes frères de l'ECAM.
Il pleuvait comme aujourd'hui le 9 Mars 2008, un des plus beaux jours de ma vie.

Revenons à cette vidéo. Une promenade que je fais annuellement dans ses périodes. Avant, je prenais ma voiture pour découvrir mon département. Maintenant je reste sur des sentiers habituels. Cette promenade m'avait ammené du village de Vers - Pont du Gard (célèbre pour ses carrières) et le Pont du Gard, en passant par Castillon du Gard (un autre clip).

La musique est un chant de Saint Seiya. Pensée aux Chevaliers du Zodiaque, et à Akira Toriyama mort y a un an (oui c'est le papa de Dragon Ball mais les billets du dimanche je mélange tout)

A part ça, le monde ne tourne pas bien rond. L'élection de Trump a montré que le wokisme pouvait engendrer le pire : les manifestations pseudo féministe en fait pro Hamas à Paris m'ont donné le dégout.
Le but de Lens en fin de match à Marseille m'a empêché de dormir.

Et arrêtons d'être gogo. C'est le Hamas qui a commis les massacres à Israel le 7 Octobre sur des civils. C'est la Russie qui a envahi l'Ukraine. 
Et est ce la France est ou non l'allié des Etats Unis ? Réécoutons De Gaulle

mardi 4 mars 2025

Et maintenant Jean-Louis Debré...

La vieille politique, celle qui me manque et qui avait une certaine dignité, a encore perdu une belle personne. De l'avis de tous, Jean-Louis Debré a été un grand président de l'Assemblée Nationale. Et un bon président du conseil constitutionnel. Un ami de Chirac (un ami de longue date, ce qui n'est pas un défaut).

J'aimais cette vieille politique, et vieux ne veut pas dire dépassé. Au contraire, la nouvelle politique des playmobils En Marche, crée trois mois avant la présidentielle en profitant des frondeurs et du Canard Enchainé, n'a pas montré que du positif. Cf le déficit abyssal, l'arrivée des beuglants LFI à l'Assemblée, et cette crise politique depuis la dissolution.
Avant nous avions une droite et une gauche, et dans chaque camps des chapelles. Et le FN qui est devenu RN. Mais nous savions où nous étions. 

Le moment n'est pas à la polémique, mais à la différence de Richard Ferrand qui va prêter serment ce jour, Debré était un ami de Chirac pas depuis deux mois avant son élection. Pendant la traversée du désert de Chirac et la période Balladur, Jean-Louis était un fidèle. Et il a montré qu'en plus il était fidèle envers les institutions, la république, en tant que président de l'Assemblée et président du Conseil Constitutionnel. 

Le temps qui passe voit des gens qu'on voyait "à la télé" ou dans sa vie proche mourir. Mon ami président de promotion ou Jean-Louis Debré, c'est des moments de notre passé qui s'en va. Mais "c'est la vie"...

J'avoue que j'ai pas une immense pêche. 

dimanche 2 mars 2025

Combien de murs ? (Bruel et Obispo)

Je ne touche aucun droit d'auteur sur cette vidéo que j'ai mise en ligne : un magnifique duo entre Patrick Bruel et Pascal Obispo sur une chanson formidable : "Combien de murs". C'était pour moi le deuxième album célèbre de Patrick Bruel, celui que j'écoutais en boucle avec ma première petite amie (ma meilleure amie). C'était en 1993 94. 

Je n'avais pas conscience du thème, comme à l'époque du collège où je me prenais des rateaux, que le "Wind of Change" de Scorpions n'était pas qu'une chanson d'amour mais une chanson historique.
A part ça, le monde va mal. La scène Trump Vence - Zelinsky était génante, flippante. Vence parait être un sacré enfoiré. Des murs sont tombés, mais d'autres se mettent en place. Une amérique qui devient effrayante. Je n'ai jamais été atlantiste (je suis gaulliste), mais quand même si les ricains n'étaient pas là... je ne suis pas ingrat. 
La ligne Washington Moscou est effrayante. A côté de ça, nous avons toujours un islam qui vient tester notre démocratie et notre système de valeur, qui n'a jamais été aussi faible.

Nous avons besoin d'une Europe forte, et d'une France forte. Vivement la fin de cette blague Macron, mais ça va être long, et ça risque d'être trop long...

Ecoutons cette jolie version de la chanson de Patrick Bruel. Avant une semaine qui promet d'être dure personnellement...

jeudi 27 février 2025

A69 - La république des zadistes et des tribunaux

Le Tribunal administratif a donc annulé les travaux de l’Autoroute A69 qui doit désenclaver Castres, la ville de Jean Jaurès (mais que les opposants à l’autoroute appellent ville de la famille Fabre, quelle tristesse). Elle devait être inauguré à la fin de l’année cette autoroute, presque finie. Mais comme la déviation de Gap qui ne mène nulle part, les opposants et un juge a pris une décision.

