mercredi 1 novembre 2006

La semaine se finit un mercredi...

... et par la force des choses, elle reprendra donc un jeudi. Et vendredi ce sera le weekend. Super...

Que va t'il m'arriver ? Demain, je trouverai le bureau à coté du mien un compagnon de promotion de l'ECAM. Le pauvre, qu'est il venu faire dans ma galère... ? Je vais essayer de l'aider tant que je suis encore là. Mais ca ne devrait pas bouger ces deux prochains jours : Marcoule est fermé...

Sinon, le long weekend de 5 jours (j'aime la semaine de 2 jours... beau programme électoral) m'aura quand même fait du bien. Les monts du Forez sont jolis, Saint Hilaire Cusson la Valmitte est un joli village. Et bon... Quand on est avec des gens sympas, la vie est toujours plus agréable. Un seul regret : ma forme physique sur un vélo est triste... Heureusement, je me suis rattrapé sur le vin (Rochegude et Roucas Blanc pour les fournisseurs du weekend), la Tartiflette, le Get 27, et bien sur la brioche tréssée qui est décédée à présent. Pauvre Faucon...

Ce weekend de Toussaint aura également vu l'arrivée de l'heure d'Hiver. Je vais prendre l'apéritif du dimanc... euh pardon du mercredi soir de fin de weekend, avec la nuit tombée, et un froid qui m'obligera à demander à mon adorable propriétaire (que j'apprécie autant que ma Direction... je sais chef, "problemes de communication"...) qu'il mette le chauffage en route.

Enfin, une nouvelle fois, ce weekend aura validé mon amour de l'Internet. J'ai eu ce bonheur de rencontré Guy Birenbaum dans un café à Nimes. Moi, pauvre petit Faucon, j'ai pu rencontrer quelqu'un que j'appréciais "professionnellement" parlant. Humainement, c'est remarquable aussi... Merci Internet, et merci Guy de ce bon moment. Je n'en parlerai pas en faisant des lignes car je serais vraiment cuculapraline, mais bon, la rencontre avec Guy Birenbaum me fait poser toujours cette même question...

Pourquoi ceux sont toujours ceux qui finalement ne sont pas grands choses et n'ont pas grand chose intellectuellement à proposer qui sont les plus prétentieux et les plus désagréables ? Ces "petits chefs"qui polluent les entreprises, qui polluent les associations, et la vie en communautée. Qui viennent polluer les blogs et les forums. Intolérants, méchants, cassants, au final quand on gratte un peu incompétents et interressants... Des nuls. Zéro. Mais diable, ils ne se sentent pas à ce faible niveau que j'ose les mettre...

Et puis on rencontre des gens comme Birenbaum. Des gens comme Pallas, comme Mumuse, comme mon Directeur Technique dans ma société... Des gens énormes, dans tous les sens du terme. Des gens qui ont du talent (ils en ont tous là), des gens qui sont respectés, qui sont reconnus. Mais qui sont humains. Qui s'interessent aux autres, qui sont humbles, modestes... Bref, humain... Des gens biens. Y en a pleins des gens biens. Ca donne envie de se lever le matin... Et ça donne envie de se dire : "merde, je dois être comme eux...". Ne pas paraitre, simplement être. Et ne pas aussi penser qu'on ne peut et ne doit que recevoir : donner, c'est quand même chouette aussi...

C'est con ce que j'écris. Mais quand je sais que demain je vais voir des petits, mais qui sont mes supérieurs hiérarchiques, et dont leurs seuls buts sera d'enculer (oui c'est pas beau le mot) le client ou le fournisseur d'à coté pour que la marge de fin de trimestre leur permette de faire un beau cadeau à maman, cela m'amuse presque... Allez, va, j'ai passé un chouette weekend. C'est le plus important.

Et le prochain, je suis à Marseille... Entre un cours sur le vin et une ballade aux Bons Enfants, et la veille chez mon parrains, normalement je ne devrais pas être malheureux... Parce que même si je me plains sur ce blog (et je me plains souvent), même si j'ai des emmerdes avec ma famille, même si je me leve triste le matin d'aller au boulot, ben... Ben putain, je suis pas malheureux en fait. Combien sont dans des situations précaires et pas moi ? Moi, j'ai ma petite amie qui est adorable (et qui va se dépecher de me le verser mon whisky glace hein ! ^^), j'ai des amis, rencontrés grace à Internet (Skat, Pallas, Mumuse,et les autres...), grace à l'ECAM, et puis aussi que j'ai depuis longtemps. Je suis pas seul au final. Donc merde, envole toi crétin de Faucon, envole toi !

Pas ce soir, y a trop de vents... Et puis c'est l'heure de l'apéritif. Mais j'ai passé un beau weekend. Merci...
Vallée de la Loire depuis les Monts du Forez... Il va bientot faire nuit, on rentre...

mardi 31 octobre 2006

Wouaff waouff

Toujours des gens adorables et interressants à ma table...


J'ai des problèmes de communication, pas avec tout le monde :) En tous cas, aujourd'hui je suis en vacances encore. Je rencontre ce soir un gars super (vive le net, merci les suisses du CNRS d'avoir crée cet outil), et puis je ne suis pas malheureux.

