mercredi 13 juillet 2005

L'esprit Olympique pour la France ?

Cela fait maintenant une semaine que nous savons que Paris ne sera pas ville Olympique en 2012. Pourtant, tout était fait pour que cela soit bon. Bertrand Delanoé, avec ses multiples festivités et ses 50 000 personnes sur les Champs Elysées olympiques, était un grand maire pour ce si beau projet.Et nous avions toutes les infrastructures, le Stade de France - Paris 2012 ne demandait qu'à vibrer aux exploits des athlètes. Et le projet était si bien ficelé. D'ailleurs, c'était clair, il n'y en avait qu'un, de projet. London 2012 ? Madrid 2012 ? Quoi, Moscou aussi était dans la course ?

Bref, c'était "l'union nationale".

Aujourd'hui, comme le titre le Marianne de cette semaine, nous avons même perdu les jeux olympiques. Et le moral des français, déjà trés bas, est encore plus morne. Et demain, Jacques Chirac parle à nous, pauvres petits français qui sommes si nuls, si mauvais, si rien du tout. Alors qu'avant nous étions si grand, avec un si beau projet. Preuve de notre petitesse : nous avons dit non à l'Europe...

Enfin, c'est ce que l'on veut nous faire croire. Néanmoins, cet esprit olympique largement mis en avant, avec la coalition "sportif - politique - hommes d'affaire", est en train de sérieusement se cramoisir. Aujourd'hui, JeanMarc Thibault, de la CGT, promet un automne social pluvieux. Tous les ans en Juillet ces promesses sont identiques, mais là il y a toutes les raisons de le croire. Aujourd'hui, les membres de Paris 2012 commencent à se dire les vérités en face, par télévisions interposés. Et même en plus de ça, la peur du terrorisme vient s'en meler, avec les attentats de Londres.

C'est drôle comment le mercredi matin 6 Juillet, nous étions les plus beaux, et à 14 heures nous sommes détestables et à pleurer. Les Jeux Olympique, c'est fini. Même la candidature d'Annecy, pour 2014 (nous voilà repartis...) prend du plomb dans l'aile avant même d'être présentée... Le Ministère commence apparament à se lasser de ces genres de ballades de deux ans qui se terminent en eau de boudin et en désespoir général. Bref, la débandande.

Pourtant, le Marianne de cette semaine termine ce morne constat de désespoir global par une note positive. Nous ne pouvons tomber plus bas. Demain, Jacques Chirac parlera, et tout le monde s'en fout. Bientot il ne sera plus là. Bientot, sans doute, les hommes politiques que nous avons laisserons leur places à des hommes d'Etat. Des vrais. A cette veille du 14 Juillet 2005, j'ai encore envie de croire en la France et en les Français.

Un jour, en étant plus jeune, j'avais fait un oral sur "impossible n'est pas français". C'est difficile, mais pas impossible. En tous cas, Paris 2012, c'est fini, n'en parlons plus. Et passons à la suite.

mardi 12 juillet 2005

le 12 Juillet à 22 heures


le 12 Juillet à 22 heures (comme ils étaient jeunes)
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A quoi servirait ce blog si je n'en parlais pas, de ce 12 Juillet ? Je suis un malade des dates, et il faut croire que je suis né avec un calendrier dans le berceau. Pourtant, c'est vrai, les dates, c'est un peu ma manie à moi. Je n'ai pas beaucoup de lubie, sinon les dates. Et les souvenirs qui vont avec.

Je vais être clair. Je n'ai pas envie de parler de la Coupe du Monde 2002. Cette année là, la France n'a pas été brillante et a été éliminée dés le premier tour. Le Sénégal et le Danemark avaient été supérieurs aux "Champions du Monde". De plus, cet été, d'une manière générale, avait été de ceux que l'on peut qualifier de "pourri". Il avait mal commencé avec une Coupe du Monde loupé. Puis le 12 Juillet avait été pour moi douloureux, et je n'avais pas le coeur ni la capacité d'écouter Jacques Chirac le 14 (débiter les mêmes absurdités que depuis... pourtant, en 2002, l'esprit de Mai et tout le tintouin... enfin...). La fin de l'été fut pour mon village, mon canton, mon département, un apocalypse. Tout ce qui commence mal se finit mal, et cet été se termina sous les eaux du Gardon et du Rhone. La pluie innondant une grande partie de mon village, et de mon département.

Pour autant, le printemps fut radieux, ainsi que l'automne. Donc tout ne fut pas si terrible en 2002. Et au final, cela restera une trés bonne année (avec une troisieme place pour mon club de football, hi hi hi)

Par contre, en 1998, sur le place Bellecour de Lyon, ce fut grandiose. J'étais avec mes amis. Les mêmes que samedi soir, les mêmes qu'à chaque mariage, les mêmes qu'à chaque grands et beaux moments que je passe. Et la marée humaine était énorme. Et tout le monde était heureux, simplement heureux. Sur deux coups de têtes en premiere mitemps, et une percée en fin de deuxieme, tout était magique. La Marseillaise ne m'avait jamais autant fait vibrer, que de voir tout le peuple lyonnais rassemblé autour de cet écran géant la clamer haut et fort. Le bonheur et la fierté d'être français.

