jeudi 24 septembre 2009

L'insupportable impunité de Jean-Michel Aulas

L'ami Manuel a écrit un excellent billet : "la pression sur les arbitres, ça suffit". Je plussoie à 100% à son billet (par ailleurs fort agréablement écrit). Il cite, dans son article, le post de mypost.fr "Aulas dans les vestiaires de l'arbitre, une habitude".
Et moi aussi, je dis qu'il y en a marre. Il y en a notamment marre de l'impunité totale dont bénéficie Jean-Michel Aulas.

Ce n'est pas la première fois que le président de l'OL est coutumier de propos plus que limites. Sa mauvaise foi est là pour défendre son club diront certains : il y a cependant la ligne jaune qui est cependant franchis. D'autre diront qu'Aulas n'est pas le premier à se plaindre, en des mots parfois insupportables, de l'arbitrage ou de la probité d'un tel ou un tel. C'est vrai, mais généralement ces gens là sont suspendus, sanctionnés, ou au moins rappelé à l'ordre par l'autorité. Mais y a t'il vraiment une autorité pour certains puissants ?

J'en ai assez de l'impunité dont bénéficie Jean-Michel Aulas. Le Parisien du jour demande un commentaire sur cette affaire au président de la LFP, le sémillant M. Thiriez. "Aucun commentaire". Ben c'est bien sur ! Il est tellement plus facile de mettre des mois de suspension au président de Reims ou de Valencienne, que d'oser toucher le puissant Jean Michel Aulas. Fort avec les faibles, ridicule avec les puissants, surtout quand ceux sont eux qui nous ont mis en place...

Je suis embêté. J'ai envie d'aimer le club de Lyon. J'adore cette ville (coucou à un Romain auteur aujourd'hui d'une saine colère). J'aime l'équipe de cette année. J'aime le stade. Mais que c'est dur d'aimer un club dirigé par un homme aussi antipathique, qui réussi certes à faire gagner son équipe, mais aussi à la faire détester par beaucoup...

La petite histoire qu'après cette sage pression mise par le président de l'OL sur l'arbitre, les lyonnais égaliseront via un but hors-jeu, entaché d'une faute de Cris au début de l'action que l'arbitre n'aura pas sifflé... Le hasard est parfois bien malheureux...

PS : deux billets des cahiers du football à lire. Pourquoi Aulas doit partir (Mai 2009), et Ainsi va JMA (Septembre 2009).
(une photo de Lyon, parce que la ville est tellement belle...)

24 heures Clearstream


Ce procès est presque tourné en temps réel...

10h - 11h, Dominique de Villepin annonce qu'il va porter plainte contre Nicolas Sarkozy pour non respect de la présomption de l'innocence...

Entre 14h et 15h, verrons nous apparaitre Jacques Chirac ?

Depuis la fin de la série HADOPI Break, heureusement que Clearstream passe à la télé... C'est plus marrant que la coupe de la Ligue...
(soupir)

mercredi 23 septembre 2009

Essences : nouvelles taxes en vue !

Les taxes, encore les taxes… La taxitude aigüe de notre élite est quelque chose qui m’exaspère au plus haut point. J’en parle et en reparle, souvent, trop souvent… Considérons ce blog, aussi, comme un exutoire qui m’évite d’aller fracasser les murs de ma maison à coup de masse pour calmer ma colère…

L’AutoPlus de cette semaine présente un article intitulé : « Nouvelles menaces à la pompe ». Et présente la « grêle de prélèvements inédits se profilant à l’horizon » sur le litre d’essence… La taxe carbone ? Oui, mais apparemment elle ne serait pas seule. Etat des lieux, avec probabilité d’après l’hebdomadaire automobile.

  • Taxe carbone (probabilité : c’est sur !). On en a suffisamment parlé ici… Soupirons ensemble, et sauvons la planète…
  • Hausse de la taxe des produits polluant (proba : 50/50). Il serait prévu que les pétroliers incluent 7 % de produit bio dans leur carburant (contre 6% aujourd’hui). Sinon, boom taxe sur les produits polluant qui augmentera d’environ un centime le litre…
  • Amende des pétroliers répercutée (proba forte). L’Etat doit délivrer des diplômes aux entreprises non polluantes, des « certificats d’économie d’énergie ». Mais voilà, Autoplus cite Alexandre de Benoist, président de l’UIP, pour qui jamais les pétroliers n’obtiendront ces certificats. D’où amende. D’où fatalement répercussion sur le prix à la pompe : + 5 centimes environ…
  • Taxe régionale folle (proba forte). Le Grenelle 2 prévoit une hausse de la TIPP régionale. Avec en plus débridation du taux de cette TIPP, qui verra les région libre de l’augmenter à leurs guises… Vu que les Régions n’ont pas eu l’habitude ces dernières années de baisser les impots, le risque est important. Estimé à 2 centimes le litre par le journal autombile.
Donc au final, un total des taxes d’environ 13 centimes. Soit + 10%. Et tiens, je vous le fais en francs pour les plus vieux : +0,85 francs. Allez, on continue à se faire mal. Un plein de 45 litres, +5,85 € sur la note (presque 40 francs...).
Ajoutons à cela le fait que rien ne dit que le baril de pétrole restera à un faible taux, 2010 risque d’être salé pour les automobilistes français, qui sauveront la planète avec leur portefeuille…