Si, un problème : je n'ai pas envie de parler politique aujourd'hui... Tant pis

vendredi 27 octobre 2006

Avant ce weekend

Bon comme tout les weekends, ma petite chronique à deux balles du Faucon. Je sais que j'ai deux, trois personnes qui le lisent, donc c'est bien. Et puis ça me plait...


Le débat du PS : ce soir là, j'ai commencé, puis j'ai vite bifurqué sur un nouvel animé, "Kurau Memory Phantom". C'est une merveilleuse série, qui faire rendre l'ame à tous les clichés sur le dessins animés japonais. Ken lu Survivant ou Dragon Ball sont des exceptions mes amis...

Plus sérieusement, pour la France, pour un débat intelligent, je souhaite que Segolene Royal ne soit pas investie. DSK, on aurait une gauche européenne. Fabius, une gauche mittérandienne, traditionnelle. L'un ou l'autre, je voterai Bayrou ou Sarkozy en deuxieme tour. Mais là n'est pas la question. Sommes nous enfin adulte pour avoir un vrai débat ? Un choix ? Et si la France est de gauche ? Je l'accepterais, je l'aimerais quand même ma France. Et avec mes amis socialistes, on bosserait quand même ensemble. On serait pas d'accord, et alors ?

J'en ai marre de cette hémiplégie politique qui fait que mon canton est séparé en deux pour causes de Maires prépuberes qui ne savent pas se mettre d'accord. Mes meilleurs amis sont de gauches : je suis de droite. Et alors, on est des cons ? Non... Alors merde...

* La commémoration de Clichy : cf mon post de hier...


* Ma semaine professionnelle : je trouve pour quelqu'un qui n'a aucune capacité de communication, je ne me suis pas trop mal démerdé... Comme quoi...

* Mon weekend : c'est le point le plus important... Le reste, c'est pour parler. Ben c'est les photos qui arrivent. Un de mes plus proches compagnons de promotion ECAM était de StHilaire Cusson la Valmite. Un village entre la Loire et la HauteLoire, entre Rhone Alpes et Auvergne. La premiere FNAC ? On y va pas à pied, ne cherchez pas...

Mon amie est aussi originaire de ce village. Et maintenant, on profite de sa maison d'enfance. Pour elle, c'est génial. Pour moi, c'est super...


Là, c'est le village un lendemain de 'Vogue'. Tout le monde a fait la fete. Le vin chaud est même pas à un euro. Et c'est génial. Délinquance ? C'est quoi ce mot ? C'est super comme ambiance...

















Un cheval et un bar. Un chouette village...





Et pour finir, une petite vue de la Loire. Prise de Saint Bonnet le Chateau. Sans doute qu'on voit (tant pis) Montbrison. Peut être aussi les belles Roanne et Saint Etienne...

Enfin, d'en haut, la vue est belle. Et quand on est avec des gens qu'on aime et qui vous apprécient, putain que la vie est belle !

Bon weekend à tous.

jeudi 26 octobre 2006

Les paris sont ouverts

Donc ce soir, combien de voitures brulées en France ? Combien d'interpellés ? Combien de condamnés ?

C'est nul ce post. Je vous l'accorde. Mais On Refait Le Monde, n'Ayons pas Peur des Mots... Cette semaine, le journal du soir de RTL en direct de Clichy, TF1, le Monde... L'Equipe et Rire & Chansons ont eu la bonne idée d'éviter de nous le rappeler : demain, c'est l'ANNIVERSAIRE. Pas de la victoire en coupe du monde, pas de mes 4 ans de vie presque commune (c'était y a exactement une semaine ^^), pas de mon premier baiser, non. Mais... Mais j'ai même pas envie de dire de quoi tellement ça m'énerve.

Allez... Demain avec toutes les cérémonies et rappels et tout et tout et tout, on aura le temps de s'énerver et de se lasser vraiment... (soupir)

mercredi 25 octobre 2006

Ce soir pas envie

Toujours à voir dans mes liens, le superbe texte du jour de Guy Birembaum. Beau, trés beau texte. Et belle discussion ensuite.

Ce soir, j'ai pas envie de parler politique, de parler de mon boulot. Juste mettre un dessin de mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. En plus, ce dessin m'évoque pleins de choses. Une amie que j'adore et qui est restée la même depuis que je l'ai connu lors de mes années d'études (bon, elle est maman depuis, mais elle reste adorable). Un dessin animé aussi qui m'a rendu Internet divin. Grace aux Chevaliers, j'ai transformé ma vie, et je ne cesserai de le dire, de le clamer : Internet, c'est une ouverture sur le monde, sur les gens. Et pour continuer la discussion chez Guy, sans Internet, je n'aurais pas connu cette dessinatrice qui est maintenant une de mes plus cheres amies, je n'aurais jamais connu les joies des Bons Enfants à Marseille où j'ai une des personnes les plus chères à mon coeur. Je n'aurais pas connu la Belgique, la Lorraine. Je n'aurais pas connu des joies, et aussi des peines, qui forgent une vie.

