dimanche 21 octobre 2007
samedi 20 octobre 2007
Cheminée allumée

Ca commence par une blague. Un ami du travail m'appelle pour m'inviter à voir la finale de rugby. C'est 14 heures. Je dis oui. A 16 heures, il me rappelle : chaffeau fuyant, bordel, innondation. Reportons donc le repas de ce soir : y aura d'autres matchs...
17 heures, l'eau de mon bain coule : elle est froide. Je vais voir mon chauffe-eau : il ne marche pas... Coupure de courant de la nuit dernière : la carte d'alimentation du chaffe-eau, aprés diagnostic, n'y a pas survecu... Plus d'eau chaude, pas plus de chauffage, de tout le weekend. Et lundi, une note qui promet d'être douloureuse. Problèmes de riches propriétaires sans doute... Je ne sais pas, je n'ai pas, ce soir, le recul et la philosophie nécessaire.
un point merveilleusement positif : l'inauguration de notre cheminée roquemauroise un soir de finale de Coupe du monde. On est deux, devant la télé. Je bois du vin. Quand je ne suis pas devant le PC. Et j'ai chaud finalement : en plus d'être, je trouve, magnifique, la cheminée a une utilité réelle. La chaleur est douce, et s'harmonise à merveille avec celle provoquée par l'alcool qui coule dans mes biens douloureuses veines ce soir.
Aprés ? Je me rends compte que j'ai peu disserté, cette semaine, sur les évènements "du monde". Me penchant, encore une fois, sur mon nombril. Parce que je ne veux pas partagé la peine du premier des français. Je la respecte, je suis triste pour Sarkozy Nicolas, sincérement. Mais j'ai aussi un peu beaucoup de mal au niveau de l'estomac, et un peu plus haut... Vers ce truc qui bat, la petite pompe qui mécaniquement sert à allimenter un peu toute la machine en sang, mais qui sert aussi aux poètes et romantiques pour de belles compositions. A croire qu'en ce moment, mon potentiel de compassion est trés limité... Désolé, j'en parlerai à mon psy.
Je me rends donc compte que je n'ai eu aucun commentaire sur els grèves de la semaine, sur le rugby. Si, une phrase qui exprime toute l'aigreur que j'ai pour la justice de mon pays qui condamne Courbis, libère Cantat, et ignore des jeunes qui, dans les rues de mon village, s'amuse à crever des pneus de voiture et dévaliser des salons de coiffure. Mais ne jamais juger la justice de son pays et une règle, et ne jamais commenter non plus. Donc je me tais.
Et je vais finir ma soirée dans un Merlot du village d'Orsan. En face de Marcoule. Belle cave coopérative. Devant Claymore ou du rugby, je verrai.
Et je pleurerai sur mon sort demain. Sur ces tracas d'une vie de propriétaire, et sur un sentiment d'être un peu seul... Malgré des bons enfants et des gentilles foréziennes autour de moi. Peut être suis je trop exigeant... Quand ça fait vraiment beaucoup mal au ventre, des exigences devraient savoir être réguler par des coups de pieds au cul. Je vais aller m'auto botter le fondement, et demain nous parlerons vin ou politique (ou histoire d'amour, ca fait la une des quotidiens nationaux les jours de grève ça...)
un point merveilleusement positif : l'inauguration de notre cheminée roquemauroise un soir de finale de Coupe du monde. On est deux, devant la télé. Je bois du vin. Quand je ne suis pas devant le PC. Et j'ai chaud finalement : en plus d'être, je trouve, magnifique, la cheminée a une utilité réelle. La chaleur est douce, et s'harmonise à merveille avec celle provoquée par l'alcool qui coule dans mes biens douloureuses veines ce soir.
Aprés ? Je me rends compte que j'ai peu disserté, cette semaine, sur les évènements "du monde". Me penchant, encore une fois, sur mon nombril. Parce que je ne veux pas partagé la peine du premier des français. Je la respecte, je suis triste pour Sarkozy Nicolas, sincérement. Mais j'ai aussi un peu beaucoup de mal au niveau de l'estomac, et un peu plus haut... Vers ce truc qui bat, la petite pompe qui mécaniquement sert à allimenter un peu toute la machine en sang, mais qui sert aussi aux poètes et romantiques pour de belles compositions. A croire qu'en ce moment, mon potentiel de compassion est trés limité... Désolé, j'en parlerai à mon psy.
Je me rends donc compte que je n'ai eu aucun commentaire sur els grèves de la semaine, sur le rugby. Si, une phrase qui exprime toute l'aigreur que j'ai pour la justice de mon pays qui condamne Courbis, libère Cantat, et ignore des jeunes qui, dans les rues de mon village, s'amuse à crever des pneus de voiture et dévaliser des salons de coiffure. Mais ne jamais juger la justice de son pays et une règle, et ne jamais commenter non plus. Donc je me tais.
Et je vais finir ma soirée dans un Merlot du village d'Orsan. En face de Marcoule. Belle cave coopérative. Devant Claymore ou du rugby, je verrai.
Et je pleurerai sur mon sort demain. Sur ces tracas d'une vie de propriétaire, et sur un sentiment d'être un peu seul... Malgré des bons enfants et des gentilles foréziennes autour de moi. Peut être suis je trop exigeant... Quand ça fait vraiment beaucoup mal au ventre, des exigences devraient savoir être réguler par des coups de pieds au cul. Je vais aller m'auto botter le fondement, et demain nous parlerons vin ou politique (ou histoire d'amour, ca fait la une des quotidiens nationaux les jours de grève ça...)
jeudi 18 octobre 2007
mercredi 17 octobre 2007
Réorganisation
Ce mot a un goût désagréable pour moi. J'ai commencé ma carrière professionnelle, la vraie, cette d'ingénieur dans le nucléaire, en Octobre 2001. A Marseille, première nuit aux Bons Enfants... Tout n'était pas parfait. Des moments durs. Professionnellement, parce que Paluel et les gens de la Centrale n'étaient pas des tendres, parce que le Faucon n'a jamais eu une grande confiance ni en lui, ni en ses compétences, et que le soir c'est dur de se coucher sans avoir peur du lendemain quand on est comme ça. Même si l'amie en lien plus haut aura toujours été là : si professionnellement j'ai pas trop mal loupé, ça aussi je lui dois...
