mercredi 26 novembre 2025

Dix jours, court et long à la fois.

Dix jours. C’est curieux ce que le temps peut faire en dix jours. Surtout quand on a passé un début de semaine à un cours (que j'ai trouvé très bien) sur "la gestion du temps.
On peut y caser un séminaire sur « l’imprévu », une engueulade domestique, une montée de cols imaginaires, deux villes traversées pour enseigner et transmettre, un coach qui remet la lumière dans les coins sombres, une chef qui appuie là où ça fait mal, un rêve d’anciennes vies, et un manga qui réussit à expliquer mieux que n’importe quel bouquin comment un homme avance quand il est fissuré. 
En rajoutant des instances syndicales, des réunions "super importantes" où on ne casse pas trois pattes à un canard. Et deux belles victoires marseillaises.

Ces dix jours ont été une succession de virages.
Il y en a eu de faciles, de très difficiles, et certains où j’ai failli mettre pied à terre. Vraiment. 
Mais à la fin, j’ai compris un truc étrange : je n’avance jamais seul. Même si je me sens seul, même si je me sais seul. Même si comme un prof de Maths spé nous disait "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul. Et ce devoir surveillé, vous le ferez seul et si je vous surprend à copier sur le voisin ça va chauffer vos fesses". 

En fait, on est rarement seul. Même quand je me sens seul, quand je crois porter tout le poids du monde. Quand je me dis que ça va casser.
Et c’est peut-être là que réside toute la nuance : ne pas confondre être seul et se sentir seul.

Dans Bleach, Ichigo n’est rien sans Zangetsu. Tintin n'est rien sans Milou. Maradona n'était rien sans Burruchaga. Même celui qui pense gouverner seul ne l'est pas. Même Nadal ou Federer ne sont pas seul. 
Dans ma vie, je ne suis rien sans les gens qui m’entourent, même ceux avec qui c’est compliqué — parfois, surtout ceux-là.

J'avais un peu l'esprit poète ce soir. Envie d’écrire ces dix jours. C'est mieux écrire ça que d'écrire sur la politique. Sur des sondages de dans 18 mois Bardella champion comme Balladur ou Juppé avant lui. Sur une assemblée nationale pathétique. Sur un monde qui peut foutre un peu la trouille. 

Parce qu’il y a là quelque chose qui ressemble à une ascension : celle de l’Alpe d’Huez, oui, mais aussi celle de soi-même.
Et quand Marseille gagne avec la manière, les ascensions sont encore plus belles. 

dimanche 23 novembre 2025

Beaujolais, Hameau Duboeuf et dimanche soir

J’aime le Beaujolais. J’aime le vin. J’aime tous les vins. Et le Beaujolais est un très bon vin.
Les crus du Beaujolais sont des perles. Fleurie, Régnié ou Saint-Amour sont peut-être mes préférés, mais je les aime tous.

J’aime aussi le Beaujolais nouveau. Celui que j’ai pris vendredi soir n’était pas “foufou” pour reprendre le terme d’un serveur lyonnais dans un bouchon, la dernière fois que nous avions passé un week-end dans la capitale des Gaules avec Falconette.
Un serveur très joyeux, pour ne pas dire gai.

Pas foufou, et même mauvais. Piquant. Rien à voir avec le primeur de mon ami Jean-François Assemat du Domaine Castel Oualou à Roquemaure. Un côtes-du-Rhône primeur d’une grande qualité, que nous boirons ce soir avec du boudin blanc.

La vidéo de ce soir est très Beaujolienne. Le Hameau Duboeuf est un musée en l’honneur du Beaujolais : c’est un bel endroit.
La musique est une Java de Broadway orchestrale. J’ai vu une grosse fôte en début de vidéo, mais CapCut devient tellement pénible qu’elle restera comme ça.

A part ça, hier soir, j’ai regardé hier soir le replay d’un hommage à un Serge Lama fatigué.
Les Ballons rouges chantés par Patrick Bruel étaient superbes, et Le Bordeaux par Obispo aussi.
Mais voir Serge Lama épuisé me fait de la peine. Sa voix reste merveilleuse. J’ai entendu quelques morceaux de son album Poète sorti il y a peu.

À part ça, la classe politique est minable. Le non-vote du budget à l’Assemblée est un non-sens.
Le Sénat remettra le petit bonhomme droit.
À ce titre, espérons que le front républicain contre LFI marchera plein badin aux municipales, pour que le Sénat soit sain. Sans LFIstes.

Et à part ça, Marseille a bien marché. Mon ascension de l’Alpe d’Huez continue.
Avec une goutte de primeur ce soir, ou de Beaujolais.

samedi 22 novembre 2025

Pensées à notre cher Guy Birenbaum

Un push du monde m'a appris une triste nouvelle. Le papa de Guy Birenbaum, le résistant Robert Birenbaum, est mort. J'ai beaucoup d'estime et d'amitié pour Guy, et je sais combien son père est important pour lui. Combien il en est fier (à juste titre). 

J'ai une sincère pensée pour Guy, à qui j'adresse mes sincères amitiés dans ce moment difficile. 

La fin de jours heureux ?

Ma montée de l’Alpe d’Huez m’a tenu loin de l’actualité. Mais j’ai suivi la « polémique » du chef d’état-major des armées qui a tenu un discours anxiogène. Mais tellement et tristement réaliste.

L’ambiance actuelle n’est pas à la fête. Avant lui, le président de l’Allemagne a prédit que la Russie serait à nos portes d’ici moins de deux ans. La classe politique a fait preuve d’une nullité abyssale, mais nous sommes habitués au médiocre. « Il faut le démissionner », « de quoi il se mêle », etc.
Et les micro-trottoirs… le niveau zéro du journalisme. « Non, je ne suis pas prêt à servir la France, j’ai mieux à faire ». Oui…

Il y a un fait : nous sommes entourés de graves menaces. L’islamisme existe toujours. Et nous avons beau prôner le padamalgame et le vivrensemble en allumant des bougies et en chantant « plus jamais ça » en grattant de la guitare, nous avons un ennemi de l’intérieur. Qui a en plus des alliés politiques et syndicaux objectifs qui ne se cachent plus.
Oui, nous ne sommes pas prêts si ce que nous imaginions immuable — la paix — vient à s’arrêter net. Mais elle s’est arrêtée net après Charlie.

Je suis la dernière génération qui a connu le service militaire « old school ». Encore, je l’ai fait en scientifique du contingent et c’était pour moi un lien entre mes études et mon boulot. Ça m’aurait emmerdé de faire la cuisine pour un régiment.
Fallait-il cesser le service militaire obligatoire ? En 1995, la situation n’était pas celle d’aujourd’hui, trente ans plus tard. Faut-il le remettre ? Je ne sais pas. Sommes-nous prêts en cas de conflit ? Sommes-nous déjà unis en tant que peuple ? Pour mener un combat, il faut être uni et avoir confiance. Ai-je confiance en certains ? Non.

Ai-je envie de perdre mes enfants pour qu’ils servent la France ? Non, évidemment. Je les aime.
Jeudi soir, réunion parents-profs, où j’ai entendu des choses dures. Mon grand de 14 ans, qui visiblement passe par une période difficile — lui, l’ambianceur et vice-capitaine de son équipe de hand — effacé (et triste) en classe. Keudisoir, on a parlé, il a pleuré.
Mais oui : il vivra sans doute dans un monde plus difficile. Lui et son frère. Et sans doute devront-ils servir leur pays d’une manière différente de la mienne.