Non, ce soir pas envie d'autres choses que de me dire qu'il y a des gens magnifiques. Des gens supers. Et que même si j'ai des problèmes de communication comme me dit mon chef ou mes parents, y en a avec qui j'en ai pas. Ca tombe bien, c'est eux que j'aime.

Un blog ça peut aussi servir à rappeler ce genre... d'évidence.

mardi 24 octobre 2006

Reflexions sur le stress professionnel

Le lettre reçue aujourd'hui par mon syndicat (CFE-CGC) m'a amusé... Mon responsable hiérarchique m'a dit que je supportais mal le stress, ce qui est mal pour un cadre. Visiblement, je suis comme pas mal de mes collègues cadres.

L'édito de Bernard Van Craeynest (président du syndicat) commence comme il suit : "Le travaux de la CFE-CGC pour lutter contre le stress sont éloquant à plus d'un titre. Ils mettent en lumière la persistance et l'agravation d'un phénomène qui se révèle être une véritable maladie professionelle. Ils posent une question de fond quant au type de société dans laquelle nous vivons, à savoir la place de l'homme dans les processus économiques à l'origine de tout progrés". J'appelle cela, en langage "Arts et Métiers", l'humanisme.

L'édito se poursuit sur "l'ampleur des conséquences du stress en termes de coût pour le budget national : 3% du PIB, soit 51 milliards d'euros, c'est à dire encore 5 fois le montant consacré par nos institutions et les contribuables aux accidents du travail et à la maladie professionnelle !". Forcément, M. Van Craeynest ne peut que "s'étonner de l'indifférence des pouvoirs publics, qui devraient s'emparer de la question du stress à la hauteur de l'enjeu de santée publique qu'il représente".

Pour finir son édito, M. Van Craeynest montre sa perplexité, même son inquiétude, devant le débat politique qui commence. Ce soir, le PS débat sur les questions de société... En parlant de ces débats du mardi soir, il "constate l'absence dramatique de pragmatisme chez les dirigeants nationaux qui sont les intermittants des ministeres depuis 25 ans". Bref on blablatte, mais en concret ? RAS.

L'article à l'intérieur de ce fascicule que je prends interet à lire présente ensuite un résultat du sondage. Amusant la réflexion suivante : "le président de la CFE CGC estime que les cadres "aiment leurs boites, mais pas leurs dirigeants" ". Comme je me sens moins seul... 82 % des cadres estiment que le stress n'est pas pris en compte par l'entreprise. Et à l'origine de ces stress, on trouve pele-mele des objectifs irréalistes (c'est pas mon cas), l'accélération des rythmes de travail et l'accroissement des charges de travail (je n'ai pas à me plaindre), le manque d'information sur la stratégie de l'entreprise (déjà je me sens plus proche), le peu de reconnaissance des efforts, mal rétribué, et l'absence de perspective de carrière. Là déjà je me sens plus en phase.

On travaille, mais pourquoi ? Pour qui ? Pour soit, pour une entité qui s'appelle "entreprise", ou pour un ou deux supers dirigeants qui tiennent les rennes ? Ou encore pour deux trois vieillards qui ont placé l'argent de leurs héritages en bourse comme on le place sur la roulette... Sans se fatiguer trop, mais en pressant ceux qui bossent. Ce n'est pas un discours de gauche que je tiens, mais travailler pour une ou deux personnes tout en haut qui ne font rien sinon s'en mettre pleins les poches, ce n'est pas du libéralisme mais une application du système soviétique : suez pendant que je m'enrichis. Donne moi ta montre camarade, je te donnerai l'heure.

Finalement, qu'il y ait, pour le CFE-CGC, la nécessité pour les direction d'un changement comportemental est évident. Des débats de sociétés sont actuellement en cours. Présidentielle oblige. Mon discours, qui reprend finalement celui d'un syndicat dont je me sens proche, n'est pas de gauche. Il n'est pas de droite non plus, c'est vrai, et il peut surprendre mes amis les plus libéraux. Mais mon libéralisme, il est républicain. Le mérite, le travail, doit être reconnu. Si le travail réalisé par une personne ne lui est pas rétribué, c'est de l'exploitation. Mon postulat de base est con comme la lune : tout travail mérite salaire juste. L'inverse vaut aussi : si tu ne fais pas d'efforts pour la société, la société n'a pas à en faire pour toi.

L'article se termine comme suit : "Le stress professionnel doit être un thème majeurn in faut faire preuve de persévérance et replacer l'homme au coeur de l'organisation : nous interpellerons les candidats à se propos". Le Général de Gaulle voyait une "troisieme voie" entre le communisme soviétique idiot et le capitalisme sauvage. Je l'appelais "libéralisme républicain", ou "libéralisme humain". Comment le définir ? Je ne le sais pas moi même... Mais je crois que c'est à la base d'une réflexion qu'on doit tous mener. Un combat et un débat que je trouve interressant...

vendredi 20 octobre 2006

Une semaine de plus

Je faisais ça l'an passé... J'écrivais peu, et je faisais, en fin de semaine, un digest de ce qui m'avait marqué. MA revue de presse, hebdomadaire. Allons y... Je sors (enfin, j'ai mangé depuis) de mon entretien annuel avec mon responsable hiérarchique. Bon, j'ai un problème de communication. Mon bonheur à entrer le matin dans cette entreprise où je me suis fait bouffer et laminer par deux trois enfoirés déteint sur mes "camarades" de bureau. Beaucoup se sont plaint auprés de mon chef de mon volume d'air expiré dans une journée.