Personnellement cela me révolte autant que cela m’afflige. Affaire à suivre, comptez sur votre ami le Faucon…

(non, je ne vais pas citer à nouveau notre Président « qui n’a pas été élu pour augmenter les impôts », ni refaire la liste des taxes créées depuis 2007)
PS bis : tiens, je fais comme copain privilégié (entre autre), je tente un billet sur le post... on va voir, hi hi hi ^__^

Mangez des fruits ! (comme Frank, sur Amstrad CPC)

(pardon pour le titre, je ne le referai plus...)

Je garde un souvenir ému de ce jeu pas très connu, mais pourtant culte pour ceux qui l'ont eu entre les mains… Un jeu d’enfant, comme on en trouve plus sur les consoles news générations. Un jeu pour jouer, sans scénario spielberguien, sans réalisation lucasartienne…
Non, un jeu pour jouer, tout simplement, tout bêtement.

Un jeu sur lequel j’ai passé un temps de fou, en rentrant de l’école. Même ma sœur y jouait, et aimait ça, Fruity Frank. C'est mercredi : redevenons des enfants !

Pourtant, ça commence mal ce jeu. Je crois qu’on a une des plus mauvaises introductions sur Amstrad, avec cette pomme filaire toute laide et tout moche en entrée (voir image suivante). Oui, le jeu date de 1984, à une époque où je n’avais que 6 ans, et ou je commençais tout juste à m’habituer au lecteur cassette du MO5…
1984, je n’aurais découvert ce jeu que vers les années 1990 : il restera pourtant un de mes jeux préférés…

Ensuite, passé cette vilaine intro, on est pris par ce jeu qui, quelque part, est culte pour ceux qui l’ont découvert il y a 20 ans…
Le principe est simple. 5 fruits et légume par jour dit le ministère de la santé publique aujourd’hui. A l’époque, notre société n’était pas si hygiéniste, à vouloir faire notre bien contre notre volonté. Mais Frank a compris quand même le bienfait des végétaux. Donc le but est con comme la lune : manger des fruits dans un décor avec des monstres et des galeries à creuser.

Il y a un coté Boulderdash dans ce jeu. Les pommes sont en fait des pierres que l’on peut faire tomber sur les vilains monstres, en creusant le niveau au dessous. Elle nous permet d’éliminer les laids monstres qui se baladent ici et là, et veulent nous empêcher de manger des cerises et des abricots. Mais il faut faire attention : cette pomme peut aussi nous écraser comme une vulgaire figue trop mure…
Vers la fin du jeu apparaît le monstre ultime, la Fraise. Quelle salope cette fraise… Rapide et méchante à souhait. Alors qu’avec un peu de chantilly, et un bon Rasteau, c’est tellement bon la fraise… Là, elle est acide…

Ce jeu se compose de succession de tableaux différents, avec chaque fois plus de monstre et plus de difficulté. Le décor évoque les tapisseries qu’il y avait chez mon docteur au début des années 80 : un kitch que ne renierait pas Franck Dubosc dans son prochain Disco… Et la musique, parlons en de la musique…

C’est vraiment un jeu spécial, Fruity Franck. Un jeu que, j’avoue, j’avais oublié depuis… Et en me baladant sur ces vieux sites d’Amstrad et autre, je suis retombé sur ce nom, Fruity Franck… Et là, c’est marrant…
C’est comme cette vieille photo de classe que l’on retrouve, et cette fille que l’on croyait avoir oublié et dont son parfum grenadine embaume l’air à nouveau. On se retrouve gros et pas beau, triste de ne pas être gratifié de son sourire, à minima de son regard… Et on se revoit enfant.

En revoyant ce nom de jeu, j’ai retrouvé ma chambre d’enfant. J’ai entendu à nouveau ma mère crier « on mange », et me suis revu lui répondre « cinq minutes, je finis un truc… ». Et non Falconette, je n’ai pas changé, sauf qu’aujourd’hui ce truc qui fait que je te fais attendre pour prendre l’apéro, c’est un blog ou une partie de Playstation 3, ce n’est plus Fruity Franck.