Les colliers de fleurs et les bons sentiments risquent d’être balayés par une sale réalité.
Je le confesse : j’ai peur. Et je pense qu’il y a de quoi avoir peur…

(mais le Beaujolais nouveau, lui, il vient d’arriver… Et Marseille a éclaté Nice)

mercredi 19 novembre 2025

Leçon nucléaire à Véra-Cruz

La Cité de la Peur est un chef-d’œuvre. Comme un bon rapport de démantèlement nucléaire : à chaque vision, tu découvres un nouveau truc fabuleux. C’est Les Bronzés font du ski des années 90.
Mon épouse n’est pas très « Nuls », mais moi, un « je combats le gras et la tache » ou un « j’en ai rien à branler, nature », ça me fait mourir de rire. 

Lundi, en cours, j'expliquais à mes élèves le Becquerel, le Gray et le Sievert. Des unités de mesures (comme les kilos, les mètres). Accrochez vous, le Maitre de Conférence va parler.

Je me place "joueur de hand". Et mon fils, Falconhill_Jr qui est gardien et se prépare Sport étude, et un bon modèle. 
L’attaquant balance des tirs : ce sont les Becquerels. Mon fils, lui, prend les Gray — ce qui arrive réellement dans son corps.
Et le Sievert ? C’est le Gray… plus la douleur. Le facteur humain. Là où ça touche, et comment ça fait mal. Mr Sievert ajoute une notion : la douleur. 


Et donc forcément, un soir d'entrainement, Falconhill_Jr est arrivé en pleur. Il s'est pris un Becquerel (un tir, un ballon) pas dans les mains, pas sur l'épaule, mais bien visé dans les couilles. Forcément, un Gray vaut pleins de Sievert. Larmes aux yeux... (serai je papy ?)

Mon médecin copain (et ancien maire) a vérifié tout ça et m’a expliqué comment on voit si les gonades (couilles en jargons médicals) sont touchées. Culture de sûreté : un risque existe, on se protège. Direction Décathlon : la coque qui irrite les adducteurs, mais sauve les couilles.
C'est que j'ai enseigné lundi. Et je leur ai dit que pour bien comprendre : allez cherchez "Tonyglandil", les Nuls. Mes couilles, c'est du béton.

Mon Linkedin me sert à ça, à garder le lien avec mes étudiants et ceux que je rencontre dans des forums (on ne demande plus la carte de visite mais le lien Linkedin... Bon ils voient ma tête, derrière des schroumpths, et en message des Piccolos ou des Sangoku qui commentent l'actualité... Bref me faire un réseau je m'en fous, mais échanger j'adore).

Demain grosse journée. Mais pendant ce temps, à Vera Cruz... 

dimanche 16 novembre 2025

L'Alpe d'Huez et mes 21 virages

J'ai trouvé cette image pour représenter ma fin d'année, personnelle et professionnelle. Une arrivée de tour de France à l'Alpe d'Huez. Les séries de virage à monter à vélo. Le lactique dans les cuisses. Les coups de fatigue, des moments où ça va mieux. 
J'ai une fin d'année difficile. Des jalons. J'en ai déjà passé cette semaine. Personnels, professionnels. Et les prochains jours aussi, jusqu'à Noel qui sera, comme tous les ans, une épreuve. 

Ce n'est pas une "pensée magique", mais j'essaie de m'appliquer deux choses.
- La première, c'est de me dire que le stress je l'aurais toujours. Donc quitte à stresser, autant penser à quelque chose qui me stresse encore plus que l'épreuve que je vais vivre. Ca marche des fois. Je suis stressé, mais pour autre chose. Et finalement c'est pas mal.
- La deuxième, c'est "la réalité n'est pas celle que je vis, mais celle que je décide de vivre". Ma journée sera chiante ? Je vais faire en sorte de la voir bien. Elle a des chances de bien se passer finalement. 

Est ce que ça marche ? Ben quand un tacle à hauteur du genou (par exemple hier soir enguelade avec Falconette sur un sujet important, qui m'a remis dans la position de l'enfant face à l'adulte et m'a fait très mal) arrive, la pensée magique gicle. Le stress est là et difficile de le déplacer. Mais pire, c'est la douleur. 

J'ai une semaine que je vais passer et sur la route (deux déplacement coups sur coups, 9 heures de route, ça me fera écouter mes podcasts After foot). Des cours. Une réunion où un de mes dossiers va être passé à la moulinette, le jour où le soir j'ai réunion parents profs (et où je risque d'être en retard, ça va encore être ma fête). 

Et tout terminera par Noel. Moment dangereux. Ma famille et ma belle famille. Et moi au milieu de ce marécage. Le marron que je suis est en dans le sous sol de ma phase en stress. 

A part ça, l'actualité politique rien à dire. Je n'ai rien suivi. Et je ne vais pas suivre grand chose. Côté foot, je suis frustré des semaines internationalles. Pas de matchs intéressants le weekend. 
Et là, j'ai envie d'aller boire un coup. Dans un des virages de l'Alpe d'Huez, mais ça sera plus Ballantines que boisson énergisante. 

A part ça tout va bien...

vendredi 14 novembre 2025

Les mots (même valises) ont un sens

Un mot a permis une discussion intéressante avec Juliette Evola sur le dernier billet. Et m'a permis aussi de repenser mon avis et de préciser ma pensée. Et de confirmer une chose : les mots ont un sens. 

Que je vais compléter suite à une animation professionnelle que j'ai eu aujourd'hui (un séminaire de cohésion où je suis allé à reculons, mais au final j'ai appris). Le concept de "mot valise". Un mot sur lequel chacun pourra mettre ce qu'il veut dedans parce que la "mesure" est difficile. 
Exemples de mots valises : valeur, confiance, fidélité, loyauté, professionnel, responsabilité... Dans le boulot, le "mot valise" peut être pénible car nous avons tous notre réalité, nos vérités. Le terme "confiance" ou "fidélité" n'aura pas la même raisonnance chez moi que chez quelqu'un d'autre.

Je parlais de l'élection de Macron en 2017. J'ai employé les mots "vols" et "imposture". Les mots ont un sens, et oui, ils sont inadaptés à ce que je pense vraiment de l'élection d'Emmanuel Macron. Car tel que je les emploie, je tends à faire penser que je pense qu'il y avait un "complot" d'une force toute puissante qui a fait qu'Emmanuel Macron a été élu. Cette idée est répendue dans les milieux complotistes, qui ont vu en Emmanuel Macron le candidat "des riches", de "l'argent". 
Pour faire un complot, il faut faire preuve d'intelligence collective. Et c'est plus difficile qu'il n'y parait. 

Ce que je pense est plus simple, et je n'ai pas à blâmer Macron. Il a été élu "par défaut", en profitant en tant que "troisième homme" de circonstances favorables dont il n'était pas responsable et il a su en tirer profit. 
La gauche républicaine s'est sabordée avec les frondeurs et en désignant Hamon. La droite a merdé sur ses primaires : des gens à droite "savaient" que Fillon était en tort. Quand il a sorti "qui imagine le Général de Gaulle mis en examen" quand il parlait de Sarkozy, pourquoi l'affaire Pénélope n'est pas sortie ? C'est ça qui me reste à travers de la gorge.