Enfin, quand on dégoute quelqu'un, et qu'on se plaint aprés qu'il soit un peu dégouté, c'est spécial. Si c'est ça le libéralisme, je voterai à gauche l'an prochain... (non, je déconne). Mais bon... J'ai rien entendu qui m'a choqué. Je ferai un bon responsable de projets si seulement j'avais cette flamme qui m'a été enlevée. Techniquement, je suis bon, je suis ouvert, j'ai de l'esprit d'initiative... Mais voilà, je suis mauvais en communication. Mouais... C'est drole, mais je m'en fous. Je n'ai pas envie de sourire à cette société qui m'a fait du mal. J'y ai apporté des choses, elle m'a payé, pas forcément au prix de mon investissement, bon, ça va. A ce prix là, non, je ne mettrai pas la langue. Mais bon, passons un peu à la semaine du Faucon.

* Le débat socialiste : Ahhhhhhh, on en a parlé de ce débat qui n'en était pas un. Je ne l'ai pas vu en direct, un conseil municipal dans mon village (où là aussi j'ai probleme de communication... comme avec mes parents, j'ai vraiment un probleme de communication : que j'aime me sentir exclus de partout... vite, le numéro de téléphone de mon psy, mais... non, trop tard...).

Ben pas grand chose à dire... Sur le peu que j'ai vu, j'aime bien StraussKahn. J'ai de l'affection pour un Fabius que je trouve trés démago, mais je pense que de la bande des trois, c'est le seul (et plus que Sarkozy...) a la carrure d'être président de la République (et tant pis pour MA France...). Et Royal... Non, je n'y arrive pas. Je me dis que si le 21 Avril 2002 accouche d'une Royal, autant aller pécher à la ligne. Enfin, je ne suis pas militant socialiste.

Mais quand même... Les militants socialistes avaient "approuvés" la constitution européenne à 60%. On a vu combien ils étaient en phase avec les "sympathisants", et électeurs, socialistes. Qui ont plébiscité les positions nonistes Mélanchonnes et Emmanuelienne. Et si le Parti n'était plus en phase avec la société ? Je sais pas, je n'ai plus de cartes politiques, je pose seulement la question...

* Le CV anonyme : dis, ça sert à quoi un Parlement ? Pour résumer la situation, dans le cadre de la lutte contre la discrimination, l'Assemblée Nationale (dont la représentativité est encore à démontrer) a voté la mise en place du CV anonyme. C'est à dire qu'un recruteur verra les compétence du gars, qu'il s'appelle Mohamed ou Gérard. Aprés, bien sur il le verra en vrai... Mais la question n'est pas là, il parait que ca permettra de lutter contre les discriminations. Je trouve ce procédé louable (trés), mais con aussi (au moins autant). Là n'est pas la question.

L'assemblée le vote. Le gouvernement ne délivre pas le décret d'application, parce que finalement non. Question : à quoi sert le Gouvernement ? Si pour des questions importantes (CPE, politique étrangere de la France...), on le zappe ou on ne le consulte pas ? Et en allant plus loin, la démocratie, ça existe vraiment ou c'est pour faire discuter au café du coin ?

Je ne reviendrai pas sur le 21 Avril 2002, mais merde (là c'est le vin, j'écris mal... probleme de communication me dirait mon chef...), quand est ce que nos dirigeants prendront conscience que le peuple (et sa représentation en l'occurence) en a marre d'être pris pour des beignets ? Et quand est ce que les députés arreteront d'être des gentils labradors à leur maimaitre ?

* L'anniversaire des émeutes en banlieues : un rapport des RGs indique que attention ça va péter, veuillez garer vos voitures dans votre garage s'il vous plait... Là encore, j'hurle... Toutes les heures, à chaque bulletin info, on parle de ça. On voudrait mettre de l'huile sur le feu, on ne s'y prendrait pas autrement.

Je me demande des fois si les médias ont une quelconque "déontologie" ou responsabilité. Si les émeutiers de l'an passé ne se souvenait plus de la date, là ils sont servis. Je propose même que TF1 ou Europe 1 leur offre un plein d'essence : en Jerrican de 5 litres, moins difficile à porter, et efficace pour bruler des Clios... Pauvre France...




Bon, je vais pas dire plus ce soir... J'ai l'impression que le Faucon est grognon. Mais bon... Je me dis que déjà ici je vais essayer de 'soigner ma communication'. Les choses m'emmerdent... ? Ben je ne le dirai plus... Des choses oud es personnes me rendent affreusement triste ? Plus un mot... Je vais peut être le fermer ce blog même...

N'en revez même pas ^______^ !

jeudi 19 octobre 2006

On vote dans mon entreprise...

