La semaine arrive à sa fin… Avec elle le mois et l’année, qui sont en train de s’achever doucement. Le soir, la nuit tombe alors que la journée est loin d’être finie. Et le matin, il fait froid… Bref, une période propice à ce blues qui n’a rien de rock’n roll…
J’ai passé hier soir une soirée délicieuse. La Chanson du Dimanche est le genre de remède qui vous efface, en quelques chansons, plusieurs semaines de stress et de problèmes en tous genres. Quand les activités professionnelles s’entrechoquent avec les bêtes problèmes personnels et quotidiens, et rencontrent ces difficultés inhérentes à une fonction d’élu qui n’apportent pas que des satisfactions personnelles… Oui, une soirée, et on refait le plein de pêche. Pour un temps, car on sait qu’un mail, un coup de téléphone, ou un souvenir qui repasse par là peut facilement faire retomber le château de carte…
Je commence à écrire sans trop savoir où je vais… Peut être l’occasion de faire une balade de fin de semaine… Dans le Forez, avec quelques paysages automnaux. Je me souviens que j’étais en vacances il n’y a pas quinze jours… C’est fou combien les bénéfices du repos s’estompent rapidement…
Alors que je commence ce billet devant ces verts paysages, je remarque combien ça fait longtemps que je n’ai pas parlé vraiment de ce que je ressentais… Au-delà de la politique, du football, des histoires de la blogosphère ou des conneries que je peux écrire pour faire sourire un ou deux collègues… Non, ça fait longtemps…
C’est vrai que ces billets, axés uniquement sur mon nombril ou sur ma cervelle, n’intéressent que moi. Quelques parts, ils sont mieux que toutes les séances de psychothérapie du monde. Bien que là encore, on se retient. On aimerait tout balancer ce qu’on a sur le cœur, sur le net, au vu et au su de tout le monde. Mais on se retient… Parce que timidité malgré l’impudeur de la chose ? Je ne sais pas…
Tant est il que j’ai l’impression que ça fait un moment que je n’ai pas soupiré sur moi. Sur l’UMPS ou sur Raymond Domenech (lâché aujourd’hui même par Aimé Jacquet), oh ce fut souvent le cas. Mais sur mon nombril, non. Quelque part c’est bien, ça montre peut être que mon blog grandit un peu. D’autre part, peut être que je perd une part importante de ce que fut mon blog à l’origine…
Je me rends compte que finalement, je parle peu de ce que je ressens aujourd’hui, en ce moment quand j’écris ce billet… Non, je parle de la manière dont a tendance à évoluer mon blog. Moins personnel, plus blog de réflexion, de coups de gueules ou de coups de cœur. C’est bien aussi…
Finalement, je constate un truc bête. Ou plutôt je le réalise. Je m’autocensure (ou me retiens...) de plus en plus… Aussi sur mes coups de cœur ou coups de gueule. Sur ce point là, c’est moins par peur des réactions que par crainte de pondre un billet mal branlé et pas réussi…
J’aurais voulu réagir, par exemple, sur cette accusation de racisme portée sur Jacques Chirac. L’hérétique et Toréador ont parfaitement résumé ma pensée : cette accusation est insupportablement ridicule. J’aurais sans doute écris un billet là-dessus, sur mon ras le bol de cette antiracisme facile et de pacotille, qui s’acharne sur des bêtises et laisse passer à coté des choses plus graves, mais peut être moins médiatiques.
Ce billet, j’y ai pensé et je ne l’ai pas écrit. Aussi peut être parce que je pensais que les deux billets cités plus haut avaient parfaitement résumé ma pensée, mieux que je n’aurais pu le faire. Peut être aussi par peur des réactions ? Peut être…
C’est vrai que je trouve assez incroyable qu’on tombe sur le dos d’un Manuel Valls qui aurait aimé qu’il y ait plus de « blancos » dans un quartier chez lui, et qu’on ne dise rien que des associations se plaignent, via divers rapports, d’un manque de représentativité des « autres couleurs » à la télé… Indignation sélective. Et au final, n'est ce pas le "vivre ensemble" qui en prend quand même un coup, quand on veut mettre des « quotas sur les couleurs » ?