Si je suis en colère contre Macron, je me trompe de cibles. Emmanuel Macron a été stratège. Alliance avec le centre Bayrou, il a récupéré les sociaux démocrates qui ne voulaient d'un Benoit Hamon et ce type de gauche. Et il a récupéré ceux qui ne voulaient pas être associés à la droite "Trocadéro". Et au deuxième tour, il y a barrage contre Le Pen. Bravo l'artiste. 
Oui, j'en veux à des "le renouveau c'est Bruno" Lemaire, à des Darmanin, à ces opportunistes qui ont rejoint le bateau Macron et ont torpillé le leur. Mais c'est le jeu. Aujourd'hui ils sont les premiers à tirer contre ceux qui les ont fait. Pas très joli. 

Je ne parle pas de 2022. La crise Covid et l'Ukraine ont aidé. Mais les nullissimes Pecresse et Hidalgo ont fait le reste. En 2022, seul 4 candidats a fait plus de 5%, dont Eric Zemmour qui les a dépassé de peu. Il n'y a pas eu de campagnes et les candidats ont été nuls. Et il fallait faire barrage à Mélenchon. Donc acte. 

"Imposture" et "vol" ne sont pas des mots valises. Mais dans ma bouche, ils n'ont pas le même sens que pour Juliette et je le comprends. Je ne suis pas le trumpiste qui a dit que Biden avait "volé" l'élection américaine et envoyé le YMCA Buffalo Grill envahir le Capitole. Je vois plus le mot "vol" comme je l'utilise (aussi à tort) quand l'OM perd contre Atalanta Bergame sur un pénalty non sifflé et un but en contre. 
Par contre, j'ai bien aimé cette notion de "mot valise" car elle appuie l'idée que "les mots ont un sens", et qu'ils doivent être utilisés à mon escient. Et si nous n'avons pas la même idée ou vision du mot, il n'y a qu'à demander à clarifier. Dans le boulot, si on me parle de "confiance", ça ne me dérange pas d'aller plus loin. Et j'ai trouvé sain que Juliette me demande des précisions, avec bienveillance mais aussi fermeté. Ca m'a aussi aider à poser les idées, et le scientifique philosophe que je suis adore poser les idées. 

J'ai aussi appris autre chose aujourd'hui. Le verbal (le mot), le non verbal (posture du corps), et le para verbal (la manière dont on dira le mot). La règle de Mehrabian dit que le verbal a 7% d'efficacité, le non verbal 55% et le para verbal 38%. 
J'ai répondu "ben merde, on a passé une heure à dire "les mots ont un sens", et ça ne pèse que 7%". L'animateur m'a répondu : "oui, mais si tu dis de la merde, ça restera de la merde". Et globalement, 0 x beaucoup, ça fait toujours 0.

Donc oui, les mots ont un sens. Les mots valises aussi. Et ne pas hésiter à demander, à préciser. Et à se questionner. 
C'était la leçon du Maitre de Conférence Falconhill.

mardi 11 novembre 2025

Pas envie de te tromper ! (slupr)

Maud Brégeon est une députée courageuse, et une porte-parole du gouvernement qui l’est aussi.
Hier, elle a essayé de défendre Emmanuel Macron (elle est une des rares « Playmobils macronistes » qui restent en place, et un peu fidèle). Nous avions eu une belle bande de joueurs de la Sozouze. Je ne sais pas comment s’écrit un mot que j’utilise souvent pour qualifier des nuls, des « Pimpoyes ». C’est marseillo-gardois.
Non, Maud Brégeon a eu une parole géniale. Le dispensable — Renouveau c’est — Bruno Le Maire met tout le bordel économique sur la gueule du Président de la République. Et avant les élections qui ont conduit à la dissolution (et la branlée de la liste de on ne sait même plus comment elle s’appelle, c’est fou), dit : « il n’y a pas eu de volonté de tromper ». Et là, mon cerveau déraille.

Non rien de cochon. Mais…

La stagiaire au gros décolleté qui arrive comme dans un anime, avec une pyramide de bols : « chérie, pas de volonté de tromper » !
La collègue fantasmée de 18 heures qui m’offre un doudou, tétés en avant…  pour calmer la journée : « chérie, pas de volonté de tromper » !

Je reste en boucle sur le vol de l’élection de 2017. Dans quelques années, l’histoire jugera Macron comme un imposteur. Il restera des personnes qui n’ont jamais eu l’Élysée, qui seront dans nos idéaux. Mendès France, Delors, ou pour moi Chaban-Delmas ou Alain Juppé. Envie de me tromper aussi ?

Bon après Falconette n’a rien à craindre… Au moment du #balancetonporc, mes copines du boulot lançaient pour moi un #balancetonpuceau. Mais je ne suis qu’un homme…
Et si je dérape, je dirais : « il n’y a pas eu de volonté de tromper »

Bruno le Maire aura marqué l'histoire, pas que dans ces romans...

lundi 10 novembre 2025

Novembre ne sera plus jamais léger

Veille du 11 Novembre. Qui tombe un mardi, enfin un jour férié qui ne tombe pas un samedi ou un dimanche... Je n'ai pas fait le pont aujourd'hui, mais ne me suis pas rendu sur site. Journée studieuse mais à l'image du temps. Maussade. Un point positif, la messagerie était tranquille. Je n'ai pas un manager sur le dos pour rajouter un singe sur le dos. Ou voir quelque chose que je n'ai pas fait. Ce qui, d'ailleurs, n'est pas marque de brillance. Car je ne fais pas tout, et pas tout bien. Voir un loupé c'est facile. 

Veille d'un 11 Novembre et toujours cette impression que la pente vers Noel s'accentue. Ca fait pareil tous les ans. Je revis ce que je vivais l'an dernier, la préparation d'une consultation d'ampleur pour mon organisme. 

A part ça que dire ? Ce soir, j’écris pour rester éveillé. Pas pour dire quelque chose de brillant. Juste pour ne pas laisser filer la pensée avant la semaine.
Nous avons eu l'intermède sortie de prison de Nicolas Sarkozy. Oui, nous découvrons que la prison c'est dur. Non, nous ne relançons pas le débat de savoir si la case "prison" était obligatoire ou pas pour Sarkozy. Il est clivant, et sa vie aura été clivante... En tous cas romanesque. 

Avant veille du 13 Novembre. Nous "fêterons" les 10 ans des attentats du Bataclan, le 13 Novembre... Ca me mets une boule dans le ventre. Je me souviens de ce que j'avais ressenti, mais le lendemain car le soir, j'avais coupé le téléphone et nous regardions un bluray avec Falconette. "Réveil d'horreur" était le titre de mon billet du 14 novembre. Le lendemain, je publiais un article avec la une de l'Equipe.
Puis plus tard, nous rions avec Jawad. Qui "voulait rendre service". (La soirée chez Jawad m'amuse encore...)

Mélenchon et LFI abjects sont des pléonasmes. L'islam radical tue encore. Au Soudan ou au Nigéria, Franz-Olivier Giesbert nous rappelle que des islamistes tuent des chrétiens. Mais comme le méchat c'est Israel, qui a été terrorisé par des terroristes venant de l'islam le 7 octobre 2023, le silence est plus fort.