C'est triste, mais où est il cet esprit de 98' ? Paris vient de perdre les jeux Olympiques. La France est dans un état de desespoir et d'angoisse profond. Même l'équipe de France semble en panne. En panne d'inspiration, en panne de jeu. Comme la France d'une manière générale, en panne de confiance. Entre temps, un non cinglant au référendum témoigne de beaucoup de choses. Entre temps, il y a eu le 21 Avril. Entre temps finalement, la France a plongé dans une dépression réelle.

C'est idiot, mais ce bonheur, finalement, il est si simple. Un match de foot, ce n'est pas que des bagarres dans les tribunes. C'est aussi des grands moments de joie. Avant ce 12 Juillet, il y avait eu pour moi un 29 Mai à Bari. Un tir au but loupé d'Amoros m'avait fait sombré dans la peine. Puis deux ans plus tard, un 25 Mai m'avait donné un bonheur personnel immense. Basile Boli jouant le Zidane quelques années plus tot. Mais la même rage dans la tête donnant la même joie à tout un peuple méditéranéen.

Mon histoire personnelle est ce qu'elle est. Certe, un 12 Juillet j'aurais pleuré, car j'étais vraiment triste. Mais auparavant, ces larmes étaient de joie. De ma chambre où je me repose (en entendant les premiers cols alpins... ^^), je repense à cette soirée en terre lyonnaise. J'espère un jour revivre un tel bonheur. Finalement, le 12 Juillet est un beau prologue au 14 Juillet. Une fête nationale avant l'heure. Ce n'était pas une révolution sanglante. Non, c'était une joie pure et simple. Le bonheur quoi...

Aujourd'hui, c'est à ça que je pense. C'est chouette d'être heureux.

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L'amour du maillot


L'année dernière, Fabrice Fiorèse avait 'surpris' tout son monde en déclarant que "l'OM était le club de son coeur". C'était la même phrase qui sortait de la bouche de Benoit Pedretti d'ailleurs... Un an auparavant, Fabrice Fiorèse n'avait dans ce même coeur que le Paris Saint Germain et les supporters parisiens. Aujourd'hui ? Benoit Pedretti part à Lyon avec des mots trés dur vis à vis du "club de son coeur". Qui aime bien chatie bien dit le proverbe...

Aujourd'hui, sur l'Equipe, Mickael Essien, figure lyonnaise, révélé par l'Olympique Lyonnais sur la scène internationalle, déclare, sans honte apparement, les mots suivants :
Je veux partir, explique ainsi le Ghanéen. J'ai longuement réfléchi pendant les vacances (...). Il est temps pour moi de partir. Et je ne changerai pas d'avis. Pour moi Lyon, c'est fini.
C'est dans mon intérêt et celui de Lyon que je parte. J'espère désormais que le président (Jean-Michel Aulas) ne m'empêchera pas de saisir cette opportunité.
Je veux jouer en Angleterre et à Chelsea. Dans ma tête, je suis d'ailleurs un peu beaucoup à Chelsea. Je veux y aller sinon je le regretterai toute ma vie
Dés fois, il faut mieux rire que pleurer. Les détracteurs de l'Olympique Lyonnais diront que avec Diarra, Pedretti, Junhino et bientot Toulalan, l'espoir au milieu de terrain en France, la relève est assurée et qu'il faut pas non plus faire sa pleureuse. L'amoureux du foot que je suis, mais surtout l'amoureux du "maillot" (et n'importe quel maillot) et l'amoureux de la fidélité d'une manière générale (ça doit faire rire, le terme fidélité, mais c'est une valeur à laquelle moi le pauvre petit gardois pas trés intelligent je suis trés attaché...) ne peut qu'être triste en face de ce type de phrase. Essien était Lyon. Essien a été révélé par Lyon et a confirmé à Lyon. Et à deux semaines de la reprise, alléché par la monnaie sonnante et trébuchante du club oligolondonnien, Essien veut partir et Essien n'a plus la tête à Lyon ?

L'ambition est une chose, mais Essien ne nous prendrait il pas un peu pour une bille ?

Je ne supporte pas ce type de joueur. L'ambition n'est pas condomnable, elle est même louable et encourageable. Mais il faut être clair. Paul Le Guen a été clair. Essien ne l'est pas, pas plus que ne l'a été Pedretti à Marseille ou Fiorese à Paris d'ailleurs. Et cela est bien dommage. Pour le club de Lyon, pour ses merveilleux supporters, et pour l'amour du maillot et le football d'une manière général.

Je suis peut être vieux jeu, mais ça m'a mis en rogne ce matin cette nouvelle sur l'Equipe.

Sinon, quand même, petite annonce personnelle... Je suis toujours à la recherche d'un milieu de terrain défensif et d'un arriere latéral gauche pour mon équipe de foot. Si vous avez ça, prière de contacter José ou Papé au 04.91... aprés je sais plus mais ça commence par ça.

jeudi 7 juillet 2005

Drole de journée

Je n'étais pas en RTT aujourd'hui. Pourtant, je me suis levé à 8h30, avant une prise de sang et un redodo jusqu'à 12h30... Hier, j'ai eu un gros coup de fatigue au travail. Et ce qui devait arriver arriva. A force de trop tirer physiquement et moralement sur la corde, elle lache. Je pense que j'ai eu raison d'arêtter aujourd'hui. Je fais mes examens, et puis on avisera. En tous cas, j'ai pu, dans mon lit, dessous ce ciel gris de Juillet (?), observer combien ces deux derniers jours ont été bizarres...