Si vous voulez jouer à l’archéologue du net comme notre ami Férocias, un lien incontournable vous permettra de récupérer l’émulateur Caprice32. Facile d’accès, vous pourrez retrouver cette interface bleue et jaune, et appeler ce « cat » qui permettra le « run machin » de nos rêves… un excellent site : Mondemul.net, avec pléthores de vieux jeux.

Pour redevenir, le temps d’un instant, d’un mercredi, un enfant…

mardi 22 septembre 2009

Des blogs aux noms délicieux...

Elmone me demande de citer cinq blogs dont j’aime le nom (dont un hors du Top 100 de Wikio). C’est la chaine du moment.
La question ne m’est pas évidente. En effet, je n’ai jamais tellement fait attention au nom des blogs que j’aime bien. Je suis plus intéressé par le bloggueur, parfois par son pseudo. Certains ont des pseudos marrants… Mais quand même, je vais tenter l’exercice.
  • Cyber mamie. Outre le fait que j’aime beaucoup la bloggueuse qui le tien, j’adore ce nom de blog. Je le trouve attachant et réconfortant. J’aime…
  • Bah by CC !. Le pseudo m’a plu, le nom encore plus… En plus, la bloggueuse est sympa comme tout, cela ne gâte rien…
  • Plume dans le kawa. Nom original et efficace.
  • Oréade Centriste. Un nom de blog qui allie l’originalité à un ton poétique et aérien qui me plait beaucoup… Ca me donnerait presque envie de devenir centriste...
  • Les autres et moi. Je ne dirais rien sur la bloggueuse, car je serais tout sauf objectif… Je trouve qu’elle n’aurait guère pu trouver mieux et plus approprié, comme nom de blog…
Enfin, deux noms de blogs que j’aimais bien… J’adorais Incandescence, de Rose Noire. Le nom aussi flamboyant que le ton de la bloggueuse. Ce blog me manque, cette bloggueuse me manque. Si tu es dans le coin, je t’embrasse.
J’aimais bien le nom nymphique et féérique d’un autre blog, qui n’existe apparemment plus… Tant pis… (soupir puissance exponentiel de beaucoup).

Je fais suivre le tag aux cinq blogs que j’ai cité.
(et ne me demandez pas pourquoi j'ai mis un dessin de Shaka tiré de Saint Seiya Gold... Aucune idée...)

Clearstream, thriller divertissant de cet automne...

Le procès Clearstream m’indiffère. Totalement. Une bagarre de cour de récréation dans le grand préau de la République. Enfantin. Affligeant. Bête à manger du foin. Le procès Clearstream m’indiffère, mais pas forcément les acteurs.
Je commence le billet par cette vidéo retrouvée chez l’ami b.mode… Ou Villepin fait du Villepin. Et moi, je le confesse, j’aime ça, ce panache romanesque et pittoresque

Je ne comprends en fait pas grand chose à cette affaire Clearstream. Je suis un peu bête aussi, c'est vrai... Nicolas essaie de l’expliquer, mais non pas mieux. Je ne dois pas faire trop d’efforts en fait…
Pourtant, les personnages de thriller à la française m’intéressent. C’est rare qu’un président porte plainte contre celui dont il fut un ministre… Cela donne en plus un coté bizarre… Villepin est sur le banc des accusés, mais il se comporte, devant l’opinion, comme la victime de se procès. C’est spécial. Et comme le demande le Chafouin, qui est vraiment la victime dans cette histoire ?
Pour mon copain gaulliste David en tous cas, les choses sont claires : la victime est moins le plaignant que celui qui se retrouve politiquement isolé et piégé…

Je ne sais pas qui est coupable. Et de quoi ? D’une barbouzerie comme il y en a eu tellement dans le monde du pouvoir ? Soyons clairs, Sarkozy n’a cessé de promettre la rupture durant la campagne, et cette dernière se retrouve balayé par l’argument qu’il sort à de nombreuses reprises (les taxes, la politique africaine, les déplacements présidentiels couteux, etc…) : « de tous temps, cela a été fait ». Donc pourquoi là, faire un procès ? En se portant en plus partie civile : un Président qui porte plainte, en voilà une de rupture… J’en aurais préféré d’autres…

Finalement, et de la même manière qu’Elmone, je regarde le procès Clearstream comme un show. Un simple show. Un épisode de 24 heures chrono, avec un héros qui a plutôt a les cheveux poivre et sel... Avec ses personnages romanesques, et ses futurs et probables coups de théâtre. Verra t’on Jacques Chirac en guest star ? Je ne sais pas, mais qui le sait vraiment ?