Là encore, c’est un coup de gueule (ou plutôt un soupir car je suis plus triste et affligé que réellement en colère) politique et sociétal. Ca mériterait peut être un billet… Peut être pas, je ne sais pas…
Mais alors que je quitte les verts pâturages pour les couleurs de flamme de l’automne, je soupire de parler encore politique, et de surfer sur cette écume médiatique… Telles les vaches qui suivent le reste du troupeau, je parle de ce que « tout le monde parle ». Le verbe « suivre » prend tout son sens…
Je reviens sur cette autocensure personnelle… Il y a quelques années, un temps où le Wikio était un terme absent de mon vocabulaire, j’utilisais souvent mon blog pour essayer d’évacuer un peu de souffrance, au moins du ras le bol. Au boulot notamment, avec une expérience professionnelle passée qui fut difficile. Sanctionné d’une « pause thérapeutique » (ou arrêt de travail pour parler vrai), et d’une démission quelques mois plus tôt…
Aujourd’hui, ça va plutôt bien au boulot, comparé à ces mois où je bloguais depuis des chambres d’hôtel. Mais si je devais me reposer des questions sur moi, sur mon travail, sur mes relations avec les autres, est ce que j’aurais le « courage » d’écrire ici ? La volonté, oui. Mais après… ? Et sinon, pour quelle raison ? Parce que l’âge avançant, je deviens plus pudique ? Parce que bêtement, j’ai peur d’être lu par des gens me connaissant ? Parce que quoi ?
C’est pareil sur ces questionnements personnels, hors professionnels. J’ai peur de quoi ? Je viens de passer une phase difficile dans mes activités d’élus. Avec des décisions difficiles à prendre, encore plus difficile à appliquer. Avec des points plus bêtes d’une vie d’élus, où des décisions peuvent se prendre sans forcément que l’on en soit très d’accord. Avec enfin ces projets de réforme territoriale qui, personnellement, me font peur. Pour mon village, pour mon territoire. Et aussi, soyons clairs, un peu pour moi aussi…
De ça, est ce que j’en parlerai ? Sans doute pas, ou alors en ne restant que sur les cotés généraux et politiques des affaires. Parce que j’ai décrété aussi ne jamais parler de politique municipale ici. Parce qu’aussi, peut être, une crainte de je ne sais quoi… Pourtant, si en ce moment je dors difficilement, force est de constater que mon boulot d’élu en est le principal responsable…
Et puis y a enfin ces questions vraiment personnelles… Que j’aurais posé il y a quelques temps. Que je ne poserai sans doute pas aujourd’hui… Des questions que tout le monde se pose. Avec en plus, en ce qui me concerne, le paramètre pénible d’un pessimisme qui me paralyse parfois… De manière bête d’ailleurs : dois-je craindre le futur alors que ce dernier se présente plutôt bien ?
Toujours ce problème de regretter ce que l’on n’a pas, alors qu’à coté on a tellement de chose… Je soupire régulièrement, en ce moment, sur cette porte qui s’est profondément refermée du coté du Creusot. Peut être le revival Saint Seiya y est pour quelque chose… Je soupire sur cette porte, et je ne vois pas qu’à coté de ça, il y a tellement de personnes en lesquelles je tiens qui sont présentes…
Soupirer sur ce que l’on a pas, et ne pas se satisfaire de l’acquis réel et présent… Rien d’original finalement. Ça ne mérite ni liens, ni billets… Juste un soupir personnel. Rien de plus…
Je conclurai ce billet sans queue ni tête sans vraiment le conclure… Je voulais faire, au début, un blog vraiment personnel. Au départ, pour parler indirectement à une nymphe lointaine, très lointaine. Ensuite pour parler un peu politique, mais avec ce prisme personnel qui fait que ceux sont plus souvent les trippes qui parlent que la vraie raison, celle qui fait réfléchir, et peut être évite de dire et d’écrire de trop grosses conneries…
Nicolas se posait la question de savoir si « l’influence du classement modifiait la manière de blogguer ». En gros, est ce qu’être dans les premiers du Wikio bouleversait son écriture et ce qu’on avait envie de mettre en ligne ? Le billet est intéressant, il pose une bonne question, en y apportant une réponse très personnelle… Je devrais peut être me la poser. Avec cette crainte de voir peut être apparaître des choses qui ne me plairait pas… J’ai toujours considéré, ou voulu considéré, que les classements, l’affluence, toutes ces choses dont on s’amuse en début de mois, étaient futiles et en tous cas pas importantes pour moi… Peut être qu’en fait…
Non, j’ai envie d’essayer de continuer à bloguer avec mes tripes et mon cœur. Nicolas, Gael, Hypos ou Privilégiéentre autre, pour ne reprendre que quelques copains de la tête du Wikio rencontrés en vrai, arrivent à jongler entre pertinence et sentiments personnels dans leurs billets. On voit bien que ceux ne sont pas des éditorialistes : ceux-ci ne disent pas « j’en ai marre » dans leurs articles. Non, les collègues écrivent aussi avec leurs coeurs, leurs tristesses ou leurs joies du moment...