Pourquoi ce juge (ou ces juges) ont-ils pris cette décision. Car ils ont jugé que l’intérêt économique et sociétal n’était pas évident, et que les arguments de ceux qui la jugent « anachronique » est valable. Bref, ils ont jugé que ce que les politiques légitiment élus ont décidé, ce que la population dans sa grande majorité voulait, ce que la préfecture et d’autres juridictions ont autorisé, n’étaient pas valables. 

Rien à voir avec la capitulation en rase campagne d’Edouard Philippe qui restera pour moi celui qui a cédé devant les délinquants de Notre-Dame-des-Landes. Non, là un tribunal déjuge pleins d’autres décisions de justice, et déjugent la population qui pense mal et ses représentants, parce qu’ils trouvent que « non, c’est pas tout à fait ce qu’il faut ». 

L’autoroute est quasiment terminé. Ceux qui connaissent Castres et le coin savent son importance. Mais des zadistes qui viennent d’ailleurs, et qui s’en foutent un peu de l’activité économique et de l’intérêt sociétal (ils ne travaillent pas, ils vivent de nos impôts, la solidarité nationales vous savez…) ont mis un coup d’arrêt. 

Espérons que le chantier se terminera. Pour l’intérêt des gens de la région. Et que la politique ne soient pas dictés par des violents, et rendus par des tribunaux. Sinon, cessons de voter. 
(Ou faisons comme aux USA, votons pour ceux qui sont censés rendre justice au nom du peuple français…)

En tous cas le mot de Bruno Retailleau "impossibilisme" est bien trouvé. Y a des choses à changer dans ce pays pour que la démocratie soit respectée. 

lundi 24 février 2025

Un pause au bord de la Ceze

Le billet du dimanche un lundi soir. Promenade, chanson, et le reste. Au bord de la Cèze en été, dans deux villages gardois magnifiques : Goudargues et la Roque sur Cèze. La musique, "Land of the Twilight", est du Yuki Kajiura. C'est une musique que j'adore. 

Le reste ? L'arrestation de cette ***bip*** d'Amra en Roumanie est une bonne nouvelle. Souhaitons que les prisons roumaines aient gardé un peu de l'hospitalité Caucescuienne, et qu'il en profite. 

L'Olympique de Marseille m'a fait honte. Ils ont été surclassés par Auxerre, et ce n'était pas la faute ni du Qatar ni de l'arbitre. Longoria m'a fait honte. Ca passera vite.

Et le reste du reste ? La journée a été longue, et la semaine va l'être aussi. Une copine vient de craquer et est en arrêt maladie. Ca me gonfle. 

mardi 18 février 2025

Election chez LR et tribune de Julien Aubert et d'Oser la France

Bruno versus Laurent. Comme un air de déjà vu, guerre des chefs dans le parti qui représente la droite, et qui a fait moins de 5% à l’élection présidentielle. 

J’ai déjà écrit ici combien j’étais sidéré de l’impréparation de LR lorsque le courageux Michel Barnier a été nommé premier ministre, et donc LR revenir au pouvoir par une porte dérobée. Sur l’immigration et la sécurité, le sujet parait maitrisé. Sur le reste (économie, fiscalité, éducation, énergie, industrie, santé, politique familiale, politique scientifique, relation internationale…), mais quel vide abyssal ! Augmentation des impôts, créations de nouvelles taxes et suppression de postes ? Quelle originalité…

Pendant que ça se battait chez LR pour savoir qui prendrait une veste en 2022, Oser la France travaillait. Nous avons formulé des propositions. Et avec des gens d’horizons et de compétences différents et complémentaires, autour du sympathique Julien Aubert, il a été proposé des livres blancs sur différents sujets (énergie, politique familiale…). 

Je relaie l’appel de Julien Aubert et d’Oser la France "Élection du président des Républicains : une opportunité unique pour le redressement de la droite", que j’ai modestement cosigné, et qui a été relayé par le JDD.
 


L’élection prochaine du président des Républicains constitue une opportunité unique de poursuivre le redressement de la Droite, mais surtout d’engager celui de la France. Car au-delà de l’enjeu interne à notre famille politique que représente ce scrutin, c’est bien la France tout entière qui attend que nous lui offrions un projet audacieux et clair pour l'avenir. 

Il y a urgence à revenir à nos fondamentaux. L'ADN de la Droite, ce n’est pas simplement l’équilibre des comptes ou la fixation du taux de TVA. Bonapartisme, gaullisme ? Peu importent les termes, ce qui fait ce que nous sommes, c’est le refus de la fatalité. C’est avant tout une vision fondée sur la souveraineté, un libéralisme tempéré, la confiance en un leadership fort et serein pour surmonter les nombreux  défis auquel notre pays se voit désormais confronté.