D'abord pour moi. Bizarre de ne pas aller travailler et de rester dans son lit. Des remords de celui ci qui vit, pour une journée, "aux crochets de la société" ? Non, même pas... J'ai juste envie de vite reprendre la peche, la santée, pour redevenir celui que j'aime être quand je suis en forme. Mais journée (ou plutot double journées) bizarre pour nous, pauvres français.

Nous espérions voir Paris star de la semaine. Nous avons eu Londres. Hier d'abord, lorsque Jack Rogues a prononcé, de son accent prononcé et fort, le nom de "London". Comme tous les français, j'ai ressenti un abbatement soudain plus qu'une surprise. Ne soyons pas fine bouche, j'aurais aimé ces jeux. J'ai vibré comme jamais je n'ai vibré en 98', avec mes amis, dans les rues de Lyon. Toute la France était heureuse, qu'elle aime le foot ou pas. Ce même élan d'optimiste, de fierté, tout simplement de joie, nous l'aurions eu en 2012. Oui, les esprits chagrins diront "cela coute cher". Mais combien coute le bonheur, le simple bonheur tout bête d'être ensemble et de voir les gens qu'on aime gagner ensemble ? Ca ne coute rien, et c'est si simple d'être heureux.

Nous n'aurons pas les jeux. A qui la faute ? Je trouve surprenant de voir que la seule faute devrait revenir au "manque de fair-play" des anglais. De la "tricherie" a même dit, sans le prouver, la première adjointe à la Mairie de Paris. Et David Douillet, dans son intervention au 20 heures hier, n'a pas caché ces soupçons de complot contre Paris. MAnque de pouvoir de "lobbying" d'aprés d'autres personnes. Et si, tout simplement, Londres avait été meilleurs que Paris ? Si, tout simplement, nous n'étions pas si beau et si grand que nous l'imaginions ? Si, tout simplement, la campagne de publicité franco-française à laquelle nous avons tous été soumis (de bonne grace pour ma part) n'avait pas masqué le fait qu'il n'y avait pas que Paris comme ville candidate ? Mais aussi Londres et Madrid notamment... Et si, tout simplement, nous ne nous étions pas fait, tous seuls comme des grands, des films, en pensant que c'était gagné d'avance.

Il n'empeche, mes mots cachent mal ma sincère tristesse. Il faut se faire à l'idée que la France n'est que la France, ni plus, ni moins. Cessons de penser que nous sommes les seuls, les plus beaux et les plus forts. Londres a été meilleure que Paris, c'est ce que l'histoire retiendra. Bien sur, j'ai entendu les commentateurs politiques mettre en avant le coté pathétique de jacques Chirac face au dynanisme vainqueur de Tony Blair. Bien sur, nous avons entendu ci et là que Londres est une conséquence du vote non à la Constitution. Et l'opération de la prostate de mon cousin ce weekend (qui m'a drolement inquiété, mais qui va bien, merci pour lui), c'est aussi une des causes de la préférence de Londres par rapport à Paris ? On en entend des conneries, mais des fois il y en a des moins droles que d'autres...

Londres, le Centre actuel du monde. Aujourd'hui, c'était une réplique du 11 Mars à Madrid qui s'est passé à Londres. Tout de suite, j'ai appelé mon meilleur ami chez ses beaux parents anglais. Le 7 Juillet conséquence directe du 6 ? Pour l'instant on ne le sait pas. J'ai quelque peu lu les actualités et dépèches tombant les unes aprés les autres... IRA ? Ben Laden ? Le Comité de soutien Paris 2012 ? En tous cas, nous sommes quasi sur que cela n'est ni les Corses, ni l'ETA. Ni les viticulteurs français je pense...

Enfin, derrière mon humour trés noir (et pas drole je l'admet), une réalité. Aprés la joie terrible et légitime des Londoniens, les voilà dans la peine et dans la terreur, devant cet adversaire sans visage et sans nom. Si finalement la morale de ces deux jours était celle ci. Il y a au final des choses tellement plus graves et plus importantes qu'une simple quinzaine de jeux olympiques, aussi importante soit elle...

Il n'empeche. un drole de début de mois de Juillet 2005 je trouve...

Il y a 50 ans, on parlait déjà d'Europe...

Souvenez vous. Il y a plus d'un mois, nous étions en plein débat sur l'Europe (si si, je vous jure...). J'ai trouvé (retrouvé), dans mon aprésmidi à dormir et à lire, une phrase que l'on a prété au Général de Gaulle, qui retrace assez bien ma "vision" (modeste) sur l'Europe :

"On ne fera pas l'Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y assoçiant. Or, la voie que l'on suit est complétement différente...
On s'enferme dans des comités. On élabore des techniques. On se réunit dans des conseils entre augures intéressés. Mais les peuples n'y sont pas...
".

Il ne parlait pas, à l'époque, de Giscard d'Estaing et de son comité de rédaction... Néanmoins, cette Général soulève chez moi, 50 ans aprés, une question (peut être idiote). Si par hasard le vote non était un vote rétroactif. Un non au traité d'Amsterdam et surtout à l'affreux traité de Nice, deux traités sur lequel les peuples ne s'étaient pas vu interrogés ? Je ne sais pas, je pose simplement la question.