Bref un billet qui m'ammène sur le sentiment que cette semaine sera lourde. Et ce soir tranquille. La suite de Zero Day sur Netflix. 
Et 15 jours de vides footballistiques : je hais les trêves internationnales. 

dimanche 9 novembre 2025

Dimanche soir avec Hans Zimmer et Léonard de Vinci (Amboise)

Je ne sais pas si nous allumerons notre premier feu de cheminée ce soir. Cet aprésmidi là bas, j'ai coupé du bois pour préparer une semaine qui risque d'être pluvieuse. 

Ce billet du dimanche va partir dans plusieurs directions. Commençons par la vidéo de ma chaine Youtube (je suis un Youtubeur, ché) que je propose ce dimanche soir.  Ca tombe bien, je vais terminer le dernier Dan Brown (le secret des secrets et je confesse, c'est long...). Un hommage à Léonard de Vinci à Amboise, en Tourraine. 
Dur de ne pas se promener dans le château d'Amboise, ce matin d'Aout 2018 (je me souviens, j'avais la tête et le coeur pas très équilibrés...), sans les cordes de Hans Zimmer. La musique du Da Vinci Code. Le livre était chouette. Et le film trés réussi (grace à Tom Hanks, et à la musique fantastique). 
C'est ma proposition de ce dimanche soir. 

Demain, je ne ferai pas le pont. Les semaines avant Noël vont être sportives. J’aurais dû aller sur site, mais un mail du vendredi soir 18h30 de ma chef m’a gonflé.
Un nouveau Mickey sur l’épaule, à faire pour hier. J’ai répondu calmement (mais agacé), puis posé le télétravail. La réponse était vendredi à 20h30... Pas les meilleurs mails mais celui était bon. 

Je me suis toujours interdit d’annoncer une mauvaise nouvelle un vendredi après-midi. Les autres font différemment.
Demain, je ferai ce qu’elle a demandé — mais ce management qui regarde les 2% non faits plutôt que les 120% réalisés, use.

Ce matin avec Falconhill_Jr qui a changé de pseudo, nous sommes allés aider pour un déménagement. Mon meilleur ami m'a demandé de l'aide pour une armoire, pour son épouse qui a pris un appartement à elle. Ce n'est pas une séparation, mais un éloignement. Ca fait quand même mal. 

Le reste ? Politiquement la séquence m'ennuie. Les élections municipales c'est demain. Ca sera sans moi. Pas de manière voulue, mais j'aiderai à 120 % la personne qui m'est la plus proche. 

A part ça l'OM a gagné. Donc tout va bien. 

vendredi 7 novembre 2025

Pilote fatigué, mais on écrit quand même

J'avais lu un truc sur « la fatigue du pilote ».
 Une notion psychologique. Pas une dépression. Juste cette lassitude après des moments intenses, avant ceux qui s’annoncent… sportifs.
Septembre–Octobre auront été intenses. Comme l’OM qui bat le PSG et culmine éphémèrement la Ligue 1, mais se bousille contre Angers ou l’Atalanta… Rome aura été un climax. Mais Novembre arrive. Noel aussi (période fatigante). et je suis fatigué. Pas abattu. Juste… moins vif. 

Je n’avais pas envie d’écrire cette semaine. 
Se louper sur le titre ? Un classique. Goldman chantait « les actes manqués ». Ce qui échappe raconte parfois plus que ce qu’on maîtrise. Ça m’a rappelé qu’il existe des gens qui n’ont pas la bienveillance chevillée au corps. Pas grave. Agaçant, mais pas grave.
Je ne suis pas un blogueur suffisamment lu pour me prendre des vagues et avoir besoin de modérer les commentaires.

Soyons honnêtes : Je suis peu lu. Je n’apporte pas grand chose. Lecornu parlait d’être le jaune d’œuf dans la mayonnaise. Il n'a jamais vu la caricature mon poussin
J'ai toujours été amusé par le mot   "Influenceur". Je pense aux Youtubeurs épilés, ils penser influencer. Mais qui ? Quels dèbes sont "influencés". Nous ne sommes rien. Si les blogueurs étaient influenceurs, cela se saurait et se verrait.

Nous écrivons pour nous. Pour nous faire plaisir. C’est tout et c'est énormes. Nous posons des mots pour respirer. Avec nos tripes, nos convictions, nos contradictions, nos doutes. Et nous avons nos trolls. J’ai mon Alix. Mon ami Jegoun en a plusieurs. 

Mais je comprends pourquoi sur ces prochaines élections municipales, il y a manque de candidats.  Pour un qui se lève, dix qui le lapident.
C’est toujours plus simple de commenter et d'emmerder que de faire et d'écrire. 

Sinon, plus de nouvelles de la gardarie gendarmerie de Béziers (4 appels quand même...).
C'est con, j'aurais du demander s'ils étaient fier de la spécialité de leur ville, Beziers. (vous ne connaissez pas ? Ceux sont leurs célèbres "envies", les envies de Béziers)

Cette semaine aura été longue. Ecrire, c'est aussi mettre en avant nos faiblesses, nos doutes. C'est un exutoire.
Forcément, on laisse entrer des gens que l'on n'aimerait ne pas avoir. Pas grave. Rien d'important par rapport au bien que ça fait d'écrire, et aux rencontres sympas que j'ai eu la chance de faire. Hier avec des newsgroups ou le Domaine d'Extension de la Lutte de Guy Birenbaum, aujourd'hui avec le blog.   

Atalanta–Marseille aura été une image exacte : On doit obtenir un penalty. On ne l’a pas. Contre. But. Fatigue. 
Alors aujourd’hui, tranquille. La pluie tombe. Je prépare mes cours. Dans mon Falconverse éducatif avec Dragon Ball et Star Wars. 

Et comme le pilote est fatigué, il va pas faire des miracles. Mais il va continuer d'écrire parce que dans ce monde un peu con ça fait du bien. 

dimanche 2 novembre 2025

Dimanche soir avec la gendarie (ou gendarmerie) nationale et la pluie qui tombe



J'étais en train de regarder un site de zizi-fefesse de commencer à écrire mon billet du dimanche soir, quand je reçois un appel masqué. Je décroche. 
"Bonsoir, Gendarmerie Nationale de Béziers". Moi... "Euh, oui, bonsoir..." et je dis mon nom (transparent, un peu con et frisson dans le cou). "Vous n'êtes pas - un nom pas forcément "français du terroir" - ?". Ben non... Je donne bien mon numéro, nous avons "le même". 

Je demande s'il y a un soucis, il est trés poli. Je lui souhaite une bonne soirée, lui aussi, je raccroche. D'habitude je reçois des sms pour me dire que le colis ne rentre pas dans ma boite aux lettres (ben sonnes sombre connard je télétravaille) ou que j'ai gagné à un jeu auquel je n'ai pas joué. Là, ça fout la trouille. 
Je n'aurais peut être pas du décliner mon identité, mais en admettant que cela soit des vrais gendarmes ? Il me paraissait très "gendarmerie nationale" le monsieur au bout du fil. Bah, rien de méchant.

J'allais poster une vidéo du dimanche soir de ma sympathique chaine Youtube. Mais en fait non, je vais me contenter de partager une photo de Rome. Je laisse chat se reposer (il le mérite). J'ai encore un peu la tête à ces quelques jours romains. Déjà loin mais qui ont fait du bien. Et retendu des liens dans la famille, du moins j'espère. 
Les mois de Novembre Décembre seront compliqués. Je risque de moins avoir le temps de blogguer.

