Aujourd’hui, il ne me manque qu’un peu de musique, absente du PC sur lequel je tape. Hotel Ibis de Manosque. PC Portable Asus je ne sais pas combien de mon papa. J’aurais un lecteur de carte mémoire dessus, je
posterai une photo de la vue que j’ai depuis l’hotel. L’autoroute A51, ça change des vaches du Valgaudemar ou du Forez…
Et un souvenir. Celui du PC sur mes jambes, dans les lits de mes chambres d’hotel. Une différence : connexion WiFi. Qui a un prix, à la différence du fil téléphone qui me faisait me connecter depuis un serveur appartenant à mon ancien groupe. Retour vers le passé.
Pas grand-chose à dire. Un message pour rien, un de plus. Sinon quelques billets qui ont retenu mon attention, lisant les coupures de presse.
Après un repas de midi bien chargé et arosé, un sondage comme quoi
deux hommes français sur trois sont trop gros (une femme sur deux). Je me regarde, je me malaxe les joues. Je soupire, je suis donc dans la majorité. Je me savais gros, je ne m’imaginais pas majoritaire.
Et puis je lis que l’enquête s’est déroulée dans les dé
partements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne et dans la Communauté urbaine de Lille. Sauvé, le gardois que je suis. Sauvé ? Non, peut être ne suis-je plus dans la majorité, en tous cas je n’en demeure pas plus physiquement irréprochable, soupir…
Et puis à coté une nouvelle surprenante :
l’inflation grandissante fait que le pouvoir d’achat des salariés va souffrir en 2008… Pétard, pour une surprise…
(soupir)
Si on redevient sérieux, un mot m’attire dans le titre de cet article de 20 minutes : «
salariés ». Et oui, ceux qui ne seront pas concernés par les mesures sur l’essence professionnelle, et dont une grande partie voit les mesures telles les divers crédits d’impot ou la future prime de cuve leur passer sous le nez. Cette caste de « français moyen » trop riche pour être aidé, trop pauvre pour être sereine, et trop calme pour foutre le bordel et être écoutée et respectée.
Elie Cohen, économiste au CRNS, explique que pour lutter contre l’inflation, il faudra «
lutter contre l’augmentation des salaires » ( !!!). Qui c’est qui va trinquer une fois de plus ? Ceux qui, en immense partie, créent la richesse de notre beau pays.
Sans commentaires supplémentaires...
(soupir bis)Sans transition aucune, le Figaro nous apprend que «
le train de vie de l’Elysée a encore augmenté en 2007 ». Je ne mets pas de « ! », je devrais mettre des « … », conclu par un soupir
(ter), parce que... A coté, Jean Michel Apathie répètera qu’un état continuellement déficitaire, ce n’est pas sain. Certains le moqueront, l'attaqueront, le railleront. Sur ce point, je me contenterai d'hocher la tête de haut en bas en fermant les yeux, et en soupirant une quatrième fois.
Mais qu’importe si les français se serrent la ceinture, 3 millions de plus que l’année précédente seront dépensés par l’Elysée. Personnel, travaux, mais surtout «
dotation présidentielle » (
ie le salaire… c’est pourquoi j’ai dis « sans transition plus haut »…), sont les postes en forte augmentation.
Rupture ? Oui, le budget « vin » a baissé de 40%... Sans commentaires supplémentaires, je deviendrais idiot
(soupir V). Terminons par
Georges Frèche qui ne se représentera pas au Sénat. Freche, Président PS de la Région Languedoc Roussillon et proche soutien de Ségolène Royal aux dernières présidentielles. Défendu et soutenu corps
et ame par pléthore de supporters de gauche dans ma région, qui viennent ensuite donner des cours de tolérance et de bonne tenue à la terre (ou le département) entière. Soutenu par ceux qui ont dénoncé et combattu 5 ans durant, par des actions et des comportements
- que je juge pour la plupart - intolérants et antidémocratique, le fait que Blanc ait été en 97 élu président de région avec des voix du FN
(ceux qui a empeché Frèche de prendre le languedoc Roussillon à cette époque déjà… Sans doute cela eu été au final ce qui a vraiment été reproché à Blanc… ?).
Finalement il ne sera pas candidat sur les listes PS, parce qu'après trop d’outrance, ça commence à se voir. Sera-t-il à nouveau tête de liste aux régionales de 2010 ? J’attends de voir.
Allez, je sais… Il y a Vanneste à droite… J’avais parlé à une époque «
d’alibi »…
(Soupir number six).
Finalement, je n’aurais pas du blogguer avec le WiFI de l’Hotel. Encore que je n’ai pas parlé foot, ça m’aurais vraiment déprimé.
Mais peut être la vie personnelle en ce moment, avec des santés précaires autour de proche, et ce boulot qui m’emmène loin pour des raisons qu’aurait plébiscité Ubu ou les dernieres gouvernances françaises et européennes
(tiens, je n’ai pas parlé de l’Irlande, et par la même du bon dernier billet de Cuicui sur le village), donnent cette touche boudeuse à mon humeur.
Boudeuse, c’est mieux que pire, non ?