Lorsque l'on a vu l'engouement "populaire" lors de Maastricht (je n'avais que 15 ans mais avait été passionné par le débat), et lors du débat sur la constitution, peut être est il possible d'envisager associer davantage les peuples. C'est une simple idée, sans doute peu réaliste je l'admet. Mais bon, pourquoi pas...

samedi 2 juillet 2005

Le jour du Kurumada


Le jour du Kurumada
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Ils sont sortis... Le numéro 4 du manga "Saint Seiya G" (qui aurait du sortir la semaine derniere, mais bon...) et surtout le jeu "SAINT SEIYA", sur PlayStation 2.

C'est assez rare que j'achète des jeux (et que je joue) sur PS2. J'ai tous les ans ma crise Pro Evolution Soccer, et puis c'est à peu pres tout. Mais Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque, pour moi c'est un peu plus quand même...

Je parlerai peut être de ce que je pense de ce jeu. Mais, en fan que je suis, je l'ai acheté. Je ne pense pas être ce que les spécialistes appelent un "Otaku", je n'irai pas à la Nouvelle Star chanter "Pegasus Fantasy". Mais j'aime SaintSeiya profondément.

Enfin, j'aime SaintSeiya. Est ce l'animé et le manga que j'aime, ou tout ce que j'ai vécu ensuite grace à SaintSeiya ? Tous ceux que j'ai rencontré grace à SaintSeiya, et qui me sont, maintenant, indispensables ?

Je me souviendrai qu'un jour, alors que j'étais à l'ECAM, le lendemain de la sortie du tome 19 du manga (partie Hades), j'ai tapé "Saint Seiya Hades" sur Yahoo. Je suis tombé sur Cyber Namida. Ensuite les SaintSeiya.com, les newsgroups, les forums IRC, les amis, les déchirures, les joies, les peines, et ce blog aussi en quelque sorte. Une vie, bientot 6 ans de vie. Et dire qu'au début, ce n'était qu'un simple dessin animé que je regardais en 6eme... Je ne suis pas le seul qui a vu sa vie considérablement changé grace (ou à cause) de SaintSeiya, des Chevaliers du Zodiaque. Ceux là me comprendront je le sais.

Pour finir, il y a dans cette photo trois choses qui ont rapport avec SaintSeiya. Le jeu et le manga bien sur. Mais aussi Hippo l'hipopotamme. Aurais je connu la whisky-glace-chips bolognaises des Bons Enfants sans SaintSeiya ? Je ne crois pas, et j'aurais loupé quelque chose ;-)

Bon, je vais jouer maintenant.

vendredi 1 juillet 2005

Le rôle de l'élu, par JMA

Quelques phrases tirés de l'excellent blog de Jean-Michel Apathie (http://blog.rtl.fr/rtl-aphatie), intervieweur politique émérite (mon préféré !) sur RTL.

Cet extrait est tiré de son commentaire quant à son interview du Maire Communiste de la Courneuve, le 28 Juin 2005. Cette rencontre fait suite aux évenements tragiques s'étant déroulés dans cette citée (la mort d'un enfant), et aux déclarations (commentées) de Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur.

Sur la dernière partie de son commentaire quotidien, Jean-Michel Apathie fait part de ses impressions sur la fonction de maire, et d'une manière générale sur la fonction de "l'élu" dans notre République et démocratie actuelle. Ou tout du moins sur la manière dont cette fonction (cet honneur) devrait être exercé.

"le maire de La Courneuve ne fait que ça, être maire, et il a confié au micro que ses journées étaient bien courtes pour remplir correctement sa fonction. La France est la seule démocratie occidentale où cette pratique pénible, mensongère, négative, du cumul des mandats perdure. Elle entraîne la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme et en même temps sa dilution au profit d'une technocratie souvent réduite au directeur de cabinet. Elle empêche le renouvellement des élus par l'assèchement des vocations dans un bassin de population donné. Elle favorise la longévité des carrières car un député battu demeure maire et ne rêve que de prendre sa revanche aux législatives suivantes.

Interdire radicalement le cumul des mandats, les limiter dans le temps, interdire toute candidature au delà de soixante-dix ans, c'est à dire introduire l'idée de la retraite en politique comme elle existe dans tous les autres secteurs de la société, en profiter pour diminuer le nombre d'élus en regroupant les communes dans des agglomérations aux pouvoirs étendus, supprimer l'échelon départemental obsolète, diminuer aussi le nombre d'élus au Parlement pour obliger chaque député ou chaque sénateur à un travail effectif et non pas à la médiocre figuration à laquelle ils se livrent trop souvent, compléter ce dispositif par un véritable statut de l'élu qui oterait aux fonctionnaires le privilège émollient de pouvoir retourner dans son administration d'origine en cas de défaite et accompagnerait tout battu dans sa reconversion, ce qui ferait éclore des vocations dans le secteur privé: voilà les pistes simples, accessibles, faciles, pour une véritable rénovation de la politique française.

"J'ai entendu et compris votre message pour que la politique change", avait dit Jacques Chirac au soir de sa réélection, le 5 mai 2002.

Au boulot!"

Je me demande si il est bien la peine que je fasse la sacrilège de commenter ce texte. La pensée de Jean-Michel Apathie s'exprime de manière claire et limpide, et il écrit ce que j'aurais aimé être capable d'écrire si j'avais le peu de talent d'écriture qu'a ce dernier.