J'ai envie de continuer à refaire des montages, par contre attention. Capcut, le logiciel que j'utilise, devient piégueux. Les version 7.3 et quelques empêchent toute création. Sinon, il faut payer 130 € par an, et les avis sur Internet ne sont pas élogieux. Avec impossibilité de se désabonner. 
Alors la solution pour au moins créer une vidéo (on rajoute la musique soit avec VLC soit avec des sites qui le font gratuitement) : rester sur une version antérieure. Le site Uptodown est bien pour récupérer des versions anciennes de logiciels

A part ça, Marseille a gagné ce weekend, au terme d'un match vilain. Mais ça me suffit. 

La suite aux prochains épisodes... La série "Assemblée Nationale", c'est le House of Cards du pauvre. Mais il se passe des choses. Et c'est pas fini. 

vendredi 31 octobre 2025

Poussin costaud (Lecornu) pour Halloween

Ce soir, j'attend les enfants du quartier venir sonner à ma porte. Ils seront reçus avec bonbons, affections, mais qu'ils ne me cassent pas trop les rouleaux quand même. Le but contre Marseille à la 96eme minutes m'a offert deux nuits de non sommeil. Et ce weekend, Marseille va a Auxerre et généralement on prend la marée.

Je n'ai pas réagi hier au vote sur la dénonciation de l'accord France Algérie. Le sage montre la lune et les cons ne voient même pas le doigt. Pour reprendre une phrase de Whalid Acherchour, After foot (et quelqu'un que j'aime bien) : "quand il fait beau il fait beau, quand il pleut il pleut".
Quand le RN ou LFI ou l'association de boulistes d'Aubenas fait une proposition qui est OK, je suis. Si j'étais député LR, j'aurais évidemment voté pour cette résolution d'un accord qui n'a plus de sens. 
Le vote ne sert à rien, oui. Mais aucun digue n'a sauté. Parce que les digues, elles servent à éviter les drames qui se sont passés à Vaison la Romaine y a quelques années ou à Valence en Espagne cette année. 

Par contre nous n'avons plus à se faire "pardonner" vis à vis de personnes. Et cet accord avec l'Algérie est passé. Next, on l'efface. Surtout avec un pays qui nous prends pour des cons. 
On veut tourner la page coloniale de la France. Et bien tournons là complètement. L'Algérie est adulte, nous sommes adultes. Donc on passe à autre chose. "Renégocier" ? Non, supprimer c'est plus rapide et c'est mieux. 

Sur des projets, on peut être d'accord. Même avec LFI (c'est plus rare), un parti qui a déserté les rangs du socle républicain. 

Par contre tout à l'heure, en attendant des petits enfants (non n'appelez pas la police, je suis en jogging Adidas OM j'ai des bonbons), j'écoutais Sébastien Lecornu à l'Assemblée. 
En fait je ne connais pas sa voix. Bayroux, on l'imitait. Casteix aussi mais la situation était particulière.

J'ai vu une personne qui a une humilité incroyable. Une colonne vertebrale. Franchement, il me plait. Je me souviens de lui en 2018 et il m'avait touché. Mais là, je le trouve brillant.
Zuckmann c'est comme Lucie Castet ou les icones des wokistes, on va lacher l'affaire.

Le poussin devient costaud. J'ai envie de garder le poussin, mais je vais demander à l'IA de le faire évoluer.
Je ne l'imagine pas "présidentiable". Mais ça fait un putain de bien d'avoir de l'humilité. C'est un bon (grand ?) Barnier, que j'aime beaucoup aussi. Le premier sacrifié. 

J'attend le grand Faucon. Il sort avec ses copains (et sa copine...). Il nous a demandé des pizzas. Il est gentil, le futur gardien de l'équipe de France de hand mérite sa pizza. 
Faucon 2 est avec ses copains de 5eme. Il est bien aussi. Lui il est plus dans l'esprit "Halloween". 

mercredi 29 octobre 2025

Et voilà Bardella

Je voulais présenter mon nouveau personnage de mon "Falconverse politique". Il se lance seul en scène aujourd'hui pour son deuxième livre qui risque d'être un best seller. Il se veut premier ministre, il pourrait être président de la République. Jordan Bardella. Et au second plan Marine Le Pen. 
Alors que je vous dise ce qui s'est passé dans mon cerveau. Marine Le Pen en Sailor Moon vieillissante ça me faisait rire. Et Jordan Bardella, j'avais en tête le dieu Enma Jr dans YuyuHakusho. Sur la série Netflix, il est adulte avec sa sucette, mais dans le manga, c'est un bébé. Et ça m'a amusé. Envie de sortir cette création chatgptienne, sur une idée originale de mon cerveau fécond, le jour où Jordan Bardella sort son deuxième livre, ça m'a amusé.

Surtout que la séquence politique a tout pour lui. 
La gauche a une manie de créer des Nouvelles Stars un peu moins fun que Julien Doré. Après l'été dernier Lucie Castets qui sortait de nulle part, voilà qu'on a Zucman de partout à la bouche. Personne n'en avait entendu parlé, et c'est le gimmick du moment. J'ai un peu écouté ce matin d'une oreille sur RMC BFM la coqueluche actuelle, il me semble qu'il a un peu un melon de chez melon le prix Nobel en puissance.
En parlant de melon, Ségolène Royal nous dit qu'il faudrait une "mère pour la nation". Oui, mais non on n'est suffisament dans la mélasse comme ça. Pourquoi pas un retour de Lula Sarkozy tant qu'on y est...

En tous cas, bébé Bardella se prépare. Le poussin Lecornu se heurte au totem Zucman. 
Et ce soir Marseille reçoit Angers

lundi 27 octobre 2025

Semaine de 5 jours comme les autres

Je dis souvent que l’actualité de l’Olympique de Marseille le week-end dicte le ton que va prendre ma semaine.
Heureusement qu’il y a un match en semaine pour tenter d’éviter qu’elle ne soit totalement pourrie, vu comment elle a commencé.

À la machine à café, j’étais fatigué. Hier soir, je ne dois pas avoir vu beaucoup de tours du GP du Mexique. Mais j’étais convaincu que j’aurais trois jours en fin de semaine pour finir d’hiverner ma piscine. Pourquoi trois jours ? Parce que ça doit faire depuis le début du mois que je vis dans une erreur magistrale, qui ce matin m’est tombée dessus comme une baffe dans la joue droite.

Quand quelqu’un me dit : « Pourquoi tu parles de semaine de quatre jours ? Tu poses un jour de vacances ! » Et moi de rigoler, avant de réaliser que le mois d’octobre compte bien 31 jours. J’étais persuadé que le 1er novembre tombait un vendredi. Et non… Dégringolade dans l’escalier du réel.
Je me préparais depuis un moment à une semaine de quatre jours. Chute à l’arrière du peloton.

Un moment de vie. Il y en a eu d’autres aujourd’hui, moins amusants. Mais dans le monde dadaïste de l’entreprise, autant sourire de ses conneries. Elles permettent de relativiser d’autres moments qui ne sont « pas graves », mais qui pèsent quand même un peu sur les gonades.

Même s’il reste encore quatre jours avant de fondre sur le canapé, je sens que la piscine va attendre. Encore quatre jours avant le week-end… (et non trois)

(Espérons que mercredi, Marseille fasse un bon match contre Angers. Ce sera déjà ça.)

dimanche 26 octobre 2025

Dimanche soir et villages cathares (Cucugnan)

Ca faisait un moment que je n'ai plus posté sur ma modeste chaine Youtube. Je l'ai refait ce soir. Envie de créer un peu, même si Capcut devient pénible à utiliser. 