Pendant ce temps, la vie suit son tranquille chemin. L’automne arrive. Et avec ça, pléthore de questions… Entre Clearstream et la grippe A, je ne cesse de me demander si on s’occupe vraiment, moi le premier, des vrais problèmes
Finalement, tout n’est que spectacle et amusement… Ici aussi… (soupir)

lundi 21 septembre 2009

Grippe A : la bêtise appliquée au football professionnel

Grenoble est une équipe qui va mal en ce moment. 0 points en 6 matchs, bons derniers du championnat. Et en plus, deux joueurs, les expérimentés Jemmali et Dieuze, ont été victimes de grippe A cette semaine... L'entraineur Bazdarevic en parlait, c'était cocasse de préparer le match contre les performants rennais avec des masques...
En tous cas, le jour du match, les deux joueurs grippés étaient forcément absents. Et la LFP, présidé par l'indispensable M. Thiriez (que j'apprécie autant que l'ensemble de la direction du football français), a pris la décision qui s'imposaient.

Par précaution, le protocole d'avant match où les joueurs se serrent la main a été annulé.
Donc je résume. Les joueurs peuvent se tripoter, se marquer à la culotte, s'engueuler tête contre tête, s'aider à se relever, mais ils n'ont pas le droit de se serrer la main en début de match.

Nous avions déjà, à de maintes reprises, relevé que la LFP était dirigé par des authentiques technocrates complètement déconnectés des réalités et du bon sens. En plus nous avons des zélés...
Mieux vaut en rire... Cela n'a malheureusement pas empêché Grenoble de passer un dur moment sur le terrain. Et certains "supporters" de se comporter en authentiques cons...

dimanche 20 septembre 2009

Frêche Cohn-Bendit... La politique de haut niveau

La lecture de la page politique du Parisien Aujourd'hui En France, hier, m'a montré qu'il était facilement possible de sourire en soupirant... Deux de mes idoles politiques, mon bon président de Région Georges Frêche et le donneur de leçons d'outre Rhin Daniel Cohn Bendit, se sont révélés égales à elle même hier.

Georges Frêche. Le sympathique Coucou s'émeut du soutien de ce dernier à Brice Hortefeux (moi je suis surpris qu'une semaine après on en parle encore, soit...). Non, mois ce qui m'a amusé, c'est cette phrase : "Oui, je suis persuadé que la Fédération du Nord a fraudé massivement".
Je ne demanderai pas ce qui se passe dans sa bonne Fédération de l'Hérault. Mais sans doute doit il être persuadé que c'est comme dans la Fédération de Marseille, un havre de morale et de pure régularité...

Daniel Cohn-Bendit. Cet homme a une haute opinion de lui même. Au niveau de son mépris pour autrui. Après avoir été electoralement efficace en traitant François Bayrou de "minable", voilà que c'est la chef du PS qui se prend l'insulte suprême. "Minable", Martine Aubry aussi... Minable...
J'aurais envie de dire : "c'est celui qui dit qui est", mais comme j'ai quitté le primaire voilà 20 ans, peut être faudrait il grandir un peu...

Enfin, avec une classe politique de cette classe (répétition), autant faire comme Vanille ce weekend...
(sinon, écœuré pour Rolland Courbis ! qu'il reçoive mon immense soutien... Pendant ce temps, Christophe Tréber n'était pas au stade... Soupir)

samedi 19 septembre 2009

Peut on aimer quelqu'un qui ne pense comme nous ? (la chaine du conjoint)

Durant mes vacances d’été, j’ai eu la chance d’être taggué par l’ami Mathieu. Une chaine très belle, et qui évoque beaucoup de choses personnelles pour moi. Je ne voulais pas y répondre d’une chambre d’hotel, rapidement entre deux visites. Parce que le sujet compte trop pour moi, il est sensible. Très sensible.
Cette chaine nous invite donc, très simplement, à réfléchir sur « les relations amoureuses entre personnes n'ayant pas les mêmes opinions politiques ». En gros, le Privilégié me demande si j'aurais pu entretenir une relation amoureuse de longue durée avec quelqu’un qui ne penserait pas comme moi, qui ne voterait pas comme moi…

D’abord, difficile de commencer l’exercice sans mettre en avant la relation présidentielle entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Oui, c’est people. Oui, c'est cliché. Oui, c'est con...
Mais bon, avant qu’ils soient ensemble, nous pouvions caricaturer Carla comme égérie d’une gauche bobo caviar, et Nicolas comme le président d’une droite atlantiste, dure, ultra libérale. Et pourtant ils se sont mariés. Si j’en parle en préambule, c’est que j’y reviendrai, à cette relation qui m’a touché plus que politiquement parlant…

C’est une question difficile, car on ne peut pas y répondre sans mettre son cœur sur la table

En ce qui me concerne, le postulat de base est clair. Je suis de droite, ingénieur avec formation scientifique et industrielle. Une culture artistique proche de zéro. Je suis un provincial de Provence, je regarde le foot en buvant des bières et je mate des dessins animés sur ma PlayStation 3. Est-ce que j’aurais pu (j’utilise le passé car la question ne se pose plus aujourd’hui) tomber amoureux d’une fille de gauche, cultureuse littéraire n’y connaissant rien en foot ? La réponse est oui. Parce que mon histoire personnelle me le prouve...