Etre élu de la Nation, c'est servir la Nation et non pas se servir de la Nation avait dit je ne sais plus qui... Terminons simplement sur cette phrase.

jeudi 30 juin 2005

J'aime les chiens...

J'avais parlé du chien de mon amie qui est parti dans un vieux post. Ce soir, je pense à lui... Je pense à ces chiens rencontrés dans ce chenil à SaintChamond, chiens abandonnés et dont les yeux transpiraient d'amour et de détresse. Je ne suis pas quelqu'un d'émotif et j'ai pas un coeur trop développé, mais là j'étais liquide et franchement pas bien. J'avais envie de tous les prendre dans mes bras... Mais ils sont petits mes bras.

J'ai passé un bon weekend. J'étais avec la personne que j'aime. Il faisait beau. Les enfants présents jouaient, courraient, étaient heureux, et semblaient m'apprécier. Et j'ai vu des chiens. Le petit chien de mon ami, le "remplacant", qui est foufou mais gentil. Mais jeune, et je ne crois pas que chez lui "l'amour" et la fidélité soient encore trop développé. J'ai vu aussi la soeur jumelle de ce chien que j'adorais. La même, en plus mémere. Mais aussi gentille. Je l'ai prise dans mes bras, et elle venait dans les miens. Une grosse boule pleine d'amour.

Parallèlement à ça, il y a les êtres humains. Et l'être humain a plein de qualités. Mais certains de ses défauts (que je partage car je suis un être humain) m'affligent et me blessent terriblement en ce moment. Alors je pense à ce chien qui n'est plus là. Si il était là, il serait venu se coucher sous mes pieds, et m'aurait regardé avec ses yeux qui voulaient dire :
"mais pourquoi tu te biles ? je t'aime moi...et elle t'aime aussi celle qui est avec toi... alors pourquoi tu te biles... Caresse moi mon gros ventre".

Je ne sais pas si il y a un paradis pour les chiens. Je ne sais même pas si il y a un paradis pour les gens biens et adorables. Mais tu vois, mon bon gros chien que j'aimais, je pense que si ça existe, ce paradis où les hommes et les chiens vivent ensemble, peut être trouveras tu deux mains belges qui te carresseront. Car il y a aussi des êtres humains supers... Certains ne sont plus là.

Maintenant, je concluerai simplement ce post trés idiot en le relisant (idiot car l'amertume dans ma gorge me fait mal écrire...) par une question extrêmement bête et sans interet : pourquoi les êtres humains peuvent ils être aussi petits, aussi minables, aussi cons, par rapport aux chiens ?

Je ne le laisserai sans doute pas tel quel ce message. Je l'effacerai peut être. Mais ce soir, j'ai mal à la gorge, je suis vraiment triste de savoir que ce soir, ni chien ni amie forézienne ne m'attendront à la maison. J'achéterais vite un chien en tous cas, car peut être retrouverais je ces mêmes yeux qui me diront ces phrases dites plus hauts. Car on a tous besoin d'être aimé...

mercredi 29 juin 2005

Pourquoi ?


Photo de Lyon, prise en Janvier 2004, sur les hauts de Fourvieres

Pourquoi, à chaque fois que le train me descendant de Paris passe par les environs de Lyon, j'ai le coeur qui se serre comme ça ? Pourquoi cela me fait cette drole d'impression là ?

Actuellement, le train passe à la limite de l'Ain et du Rhône. Je connais ces environs. A ma droite, Bugey et sa Centrale. Avec tous les souvenirs de début de carrière que j'en ai là bas. Plus à droite encore, j'approcherai des Alpes, du Jura, de la frontière. A ma gauche, l'agglomération lyonnaise. Avec toutes ses rues que j'aime tant. Même la plus insignifiante.

Pourquoi, à chaque fois que le train longe le Rhône aux alentours de Lyon, j'ai ce même gout bizarre dans la bouche ? Pourquoi, chaque fois que le train longe le Parc de la Tête d'Or avant d'arriver en gare de PartDieu, je ne me sens pas bien ? Pourquoi cette nostalgie qui rend triste ? Pourquoi cette mélancolie ?

J'aime Lyon peut être, tout simplement... Pour ces cinq années d'études. Pour aprés ces cinq années d'étude. Pour des moments longs. Pour d'autres plus brefs.

Enfin, en tous cas... En tous cas mon coeur ce soir est au moins aussi gros que les nuages qui s'amoncellent sur Lyon. Au moins, la canicule s'appaisera un peu... Aprés la chaleur suffocante, la pluie violente... Serait il possible d'avoir un peu de clémence ?

Il y a un mois...

Il y a exactement un mois, il y avait un référendum sur l'Europe. C'est drole comme je m'en fous, et comme tout le monde semble s'en foutre.

Il y a un mois, la France s'est mobilisée pour voter. Et de cette mobilisation en est ressorti un NON aussi violent qu'innatendu au prime abord. 3 millions de voies de différence.

Depuis ? La polliticaillerie a repris le dessus. François Hollande refuse l'invitation du premier ministre... Ce n'est même pas de l'anti-fascisme, c'est de la connerie. Mais il a fait parler du parti socialiste (pauvres amis socialistes que j'ai... avoir de telles tares à leur tête...). En face, Jean-Louis Debré recommence à jouer les tanceurs publics de Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin et le gouvernement se jour de la "représentation nationale" (là encore, quelle blague... quel est la représentativité d'une assemblée désavouée par l'ensemble des français ?) par ordonnance. Les centristes d'offusquent avec leur molesse habituelle.