J'avais fait ce montage y a quelques temps. Dante, une chanson culte de l'animé culte Fullmetal Alchemist. Y avait la première version. Puis le Brotherhood qui suit le manga. 
A côté de ça, des images de Cucugnan et du chateau cathare de Quéribus, dans l'Aude. Le pays cathare est magnifique. Dire qu’il y a quelques mois, ces collines étaient en flammes… et ce soir elles renaissent dans la lumière douce du souvenir...

Ce dimanche soir, j’ai la tête encore pleine de chaleur romaine, loin de la froideur qui s’installe.
A part ça, voici venue l'heure d'hiver. Il fait froid.

Deux salles deux ambiances. Y a une semaine, le colisée de Rome surchauffé, le Palatin, la pizza le soir. Ambiance géniale. Et ce soir, froid. Froid sur pleins de choses, un repas de famille qui se passe mal avec un samedi sur la route, un camion qui prend feu sur l'A7 et nous dedans. Pour aller retour qui aurait du durer 4 heures. Presque le double.

Y a une semaine Marseille était leader. Là ils sont retombés, contre un Lens pas mauvais. Mon adage tiens toujours : si Marseille gagne tous ses matchs, ils seront champions. Mais ça sera dur.

Côté politique, mon poussin Lecornu tient le coup. Il se gauchise, mais bon... En fait j'ai l'impression d'avoir un peu lâché la vie politique. 
Le reste... Le reste c'est demain retour au boulot. J'ai bossé en télétravail jeudi et vendredi. 

J'étais bien à Rome... 
Il fait déjà nuit. Et tout recommence demain..

vendredi 24 octobre 2025

L'ongle la lune et le billet

Quand on écrit un billet, souvent une phrase éclipse le reste. La différence entre un "bon billet" et un billet qui "tire à côté".

Je pense au billet que j'avais écrit sur Machiavel ("On a tous quelque chose en nous de Machiavel"). Et sur l'égo, qui reste peut être quelque part une sorte d'hubris chez moi. J'étais content de ce billet, travaillé. Et la phrase "tu n'as jamais été un canon" en parlant d'une amie d'enfance a pollué le reste. Dommage. Je me rattraperai et je referai un billet sur ce maitre du PCM florentin. 

J'ai relu mon billet d'hier soir. Je parlais du passage devant le Sénat où le chef de la droite italienne est venu embrasser bébé 2 et son maillot de l'AS Roma. De la Place St Pierre et de pleins d'endroits qui en 2008 étaient ouverts, maintenant super sécurisés. Et j'ai l'impression que seul le passage sur Sarkozy en prison a été relevé. Bon, après le titre (du Colisée à la Santé, j'étais hier d'avoir un titre à la Jegoun) a forcément eu un impact. 

Souvent, quand on écrit un billet, on veut montrer la lune, mais la seule chose qui est vu est l'ongle sale et mal taillé au bout du doigt. Personne n'est sage ou imbécile. C'est aussi ça la force de l'écrit. On souhaite transmettre un message... Mais on part sur un autre sujet, intéressant par ailleurs.
C'est la force de nos blogs. Dès qu'on clique sur "publier", notre texte de nous appartient plus et à chacun de s'en emparer. 

Cela montre une chose qui est sympa. J'ai repris plaisir à écrire en voyant que cela génère des discussions sympas. Et que ça a donné à Juliette de se remettre à écrire (un trés beau texte justement sur Sarkozy en prison, avec une vision différente), et que ça nous donne envie de retourner sur des blogs. Par exemple chez Captain Haka.  
Continuons.

Et espérons que l'OM et St Etienne terminerons le weekend en tête de leurs ligues.

jeudi 23 octobre 2025

Du Colisée à la Santé

La première fois que nous avons été à Rome, au retour, le monde avait changé. Obama venait d’être élu président des USA.
Cette fois, sur ces quelques jours romains, mon seul contact avec la France a été… l’OM. Leader de Ligue 1 ! Et au retour, j’apprends : “Sarkozy en prison.

En même temps, je lis que certaines salles du Louvre ont été dévalisées.
Je n’arrive pas à mesurer le degré de dangerosité de Nicolas Sarkozy pour la société française.
Pour la vie politique(et pour mon camp, la droite républicaine) oui, il a été néfaste. Mais mérite-t-il la prison pour autant ?
Combien d’interviews, de débats, de tensions a-t-il générés ? Le débat, plein de gens le feront.
Moi, je reviens juste en France.

Un mot, pourtant, pour partager un moment de vie.
Mes enfants sont très “maillots de foot”. Toussaint oblige, Rome était pleine de Français, mais aussi d’Italiens. L’OM et Saint-Étienne sont connus.
Et le petit(“bébé 2”, qui aura bientôt 12 ans (il faut que je lui trouve un pseudo))est un Dutronc en puissance.
À Marseille, il porte le maillot de l’OM. À Saint-Étienne, il est vert. Et à Rome, il a choisi celui de la Roma.

Je lui ai dit en riant : “Prends ta carte au PS, fais ta communion, deviens franc-maçon, et garde un drapeau palestinien au cas où.”
Ce n’est pas un conseil que je lui donnerai, évidemment, mais wouah. Bon, il est marseillais.

Avec son maillot Roma, devant le Sénat italien, un monsieur en costume, accompagné de deux colosses, est venu vers nous Goutte de sueur.
En fait, c’était le chef de la droite italienne au Sénat, venu embrasser Bébé 2 et le maillot de l'AS Roma !
On a discuté. Oui, on est français. Oui, c’est le bazar chez nous. Mais quel moment de vie drôle.

Depuis 2008, je regrette que la place Saint-Pierre soit devenue une forteresse. Les islamistes sont passés par là. Le terreau d’un danger que l’on sent aussi chez nous.

Et en passant devant l’obélisque “Mussolini”, au Stadio Olimpico, je me suis rappelé que je n’aimerais pas que Mélenchon ou l’un de ses complices ait un jour le pouvoir. Je les mets au même niveau.
Eux non plus n’y arriveront pas démocratiquement, mais je les crois capables de le prendre autrement, le pouvoir.

Rome se visite, se vit, se respire. Mais décidément, on est bien chez soi.

(même si hier soir Marseille s'est fait voler à Lisbonne...)

dimanche 19 octobre 2025

Dimanche à Rome et leader de Ligue 1


Mon voyage à Rome se passe magnifiquement bien. 
Surtout quand depuis la tablette - avec l'aide de l'arbitre soyons honnête -, Marseille s'impose largement contre le Havre et finira le weekend en tête de la Ligue 1. 

L'équation est claire : 
si Marseille gagne tous ses matchs, nous sommes champions de France ! #enflammade I Will Survive etc...

Rome est une lasagne comme l'a dit joliment JulietteSoprano aura sans doute du mal à remplir le Colisée comme il a fait les arènes de Nîmes, mais quel bonheur que le Palatin !
Bon, visiter le Colisée un dimanche midi, en plein cagnard et jour du Marathon de Rome, ce n’était peut-être pas la meilleure idée… Remarque, la fontaine de Trévi un samedi à 16h30, c’était pas plus malin.