Il y a un premier point sur ce billet, c’est la théorie. Je trouve que dicter ses sentiments en fonction de son bulletin de vote, c’est dommage. C'est con aussi, mais je ne jugerais pas : certains ne peuvent concevoir de fréquenter des gens ne votant et ne pensant pas comme eux. Moi, quelque part, je serais désespéré de n’être qu’avec des mêmes gens que moi.
Mes amis et relations, sur le web mais aussi la vraie vie, votent pour un peu tout le monde. Ils ont des idées que je juge parfois d’une bêtise absolue, et j’imagine que la réciproque est vraie aussi. Pourtant, ceux sont des gens que j’aime. Qui m’enrichissent, me réconfortent, m’apprécient aussi je crois, et qui me permettent d’être heureux et, je crois, équilibré. Ils ne votent pas toujours comme moi et ne sont pas forcément fan de l’Olympique de Marseille ? Qu’importe…
Imaginer un monde où je ne serais qu’avec des clones de moi, qui acquiesceraient à toutes mes paroles pas forcément saines ? Non, je ne supporterais pas… Et idem dans une relation amoureuse, être avec mon double, mon miroir, je trouve que ça serait affreux. Aussi car je me connais un peu, et je crois que je ne m’apprécierais pas forcément si je me rencontrais dans la rue…

Ensuite, la question sur les relations amoureuses. J’ai parlé au départ de Sarkozy, car quelque part je lui ai longtemps ressemblé sur un point. La fascination d’une certaine gauche : celle de la mitterandie, de la culture, de l’intelligence. Caviar ? Peut être aussi.

Il y a un épisode de ma vie qui m’a marqué. Un secret pour personne parmi mes proches. Décembre 2001, quelques jours entre Noel et le Jour de l’An. J’étais à Bruxelles voir ses amis que j’aime tellement, à l’invitation d’un que je n’oublierais jamais. La journée est belle, et le soir je me retrouve seul avec une amie que j’aime vraiment. Tout mon contraire, sur bien des choses. Une professeur de français latin grec histoire etc… Pas de math ou de sciences non. Avec un talent artistique réel (je ne sais dessiner que la tête à Toto). Une fille de gauche, élevée dans la Mitterandie. Un père ancien député socialiste, grand élu local. Proche de Laurent Fabius, et voisin de Jack Lang. Et cette fille, c’est une de mes meilleures et plus proches amies.
Je parle de la fascination de cette culture, que je place forcément de gauche (en me trompant peut être ?)… Le dimanche, elle m’amène au musée d’art Royal de Bruxelles. Et moi, le con, l’inculte, je passe un moment extraordinaire avec cette amoureuse de l’art flamand et du Nord de l’Europe. Bosch, Bruegel… Elle m’explique tout. Le style de peinture de l’époque, l’art de la nature morte, ces représentations de la bible dans les plaines d’outre Quiévrain… et moi, je suis bercé, franchement bercé. Et franchement conscient aussi que mes limites culturelles et intellectuelles ne sont décidément pas bien loin...

Je me souviens surtout du retour en train. Bruxelles Avignon avec un arrêt à Lilles (utile pour poster une carte postale à... soupir...). Et de l’immense tristesse que j’ai ressentie à ce moment là. Pour deux raisons. La première est probablement d’ordre purement personnel, et un peu sentimental. Peut être qu’à ce moment là, mon cœur à battu d’une manière différente, et que le départ et mon impossibilité de dire ce que je ressentais me rendait triste. Mais je crois que c’est surtout ce constat d’infériorité qui m’a profondément blessé. Je me rendais compte ce que je savais déjà : j’étais un inculte, un idiot. Parce que ma formation, parce que mon histoire… A l’époque, j’aurais pu lui parler sans doute de l’histoire de l’OM, des différents cépages employés dans le Bordeaux ou le Côte du Rhône. Par contre, j’aurais été incapable de lui parler peinture, de lui raconter l’œuvre de Dante. Dante, c’était pour moi Hadès des chevaliers du Zodiaque... Loupé mon con, c’était un poète aussi…
Non, lors de ce retour, j’avais mal au ventre, mal au cœur… Mal de me savoir nul. J’étais vraiment, mais vraiment, pas bien… et pourtant, ça reste aujourd’hui un de mes plus beaux souvenirs.