La Droite se cherche un chef, n’esquivons pas le débat et tranchons une bonne fois pour toutes à travers l’élection qui vient la question de 2027. Nous devons donc clarifier cette question essentielle : qui pour incarner et porter nos idées pour la France ?

Nous qui nous retrouvons dans la pensée de Charles de Gaulle ou Philippe Séguin, pensons que Les Républicains ne peuvent reconstruire la République s’ils ne tranchent pas le noeud gordien de la souveraineté perdue. La question de l’immigration, par exemple, ne peut être résolue sans sortir de la CEDH et si nous n’assumons pas les rapports de force sur le droit européen.

La souveraineté ne se partage pas. Elle n’est jamais acquise, jamais définitive. Dans un monde multipolaire et multiconnecté, elle est devenue un combat de tous les instants ; qui doit nourrir l’effort national et structurer notre projet commun. Ni les illusions de souveraineté européenne, ni la soumission béate à un Trumpisme mal compris ne constitueront jamais un projet viable pour notre pays. Cela n’empêche pas, bien au contraire, que la France puisse jouer un rôle de défenseur d'une autonomie stratégique européenne.

Il est aussi impératif pour les Républicains de refonder leur doctrine économique. La mondialisation du tournant du siècle, incarnée par la vision d’un monde sans fin, a désormais vécu. Elle prend désormais d’autres formes. Le retour du protectionnisme, du régionalisme et du colbertisme, conjuguées à une vision évolutive du développement durable s’impose partout dans le monde. Notre priorité doit être de redonner aux Français qui travaillent, et notamment aux classes moyennes, un nouvel horizon d'émancipation. Cela passe par une révision profonde de notre modèle social, loin de la simple logique du coût du travail. Il s’agit de rationaliser l'État tout en respectant la noblesse de l’engagement public, d’encourager la production industrielle et agricole, plutôt que de n'aspirer qu’à une société sans autre idéal que celui de la consommation.

Enfin, les Républicains doivent porter un projet de civilisation. La déconstruction des repères traditionnels et la destruction systématique des liens familiaux ont plongé nos sociétés dans une solitude morale où règne l’individualisme exacerbé, à un monde où le plus fort impose sa loi. Le triomphe du capitalisme financier a érigé l’argent en étalon universel, détruisant par là-même tout ce qui lui est irréductible. De la culture à l’éducation, rien n’échappe à la domination du profit. Les idéologies contemporaines reformatent la jeunesse, la transformant trop souvent en instrument docile de révolutions sans âme dont le seul objet est la déconstruction de ce qui nous unit, de ce destin commun qui fonde la nation.

Dans un tel contexte, un conservatisme pragmatique et éclairé est plus que jamais nécessaire. C’est le refus de la culture de la régression que gauchistes, wokistes, européistes, mondialistes dans une démarche orwellienne ont rebaptisé "progressisme". Nous réaffirmons notre foi dans la science et le progrés qu'elle génère quand elle est maîtrisée.

C’est l’action, portée par une vision, et non la réaction aux idées des autres. C’est remettre les choses en ordre, restaurer l’autorité et redonner du sens aux valeurs qui fondent notre société.

À l’heure où la démocratie est partout en crise, la priorité est de la sauver. La France est en déclin dans une Europe passive, alors que la Russie redevient expansionniste, que la Chine place ses pions partout sur le globe en prévision d’un conflit de grande ampleur et tandis que les Etats-Unis semblent plonger dans une frénésie d’initiatives stratégiques disparates, mêlant protectionnisme et velléités de prédation égoïste de la planète.

Après quinze années d’immobilisme stratégique et de dépenses inconsidérées dont le trop fameux « et en même temps » caractérise le résumé lapidaire, la France ne peut pas louper le tournant de 2027Notre famille politique peut et doit jouer un rôle déterminant à cette occasion.

À travers la démocratie, c’est une certaine idée de la France et de l'homme que nous devons défendre.

vendredi 14 février 2025

Saint Valentin et Adieu à un ami

Une saint Valentin pour enterrer un ami, un frère, le président de ma promotion. Et pour retrouver sa famille d'adoption, sa promotion d'école d'ingénieur, dans une ambiance pas marrante. J'aurais passé une semaine dans un état bizarre. Je me suis plongé dans le boulot et dans le sport, sans doute le soir un peu trop dans le whisky et le vin. Je n'arrive pas à imaginer, je n'ai eu mes amis que par téléphone. Dans une heure je serai habillé de noir, en direction de l'Isle d'Abeau.
J'ai peur. Franchement j'ai la trouille. Il y aura des larmes, des sourires forcés. Nous risquons de ne pas avoir envie de partir et de se quitter. Je monte du rosé de Roquemaure. 