En théorie, les délégués du personnels sont des rouages importants d'une entreprise. Lorsque j'ai connu des moments difficiles l'an passé, ils auraient du m'aider. Quand par exemple je me suis vu retiré d'affaires et de projets dans lequel je voyais bien les manières immorales, voire malhonnetes, qui étaient employées. Et que je ne voulais pas suivre ces méthodes. Je me suis ému à un délégué d'entreprise (un copain aussi...) : "mais comprends tu, moi même j'ai imité ta signature sur des faxs, en plus c'est mes supérieurs... je ne peux rien faire pour toi, désolé", me fit il en détournant le regard, fier de sa récente augmentation et de son impunité. Cette personne, qui s'était déjà présenté il y a trois ans car un des responsables de ma société de l'époque voulait s'en séparer, a représenté sa candidature. La honte n'est pas de ce monde.

Parralèlement à ça, j'ai demain mon entretien périodique annuel, avec mon supérieur actuel. Celui de l'an passé avait été douloureux pour moi. C'est logiquement que j'ai une peur bleue de demain. Pas tant de me faire descendre, et d'entendre des vérités (ou assimilées) qui font trés trés mal, non. Mais plutot de n'etre capable de me défendre. Cette année, j'ai su de la part de client et de partenaire tout le fiel que déversait sur moi certains "collègues" de travail, dont certains que j'ai aidé et couvert dans mes dernières années. Cette année, je me suis vu interdit de toute formation professionnelle et de tout avancement possible. Je me suis vu retiré tous projets interressants. Cette année, je me suis senti humilié. C'est fort logiquement que je n'ai pas fété, ce 1er Octobre, mes 5 ans ici. Et fort logiquement que je me vois pousser vers une sortie que je vais bientot prendre. Mais j'ai un petit mal quand je pense à tout ça.

Donc au final, voter pour les Délégués du Personnels qui pensent d'abord à eux et au repas de fin d'année qui font organiser, quel interet ? Quel interet quand c'est deux, trois, personnes de la Direction, qui finalement décident de tout sans écouter ? Oui, j'aurais pu me présenter... J'ai encore un certains crédits auprés de certaines personnes, mais non. J'ai trop pris. J'ai mal au ventre et j'ai pas envie d'y aller. Je suis allé voter, pour un copain de Marseille, et basta. Les résultats ? Je m'en moque... J'espere que certains se feront battre, mais ce n'est pas sur : la Direction a donné des consignes. Et moi de continuer à faire mon travail, à attendre que demain les vautours se lachent. Et de me dire "tout ça pour ça...", et de soupirer sur mon échec.

Aujourd'hui, c'était jour d'élection... Bien... Dans un mois, le PS vote aussi... Je leur souhaite, à mes amis militants, d'être plus convaincus et joyeux que moi quand ils iront mettre le bulletin dans l'urne de leur section.

lundi 16 octobre 2006

On m'a traité de centriste...

... ici ;_; Bouh, Chaaaaaarles, au secours... J'ai appelé dans les Hauts de Seine, auprés de Charles dit "le Corse du RPR", qui m'a répondu "mais non Faucong ! t'es pas un centriste ! reprends un pastis et va chanter la Marseillaise"... En pleurs, je me suis réfugié dans les livres du Général. Dites moi, mon Général, que je ne suis pas un Centriste, dites moi que je ne suis pas un "mou" ultramodéré pour qui l'Europe vaut plus que la Nation... Non, je ne suis pas un notable de Province qui ne s'opposera jamais à rien... Bouh ;___;

Et puis aprés, quand la surprise est passé (je suis un 'centriste objectif', et je mets en valeur le objectif de centriste), je me dis que peut être le fait de ne pas avoir du mal de Bayrou quand on est censé être de Droite, ça passe pas toujours. Enfin, je dis même du bien de Dominique StraussKahn, et parfois je reve de Fabius, je ne suis pas socialiste pour autant ! Du moins je ne pense pas.

Et puis même, allons y à fond. Au premier tour, s'il avait lieu demain, je ne sais pas si je voterais pas pour Bayrou ou Dupont Aignan. Et j'aime bien Bayrou. J'ai même surpris mes anciens compagnons RPR, des gaullistes de naissance qui ont connu plus de guerres électorales que moi, dire "on votera Bayrou" ! Voire même on collera pour lui. Mais vous avez non au référendum ? Qu'importe ! "Bayrou est notre ennemi sur le débat européen et nous ne sommes pas d'accord, mais lui au moins pense quelque chose dessus. Et en politique intérieure, on est au diapason". Ah ? Cet échantillon de militant gaulliste n'est pas représentatif à un niveau national, mais pour moi, il l'est.