En Février 2003, elle est arrivée. Avant elle la rumeur qui la précédait. Mais dans tous les couloirs de la division des technologie en milieu extreme du groupe dans lequel je travaillais, on en parlait d'elle. La "réorganisation". Celle qui devait tout changer, et tout révolutionner. J'étais à Marseille, au siège, là où les bruits sont le plus forts. A Bollene, les gens déménageaient à Pierrelatte. Là bas, des bruits moins forts, mais la résonnance fut tout aussi violente.
Nous étions en cravatte, dans un chateau appartenant au Groupe, dans le Lubéron. Et sur les transparents, elle apparaissait, la "réorganisation". Des gens, des cases, des liaisons, des termes nouveaux, des sociétés et services qui disparraissaient, d'autres qui apparaissaient. La plupart ne dureront pas. Mais d'autres, des personnes, étaient mortes sans le savoir : leur lettre de licenciement attendait dans le répertoire "mes documents" de certain(e)s haut-gradés.
L'ambiance fut détestable. Chasses aux sorcières, des gens qui donneront leurs démissions écoeurés et éreintés, des arrêts maladie, et une bonne ambiance totalement ternie par des gens qui aujourd'hui encore veulent quitter un coin qui avant était humain et sympa. Les chiffres sont bons pourtant. A quel prix ? Mais est ce une question importante quand l'action est belle et que les haut-gradés, ceux qui ont un drole de répertoire "mes documents", peuvent s'offrir une Audi TT par Noel (en plus de changer leur véhicule de fonction tous les 6 mois...) ?
A part de Février 2003, soit 1 an et demi aprés mes débuts dans ce groupe, le soleil est devenu sombre, professionnellement parlant. J'avais mangé quelques mois avant mon pain noir sentimental, celui professionnel aura un gout aussi désagréable. Et la mer fut remplacée par le canal Donzère-Mondragon lorsqu'arriva ma lettre de mutation. Et le début d'une fin qui s'est conclu par ma démission en décembre 2006, un an aprés un arrêt "thérapeutique" pour cause de professionnellement au bout du bout de mes modestes limites.
Ca fait 9 mois que je suis dans un groupe où je me régale. Une grande entreprise d'état. Je sais que tout le monde n'est pas aussi heureux que moi dans cette institution, je suis désolé pour eux. Mais moi, j'adore les gens avec qui je bosse, mes supérieurs, mon environnement, mon boulot. Heureux le cadre de 30 ans depuis quinzes jours que je suis.
Le bruit était pourtant présent depuis cet été : réorganisation. Encore... Pour donner un peu de "peps" à tout ça, il fallait réorganiser. Ah... Mais pas plus.
Mes responsables syndicaux venaient voir le jeune adhérent CGC plutot positif que je suis pour avoir des infos. Je disais que certains avaient peur. Mais bon... Moi non. Un peu loin de tout ça/
Et aujourd'hui, le document qui sera présenté dans dix jours aux syndicats... Et tout est fait. Des cases, des chiffres, des effectifs, des noms de service qui apparaissent, qui disparaissent.
Et tout recommence.
Et moi de me voir supposé mis dans un service dépendant huiérarchiquement d'à coté de Marseille, moi qui suis à coté de Pierrelatte... Marcoule, Cadarache, des chefs ailleurs, et quelque chose qui me parait recommencer. Et je n'aime pas ça. Conservateur je suis, le changement me fait peur, peut être. Mais là, trop échaudé encore, pour apprécier un bain froid.
Et je revois des visages sombres. Et tout recommence comme dirait Esther dans le retour du Zodiaque. Et je n'aime vraiment pas ça...
Aprés, la greve de demain qui ne valorise vraiment pas les syndicats qui la lancent (à mon avis... je suis favorable à la réforme des régimes spéciaux de retraite, et totalement opposé au principe de grève préventive qui bloquera un pays...), le divorce des Sarkozy (qui m'attriste), ceux sont des sujets importants.
Moins pour moi que mon avenir de ce soir où je fete 5 ans de chouttes trucs dans un bon restaurant. Et moins pour moi que mon avenir professionnel proche... Désolé. Egoiste je suis. Oui, c'est vrai...
PS : je viens d'apprendre... Horrifier pour Roland Courbis... Pendant que d'autres en sorte, lui y rentrera. Roland, bon courage et amitiés. Sincéres et respectueuses... Horrifié, pas d'autres mots.
En Février 2003, elle est arrivée. Avant elle la rumeur qui la précédait. Mais dans tous les couloirs de la division des technologie en milieu extreme du groupe dans lequel je travaillais, on en parlait d'elle. La "réorganisation". Celle qui devait tout changer, et tout révolutionner. J'étais à Marseille, au siège, là où les bruits sont le plus forts. A Bollene, les gens déménageaient à Pierrelatte. Là bas, des bruits moins forts, mais la résonnance fut tout aussi violente.
Nous étions en cravatte, dans un chateau appartenant au Groupe, dans le Lubéron. Et sur les transparents, elle apparaissait, la "réorganisation". Des gens, des cases, des liaisons, des termes nouveaux, des sociétés et services qui disparraissaient, d'autres qui apparaissaient. La plupart ne dureront pas. Mais d'autres, des personnes, étaient mortes sans le savoir : leur lettre de licenciement attendait dans le répertoire "mes documents" de certain(e)s haut-gradés.
L'ambiance fut détestable. Chasses aux sorcières, des gens qui donneront leurs démissions écoeurés et éreintés, des arrêts maladie, et une bonne ambiance totalement ternie par des gens qui aujourd'hui encore veulent quitter un coin qui avant était humain et sympa. Les chiffres sont bons pourtant. A quel prix ? Mais est ce une question importante quand l'action est belle et que les haut-gradés, ceux qui ont un drole de répertoire "mes documents", peuvent s'offrir une Audi TT par Noel (en plus de changer leur véhicule de fonction tous les 6 mois...) ?
