Et pourtant je l'aime bien mon blog... Et ça me fait plaisir d'écrire, au moins pour dire quel est mon état d'esprit ce soir, amer, trés amer.
J'ai eu la surprise de voir que ce blog, qui est personnel et confidentiel, a touché une cible bien surprenante. Certaines personnes "hauts placées" de la Marie d'un village qui m'est cher (pas le mien mais celui d'à coté...) ont pris avec agressivité quelques mots que j'ai pu écrire ici. Qui est ce "faucon" qui se permet de critiquer ? Il s'est passé ce weekend dans ce village des choses incroyablement grave que je refuse pour l'instant d'écrire ici, et "j"'était un sujet de conversation qui occupait pas mal... Internet est libre, je le savais. Mais je le vis maintenant : c'est surprenant...
Bizzarement, ça me fait chier. Ca me fait chier pour trois raisons. La première étant que des amis, que j'aime, utilisent mon blog comme une "arme politique". Et j'ai pas envie : trois messages sur 400 qui sont sur des sujets locaux, ça fait léger comme "blog politique". Ensuite, que les personnes que je 'critique' veulent à tout prix savoir qui est derrière ce crime de lèse majesté. Ben mon mail est plus haut, s'ils ne sont pas satisfaits ils écrivent, ils peuvent même poster un commentaire, et on ouvre le débat et la discussion... "visible ? visé !" dit notre ami Birenbaum Guy (
qui ne supporte pas la censure... peut être que moi aussi je commence à avoir du mal à supporter les travestissements de vérité, surtout de la part des élus).
La troisième, enfin, parce que je n'ai pas envie que mon blog m'échappe. J'avais crée ce blog en soirée de 2004 pour une raison personnelle précise, qui me touche encore toujours. Aprés, que je parle politique, que je parle de ce que j'aime, de ce qui me touche et me fait de la peine, c'est super. J'aime ça, j'adore ça.
Ce que je n'aime pas, c'est savoir que mon blog est actuellement sujet de discussion dans les hautes sphères de mairie. Je trouve ça désagréable. Trés désagréable. Et cette mini pression m'avait vraiment donné envie de faire un "raz" de ce blog.
Mais je ne le ferai évidemment pas, pour deux raisons.
* Je n'ai jamais rien écrit sur ce village, que j'aime, que je regrette. Sur ce blog, vous ne trouverez jamais d'insultes, jamais. Rien de diffamant. Je ne cite jamais de noms (
à part Sarkozy et Royal mais ils le cherchent...), je ne me mets qu'en scène.
* J'aime ce blog. J'aime les gens qu'il me permet de 'toucher'. Pas tous, pas ceux qui "
veulent savoir qui se cache derrière le Faucon" (comme si c'était un secret en plus...). Et je vais pas arêtter parce que deux trois apprentis en "régime Monarchique" refusent que certaines opinions divergentes et légitimes s'expriment.
Aprés, si j'ai des choses à dire, je le dirai. Sous mon nom propre, pas sous un pseudo d'Internet (
de notoriétés publiques auprés de mes amis, je ne me cache nullement). Et je changerai sans doute de ton. Mais ici, non... Pas dans ma maison. Je ne veux pas de boues à l'entrée...
Enfin, tout ça pour dire que je suis peut être pas si fort que ça. Ces bruits qui ont courru à mes oreilles m'ont ennuyé, et ça m'emmerde... Ca m'amuse aussi, de voir comment les critiques peuvent faire réagir certains gens... Mais bon, ce soir, j'ai plus envie de prendre le large que de continuer à polémiquer. Je la nourirai la polémique. Je la nourrirai grassement. Et plus que la polémique, ce sera le débat, local, que je nourrirai. Car nous sommes en République, la parole, quand elle est respectueuse des hommes, quand elle n'est pas agressive, est libre. Mais des fois, ça fait mal au ventre le soir...
Je pense à des gens que j'apprécie, des vrais "journalistes" d'opinion, d'investigation. Guy, à Bertrand qui s'est fait taper sur les doigts par Bernard Tapie, Christophe Barbier que j'aime bien aussi et qui lui se voit engueler par Royal. Apahtie, lui, c'est Marianne qui lui en veut... Est ce qu'Asko a quelqu'un qui veut le trucider aussi ?... Le niveau est pas le même. Si un d'eux me lit, il doit bien se marrer devant mes états d'ames à deux francs. Remarquez, on mène les combats qu'on mérite... Mais je pense, modestement, que mon canton mérite bien quelques maux de ventre le soir. En tous cas, je l'aime, et que ne souffriraient on pas par amour ? ^___^