Et tout le monde semble trouver cette médiocratie ambiante normale...

Finalement, c'est Christian Blanc, député apparenté UDF, qui a trouvé la formule qui résume le mieux ma pensée un peu beaucoup embrouillée. "on est parti pour un second tour José Bové - Marine Le Pen". Ben pourquoi pas... Tant qu'on y est, allons y jusqu'au bout. Le fond de l'abyme, c'est encore loin ?

mardi 28 juin 2005

La forme et le fond, la démonstration par Nicolas S

Le fond et la forme sont deux notions qui ont toujours été pour moi à la fois distinctes et complémentaires. Pour comprendre et analyser une situation, il faut savoir séparer (et distinguer) l'un et l'autre tout en les regroupant et les scindant. Le fond sans la forme ne porte pas plus loin qu'un feu de croisement dans le brouillard. La forme sans le fond n'est rien d'autre que du fard sur du laid, que de l'apparence sur le vide.

Nicolas Sarkozy (puisque c'est de ça que je veux parler) parle de faire "payer les juges". Nicolas Sarkozy parle de "nettoyer la délinquance au karsher". Nicolas Sarkozy parle beaucoup. Première constation : cela va faire trois semaines que nous avons eu un changement de gouvernement. Connaissez vous le premier ministre ? Non, ce n'est plus raffarin... Non, ce n'est pas Nicolas Sarkozy... Deuxième constatation rapide : vous rappelez ce qu'il s'est passé le 29 Mai ?

Sur la forme, Nicolas Sarkozy est violent et communicateur. Populiste dirons certains ? Soit. Le terme ne semble pas innaproprié... Ce que j'en pense ? C'est à la fois une erreur et une bonne chose. Bonne chose, car les termes alambiqués, les phrases longues qui ne veulent rien dire, on ne les comprend pas. Puisque les français sont des enfants ne comprenant rien, parlons leur comme à des enfants. Des phrases chocs. Pourquoi pas ? Ce que je constate (et ce sera le point développé plus loin), c'est qu'il y a chez Nicolas Sarkozy du fond derrière la forme. Si la deuxieme est criticable, il est peut être plus opportun de raisonner et d'argumenter sur le premier point.

Une bonne chose, mais une erreur aussi. Erreur politique en tous cas... UNe personne qui a une grande partie du camps Chiraquien contre lui n'a plus que peu de marge de manoeuvre. Nicolas Sarkozy a choisi l'affrontement frontal, de l'intérieur du gouvernement, de l'intérieur de la maison Chiraquienne. Bien sur, à ce moment là, il n'est plus question de l'avenir de la France, mais de l'avenir de la "droite" française. Et chaque fois que Nicolas Sarkozy ouvrira la bouche, la forme prendra le pas sur le fond. il faudra l'attaquer, le critiquer. Sur la forme... Populiste, démago, que n'a t'on entendu ? Par contre, sur le fond ?

Sur le fond, y a t'il vraiment tant à crier au loup et à la mort ? Les juges, la magistrature d'une maniere générale, est le seul corps à ne devoir aucun compte à personne, sinon au nom du peuple, au nom de qui il rend justice.

Si un policier ou un gendarme fait une erreur (une bavure), il paiera. Souvent de manière violente. Si un ingénieur (j'en fais parti) fait une erreur mineure, il devra rendre de ses actes. Si son erreur cause la mort, il sera devant les juges. Si un médecin, si un chirurgien, si un homme politique, un avocat, si n'importe qui commet une faute, il devra rendre compte de ses actes. Il devra, le cas échéant, "payer" comme le dit durement Nicolas Sarkozy.

Et les juges et autres magistrats seraient donc la seule caste d'intouchable ? Mais comment qualifier, sinon de bassement corporatiste, la réaction du syndicat de la magistrature s'indignant des propos Sarkozyste ? Un homme, appliquant (ou interprétant, car beaucoup est dans l'interprétation dans le domaine judiciaire) la loi de la République, a relaché une personne. La résultante d cette action est la mort d'une personne supplémentaire. Cela parait quand même suffisament grave pour avoir une réaction un peu haute et digne. Non, nous avons de la part de cette caste de magistrat une réaction corporatiste et indigne de la question qui est posée là. La justice peut elle être remise en question ? Peut elle briser la vie de dizaine de personne (voire la détruire) sans devoir rendre des actes ?

Et peut être l'erreur de Sarkozy a été de personnaliser la question. Le juge n'est finalement peut être lui même qu'une autre victime d'un système qui serait à revoir. Un système qui l'a ammené à remettre un loup en liberté, avec pour résultat tragique la mort d'une personne.

Le fond face à la forme. La forme masquant le fond... Finalement, c'est de la politique de savoir manier les deux. L'un ne peut exister sans l'autre. Mais si l'autre domine, l'un n'existe plus. Pas simple du tout...

lundi 27 juin 2005

Le TGV Lyon - Paris, un matin à 7h...

UN TGV Lyon - Massy TGV à 7 heure du matin est toujours pleins de gens endormis. Je n'en suis pas, car le Saint Chamond - Lyon de 5h25 est au moins pire que ça. et je suis parvenu à terminer ma nuit dans ce train là. Pourtant, là, je suis encore endormi, épuisé. J'ai mon PC portable qui me joue le générique des guerre de Lodoss en instrumental. En premiere classe, si ce n'est pas merveilleux...