A part de Février 2003, soit 1 an et demi aprés mes débuts dans ce groupe, le soleil est devenu sombre, professionnellement parlant. J'avais mangé quelques mois avant mon pain noir sentimental, celui professionnel aura un gout aussi désagréable. Et la mer fut remplacée par le canal Donzère-Mondragon lorsqu'arriva ma lettre de mutation. Et le début d'une fin qui s'est conclu par ma démission en décembre 2006, un an aprés un arrêt "thérapeutique" pour cause de professionnellement au bout du bout de mes modestes limites.
Ca fait 9 mois que je suis dans un groupe où je me régale. Une grande entreprise d'état. Je sais que tout le monde n'est pas aussi heureux que moi dans cette institution, je suis désolé pour eux. Mais moi, j'adore les gens avec qui je bosse, mes supérieurs, mon environnement, mon boulot. Heureux le cadre de 30 ans depuis quinzes jours que je suis.
Le bruit était pourtant présent depuis cet été : réorganisation. Encore... Pour donner un peu de "peps" à tout ça, il fallait réorganiser. Ah... Mais pas plus.
Mes responsables syndicaux venaient voir le jeune adhérent CGC plutot positif que je suis pour avoir des infos. Je disais que certains avaient peur. Mais bon... Moi non. Un peu loin de tout ça/
Et aujourd'hui, le document qui sera présenté dans dix jours aux syndicats... Et tout est fait. Des cases, des chiffres, des effectifs, des noms de service qui apparaissent, qui disparaissent.
Et tout recommence.
Et moi de me voir supposé mis dans un service dépendant huiérarchiquement d'à coté de Marseille, moi qui suis à coté de Pierrelatte... Marcoule, Cadarache, des chefs ailleurs, et quelque chose qui me parait recommencer. Et je n'aime pas ça. Conservateur je suis, le changement me fait peur, peut être. Mais là, trop échaudé encore, pour apprécier un bain froid.
Et je revois des visages sombres. Et tout recommence comme dirait Esther dans le retour du Zodiaque. Et je n'aime vraiment pas ça...
Aprés, la greve de demain qui ne valorise vraiment pas les syndicats qui la lancent (à mon avis... je suis favorable à la réforme des régimes spéciaux de retraite, et totalement opposé au principe de grève préventive qui bloquera un pays...), le divorce des Sarkozy (qui m'attriste), ceux sont des sujets importants.
Moins pour moi que mon avenir de ce soir où je fete 5 ans de chouttes trucs dans un bon restaurant. Et moins pour moi que mon avenir professionnel proche... Désolé. Egoiste je suis. Oui, c'est vrai...
PS : je viens d'apprendre... Horrifier pour Roland Courbis... Pendant que d'autres en sorte, lui y rentrera. Roland, bon courage et amitiés. Sincéres et respectueuses... Horrifié, pas d'autres mots.
lundi 15 octobre 2007
Lundi soir, je lis dans mon lit... et j'aime bien.
Il a fait beau ce week-end. Certes, l’Equipe de France de Rugby a perdu en demi-finale. C’est dommage. Certes encore, l’Equipe de France de football a gagné aux Iles Féroé. Je trouve cela dommage aussi… Mercredi soir je ne risquerai sûrement pas de regarder un match où un sélectionneur pense que le meilleur buteur du Calcio mérite moins sa sélection qu’un gosse de 20 ans pas titulaire dans son club ou qu’un attaquant monégasque (4 défaites de rang) s’étant considéré comme un « esclave » alors qu’il voulait quitter le club qui l’eut sorti de l’anonymat…
Non, ce fut un beau week-end, il faisait beau. L’été indien disait le chanteur…
Je n’ai finalement pas grand-chose à dire ce lundi soir où je

Non, je ne lis pas des grands romans ou des textes d’un niveau qui ferait que je ne comprendrai pas toutes les subtiles phrases… Je ne continuerai pas la très bonne liste de notre amie Céleste sur mes 10 livres cultes. Mais je lis des bouquins qui me plaisent, pour la plupart. Je mets hors de la liste le pénible « Muséum » que j’ai terminé y a 10 jours. Un thriller parisien assez mauvais j’ai trouvé, prétendant disserter sur le Darwinisme et la foi dans la science, le tout sous un déluge de cadavres…
J'avoue qu'en ce moment où la politique me gonfle particulièrement, ceux sont les polars qui me branchent. Il y en a des trés bons...
Avant le triste Muséum, j’ai découvert un auteur de polar américain, Jonathan Kellerman, que j’ai vraiment apprécié. Son héros récurent, un psychologue pour enfant à la retraite (à 32 ans, bons placements financiers… amis capitalistes libéraux je vous embrasse ^__^) appelé Alex Delaware, et une écriture à la première personne qui me rappelait les bons moments passés avec les premiers Patricia Cornwell, à ma sortie d'école d'ingénieur. Et une écriture assez jolie, des phrases et des images vraiment parlante. Son premier Delaware, « le roseau brisé », parle d’un réseau de pédophilie. Pas très ragoûtant comme sujet, mais c’est écrit avec une délicatesse et un trait qui m’a vraiment plu. Du très bon.
Du très bon aussi le classique (maintenant) Harlan Coben. J’ai commencé la série des Myron Bolitar, un autre héros récurrent. Un agent sportif ancien basketteur professionnel, qui a eu la bonne idée de passer quelques mois au FBI. Cela donne un héros assez chouette et charismatique, dans le milieu sportif. Une écriture qui peut dérouter, mais qui là encore m’a accroché. Rien à voir avec le précédent. Beaucoup d’autodérision et dans l’écriture, et dans ce héros qui ne se la joue pas. Ce n’est pas de la grande littérature, mais les bouquins se dévorent.
Et surtout ce n’est pas du Dan Brown où on arrive à découvrir le coupable final dés les premières pages. Les enquêtes et l’intrigue sont fouillées, et il est bon ce Coben…
Le meilleur (?) pour la fin : Hening Mankell. Auteur suédois, qui nous plonge dans une Suède bien différente de l’image d’Epinal. Pas question ni d’ABBA, ni de Stefan Edberg. Les filles ne sont pas ces blondes plantureuses des publicités, et il fait plus froid qu’il ne neige vraiment. Mais une ambiance froide, fraîche, et surtout très prenante.
