Jyo Oh sei (Aout 2006, 11 épisodes)
Courte mais trés bonne série, qui marque en plus mes vacances d'été. Dire que c'est un bon souvenir : le dernier épisode a été vu dans mon appartement alpin, le soir dans le lit douillé avec les couettes. Mmm la montagne...
l'histoire parle de deux jeunes freres qui, dans le futur, se retrouvent jeter par les autorités sur une planete prison. Ceux ne sont pas des tendres : criminels, ou jugés comme tel... Cette planete est dirigée par 4 clans, dont chacun des chefs doit se battre pour finir "le roi de bêtes" (titre de la série).
C'est à la fois futuriste et Madmaxien. Une lutte pour vivre, ou plutot pour survivre. Une planete hostile où les plantes sont en fait les reines. C'est spécial, l'ambiance est spéciale. Mais les personnages sont adorables : on peut survivre tout en restant humain. Les personnages en sont presques charismatiques. Non, ils sont charismatiques. Et c'est rapide, c'est trés bon. C'est une belle surprise.
Tenjo Tenge (Aout 2006, 26 episodes + 3)
Les vacances continuent par un chouette Shonen. "Enfer et Paradis" (rien à voir avec ce blog que j'aime bien...) est d'une simplicité absolu et se résumé par trois mots : baston, gros nichons. Deux jeunes lycéens bagarreurs atterrissent dans le lycée où se trouvent les champions des arts martiaux. Forcément, ils jouent un peu les gros bras, et... Et ils se font rétamer par des trés forts. Ils demandent de l'aide (ou plutot de l'entrainement) à un couple de soeur au gros nénés et baleize en bagarre. Et voilà...
29 épisodes de bagarre. Pas que ça. Pas mal de flashback nous montrent que les personnages ne sont pas si simplets que ça. Y a du sang, pas que provenant du nez qui saigne, dans leurs ames et leurs histoires. Des morts : les soeurs ont perdu leur frere. Des relations bizarres : le petit ami d'une des deux soeurs est responsable de la mort de ce frere. Et puis des triangles amoureux, trés lycée.
Et puis au final pour un été c'est ce qu'il faut. Le générique endiablé ("bomb a head") est un must. Et il donne le ton. Et j'ai adoré. Seul soucis : y a pas de fin. Dommage...
Gantz (Aout 2006 - 24 episodes)
Deux saisons en fait, pour cet animé qui est tout sauf estival... Erreur de casting. Pourtant l'animé est bien. Quoique bizarre. Deux jeunes meurent en voulant sauver un clodo tombé sur une rame de métro. Une fille se suicide. Tous se retrouvent dans un appartement où les attends Gantz, une sorte de boule noire qui délivre des armes et une mission : tuer des extraterrestres. Ou mourrir, poru de bon cette fois...
Ca fait trés émission de téléréalité type "7eme compagnie"... Des gars qui n'ont rien en commun se retrouvent pour une mission où faut survivre. Des histoires humaines se créent. Empathie forte, antipathie profonde.
C'est trés noir quand même. Réaliste ? Le jeune qui s'empaluche pensant à sa colocataire ou l'extraterrestre à tête d'oiseau ? C'est bizarre. Pourtant j'ai aimé. J'ai bien aimé... Mais voilà : il faut partir à Barcelones, et à cette fin d'été, je préfere ça.
Solty Rei (Aout 2006 - 26 épisodes)
Fin des vacances. un dessin animé plus cucu la praline : on revient à de plus sympathiques animés. Une jeune androides (Solty), se fait reccueillir par le sosie de Bruce Willis en la personne d'un chasseur de tête taciturne et sombre (Roy Revant). Le tout dans une ville futuriste où régne une police militaire type Stasi, un ciel magnétique qui fait que les avions volent bas. Et une histoire om Roy Revant a perdu sa fille lors d'un grave évenement, et la pense encore vivante.
Au début, des missions sans queue ni tête, mais sympa. Puis l'histoire arrive à devenir plus sombre, plus structuré. Le passage obligé du "13eme épisode" qui change les ambiances.
C'est un bon animé. Il restera dans ma mémoire plus par le nom de l'héroine qui deviendra probablement celui de notre chien (Solty) que par la puissance scénaristique. Mais c'est bon. Gonzo est le studio qui l'a réalisé, on sent cette touche chouette. Bon, on se relévera pas la nuit, mais on ne jétera pas non plus.
La fin des animés feront la fin de l'année. Pour moi, c'était aussi la fin d'une aventure professionnelle. Et un automne qui aura, au final, été comme l'été. Agréable.