Et puis comme j'avais dit chez Guy Birenbaum, heureusement que l'UDF existe. Personnellement, je ne me sens pas en adéquation avec l'UMP. Localement déjà, je ne peux pas. Un UMP qui accueille en son sein un ancien ministre socialiste de François Mitterand, ultra condamné, et qui lui fait des mamours, je ne peux pas. Une UMP gangrénée par tout ce que je déteste de la politique, je ne peux pas ! Et j'ai la chance, comme beaucoup d'électeur de droite, d'avoir l'UDF pour exprimer ma conviction. Je n'ai jamais été pour un parti unitaire autour d'un rien appelé Chirac. J'ai voté pour lui en 2002 par peur d'un Jospin - Le Pen, il m'a trahis, comme il a trahis ses enfants de 2002 et ses freres de 1995. Et on irait dans l'UMP pour aprés jouer avec Sarko contre Villepin ? Le Pen au deuxieme tour n'a donc pas fini et il faut qu'on soit toujours la droite la plus con du monde ?

S'il n'y avait pas une UDF forte, j'aurais donc le choix uniquement entre voter Le Pen ou aller à la peche ? Sauf que je ne sais pas pécher, et le gaulliste que je pense être ne pourra jamais franchir ce Styx idéologique. Ou alors il faudra que Charon soit drolement persuasif, mais il aura à faire à mes météores du Faucon.

Finalement, au deuxieme tour, si Sarkozy doit y être, évidement que je voterai pour lui. Mais pas au premier. Ou alors il devra me faire vibrer comme il l'a fait, une fois, à Nimes. Pour l'instant, c'est non. Et Bayrou passe mieux. Sa philosophie politique me sied mieux. Désolé, c'est comme ça. Je suis sur que Charles me pardonnera.

Pour finir, merci à Olivier S. Je ne sais pas si tu lis mon modeste blog, mais c'est sympa de discuter avec toi. Tu es un militant UMP convaincu, un peu trop, tu m'as un peu cherché. Mais c'est agréable. J'aime ça dans les blogs. Merci Bertrand Delais et Guy Birenbaum de nous permettre des discussions comme ça. J'ai trouvé l'Internet que j'aime. C'est super.

dimanche 15 octobre 2006

Grosse semaine devant moi

J'ai passé un merveilleux weekend. Vendredi : une proposition de contrat ferme qui m'est offerte. Ce n'est pas celui que j'attendais avec impatience, mais c'est quand même du bon, du lourd. Et du concret.

Ensuite, samedi, journée paisible. Course à pied sous le soleil pendant 45 minutes (la veille : 30 minutes, c'est bien pour moi qui suis un navet sur pattes). Un derby Lyon-StEtienne triste pour mes verts par adoption. Et aprés ? Je me prépare pour un repas dans un restaurant à Nyons, et voilà des amis qui arrivent, avec bouteille et tout et tout... Mon amie avait préparé, pour moi, un anniversaire surprise... Emouvant, mais surtout adorable. Tous n'étaient pas là, parce que ma maison est petite, mais c'était chouette.

C'est con, mais j'aurais aimé recevoir des appels, des mails, d'autres personnes. Quand on aime des gens, on aimerait que ceux là pensent un peu à vous... Ce n'est pas le cas. Tant pis... Il n'empeche, j'ai de la chance d'avoir des amis, à Roquemaure, à Marseille, à Grenobles, à Paris, ou ailleurs en France, qui sont des gens supers. j'ai de la chance de les avoir. Et j'ai de la chance d'avoir auprés de moi quelqu'un de bien... Qui m'aide à affronter mes épreuves, mes montagnes... Et les prochaines de cette semaine.

Au programme, ma démission. je n'ai jamais quitté une fille, mais je me suis souvent fait quitter. Parce que j'étais insupportable, ou tout simplement pas à la hauteur en face d'autres personnes. Là, c'est moi qui trouve mon autre insupportable, et qui a trouvé mieux. En attendant le summum. Il n'empeche : c'est dur de quitter. je suis un lache, je me le prouve encore...

Et pendant ce temps, les affaires continuent. Professionnellement, je vais me faire insulter, je vais travailler sur des dossiers perdus d'avance. Tant pis. Ensuite, la France continuera à tourner sans moi. Cette semaine, vote à l'assemblée de la loi sanctionnant la négation du génocide arménien. J'avais parlé ici, sur ce blog, de ce que m'évoquait le changement de calendrier parlementaire. Ma colère... Aujourd'hui ma position a changé, évolué. La meilleure amie de ma copine est d'origine arménienne, et cette question m'émeut et me touche. Pourtant, légiférer toujours sur tout, et notamment sur la pensée et les opinions, est ce vraiment la démocratie ? Je ne sais pas.

Est ce que vouloir interdire la cigarette de partout, c'est vraiment un progrés ? je ne sais pas non plus... Je suis peut être "libertaire", mais je trouve qu'on fait un peu beaucoup d'interdits ridicules. Pendant ce temps, les flics se font tabasser autour de Paris. mais bon...

Allez, je finis mon Merlot. j'ai bu beaucoup ce weekend... Il parait que Rimbaud se droguait, et Gainsbourg avait besoin de vices pour être merveilleux. Moi ? Je reste un irrémédiable crétin visiblement... mais bon. J'ai peur, mais merde. On va foncer, et j'y arriverai... Je suis pas seul, donc ca devrait se passer. Ca devra se passer.