J’ai commencé par son dernier, « le Retour du Professeur de Danse ». Rien à voir avec mon amie des Bons Enfants (que j'embrasse). Méga rien à voir... Un livre qui montre une Suède dont je n'avais pas idée : forte présence d'une extreme droite carrément nostalgique du National Socialisme de nos amis germains. le tout avec un héros atteint d'un début de cancer à la langue, qui profite d'un arrêt maladie pour assister à l'enquete sur la mort d'un de ses anciens collègues flics. Et le tout sous une ambiance assez spéciale, mais qui m'a donné cette envie de chercher des informations sur la géographie de la Suéde, sur la Scanie, sur Kalmar...
Actuellement, je lis son premier : "les meurtriers sans visage". On reste dans la xénophobie de base, dans des petits villages suédois. Une peinture écrite d'un pays que je ne connais pas (à part son football que j'ai toujours apprécié), mais dont je n'exclus d'aller y passer quelques jours, pour le découvrir. La lecture de Mankell me le fait imaginer comme une Belgique, mais plus froide encore, avec plus de forêts. L'imaginaire d'un provencal, ça vaut ce que ça vaut...
Et je dis ça mais ça y est, je suis tout seul, et en pyjama. D'où mon lit qui m'attends, et Mankell. Aprés lui ? Oh, j'ai quelques bouquins politiques, quelques essais. D'autres polars, mais j'aime les polars. L'ésothérisme dedans n'est pas une nécessité, les redites du Da Vinci Code ne sont vraiment pas une obligation... Mais mon lit m'attends. J'y retourne.
PS1 : photos de ma bien modeste bibliothèque... Ma cave est plus fourni, et à coté, on peut entrapercevoir mon mur de dessin animé japonais et autres mangas. Rien à voir non plus. Oui, le Général et son premier ministre historique dominent le premier étage... Mais nous, les gaullistes, en plus de 30 ans, nous sommes peu nombreux...
PS2 : un gaulliste que je n'aimais pas y 6 mois, et qui me manque aujourd'hui, Dominique de Villepin. Phrase tirée d'un article du Figaro suite à son Grand Jury RTL de hier : "Chaque fois que la France sort de la politique de l'indépendance nationale et de la politique d'équilibre entre les grands États, elle se trompe." Rien à rajouter. C'est elle la France que j'aime.
samedi 13 octobre 2007
La France est si belle...

J'aurais aussi pu mettre une photo de la statue de Sir Winston Chruchill à la fin des Champs Elysée...
Simplement un simple message pour dire que ce soir, je vais profiter de ce France Angleterre... A Roquemaure, un écran géant se met en place. Chez moi, on partagera le vin, le pain, et le ballon de rugby.
Et finalement le sport, quand tout le monde se rassemble et se retrouve, c'est joli. Et j'aime ça.
Finalement, c'est quoi que je veux célebrer dans ce billet ? La France, ce pays que j'aime, même si des fois ses habitants et/ou ses dirigeants ne font pas forcément honneur à ses valeurs et son histoire... Ou alors les vertues du sport ?
Je ne sais pas. Mais la France est belle, le rugby est un beau sport. La coupe du monde aura été belle malgré TF1. Et ce soir, mon coeur battra durant la Marseillaise.
Allez, allons célébrer la beautée de la France autour d'un verre de vin blanc. J'ai du Macon et du Laudun au frais...
vendredi 12 octobre 2007
Histoire amoureuse à Genève

L’article du jour dans le Tribune de Genève sur l’exil de Cécilia Sarkozy, fait suite à des débats que l’on ne trouve ni sur le Figaro, ni sur le Monde. Les sites comme le Post, Rue89, Agoravox, se ruent sur l’histoire politico amoureuse du moment. Celle qui ne se passe pas loin de l’Elysée, où « couple » n’y habite pas. Mais rien sur les médias français traditionnels. De ça on n’en parle pas. Silence, blackout total.
Guy Birenbaum est cité dans la Tribune de Genève et dit cette vérité suivante : « Beaucoup de mes confrères ne parleront pas de séparation tant qu'il n'y a aura pas eu un communiqué de presse de l'Elysée pour l'officialiser ». Guy sait de quoi il parle. Et il parait avoir raison (même si les Grandes Gueules en parlent sur RMC Info en ce moment).

Ce que j’en pense ? Pas grand-chose à vrai dire… La presse s’auto-censure, ça parait être un fait. C’est bien, c’est mal ? Je ne sais pas… Je dirai que pendant qu’on parle de ça, on ne disserte pas sur l’augmentation du pain et de l’essence, et que c’est très bien, mais en disant ça je me ferai taxer de populisme, à juste raison.
Donc je ne sais pas. Vie privée ? Non, quand tu es président de la République, tu n’as plus de vie privée (mais si ça te gène tu fais autre chose…). Donc je ne sais pas.
Mais les histoires amoureuses se finissant mal, je n’aime pas. A Genève ou ailleurs, je trouve cela triste. Qu’il s’appelle Sarkozy, Hollande, ou que ce soit mon ami d’enfance…
Enfin, je reste soit voyeur, soit citoyen intéressé, je ne sais pas, mais je « retournerai » à Genève, cette ville où je ne pense pas remettre les pieds et le cœur de sitôt. M’informer de ce qui se passe à Paris.
Si ce n’est pas paradoxal… Soupir…
(Photos récupérées sur l'excellent site hebus, présent dans mes liens)
jeudi 11 octobre 2007
Présidence de petit-déjeuner... Il est partout

Même un petit-déjeuner... Il est quand même fort notre Président... (un peu omniprésent, mais fort...)
(le soleil vient de se lever, encore une belle journée, et il va bientôt arriver, le président UMP...)
PS : Moins drole, pour le Président en tous cas, ce que révèle "La tribune de Genève" : Cécilia serait partie à Genève... . Hors politique, cela ne m'amuse jamais qu'un couple se sépare, ou alors qu'un des deux veuillent quitter l'autre. Les déceptions (voire trahisons) amoureuses, que l'on soit l'homme le plus puissant d'un pays, ou bien un obscur ingénieur de 25 ans à Marseille, cela ne me fait pas rire...