C'est agréable, et presque, amusant, de regarder l'ensemble de ce wagon. La personne à coté de moi, une charmante blonde bouclée qui sent bon le parfum de 18 ans, vient de partir. Où ? Je ne sais pas et je m'en fout. Ce que je sais, c'est que comme une quasi totalité du wagon, elle vient de se réveiller. Nous venons de passer le Creusot, et le début du voyage n'a guère été violent. Comme tout le monde, elle a dormi...

Tout le monde, enfin non. Qu'ais je fait depuis le début de ce voyage ? J'ai lu l'Equipe piqué au salon grand voyageur de Part Dieu qui ouvre à 5h45. Jonh Carew, grand attaquant Norvégien, a signé à Lyon. A Marseille, c'est toujours morne plaine, tout le monde continue à partir (Olembé étant le suivant). Pas de nouvelles ni de Nimes, ni de Romorantin. J'ai lu Courrier Cadre et vu que le marché de l'emploi se porte bien, merci pour lui. Et j'ai regardé l'épisode 12 de Last Exile. Tout à l'heure, je terminerai "Baton Rouge" grace à toi. Merci.

finalement, dans ce wagon, tout le monde est dans le même état que moi. Sommeillant, essayant de commencer la journée. Mais dormir dans un journal, devant un PC, ou contre la fenêtre, c'est du pareil au même... Mais la journée (la semaine) commence.

Je parlerai de ce que m'évoque la polémique sur la justice lancée par Nicolas Sarokzy plus tard... Là, je pense que je vais soit dormir en écoutant de la musique, soit... Non, je vais dormir.

PS : le SaintSeiya G n°4 n'était pas sorti ce weekend...

vendredi 24 juin 2005

Le train Corail... en retard

La demi heure de retard du train de ce soir ne me permettra probablement pas de savoir si le SaintSeiya G numéro 4 est sorti ou non ce soir. Qu'importe finalement ? J'arriverai en gare de Part Dieu sur les coups de 19h30, et j'irai directement recharger la batterie de mon PC dans l'espace Grand Voyageur. Je me mettrai dans un de ces sieges confortables, regarderait sans doute un épisode de Last Exile, écrirai un mail à quelqu'un peut être, et attendrais l'arrivée du train de 20h45 en provenance de Bruxelles.

Actuellement, il est 18h30. Le soleil innonde les vignes de Tain l'Hermitage. Il y a bientot 8 ans, j'étais en train de faire des fiches de révision en mathématique à ce moment là du voyage. C'était bientot la fin de l'année, et les oraux de MathSups, les travaux de synthèses comme je crois ils s'appelaient, avaient un coefficient qui avait de quoi faire peur. En plus, nous étions en plein championnat d'Europe Anglais de football, dur de travailler en de telles conditions...

Aujourd'hui, les choses sont singuliérement différentes. J'ai un PC portable, et j'écris ce qui me passe par la tête. Parfois je lis l'Equipe, parfois je regarde un animé. Des fois aussi, j'écris un mail à envoyer ultérieurement. Là, d'ailleurs, j'ai quelques mails à envoyer...

J'avais écrit, il y a quelques mois, sur ce temps qui passe. Sur ce train Corail qui m'ammenait d'Orange à Lyon, et qui m'ammene aujourd'hui de Pierrelatte à SaintChamond, en prenant en grande partie le même chemin. Et je me demandais quel était le chemin parcouru ? Ces derniers jours, un de mes plus proches amis de MathSup (et ensuite d'école d'ingénieur) est devenu père. Une amie post-école d'ingénieur, de l'époque que je qualifierai "du net", est revenue. Et mon amie à moi que j'ai m'a offert une mutation en Drome Provencale, pour un automne qui s'annonce pleins de promesses excitantes. Pour une nouvelle vie, ma prochaine vie.

Finalement, ce train me montre une chose toute simple. J'ai grandi, j'ai vieilli. Je ne fais plus, avec mes amis, les conneries de potache qui est de se balancer de l'eau ou des mandarines pourries à la gueule. Non, ça c'était les conneries de 18 ans de veille de devoir surveillé de physique. Aujourd'hui, on vit notre vie d'adulte. Avec nos enfants, notre mari ou notre femme, nos idées et parfois nos illusions. Avec des nouvelles contraintes, professionnelles, maritales ou familiale. UN enfant apporte d'autre perspectives qu'un oral d'algèbre. Une femme qui nous attends d'autre impératifs qu'une soirée au ski qui doit se préparer.

Et les amis s'écrement. Il y en a moins que lors des moments où tout n'est que joie, fête, et finalement insolente et insouciante jeunesse. Les amis qui restent ont connu avec nous, avec moi, des moments de joie trés forte, mais aussi des grandes peines. Actuellement, nous sommes à l'époque des mariages, et des baptemes. Aussi parfois des enterrements, des démissions ou des licenciements professionnels. Mes amis sont ceux de mes réussites, mes aussi de mes échecs. Ceux sont ceux de mes joies, et aussi de mes peines. Ces deux mamelles de la vie, ces deux faces du masque des Gémeaux, le bonheur et le malheur, je les partage avec eux. Qu'ils soient de Roquemaure, d'Aix, de Romorantin, de Grenoble, de Marseille ou d'ailleurs, ils sont là. Les gens que j'aime. Il y en a. Il en reste.