Oui, j’ai toujours été fasciné par ce monde que je ne connais pas, dont je ne suis pas. Je fais des amalgames probablement, en accolant monde de la culture et de la littérature, et monde de gauche. Mais c’est vrai que j’ai longtemps été fasciné, je répète ce verbe mais je n’en ai pas d’autre, par ce monde là. Tout en étant heureux de faire parti du monde qui est le mien, même si quand je n’ai pas le moral les soupirs s'envolent…

Amoureusement parlant, j’ai une histoire qui est aussi plate que la Picardie. Pourtant, parmi les filles qui ont bien voulu de moi, je constate que ce furent essentiellement des scientifiques au début. De droite ? Peut être, je ne leur ai jamais demandé leur bulletin de vote. Puis j’ai l’histoire qui m’a marqué, avec une littéraire. Celle de la carte postale de Lilles tiens... Celle sans qui ce blog n'existerait pas.
Elle m’a marqué, c’est vrai. Dans tous les sens du terme… Est-ce que si l’histoire avait continué, ça aurait pu marcher ? Je ne sais pas. Mais factuellement, je ne pense pas. Parce que différence d'age (plus jeune que moi), parce que pleins de choses qui, je pense, n'ont finalement que peu de choses à voir avec la question. Notre monde n'était pas le même, notre bulletin de vote non plus, mais je pense que l'on partageait beaucoup de valeurs communes. Enfin, je pensais...
Mais je crois quand même que s’il n’y avait pas eu d’autres choses en tous cas, nous serions restés de très bons amis. Mais non…

Pour revenir à la question de base, non ça ne m’aurait pas dérangé d’avoir une petite amie qui ne pense pas comme moi, qui ne vote pas comme moi. Aussi parce que je crois que si on a des valeurs communes (et certaines sont communes à la gauche et la droite, je n’ai jamais cru que la justice, la morale, le respect et l’humanisme étaient des valeurs uniquement de gauche), qu’importe le bulletin de vote. Par contre, je pense que je n’aurais pas pu être avec une personne sectaire et intolérante, ayant la prétention de tout savoir ce qui est bon. Même si elle pense la même chose moi d’ailleurs…

Aujourd’hui, la question ne se pose plus. C’est pour ça que j’emploie le passé dans ce billet. La question ne se pose plus. Ce qui est amusant, c’est que Falconette sort d’études littéraires, même si son métier est plus en relation avec les chiffres et les entreprises. Sa culture n’a rien à envier à personne. Et sa sensibilité non plus. Elle n’est pas politique, ni politisée, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des avis et des analyses très pertinentes. Elle vote parfois comme moi, parfois pas comme moi. Et des fois on est d’accord, des fois pas. Je supporte l’OM, elle supporte les Verts, en plus de me supporter moi. Et rien que pour ce dernier point, elle mérite énormément de respect et de remerciements
Et des choses que je ne dirais pas sur ce blog.

En conclusion, et pour être cliché jusqu’au bout, ce n’est pas le bulletin de vote qui doit guider les relations entre les gens, c’est juste le cœur. C’est con, c’est cucu la praline, mais c’est comme ça.
Et je me dis que merde, c'est la conclusion du billet, de la question... Et je me trouve bien bête de ne pas savoir faire mieux pour conclure. Matthieu, excuse moi... (^_^)

Il parait qu’il faut toujours continuer à tagguer quand on a fini le sien. Ca fait du bien à la perle en plus, de continuer le tag… Je ne sais pas trop qui inviter, tellement on déjà répondu…
Je ne vois pas mes copines non politique Chibi et Alayia, je les taggue. Je ne vois non plus le copain marseillais de Mulhouse ou l’Oréade centriste. Je les embarque aussi dans ce délire. Et tiens, si Nicolas Dupont Aignan ou Alain Juppé répondaient à cette question, ça rendrait honneur à notre professeur d’histoire préféré.
Merci Mathieu, tu as lancé un beau tag.

PS : les dessins sont d'un peu tout le monde. Ceux sont des dessins d'animé, dont un dessiné par une amie que j'aime beaucoup. De dessin animé japonais, sauf le dernier...

Pour ceux qui demandaient des nouvelles de Vanille

(si si, y en a...). Elle va très bien...
(mais un peu toujours flemme quand même... et gourmande avec ça)
(je veux être un chien moi aussi...)

vendredi 18 septembre 2009

Ligue des Champions, l'hymne sous titré... (mwarff)

Je suis tombé sur cette vidéo hier soir, j'adore...