J'avais écrit ce texte sur la première séparation des Sarkozy avant le référendum européen. J'étais dans une chambre d'hotel à Dieppe. Mon coté fleur bleue, facilement touché par ce genre d'histoire, je le reconnais, avait poussé jusqu'à un deuxieme billet en Janvier 2006. "Amourettes politiques et staracadémiques" je l'avais intitulé... pas du grand journalisme, juste le ressenti d'un citoyen.
J'ajouterai que quand j'entends Ségolène Royal dire "j'ai demandé à François Hollande de quitter le domicile familial", j'éprouve cette même peine sincère. Pour lui, et pour elle aujourd'hui, qui voit son ancien mari batiffoler dans Closers...
Pourquoi le PS est écrit en petit ? Peut être parce que ce n'est finalement pas bien important... Un couple risque de se séparer. Ceux sont nos amis suisses qui nous le disent... Genève... Soupir... Nicolas ou un autre, ce n'est jamais marrant. Moi en tous cas cela ne me fait pas rire...
Le petit déjeuner et Groquick, cela m'amuse déjà plus...
mercredi 10 octobre 2007
Arc-en-ciel d'automne à Roquemaure

On se calme. Je n'aime pas Domenech. J'en suis sur à présent. Je suis convaincu que cet homme est un danger et pour le football français, et pour le football en général, mais ce n'est qu'une conviction personnelle. Et un sentiment à présent : que je ne serai pas triste si l'équipe de France ne se qualifie pas pour l'Euro...
Donc il faut se calmer, et aller courir sous le crachat londonnien s'écoulant sur la jaune nature gardoise. Aller courir avec du Gundam Seed ou du Code Geass dans les oreilles : le générique du dernier épisode est une merveille.
Et puis en montant sur le plateau de l'autoroute dessus chez moi, la pluie s'est arrêtée. Comme si le ciel voulait me consoler "bon, l'Equipe de France de rugby, elle fait honneur, elle au moins, ne t'énerve pas petit Faucon mouillé, et regarde comme la nature est jolie".
Et les vignes répondaient à l'arc en ciel par un déluge de couleurs automnales.
J'aime l'automne. Je suis mouillé, j'ai froid, dedans et dehors, mais j'aime cette saison. Ca mérite bien un billet...
mardi 9 octobre 2007
Je ne reconnais plus Henri Guaino

Mon wilfing m’a emmené également sur l’excellent blog du gaulliste parisien Christophe Carignano, qui se moquait du ridicule de cette guerre des boutons chez les intellos. Je ne cache pas que c’est ce blog qui m’a donné l’envie de ce billet, de ce soupir…
Déjà hier soir, mangeant les restes de nos nouilles au calamar devant le Grand Journal de Canal +, mon amie me faisait remarquer combien elle trouvait Guaino "fielleux", arrogant, limite abject. A la question du journaliste « que pensez vous du livre de BHL », le conseiller - anciennement – gaulliste de Nicolas Sarkozy répondit par un « qui ça ?» qui rappelait les meilleures heures de la campagne de Ségolène Royal. "Qui connaît Monsieur Levy ?" version Guaino, c’est du désagréable réchauffé. Le « qui ça ?» sera suivi de quelques commentaires méprisants du conseiller d’état qui étaient, à mon modeste avis, de trop. D’où la remarque de mon amie, qui comme moi n'est pas la plus grande fan du philosophe à la chemise blanche…
Ce matin, la guerre (peut être commencée hier soir) continue. BHL traite Guaino de « raciste ». Je pense que le terme est exagéré, mais quand se déchaînent les égos et les passions, on déborde…
Tel un obscur match de tennis, Guaino renvoie la balle : BHL est un petit con prétentieux. On reste dans les hautes sphères des élites intellectuelles françaises : héritage des lumières. La philosophie avec un grand "p", mais pas trop grand quand même...
A ce stade là, je reste un peu circonspect devant ces grands gamins qui nous jouent à qui pissera le plus loin dans la cour de récréation de la République... Qui a piqué la petite copine ou le gouter de l'autre, on ne le sera jamais, mais à vrai dire on s'en moquerait presque... Mais les choses ne s'arrêtent pas là.
Wilfer peut aussi vous emmener chez l’intervieweur du Grand Journal et de RTL Jean-Michel Apathie. Le jour de mon anniversaire, il écrivait ceci sur son blog : « Lors du Grand Jury, dimanche, Jean-Pierre Raffarin avait expliqué qu'il serait préférable que les conseillers de l'Élysée retrouvent le chemin du silence et laissent aux ministres le soin et la responsabilité des déclarations politiques. Croisant un ami de l'ancien premier ministre hier, Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, a eu ce mot aimable: "Tu diras à Raffarin que je l'emmerde." ». On reste dans le charme et la distinction. On reste dans le haut niveau intellectuel. C’est très joliment dit, avec des mots qui chantent tels le pur chant des oiseaux quand ils s'envolent du platane, juste avant de se délester de la petite crotte qui tombera à point sur le pare-brise sale de la Clio...
Début des années 2000, je wilfais moins sur Internet. Les blogs n’existais pas, et j’écrivais une fiction sur Saint-Seiya. Surtout, j’étais vraiment impliqué dans les arcanes de la politique politicienne. Je rêvais que Guaino, dont j'étais fan, dirige une liste gaulliste dans le Gard pour les municipales. Cet arlésien à Nîmes, c’aurait été génial… Finalement, Nîmes est géré par un gaulliste qui a fait un boulot appréciable (Fournier), et Guaino a préféré l'aventure parisienne. Le résultat fut décevant pour lui. J’en étais assez triste…
J’adorais Guaino. C’était vraiment « ma » famille de pensée politique. C’était l’idéologie de la campagne de Chirac en 95’ Des valeurs fondamentales qui me sont chères.
Par la suite, Guaino a rejoint Sarkozy. Une caution. En laquelle j’ai cru au début, c’est vrai. Trop peu de temps… Car ce n’était plus le Guaino de 95’ ou de 2001’ qui écrivait les discours. C’était un autre. Que je ne reconnais pas. Je ne reconnais pas l’homme arrogant, prétentieux, que j’ai vu hier soir. Je ne l’ai pas reconnu. Comme je ne reconnais pas, ou plus, sa patte dans la politique actuelle. Etrangère ou locale.
