Cette nuit vers 3 heures du matin, courbatures. Pas bien. Trois heures dans le lit à me parler à moi même, pas bien. Et quand les cloches sonnent chez nous, je me mets un thermomètre dans l'orifice annal. 39°C. Jolie perf... J'ai des enjeux importants au boulot, Noel c'est bientôt. Et j'ai passé la journée, en télétravail, en mode zombie. L'efferalgan c'est bien, c'est pas magique...
Ce soir, j’ai mal partout.
Est ce le corps qui répond à la tête ? Je suis allé acheter les test grippe covid, je me les garde pour demain. Dans le nez (pour le cul j'ai le thermomètre).
Ces derniers jours, j’ai tenu comme j’ai pu.
J’ai monté mes virages d’Alpe d’Huez imaginaires, j’ai passé des jalons (c'est le terme chez nous "jalons"...), j’ai géré des réunions. Des kilomètres de goudron, des charges qui s’accumulent. Et comme on est en fin de l'année, la route monte.
J’ai essayé de mettre de l’ordre dans ce qui déborde. Et comme souvent, je me suis retrouvé balloté entre des moments de noyade et des moments de bouffée d’air.
Je suis ce profil, ces profils, qui tombent vite au fond du trou et remonte d’un coup, encore plus vite. Cette semaine, j’ai fait les deux.
Il y a eu le corps qui se crispe, la fatigue qui cogne, la douleur qui s’installe.
Il y a eu les enfants — leurs moments compliqués, leurs anniversaires qui me rappellent le temps qui file. Il y a eu le boulot avec ses absurdités, ses tensions, ses exigences qui ne connaissent jamais le bouton “pause”, et dont on se demande avec le recul si c'était si "exigeant" que ça. Certaines personnes sont fortes pour te mettre leur priorité en une urgence pour toi.
Et au milieu de ça, j’ai essayé d’écrire. Parce que ça me fait du bien. Ce soir, je fais pas du Stendhal, mais pffff...
C'est là que je me dis "Falcon, tu dois écrire un billet sur les Accords Toltèques". Et le quatrième aujourd'hui : fait ce que tu peux, dans la mesure de tes moyens.
Là, je vais aller prendre un suppo, et au lit...

Aïe aïe...les maux de saison. Bon rétablissement
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