Je me fais en plus très mal : je suis amoureux de cet hymne de la Ligue des Champion's Et oui, j'avais 15 ans la première fois que je l'ai entendu : Voller, Boksic, Barthez, Sauzée et Deschamps grimpaient au sommet de l'Europe !
Tiens, je vous fais un aveu beauf : c'est ma sonnerie de portable, la musique de la Ligue des Champions :)

Amusez vous bien ^__^


(non les copains, ça ne va pas sur Une Deux ce genre de conneries : c'est sérieux Une Deux. Je fais des liens pour faire grimper au Wikio notre blog de foot... ? Nonnnnnn)

jeudi 17 septembre 2009

Il faut bourrer les urnes ! (pas avec du Gamay)

J'ai passé une drôle de journée... D'abord j'ai appris, par Jean-Michel Aphatie, que le Parti Socialiste avait truqué son vote interne y compris dans le bureau de vote de mon village ! Bouh, bouh, et rebouh !
Je reprends cet extrait du rapport de Jean-Pierre Mignard, qui consigne les fraudes au sein du PS (la photo à coté est une photo de mon village, parce que c'est gratuit, ça fait plaisir...)
Dans la section Roquemaure (Gard), la centralisation des résultats de cette section, au niveau fédéral, fait apparaître les résultats suivants pour le vote du vendredi 21 novembre :
  • Inscrits : 108
  • Votants : 80
  • Exprimés : 80
  • Martine Aubry : 76
  • Ségolène Royal : 4.
Or, il apparaît que lors du scrutin du vendredi 21 novembre, 7 camarades de la section de Roquemaure certifient avoir déposé dans l'urne un bulletin de vote « Ségolène Royal » !
Ne me demandez qui sont ces 7 ségolistes, je ne le sais pas (quoique...), et je m'en moque un peu. Mais quand même, ils ont même bourré les urnes chez moi... J'en pleure... De rire aussi, c'est vrai.
Comme je ne veux pas que le désespoir s'empare de moi, jouons nous aussi à bourrer les urnes avec Martine et Ségolène. Ah, il va y en avoir des jeux et des parodies ! On se marre bien.

Quoique c'eut été plus sympathique de bourrer les urnes avec du Gamay (mon produit de beauté)

Et puis quand on a bien rigolé quand même, on soupire un peu. Parce que parmi les militants, même s'il y a à droite et à gauche des personnes profondément sectaires, magouilleuses, et franchement détestables, il y a une majorité de gens biens. Qui croient que la politique peut changer les choses, et que démocratie et république ne sont pas que des mots en l'air. Savoir que les mêmes qui truquent les élections internes du PS ou du RPR tiennent ensuite le bureau de vote pour le maire ou le conseiller général, cela m'écœure profondément.

Les billets de Marc Vasseur, qui annonce qu'il ne reprendra pas sa carte au PS, ou de Hypos, profondément dégoutée, me touchent particulièrement. J'ai déjà ressenti ce genre de sentiment, qui m'ont donné envie de tout laisser tomber. La politique, l'engagement citoyen tout ça... Si je n'ai plus repris de carte politique depuis mes 24 ans, depuis 2002, c'est aussi parce que j'ai pu ressentir ce qu'on ressenti mes deux collègues de ouèbe, et pleins d'autres...

On se marre de savoir que les socialistes ont triché. Aussi parce qu'ils adorent nous donner, à nous méchants de droite, des leçons de morale. On se marre, mais ça ne me fait pas rire et ça me rend triste... Parce que c'est pas mieux ailleurs dans d'autres partis. Et parce qu'il faudrait vraiment que ça change...
Pourquoi tout le monde oublie le 21 Avril 2002... ?


Les promesses de Frêche à Loulou Nicollin

Lu sur l'Equipe.fr ce matin. Louis Nicollin a annoncé que si le Montpellier «faisait un résultat à Marseille (samedi), un pote à (lui) a dit qu'il (lui) paierait un grand attaquant au mercato». Le pote à Loulou Nicollin, c'est Georges Frêche. J'ignorais qu'il avait tout plein de sousous en poche pour jouer les mécènes.
Etant un bon républicain, je n'ose espérer que cela ne sera pas ma Région Languedoc Roussillon qui paiera un grand attaquant au club de foot de Montpellier. Que j'aime bien par ailleurs, mais bon...

Notre bon Président de Région aurait également fait, dixit le canard sportif, deux autres promesses. Augmentation substantielle de la subvention de l'agglo au club de foot montpellierain (ça ne va pas plaire à copine Polluxe ça), et baisse de 30 % du loyer du stade de la Mosson.