Avant, c'était un gaulliste "libéral républicain". Pas un atlantiste obsédé des caméras.
Tout le monde change… Je ne trouve pas toujours ça positif ou agréable. Dans le cas actuel, je confesse presque de la peine. Il faudrait pourtant que je m'habitue à être déçu... Soupir d’octobre...
samedi 6 octobre 2007
Ne pas s'énerver... avant de sourire

Respirer, calmement. La bière des trois pistoles , bien que remarquablement délicieuse, n'est pas suffisante. L'ivresse, pourquoi pas... Nécessaire, pas suffisant. Pas suffisant, pas ce soir.
Il n'y a qu'un seul Anfield Road. C'est tout. Que ce soit à la derniere seconde aprés une frappe magnifique, ou au milieu de la deuxieme période aprés une glissade du défenseur central, qu'importe... J'ai marqué comme titre "ne pas s'énerver", je viens de claquer la porte de la salle manger pour venir me réfugier ici. Je n'ai pas envie de sortir de mon bureau, j'en ai marre.
Pourquoi chaque match de Marseille me fait il ressortir toute l'aigreur que j'ai en ce moment dans ces putains de veines à la con qui ne sont visiblement pas suffisament alcolisées pour que je n'en ai rien à foutre ?
Il y a France Nouvelle Zélande ce soir, les drapeaux sont de sortie, et personne ne s'en plaindra cette fois. Pourtant, pour moi, la soirée est terminée. Plus provencal que français, mince, le Général qui est au ciel me regardera de ses grands yeux pour me demander de ne pas penser à de telles hérésies, moi le patriote gaulliste. Et pourtant ce soir, égoisme local. Egoiste tout court, parce que pleins de choses, parce que décidément le mal de ventre ne passe pas.
Simplement regarder le contre canal qui s'écoule au pied de la tour carrée. C'est Roquemaure, c'est le Gard, c'est la Provence. C'est joli. Une jolie photo. Mais là je m'en fous. Je vais manger des calamars en beignets.
Et je vais boire aussi...
Que la France soit belle ce soir quand même...
Edit 20h58 : Une Marseillaise et ça repart... C'est beau... Soupir
Edit 22h51 : Et là je suis heureux. Trés heureux. Merci Jauzion, merci tous. Merci... Je n'oublie pas, mais la peine est tellement heureuse à présent.
Du signe de la Balance je suis... Pas des gémeaux, mais presque pareil...
Merci les bleus
vendredi 5 octobre 2007
De l'insignifiant à la colère en passant par le ridicule, ma semaine...
Aprésmidi libre, demi RTT, merci Jospin. Tondre sa pelouse pour profiter des pluies de ce weekend, ballade en vélo sur les hauteurs de Sauveterre pour se ressourcer et aller consulter sa maman politique (lui pleurer dans les jupes ?). Et lire les actualités sur les sites de news, pour se tenir informer, pour essayer de sortir de ses soupirs et de son désinteret apparent sur tout. D'une déprime automnale d'enfant gaté qui préfère en ce moment jouer à Devil May Cry que de réfléchir et d'agir...
Et là, colère réelle. Bush refuse le terme de génocide arménien. Bon... Ma meilleure belle-amie (amis des néologismes je vous embrasse...) sera en colère ce soir et touchée par cette déclaration. J'ai profondément aimé la Turquie et les turcs que j'ai rencontré. Cela n'empeche pas qu'un peuple se grandit quand, comme tout être humain, il sait reconnaitre ses erreurs. Lorsqu'il s'obstine dans la négation, dans l'erreur, cela me parait être une faute que de l'encourager là dedans. Sans doute les USA ont des interets en Turquie, je ne suis qu'un pauvre gardois idiot. Mais je me dis que peut être, la franchise, c'est bien aussi dans les rapports amicaux.
Pauvre con de Bisounours de 30 ans et 1 jour que je suis...
Et là colère s'envole, et je me dis que finalement, heureusement que Marseille a fait un exploit à Liverpool cette semaine. Et puis sur le site lephoceen.com, je constate à nouveau que décidément, la différence entre un supporter con de Paris et un supporter con de Marseille est trés ténue... Des Ultras Marseillais demandent le départ des dirigeants, sans doute les mêmes qui l'an dernier ont applaudi ces mêmes dirigeants.
On peut être con, c'est un droit constitutionnel remarquez... Ces "supporters" se considèrent propriétaire du club. Sans doute sont ce les mêmes qui toutes les semaines, par des jets de fumigènes, occasionnent des milliers d'euros d'amende au club. Mais là, faire cette "fronde" de collégien le soir d'un exploit à Liverpool, c'est nul, c'est minable.
J'en ai marre de ces supporters à la con qui détruisent les clubs et les équipes.
Aprés ça, les histoires des caprices de Cecilia, de génétiques législatives, ou encore le fait du Roi qui décide qui sera le maire d'une ville de proche banlieue, je ne sais trop que dire... Oui, ça m'a interpelé. Ridicule serait le terme général.
L'histoire, les histoires, de Cécilia Sarkozy, c'est du ridicule insignifiant. Marre, nul, zéro. Cela valide ma position et ma vision sur Sarkozy Nicolas, que je ne vois pas comme un président de la République. Sa femme y est peut être pour beaucoup.
L'ADN, pas de commentaires. Sinon que je crois que l'immigration, et la manière dont la France est capable ou non d'accueillir et d'integrer ses immigrés, est suffisament important pour éviter de soit le polluer par un items aussi abjects que ces tests ADN, et pour éviter d'en faire LE sujet politique qui reçoit tous les ans l'honneur d'avoir "SA" loi sur l'immigration annuelle. Comme le Beaujolais Nouveau, tous les ans (3eme jeudi du mois de Novembre ?), la France a sa loi sur l'immigration... Le goût est différent de la banane. Et les problèmes, car il y en a, liés à une immigration qu'on ne sait maitriser, assumer, intégrer, refuser le cas échéant, ne sont pas résolus. Aucune politique de co-développement. Rien.
Par contre des artefacts type la loi sur l'ADN. J'ai une affection personnelle pour Charles Pasqua. Il a franchi allégrement le point Godwin cette semaine. Je ne suis pas sur de ne pas partager son avis néanmoins... Pas plus de commentaires sur ça : j'en ai marre qu'on instrumentalise un sujet qui mérite mieux que des crises épidermiques.