Toujours les écrins, ma montagne à vaincre est elle moins hautes ?

samedi 14 octobre 2006

Pourtant il fait beau dehors

Et j'ai pas envie de sortir. Ce matin, une ballade dans les Centres Commerciaux pour chercher une bibliotheque que finalement nous n'avons pas trouvé. On a regardé le début de l'excellent dessin animé "Fate Stay Night" conseillée par mon amie Anne (Saint Beast, le premier épisode a fini de nous écoeuré...), et en fin d'aprésmidi on sera devant Canal + pour Lyon - StEtienne. Mais rien de plus...

Je suis crevé, je suis mort. La semaine a été difficile. Hier j'ai reçu une proposition de contrat (pas la bonne, mais ceci est un bon de sortie...), et aujourd'hui j'ai envie de courrir. J'ai trés mal au pied, donc je ne pense pas aller courrir. Aller sur mes blogs préférés ? J'ai vu hier soir, aprés avoir été modérateur de forums, que la connerie et la lacheté n'a pas disparu d'Internet. Je suis triste (c'est le mot) pour Guy et son espace de liberté qu'il a réussi à créer, et qui m'est cher. Je suis triste, car il ne mérite pas ça. Son blog est chouette, personnel, et il est parasité par des cons. C'est dommage... C'est honteux

Le weekend se passera sans moi. Dehors il fait beau ? J'aurais préféré qu'il fasse vraiment un temps d'automne. Cela m'aurait enlevé les scupules de retourner me coucher... Réveillez moi pour le début du match... Merci.

jeudi 12 octobre 2006

Mes montagne à gravir...

Je suis au bureau, écouteur de walkman sur les oreilles. Dans mon bureau, 5 personnes, en plus de moi... C'est le bordel, ça parle modélisation. En face, ma copine de bureau semble lire ses mails. Et moi, j'ai "Himeboshi", une piste de l'OST de MaiHime dans les oreilles. C'est beau, et ça me tire encore les larmes des yeux. Mais j'évite, je reste les yeux rivés sur ce putain de PC portable qui me gonfle d'être lent. Et je fais semblant. Je fais semblant que ça va mieux. Parce que ce matin ça n'allait pas du tout, et parce que cette journée se passe mal et est insupportable pour moi.

Insultes de la part d'un client, responsable direct qui m'accuse encore de choses improbables. Bien sur, ras le bol d'être là. Un copain de travail que "j'envoie" au casse pipe. Des affaires qui s'empilent et qui ne donnent pas de résultat. Un téléphone portable, mon personnel, qui refuse de sonner. J'attends ce coup de fil qui me libérerait, mais non il ne vient pas, il ne vient pas... Un téléphone portable, le professionnel, qui n'arêtte pas. La sonnerie m'est insupportable. Je la changerais, ça serait parait...

Et je soupire. et j'en ai marre. Et il faudrait que j'arêtte tout, que je dises "stop" ! Pour aller quoi faire ? Je me revois en début d'année me faire botter le cul par mon ami de promotion Xav. "Arêtte de te palucher les plumes, changes, tu es ingénieur généraliste Arts et Métiers, tu peux faire ce que tu veux, bouges !". Il a raison sur la forme... Ce blog me sert presque de psychiatre cyber-personnel. que j'arêtte de me plaindre : c'est ce que je dis à mes amis quand ils vont mals : arêtte d'être morose, frappe toi le cul, refixe toi des objectifs, un objectif. Donne toi une cible, et tel une fleche, fonce dessus, et ne pense à rien d'autres ! Et arette de nous casser les couilles que personne t'aime et que rien ne va : "leve toi et marche !". C'est ce que je dis. C'est pas ce que je fais...

Il a raison Xav. Et pourtant, quitter le métier d'ingénieur pour etre de nouveau ingénieur, est ce que c'est vraiment ce que je veux ? Tous les jours, je revois cette Science Politique d'Aix en Provence qui m'avait fait peur un jour de printemps 1995'. Je n'étais pas encore bachelier, Chirac pas encore président. Et j'hésitais. Finalement, j'ai opté pour cette école d'ingénieur au dessus de Lyon. Je ne la regrette pas : j'y ai rencontré parmis mes meilleurs amis, et ma petite amie. D'un poussin obèse et bien pâle, je suis devenu un Faucon... Un petit Faucon, qui a du mal à quitter son nid de doutes et de lacheté, mais bon, j'ai perdu du duvet et j'ai gagné des plumes : c'est pas mal...

Mais voilà, je regrette toujours ce choix. Peut être qu'à Science Po, j'aurais perdu une partie de mon ame... Mais c'est quoi, mon âme ? C'est être ce con incapable de gagner les batailles qui s'offrent à lui, incapable de gravir les difficultés devant moi ? C'est ne pas savoir dire "non" lorsqu'on abuse de mon amitié ? C'est de ne pas voir derrière les sourires et les mots amicaux le poignard que se cache ? C'est quoi mon ame, c'est être cet abruti qui a été diplomé y a plus de 6 ans et qui n'a l'impression de ne jamais avoir grandi, jamais progressé. Ca me gonfle...