Ces informations m'amènent deux commentaires.
  • Pour la bonne santé des finances publiques de ma région, et parce que j'en ai marre que depuis le début de la présidence Frêche, chaque année soit occasion d'un bon de mes impôts locaux (oui, la décentralisation, tout ça... merveilleux argument bateau et malheureusement pas très juste...), je souhaite vivement une victoire de mes pauvres marseillais ! (il faudrait qu'ils cadrent leurs frappes quand même...)
  • Je suis supporter du Nîmes Olympique. Qu'a prévu de faire Georges Frêches pour mon club ? Rien. Serait parce que le maire nimois est UMP ? je n'ose pas imaginer une once de sectarisme chez ce président de région socialiste... D'accord, la conclusion s'impose à moi, logique. Je voterais pour le candidat UMP aux prochaines élections régionales ! (bon, y a aussi que j'ai très envie que Georges Frêche ne soit plus mon président de région, et que la majorité qui l'a soutenu perde aussi...)
On parle football et on termine politique, c'est fou quand même... Donc on concluera que ce weekend, Ségolène Royal vient à Montpellier pour sa fête de la fraternité (amen). Et elle offre le premier rang à son grand ami Georges Frêche. Tout va bien.

(Est ce que son site Internet à 41 000 euros reprend l'info ? je voudrais bien voir, mais depuis cette drole d'aventure, desirdavenir.org est inaccessible...)

mercredi 16 septembre 2009

Tribune de Jérôme Bourreau à propos d'Internet...

A lire ici, sur Numérama, la tribune de Jérome Bourreau (ex TF1). Pour beaucoup, il est le premier martyre d'HADOPI : il est surtout la victime du délit d'opinion, et d'une certaine collusion entre le premier média télévisuel et certains organes du pouvoir en place.
Je trouve que c'est une belle tribune...

Sinon, à part ici, et , je trouve qu'on a bien peu parlé de la fin du dernier épisode d'HADOPI. Bon, on se doutait de qui sortirait gagnant de cet épisode...

Renegade

J'avais 13 ans hier. Inzaghi en avait 36 ans, mais il a anéanti le petit enfant que j'étais le temps d'une soirée.
Pourtant, aujourd'hui, on est mercredi. Et j'ai encore envie d'avoir 13 ans. Et de mettre une grosse disquette 3 pouce 1/2 dans mon lecteur de mon Amstrad.

La grosse disquette... Je n'avais pas connu la 5"1/4 du Goupil, ce gros truc tout souple. Mais à 10 ans, je passais de la cassette à cette petite disquette noire et dure. Avec l'étiquette qu'on collait dessus, pour mettre le nom du jeu qu'on avait copié dessus.
Et aujourd'hui, j'ai envie d'être un rebelle. Et jouer à Renégade.


Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor.
On peut ramasser des armes : des bâtons, des battes de baseball, des chaines. Et on frappe, on se défoule, putain c'est violent mais c'est bon !

Et dans ce jeu, il y a le grand classique de l'époque : le Boss de fin de niveau ! Ahhh, le super vilain pas beau, le méchant. Y a des géants tout tatoué et tout laid. Y a le gars armé d'un flingue. Et j'en oublie...
Ce que je n'oublie pas, c'est les vilains qui vous attaquent en moto aussi ! Pour les terrasser, rien ne vaut le coup de pied aérien. Ce qui est extra dans ce jeu aussi, c'est la palette de coups dont est doté le perso. Des poings, des pieds, et des coups en sautant ou en arrière. C'est géant.



Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.

J'avais oublié le scénario. Et oui y en a un. Dans le premier, il faut sauver sa petite amie. Dans le deuxième, c'est son frère qui s'est fait assassiner... Et il faut le venger. Bon, on est loin de la richesse scénaristique d'un Final Fantasy XII, mais bon, pour un jeu qui va simplement permettre de casser tout ce qui bouge, pas forcément la peine de faire appel à Lelouche...

Y a un truc par contre qui est magique dans ce jeu, c'est la possibilité de jouer à deux, avec un collègue. L'Amstrad est doté de deux ports pour la manette... Ou alors un de deux fait du clavier. J'aimais pas le clavier... Mais souvent j'avais des manettes cassées, donc...

Et oui, c'est vrai que c'est violent. L'image d'Epinal de "jeux vidéos" = "violence" est là, on y est en plein dedans. Malgré les délicieux Bubble Bobble ou Bomb Jack, la caricature perdure. Et c'est vrai que Renegade est caricatural dans cette violence (jusque dans le scénario).
Personnellement je m'en fous. J'ai toujours été équilibré, et m'éclater sur Target Renégade ou devant Ken le Survivant n'a pas fait de moi un délinquant. Et j'ai toujours trouvé cette "excuse" (il a joué à un jeu vidéo violent, il est violent, donc c'est pas sa faute) abjecte et lâche.

Ouais, j'en ai passé des mercredis après midi sur les Renegade. J'ai le souvenir de jeux qui se finissaient assez vite. Mais quel plaisir ! Target Renégade est un grand nom de l'Amstrad.

(à noter, un site sur la trilogie Renégade, très bon)