Sur Neuilly enfin... Sarkozy décide de qui sera maire. Travailler plus pour gagner plus ? Non, Devedjian avant, Teullé aprés, c'est un slogan, pas forcément une réalité... Un parachutage. Le cocu semble heureux face caméra. Moi, cela me révolte. "Rupture" entendions nous... Elle est où la rupture avec les pratiques puantes et odieuses de la politique qui faisaient que le Front National et l'extréme gauche explosaient les records y a peu, quand ce n'était pas l'abstention ?
Je me rends compte que mon bain a fini de couler. Et que j'ai peut être dit suffisament de conneries pour ce soir. Je parlerai donc de tout le bien que je pense de l'arrivée potentielle de Jack Lang à la chancelerie, puisque tout le monde en parle de ça... Rupture... Soupir...
Je terminerai simplement par mettre en avant un texte que j'ai trouvé magnifique de mon ami de blog Serval. Sur le NewDEL, l'ancien site de notre ami Guy Birenbaum, où chaque jour un auteur vient écrire un texte. Avant lui, Laflote, sur le harcèlement professionnel, et avant hier le gentil Cui-cui (quel pseudo marrant), avec un conte Jeandelafontainien (amis des néologismes...), avaient donné de belles couleurs à ce blog que j'aime bien.
Aujourd'hui, Serval écrit un texte automnal. un immense soupir talentueux. J'aurais aimé savoir écrire ce texte qui résume en grande partie mon état d'esprit. A défaut d'avoir le talent, soyons heureux d'avoir des copains pour le faire à notre place...
(non, pas de photos aujourd'hui... Du texte juste... Roquemaure demain, promis...)
Et là, colère réelle. Bush refuse le terme de génocide arménien. Bon... Ma meilleure belle-amie (amis des néologismes je vous embrasse...) sera en colère ce soir et touchée par cette déclaration. J'ai profondément aimé la Turquie et les turcs que j'ai rencontré. Cela n'empeche pas qu'un peuple se grandit quand, comme tout être humain, il sait reconnaitre ses erreurs. Lorsqu'il s'obstine dans la négation, dans l'erreur, cela me parait être une faute que de l'encourager là dedans. Sans doute les USA ont des interets en Turquie, je ne suis qu'un pauvre gardois idiot. Mais je me dis que peut être, la franchise, c'est bien aussi dans les rapports amicaux.
Pauvre con de Bisounours de 30 ans et 1 jour que je suis...
Et là colère s'envole, et je me dis que finalement, heureusement que Marseille a fait un exploit à Liverpool cette semaine. Et puis sur le site lephoceen.com, je constate à nouveau que décidément, la différence entre un supporter con de Paris et un supporter con de Marseille est trés ténue... Des Ultras Marseillais demandent le départ des dirigeants, sans doute les mêmes qui l'an dernier ont applaudi ces mêmes dirigeants.
On peut être con, c'est un droit constitutionnel remarquez... Ces "supporters" se considèrent propriétaire du club. Sans doute sont ce les mêmes qui toutes les semaines, par des jets de fumigènes, occasionnent des milliers d'euros d'amende au club. Mais là, faire cette "fronde" de collégien le soir d'un exploit à Liverpool, c'est nul, c'est minable.
J'en ai marre de ces supporters à la con qui détruisent les clubs et les équipes.
Aprés ça, les histoires des caprices de Cecilia, de génétiques législatives, ou encore le fait du Roi qui décide qui sera le maire d'une ville de proche banlieue, je ne sais trop que dire... Oui, ça m'a interpelé. Ridicule serait le terme général.
L'histoire, les histoires, de Cécilia Sarkozy, c'est du ridicule insignifiant. Marre, nul, zéro. Cela valide ma position et ma vision sur Sarkozy Nicolas, que je ne vois pas comme un président de la République. Sa femme y est peut être pour beaucoup.
L'ADN, pas de commentaires. Sinon que je crois que l'immigration, et la manière dont la France est capable ou non d'accueillir et d'integrer ses immigrés, est suffisament important pour éviter de soit le polluer par un items aussi abjects que ces tests ADN, et pour éviter d'en faire LE sujet politique qui reçoit tous les ans l'honneur d'avoir "SA" loi sur l'immigration annuelle. Comme le Beaujolais Nouveau, tous les ans (3eme jeudi du mois de Novembre ?), la France a sa loi sur l'immigration... Le goût est différent de la banane. Et les problèmes, car il y en a, liés à une immigration qu'on ne sait maitriser, assumer, intégrer, refuser le cas échéant, ne sont pas résolus. Aucune politique de co-développement. Rien.
Par contre des artefacts type la loi sur l'ADN. J'ai une affection personnelle pour Charles Pasqua. Il a franchi allégrement le point Godwin cette semaine. Je ne suis pas sur de ne pas partager son avis néanmoins... Pas plus de commentaires sur ça : j'en ai marre qu'on instrumentalise un sujet qui mérite mieux que des crises épidermiques.
Sur Neuilly enfin... Sarkozy décide de qui sera maire. Travailler plus pour gagner plus ? Non, Devedjian avant, Teullé aprés, c'est un slogan, pas forcément une réalité... Un parachutage. Le cocu semble heureux face caméra. Moi, cela me révolte. "Rupture" entendions nous... Elle est où la rupture avec les pratiques puantes et odieuses de la politique qui faisaient que le Front National et l'extréme gauche explosaient les records y a peu, quand ce n'était pas l'abstention ?
Je me rends compte que mon bain a fini de couler. Et que j'ai peut être dit suffisament de conneries pour ce soir. Je parlerai donc de tout le bien que je pense de l'arrivée potentielle de Jack Lang à la chancelerie, puisque tout le monde en parle de ça... Rupture... Soupir...
Je terminerai simplement par mettre en avant un texte que j'ai trouvé magnifique de mon ami de blog Serval. Sur le NewDEL, l'ancien site de notre ami Guy Birenbaum, où chaque jour un auteur vient écrire un texte. Avant lui, Laflote, sur le harcèlement professionnel, et avant hier le gentil Cui-cui (quel pseudo marrant), avec un conte Jeandelafontainien (amis des néologismes...), avaient donné de belles couleurs à ce blog que j'aime bien.