Nous fêterons avec Falconette la Saint Valentin demain. Un jour de Marseille - St Etienne. Aie... En tous cas, l'ECAM Lyon est triste. Moi aussi.

Bruno avait 47 ans, une femme superbe et trois filles magnifiques. 

vendredi 7 février 2025

C'était bien nos 20 ans... Mais c'est loin


J'ai perdu hier le président de ma promotion d'étudiant. 47 ans. Un ami extrêmement proche. J'arrive à un age où les enterrements sont plus probables que les baptèmes, les divorces plus que les mariages. 

Je reposte cette vidéo lyonnaise : qu'avons nous fait de nos 20 ans. J'étais à Lyon, à l'ECAM. 
Aujourd'hui j'avais posé un jour de vacances. Je suis triste, je suis allé courir, ça fait du bien. Mais je suis triste. 


A part ça pas grand chose à dire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et quelque part je m'en moque...

dimanche 2 février 2025

Nous nous reverrons un jour au l'autre à Roquemaure (2024)

Parmis mes chansons préférées, il y a celle là. "Nous nous reverrons un jour ou l'autre" de Thierry  Le Luron. Elle me met des larmes aux yeux. Il y a son duo avec Aznavour (dispensable). Mais Charles Aznavour, son grand ami, l'a repris dans un album quelques temps plus tard, changeant quelques paroles.
Deux immenses artistes, que je ne verrais pas en concert aux Arènes de Nîmes malheureusement...

Une année à Roquemaure en 2024. Chaque saison est une saison d'aimer disait Aznavour, et Roquemaure et ses environs, c'est joli quelque soit le mois, la saison. Une année qui a été difficile, j'ai parlé du calice d'amertume que j'ai bu totalement en fin d'année. Moi qui ne suis pas du tout Suze... Revoir l'année qui passe m'a rappelé des moments pas bien rigolos. 
A part ça pas grand chose. C'est bien de couper du bois mais je sens la petite pique dans le coude. J'espère ne pas m'être fait une tendinite car je risque d'en souffrir (la dernière fois, ça a duré 4 mois)

Politique Bayrou, grand strratège, dégaine le 49-3. On va s'amuser. Et le petit président Macron pense à son copain Ferrand, battu aux législatives, et qui ne se prive pas de faveurs que peut lui offrir son poste si ça aide à sa famille, à la tête du conseil constitutionnel. Rien que ça.
Ca pourrit par la tête...

jeudi 30 janvier 2025

Jean-Marie le Pen est de retour, il est insoumis

J'adore le Point de Franz-Olivier Giesbert, hier de Claude Imbert, aujourd'hui d'Etienne Gernelle. Son édito est magnifique. Le titre se suffit à lui même : "Jean-Marie Le Pen est revenu, il s'appelle Rima Hassan". 

"Entre la rhétorique antisémite et la négation des principes essentiels de l’État de droit, Rima Hassan reprend quelques-uns des pires travers du fondateur du Front national." est le début de son éditorial, que je vous invite à lire sur le site ou sur le journal papier. Mais l'idée est là et elle est simple. 
Il n'y a qu'à voir hier Grenoble et demain j'espère à Villeneuve Saint Georges, un Front Républicain se met en place contre le danger insoumis. Qui préfère vociférer contre Bayrou qui parle de 'sentiment de submertion migratoire', mais refuse de voter une résolution demandant la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

" Le 27 janvier, le monde commémorait la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, et Rima Hassan, elle, postait sur les réseaux sociaux une affiche du journal suisse Le Courrier – qui fut pétainiste pendant la guerre – barrée de ce titre odieux : « D'Auschwitz à Gaza, plus jamais ça ! », ajoutant la mention « bonne journée ». Pire qu'une provocation, ce titre est bien sûr une profanation. Et la petite touche ricanante de l'eurodéputée de La France insoumise est à vomir.". Et Etienne Gernelle d'en dire bien plus sur cette "abjection" qui devient le métier et la raison d'être de LFI et de ses cadres. Qui mettent Jean-Marie Le Pen au rang de détail de l'histoire, vraiment. 

"Entre la rhétorique antisémite et la négation des principes essentiels de l'État de droit, Rima Hassan reprend quelques-uns des pires travers du fondateur du Front national. La différence, bien sûr, est qu'elle n'est pas entourée du même « cordon sanitaire ». Tout va plutôt bien pour elle.". C'est bien là le problème, c'est qu'il y a une collaboration de ceux qui acceptent. Parce qu'à gauche, parce que le camp du bien.

Non, la république a un ennemi à l'intérieur. Ce sont ces bébés Mélenchon qui ont fait un choix, celui d'aller contre la république et vers des amitiés pas bien claires. 

Jean-Marie Le Pen est mort, mais il a des héritiers. Et pas là où on le penserait bêtement...