De la lasagne nous aurons vu la viande en fond de platEt la crème du milieu : la ville vidée par le marathon, les ruelles tranquilles, un salut au pape François à Sainte-Marie-Majeure (face à l’ambassade d’Argentine), le Campo de’ Fiori en matinée, le quartier juif, et toujours ces églises à chaque coin de rue.

Demain le Vatican le matin. Et la croute du haut de la lasagne avec un coin que les enfants veulent voir, mais pas pour les mêmes raisons que moi. Le Stade Olympique de Rome, aussi héritage de Mussolini avec les statues et l'obélisque. Un bon plat de lasagne.

A part ça Retailleau nous a envoyé un mail pour dire qu'il excluait les ministres qui restent au gouvernement (je faisais parti des 25% contre la décision du bureau politique de LR, qui restait dans la lignée de la décision de Retailleau et du bureau de LR avant le bordel Le Maire). Et LFI, s'ils n'étaient que menteurs, ça serait reposant.
Mais non : ces rouges-bruns fanatisés, islamisés et moralement décomposés ne représentent ni la gauche, ni le camp du bien.

Mais on est bien à Rome. Question : où manger ce soir ? Belle question... On a 30 km de marche à récupérer...

samedi 18 octobre 2025

Bons baisers de Rome

Quand je me suis réveillé ce matin à 5h30, je n’étais pas fringant. Le somnifère pris la veille a fait son effet. Et il n’y a pas à dire : un conservateur PCM marron a un problème avec les gros changements.

Falconette a pris la voiture jusqu’à Marignane. Les valises, tout ça. Puis un œil sur L’Équipe : le PSG a fait match nul contre Strasbourg ! Si Marseille gagne tout à l’heure, nous serons leaders du championnat !

J’écris ces lignes après une pizza dans le quartier de Prati, à Rome, au-dessus du Vatican. Après 15 km de marche pour “découvrir la ville”. Réaction de Falcon_Jr : “C’est un musée, cette ville, y a tout à prendre en photo.” Et tu n’as rien vu petit....

Popolo, place d’Espagne, Trevi, Navona… Bébé 2 n’a pas lâché ma main. Devant la fontaine de Trevi, un monde… Les gestes barrières ont disparu.

J’ai le cœur léger comme je ne l’ai pas eu depuis longtemps. Aujourd’hui, ce n’était que l’antipasti. Demain, on commencera le dur. Et ça montera.

Rome, c’est plus qu’une ville.
Maintenant, je lance Ligue 1+, parce que l’OM mérite plus qu’un panthéon.

vendredi 17 octobre 2025

Veille d'un long weekend à Rome

Dans 24 heures, je serai à la terasse d'un bar à Rome
. J'aurais du être dans les travées du Stade Vélodrome (mon cadeau d'anniversaire original), mais Falconette et les enfants voulaient Rome. Avec toutes les contraintes, il fallait partir demain. On logera vers le Vatican, dans le quartier du Prati. Je ne sais pas ce que j'aurais dans le verre demain soir, mais pas du whisky. Les italiens ont des bières de soif sympa. 

Nous avions déjà été à Rome, au moment où Obama se faisait élire. Je me souviens que en tout petit d'un journal local, j'ai vu que Marseille s'était qualifié en Coupe de l'UEFA en finissant 3eme de sa poule. Demain, nous avons le Wifi et la smart TV, et je regarderai OM Le Havre quand même. Faut pas déconner. 

Le programme ? Demain on arrivera à Rome vers 12h, à l'appart vers 14 heures. Je me demande, soit on attaque direct par Saint Pierre pour foutre pleins les yeux aux enfants, soit on traverse le Tibre pour aller Place de Popolo, place d'Espagne. On verra. La fontaine de Trevi, bien sur. 

Le dimanche on passera par St Pierre, on descendra le Travesteré jusqu'au Colisée réservé (les enfants seront déçus : Nimes et Arles sont top mais c'est à voir). Puis le forum, Circus machin dont j'ai encore zappé le nom. On ira jusqu'à Lattran. On marchera, beaucoup. On verra des églises, beaucoup. 

Le Lundi, ça sera Vatican et Saint Pierre. Musée. Après on ira déambuler. 

Le mardi, les enfants veulent qu'on aille dans un endroit qu'on ne connait. Le côté Mussolinien de Rome pour moi. Pour eux, le Stade Olympique de Rome. 

Et mercredi nous rentreront, les yeux pleins de souvenirs. On va se régaler, se vider la tête, se remplir le ventre. 

Je revois les photos de 2008. Bordel qu'on était jeune...




A part ça aujourd'hui Professeur (pardon, Maitre de Conférence Faucon) a commencé sa saison à la fac. Cours cross over entre mon institution et des shonens. Ca rendait pas mal Sangoku et Naruto qui démantèlement...

mardi 14 octobre 2025

Poussin costaud vs Assemblée Nationale

Aujourd’hui sera un nouvel épisode du cirque politique que l’on subit. Dernier épisode ? Peut-être. Ou pas.

Le poussin Lecornu a pris des muscles. Dans ce bordel, je continue à penser qu’il est le seul qui a de la hauteur. Ca change du clown Bayrou à la parole bien pendue pour ne rien dire. Sinon pour bouziller l’été des Français et finir éparpillé façon puzzle, sans la manière. 
Lecornu parlera devant une assemblée armée prête à tirer. Une sorte d’Assassination classroom mais Lecornu n’est pas Koro Sensei. C’est un simple mortel qui se sait simple mortel. 

Dans ces derniers jours… 
Le psychodrame LR et les 6 sont restés ministres… LR a demandé à ses militants si oui ou non ils validaient la décision du bureau national de ne pas participer. On me demande un avis, je le donne. J’ai dit que je n’étais pas d’accord à la non participation à un gouvernement. 
Il faut être cohérent. Je peux à la rigueur comprendre le coup de grisou (qui coute cher) dimanche dernier Le Maire tout ça. Maintenant, LR a accepté de participer en 2024, ce qui ne signifie pas se dissoudre. Pour éviter à la France d’avoir des ministres LFI, LR a eu raison de participer en 2024 au socle commun. Arrêtons les enfantillages.

Après le PS sera dans un « toujours plus ». Sauf si la crainte d’une dissolution est trop forte (mais ils ont tort : ils grignoteront des parts sur LFI, qui aura beaucoup à perdre avec des fronts républicains qui seront contre eux). Sauf s'ils continuent à être des petits enfants qui veulent jouer les grands mais ont peur car Mélenchon ou Panot ou Bompard font les gros yeux. 

Le poussin Lecornu a grandi. Passera t’il cette nouvelle épreuve ? Il ne gagnera peut être pas la bataille, mais il aura eu le courage de la mener. De manière digne. 

A part ça dans une semaine je serai je ne sais pas où dans Rome. Et je reste fatigué. Il n'y pas qu'au niveau politique et national que les nouvelles ne sont pas tops...

dimanche 12 octobre 2025

Ma tablée préférée quelque part dans les cieux

Hier soir, ne me demandez pas pourquoi, je pensais à ma tablée préférée, de gens avec qui je ne mangerai jamais. Mais avec qui j'aurais adoré passer un moment.

J'ai eu le bonheur, jeune, de souvent partager la table de Charles Pasqua. Quand il venait dans le Gard, dans le Vaucluse voir son ami le maire de Sorgues, le sénateur Alain Millon , ou à Marseille, des fois il me le faisait savoir. Et le petit jeune écoutait ses histoires.
Je me souviens sa décision de ne pas partir en 2002. Crainte d'un Jospin LePen. A part sur l'histoire Balladur, il avait un sens politique. 