Finalement, je ne sais pas si je vais trouver ce soir le SaintSeiya G n°4, mais j'aurais discuté un peu de moi... C'est drole, mais ca me fait une boule au ventre d'écrire ce genre de connerie. Ca ne veut dire pas grand chose, et ça fait trés vide de sens. Une série de phrases toutes faites, et finalement trés clichés. Mais je pense à tant de choses bien concretes que fiou...

La fatigue, alliée à la chaleur et la pas trés bonne nuit que j'ai passé (oui, j'ai mal dormi finalement), et à quelques petits trucs auxquels je pense et qui m'ennuient, font que finalement je ne suis pas trés en forme. Je vais peut être dormir jusqu'à la fin du voyage peut être... Bonne idée tiens donc.

Et pour le SaintSeiya G, on verra bien... (je vous tiendrai au courant)

jeudi 23 juin 2005

J'allais me coucher...

... et je n'arrivais pas à dormir. Fatigué pourtant j'étais. Je venais de m'endormir devant un épisode du pourtant excellent dessin animé "last Exile". Et je me suis relevé... Il fait une chaleur dans cette chambre.

Je pense que je retournerai bientot dans mon lit tout vide mais tout chaud. Non sans passer un dernier coup de fil. Mais c'est bizarre quand même... Je me rends compte qu'il n'est que 22 heures, et je suis épuisé. Epuisé, et je n'arrive pas à dormir. Est ce la chaleur ? Cette "canicule" qu'on nous reprétend ? Est ce autre chose ? Le stress d'une prochaine semaine en déplacement ? Est ce tout simplement que la fatigue physique et morale est trop forte pour me permettre de dormir ? Non, ce doit être la chaleur, tout simplement la chaleur.

Est c'est vrai qu'il fait chaud. Etouffant même... j'en viens à avoir peur de ce weekend à l'intérieur des terres du Forez, je me dis que là haut, la chaleur doit être pire. Et pourtant, il y a un autre type de chaleur qui m'attend, au pied du Pilat. Chaleur tellement plus supportable. Chaleur indispensable. Heureusement qu'elle est là, cette chaleur. Celle là n'est pas caniculaire, et n'enlevera pas un jour férié supplémentaire à la France qui travaille, ça non. Elle me rajoutera à moi 365 jours fériés (ou presque) par an, et rien que ça ça vaut un grand merci.

Il n'empeche que la problématique du soir reste la même. Il fait chaud, je suis crevé, j'ai mal à la tête (je l'avais oublié ça, j'ai mal à la tête ce soir...), et j'arrive pas à dormir. Que vais je faire donc ? Un plouf plouf supplémentaire dans la piscine ? Je risque de couler tellement je suis fatigué (et un peu lourd au niveau du ventre). Lire un peu ? Le roman que je suis en train de lire est déjà dans la valise. Commencer l'épisode 10 de Last Exile ? Surement, pour fermer les yeux aux premières notes du générique et me réveiller au milieu de l'épisode 13, c'est une chouette idée ça...

Non, je vais retourner dans mon lit. Peut être une douche froide avant... Mais de toute façon, je suis tellement crevé que j'arriverai bien à dormir... et puis la soirée a été bonne en plus. Des mails qui font plaisir - trés plaisir -, des nouvelles pas trop mauvaises, un peu de course à pied où je me suis senti bien, un peu de piscine, des légumes et des abricots frais, Nicolas Sarkozy qui n'a pas dit de conneries de la soirée, non la soirée fut plutot bonne et agréable. Donc en théorie je devrais bien dormir.

Et bien tiens, je vais faire ça. Prendre une douche froide, ouvrir la fenêtre, passer le dernier coup de fil de la journée, penser à prendre demain des actions "Orange Télécom", me mettre sous un fin drap et fermer les yeux. Aprés ? Et bien aprés il y aura toujours mon blog pour vous raconter les reves que j'aurais fait... (la nuit dernière, j'ai révé que Raffarin était premier ministre... dingue comme rève, franchement...).

Bonne nuit...

Futile impatience (mais impatience quand même)

Petit message court.

Animeland m'a dit que le mois de Juin verrait la sortie du Volume 4 de "Saint Seiya G". C'est l'histoire des chevaliers d'or revue et visitée par un jeune mangaka qui a pondu 3 premiers volumes qui me font attendre avec impatience le 4eme... et hier encore, le gentil marchand de mangas d'Avignon m'a dit "Fin du mois de Juin".

Demain, on est le 24 Juin. Demain, je suis à la Gare Lyon Part Dieu à 18 heures. Demain, la FNAC d'à coté ferme à 19h30. Et Demain, si y a pas le volume 4 de Saint Seiya G, je ferai gueule (oui, je ferai la gueule...) dans l'espace Grand Voyageur en attendant le TER Lyon - Saint Chamond de 21h15 !

Voilà, c'était mon coup de rebellion de cette fin de semaine (j'ai une envie de révolution et de hurler ma colère face à cette société injuste ce soir, c'est fou). La prochaine fois, une photo de mon oreiller... (trés bel oreiller avec une taie bleue et blanche... maintenant que je sais mettre des photos autant en mettre)