Aujourd'hui, Serval écrit un texte automnal. un immense soupir talentueux. J'aurais aimé savoir écrire ce texte qui résume en grande partie mon état d'esprit. A défaut d'avoir le talent, soyons heureux d'avoir des copains pour le faire à notre place...
(non, pas de photos aujourd'hui... Du texte juste... Roquemaure demain, promis...)
jeudi 4 octobre 2007
Bon anniversaire majestueux dragon

Je sais, c'est idiot... Mais voilà, Shiryu est né le 4 Octobre. D'aprés le volume 13 de SaintSeiya, Shiryu est né aujourd'hui, et il a encore 13 ans.
Cette fois ci, je fais une infidélité à mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. Mais j'ai redécouvert, via un forum d'amis de SaintSeiya, un fanartiste qui m'avait impressionné il y a quelques années. Quand Falconhill n'existait pas encore.
Randall Pizzardini est un des plus talentueux fanartiste gravitant autour de Saint Seiya et de cet univers peuplé de gens gentils (immense majorité). En plus, et ce n'est pas pour me déplaire, j'ai eu le sentiment, en lisant quelques unes de ses interventions, d'une humilité qui réhausse encore le talent. Mais quand je vois la modestie et la simplicité de mon amie Pallas par exemple, ou de personnes avec un réel talent, je me dis que la prétention et l'arrogance, finalement, n'est pas l'apanage de ceux qui ont le talent. Des autres, oui. Sans doute.
Du talent artistique, je n'en ai aucun. Presque sourd d'une oreille, incapable de dessiner autre chose que la tête à Toto. Et je ne me risquerai pas à écrire un livre de si tôt. Sans doute pour ça que je voue une réelle admiration pour les gens de talents, les artistes. J'aurais voulu être un artiste disait l'industriel chanteur. Peut être pourais je la chanter aussi cette chanson... Si seulement je savais chanter.
Drole de journée. Où Laurent Fournier devient l'entraineur du Nimes Olympique, et où le petit Matthieu m'a hier soir fait passer une soirée de rève. Aujourd'hui, il a plu. Je ne me sens pas si seul que j'aurais pu le croire y a pas si longtemps. Même si peut être certains manques ne seront plus jamais comblé. Tant pis. Même si...
Ce soir, je repasse encore à table. J'espère que ce repas, important, avec une personne importante à mes yeux et à mon coeur, ne me rendra pas trop triste... C'est encore de la politique là... Peut être un petit manque de carrure chez moi... La encore aussi, tant pis.
Joyeux anniversaire Shiryu.
mercredi 3 octobre 2007
Mélancolie d'automne, ou d'anniversaire...

Me ramenant 9 ans en arrière, où l’élève ingénieur que j’étais effectuait un stage à Cogema, à l’atelier de traitement du linge de Marcoule. Mon bureau de stage étant en face de cet atelier de reprographie où j’allais ce matin, en tant que jeune cadre au badge bleu, passer une commande.
Je sais que pleins
de belles choses m’attendent. Je ferai un jour le bilan de ces années de mes « vingt ans »… Quoique je l’ai déjà fait, ce bilan. C’était les années Chirac quelque part, mes années Chirac en tous cas. Sarkozy n’a pas ouvert qu’une nouvelle page pour la France, pour moi aussi. Politiquement, professionnellement, humainement, la page qui débute est différente de celles d'Octobre 97'.

Tout le monde change comme disent les poètes anglais...
Pas de tristesse chez moi. Simplement une mélancolie légère mais réelle. M’a-t-elle cependant un jour quittée, cette mélancolie ? Je n’en ai pas vraiment l’impression… La veille de mes 30 ans n’est finalement qu’un jour comme les autres où je soupire sur moi-même. Rien de nouveau sous le soleil, ou plutôt la grisaille.
Mais j’avoue que j’ai mal au ventre aujourd’hui… Ca fait un moment que j’ai mal au ventre… Peut être les 30 ans ne sont qu’un prétexte et la mauvaise raison, je ne sais pas... Mais ça, c’est un autre débat.
Pas de tristesse chez moi. Simplement une mélancolie légère mais réelle. M’a-t-elle cependant un jour quittée, cette mélancolie ? Je n’en ai pas vraiment l’impression… La veille de mes 30 ans n’est finalement qu’un jour comme les autres où je soupire sur moi-même. Rien de nouveau sous le soleil, ou plutôt la grisaille.
Mais j’avoue que j’ai mal au ventre aujourd’hui… Ca fait un moment que j’ai mal au ventre… Peut être les 30 ans ne sont qu’un prétexte et la mauvaise raison, je ne sais pas... Mais ça, c’est un autre débat.
lundi 1 octobre 2007
Délinquance viticole
Salops (ou salaud comme me dit Zgur avec justesse :) ) de délinquants ! Que fait le ministère de l'intérieur ? Le Président interviendra t'il pour mettre en place une commission présidée par un socialiste pour lutter contre ce genre de méfait ? Honteux... Information récupérée sur le Figaro.fr...
Côte du Rhônes : 4000 bouteilles volées
Des cambrioleurs ont volé en fin de semaine dernière 3.762 bouteilles de grands vins de Côtes-du-rhône septentrionales (Côte rôtie, Condrieu, Saint-joseph) chez le principal producteur de Chavanay (Loire).
Les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans un atelier puis dans la Cave Yves Cuilleron, située dans le bourg de la commune, chargeant leur butin à bord de deux camionnettes et d'un 4X4 appartenant au producteur, à bord desquels ils se sont enfuis.
Ni le chargement, dont la valeur est évaluée à 70.000 euros, ni les véhicules n'ont encore été retrouvés.
Côte du Rhônes : 4000 bouteilles volées

Les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans un atelier puis dans la Cave Yves Cuilleron, située dans le bourg de la commune, chargeant leur butin à bord de deux camionnettes et d'un 4X4 appartenant au producteur, à bord desquels ils se sont enfuis.
Ni le chargement, dont la valeur est évaluée à 70.000 euros, ni les véhicules n'ont encore été retrouvés.
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