J'aurais adoré partager la table de Chirac. On aurait bien bu et bien mangé. De Bernard Tapie, il me fascinait. De Johnny, mon idole avec qui les repas aurait été sympa. Et Belmondo, mon acteur préféré, magnifique et drôle.

Serge Lama et Jean-Pierre Papin sont des personnes avec j'aimerais manger. Ils sont encore vivants.

J'aurais du partager un café avec Didier Roustan : il est mort 15 jours avant. 

Ce soir, match USAM Nantes en handball. Je serai loin, à l'heure de l'apéritif, de ces histoires politiques qui m'écoeurent. Les Républicains j'ai envie de leur dire tout le mal que je pense (Bruno Retailleau lance un référendum interne). Après, ne parlons pas de la gauche qui avant toute chose, avec le mot "responsabilité" à la main, lancent déjà la censure (PC Vert) ou la surenchère (PS). LFI rien à dire, une dissolution leur fera mal parce que le front républicain se fera contre eux. 

Non, je reste à tablée préférée, quelque part dans les cieux. J'aurais été un petit enfant face à ces monuments...

vendredi 10 octobre 2025

Collectionne les premiers ministres

Celui que j'ai longtemps appelé "bébé Faucon", puis Falconhill_Jr, m'a fait rire. Il a 14 ans et a un peu déconnecté du père en se prenant un nouveau pseudo (et c'est trés bien). Et sur ce, il est venu me voir pour me dire : "j'ai fait une publi sur Instagram : "nouvel album Panini : collectionne les premiers ministres !" ". Ca m'a fait rire (jaune).

Comme je n'ai rien à dire sur cette séquence que je trouve horrible et lénifiante, j'ai demandé à Chat de me faire un album Panini. Ca me fait une image amusante. 
Chronique d'une vie politique pas marrante du tout.

Et ça vaut mieux qu'une image que j'avais en tête : Jupiter Macron sur un champ de ruine, et de cadavres... (mais la politique de ChatGPT m'aurait demandé de modérer ma demande, il ne va pas me faire un Guernica non plus). 
Quel bordel...

Dans ce pays, on n’a plus de gouvernement stable, mais on a toujours de l’humour. C’est déjà ça

mercredi 8 octobre 2025

Fatigue républicaine

 La semaine n’est pas encore finie. Je suis épuisé. Physiquement, moralement aussi. Boulot, famille, et patrie… 
La République se décompose. Comme l’écrivait Sophie Coignard dans le Point, « Responsabilité » est le mot préféré des irresponsables, ce « nouveau vocable à la mode, employé par ceux-là mêmes qui ont empêché la planète politique française de tourner rond. »

Je n’ai pas envie d’analyser, j’en suis incapable. Revenir sur les retraites est le nouveau truc ce matin. Ca et les deux jours fériés, ça valait de plomber le moral des français pour finalement tout lâcher. Mais pourquoi pas ? Je trouvais la réforme des retraites injuste et mal ficelée, et les deux jours fériés j’ai dit tout le mal que j’en pensais. 

Que dire de l’ambiance politique ? Bruno Retailleau exige un premier ministre de droite ? Et pourquoi pas en plus un Oscar ou un prix Nobel tant qu’on y est ? Pour se faire renverser et censurer avant que n’arrive l’heure d’hiver ? La droite se cherche. Elle se perd, même. Mais bon, dans ce bordel, qui garde une boussole qui indique le nord ? 
Un gouvernement à gauche ? Autant d’espérance de vie qu’ un enfant qui traverse l’A7 un weekend d’Aout. 

Dissoudre et reporter les municipales ? Pfff, mais quel bordel. Démissionner ? Jupiter ne le fera jamais, et qui pour le remplacer ? 

Jupiter voulait être disruptif et faire exploser la classe politique française. Parfait, objectif réussi... 

Alors j’écris. Et pour me changer les idées, j’ai créé un panthéon politique absurde, avec ChatGPT. Lecornu en poussin c’était facile. J’ai eu des idées qui m’amusent, entre manga et culture qui est la mienne, pour Edouard Philippe, Bardella et Le Pen, Attal, Mélenchon. Retailleau, Faure et Glucksman je suis un peu sec côté référence. 
Et puis Macron. J’avais envie d’un Jupiter enfant qui se prend pour le roi du monde, mais qui a un nuage sur la tête qui lui pleut dessus. On a fait un premier test. J’ai demandé à Chat GPT des idées. Il m’avait proposé Light de Death Note (mais trop méchant), Griffith de Berserk (mais faut connaitre…). Et Seiya de Saint Seiya, mais j’aime trop Seiya. 
Et puis m’est venu l’idée d’Aiolos. Un Jupiter. 


Le reste ne m'amuse pas. L’ambiance est pesante. J’écris aujourd’hui pour ne pas me foutre dans le canapé à me morfondre. Je suis en télétravail, mais ma production est nulle. J’ai froid et me sent tout vide. J’ai un boulot de fou, et pourtant je me vois devant le Mont Cervin. Il faut le gravir, je ne sais pas par quel flanc le prendre…
Gravir le Mont Cervin en tongs c’est difficile, mais j’ai l’impression que du côté de l’Elysée et  Matignon ils ne sont pas plus équipés… 

Je suis épuisé, mais écrire reste ma manière de respirer.

(pensée à Nicolas qui a perdu un ami. Pour avoir vécu ça en début d’année, je sais ce qu’il peut ressentir. Il a évidemment toute mon amitié)

lundi 6 octobre 2025

27 jours, 15 heures et le petit poussin s'en va

La surprise du chef c’est décidément tous les jours… Ce matin j’avais en tête l’idée d’un billet sur le psychodrame que voulaient jouer les Républicains. Le jour de la St Bruno, deux Brunos qui se mettent sur la gueule, c’est cocasse. Pour ne pas dire ridicule. 

Et puis le petit poussin Lecornu a décidé de siffler la fin de son calvaire. Avec des « amis » comme ça, en plus des ennemis nombreux en embuscade, il a pris son black dog et s’en est allé dignement. Je n’aurais jamais entendu le son de sa voix.

Le gouvernement aura tenu 15 heures, le premier ministre 27 jours. Les records sont faits pour être battus, mais nous ne sommes pas aux JO. Nous sommes dans un bordel incroyable, les russes s’amusent à nos frontières, le moral des français est dans les sous-sols de la République. Et pourtant, nous nous payons le luxe de ce nouveau bordel. 
Encore un podium, mais pour la vitesse de décomposition

Après, je me demande pas si tout n'était déjà pas préparé ? De toutes manières, les motions de censure auraient fait exploser le gouvernement. Le retour du prétentieux - traitre Bruno Le Maire au bilan économique détestable ne pouvait être qu’une provocation.
La position des LR ? Je n’arrive pas à croire que mon bon Bruno Retailleau n’aient pas été au courant. Je me demande si tout n’était pas scénarisé…

Et maintenant ? Et bien on verra. Et il faudra que je trouve un autre personnage. Le poussin j’aimais bien
Le public ne rit plus, mais applaudit la performance et le gout de l'absurde. La Ve République, c’est une série sans fin. Mais n'arrive t'elle pas au bout ?