Je n'ai pas le massifs des Ecrins à franchir. J'ai juste à grandir, à tenter d'être "un homme" comme disait Kipling. Je suis quoi ? Quelqu'un qui reverait d'être un autre... Quelqu'un qui ne s'aime pas. Remarque, Eric Zemour avait écrit un bouquin sur quelqu'un qui ne s'aimait pas et qui est devenu président. C'est pas mal... Enfin, ma montagne à franchir, j'ai du mal à la grimper...

Mais bon, c'est chouette, je suis tout seul dans mon bureau maintenant... cool...

Merci à Laurent pour cette belle photo des Ecrins...

mardi 10 octobre 2006

Sarkozy souffre d'une migraine

(le premier qui dit 'et ben il baisera pas ce soir', c'est dehors !)

Information AP. Je ne me moque pas, je constate simplement. Je souhaite modestement bon courage à Nicolas Sarkozy (comme quand Cecilia l'avait quitté pour un autre) car je connais ça, les violentes migraines à ne pas pouvoir sortir. En ce moment, j'ai mal à la tête. C'est supportable, mais quand ça prend trés fort, on a l'impression que ce joue dans son crane un concert de Noir Désir... C'est dur...

Par contre, je suis un peu surpris de me mettre sur Yahoo Actualité !, sur d'autres sites d'information, et de voir que c'est LA dépèche... La Coréé du Nord fait un doigt au monde entier, mais non, ce qui est important, c'est que Nicolas Sarkozy a mal à la tête...

Bah, ce n'est pas un surhomme. Qu'il se repose... Contre la migraine, y a que le repos qui marche. Faudrait que j'y songe... (je vais aller me coucher moi).

dimanche 8 octobre 2006

Fin de weekend

J'ai l'impression d'être l'étudiant qui sait que demain matin, le professeur va rendre les copies... C'est dimanche soir, un dimanche passé tout seul, et j'ai pas vu passé le weekend. J'ai courru, fait du vélo, j'ai bu avec des compagnons, j'ai lu... je suis allé sur Internet, j'ai passé finalement un bon weekend. Mais demain, demain, tout reprend...

J'ai passé en fait le weekend à craindre demain. Mon ancien chef a recommencé un travail de sape sur moi en fin de semaine dernière. Et le Faucon qui devrait normalement être brillant a une nouvelle fois tremblé... Je tremble devant des jeunes filles que j'apprécie, je tremble devant les gens que j'aime et qui me veulent du mal. Et bizarrement, je tremble aux souvenirs d'une saison 2004-2005 qui a professionnellement été attroce pour moi. Je suis un idiot.

Demain, je devrais défendre le fait que lorsqu'une société gagne de l'argent, il n'est pas choquant de rétribuer les sous-traitants. Et que le rôle d'un chef n'est pas non plus d'annoncer des sommes folles pour pouvoir se payer ses vacances en Italie ou en Andalousie en Ford Escort... Enfin, je serai tenu pour "responsable" d'avoir fait du bon travail ? Qu'importe... J'aimerai que le 9 Octobre soit la fin de 5 ans et 8 jours de travail dans une société dans laquelle j'aurais eu de belles rencontres, de grandes joies, de beaux moments. Mais où depuis deux ans les douleurs sont plus vives que les plaisirs. On va peut être aretter de souffrir, non ?

Sinon... Sinon en fait rien de plus à dire. Aujourd'hui, je me suis ballader dans les rues du village de Sérignan du Comtat où j'habite. Chaque fois je découvre des rues merveilleuses. je n'avais pas d'appareils photos. Mais quand même, je mets ici une photos prise l'an passée à pareille époque. Depuis le village au dessus de Sérignan : Lagarde Parréol. "Point culminant" à l'Est des massifs d'Uchaux. Et de tout en haut, on domine cette vallée du Ventoux qui est si belle...

J'ai peur pour demain. Mais quoi qui m'arrive, le Ventoux restera debout. Donc bon, tout va bien... De quoi me plains-je ?


Nicolas Domenach n'aime pas les fruits de mer !

Extrait de l'excellent "Ca va mal finir", de Nicolas Domenach. Suite à une comparaison cruelle entre Jacques Chirac et son prédecesseur à l'Elysée :
" Chirac le trivial n'a, hélas, rien de céleste. Il a la spiritualité d'un bigorneau et le mysticisme d'un oursin".
Ma question : pourquoi cette attaque gratuite et un peu facile d'un si grand journaliste face à de pauvres fruits de mer ? Résultat d'une indigestion (j"eu été malade y a peu à cause d'huitre, je ne me permettrai jamais de les comparer au regard franc de Douste Blazy, elles ne méritent pas ça et ont suffisament souffert à Arcachon du retour de Juppé...).

Monsieur Domenach, je vous adore. Mais je trouve votre attaque facile et vos cibles bien peu dangereuses ! Mais je me suis régalé à lire votre livre, donc vous êtes excusés :)))) *

(sans plaisanter, excellent livre de Domenach... Des phrases qui sont travaillées, ciselées... C'est plus de la littérature ou du journalisme, c'est de l'art. Merveilleux sur la forme. Et le fond, ras... Grand bouquin)