Le blogueur n’est pas qu’un blogueur, c’est aussi et surtout une personne réelle… Je n’ai personnellement aucun message à vendre, aucun intérêt à défendre via mon blog. Sinon le plaisir que j’ai d’écrire et d’échanger. Et sinon cette possibilité que j’ai, plus efficace que les meilleurs Deroxat du monde, de vider une partie de ce qui alourdit le petit cœur de pierre qui est le mien…
Je vais essayer de rester comme ça. De ne pas oublier, de ne jamais oublier, la raison pour laquelle j’ai lancé ce blog. Seb m’avait un jour envoyé un mail avec nouveaux templates blogger, pour un peu plus personnaliser le mien. Ce dernier est un template de base, utilisé par tellement d’autres…
Pourtant, je n’ai jamais eu envie de changer, et sans doute le conservateur que je suis ne le changera jamais… Parce que j’ai envie de ne pas oublier d’où il vient ce blog…
Décidément, ce billet est parti dans tous les sens, pour finir au bord de l’Aigue Blanche… Je continuerai la balade un autre jour…
Mais c’est bien les blogs…
J’ai passé hier soir une soirée délicieuse. La Chanson du Dimanche est le genre de remède qui vous efface, en quelques chansons, plusieurs semaines de stress et de problèmes en tous genres. Quand les activités professionnelles s’entrechoquent avec les bêtes problèmes personnels et quotidiens, et rencontrent ces difficultés inhérentes à une fonction d’élu qui n’apportent pas que des satisfactions personnelles… Oui, une soirée, et on refait le plein de pêche. Pour un temps, car on sait qu’un mail, un coup de téléphone, ou un souvenir qui repasse par là peut facilement faire retomber le château de carte…
Je commence à écrire sans trop savoir où je vais… Peut être l’occasion de faire une balade de fin de semaine… Dans le Forez, avec quelques paysages automnaux. Je me souviens que j’étais en vacances il n’y a pas quinze jours… C’est fou combien les bénéfices du repos s’estompent rapidement…
Alors que je commence ce billet devant ces verts paysages, je remarque combien ça fait longtemps que je n’ai pas parlé vraiment de ce que je ressentais… Au-delà de la politique, du football, des histoires de la blogosphère ou des conneries que je peux écrire pour faire sourire un ou deux collègues… Non, ça fait longtemps…
C’est vrai que ces billets, axés uniquement sur mon nombril ou sur ma cervelle, n’intéressent que moi. Quelques parts, ils sont mieux que toutes les séances de psychothérapie du monde. Bien que là encore, on se retient. On aimerait tout balancer ce qu’on a sur le cœur, sur le net, au vu et au su de tout le monde. Mais on se retient… Parce que timidité malgré l’impudeur de la chose ? Je ne sais pas…
Tant est il que j’ai l’impression que ça fait un moment que je n’ai pas soupiré sur moi. Sur l’UMPS ou sur Raymond Domenech (lâché aujourd’hui même par Aimé Jacquet), oh ce fut souvent le cas. Mais sur mon nombril, non. Quelque part c’est bien, ça montre peut être que mon blog grandit un peu. D’autre part, peut être que je perd une part importante de ce que fut mon blog à l’origine…
Je me rends compte que finalement, je parle peu de ce que je ressens aujourd’hui, en ce moment quand j’écris ce billet… Non, je parle de la manière dont a tendance à évoluer mon blog. Moins personnel, plus blog de réflexion, de coups de gueules ou de coups de cœur. C’est bien aussi…
Finalement, je constate un truc bête. Ou plutôt je le réalise. Je m’autocensure (ou me retiens...) de plus en plus… Aussi sur mes coups de cœur ou coups de gueule. Sur ce point là, c’est moins par peur des réactions que par crainte de pondre un billet mal branlé et pas réussi…
J’aurais voulu réagir, par exemple, sur cette accusation de racisme portée sur Jacques Chirac. L’hérétique et Toréador ont parfaitement résumé ma pensée : cette accusation est insupportablement ridicule. J’aurais sans doute écris un billet là-dessus, sur mon ras le bol de cette antiracisme facile et de pacotille, qui s’acharne sur des bêtises et laisse passer à coté des choses plus graves, mais peut être moins médiatiques.
Ce billet, j’y ai pensé et je ne l’ai pas écrit. Aussi peut être parce que je pensais que les deux billets cités plus haut avaient parfaitement résumé ma pensée, mieux que je n’aurais pu le faire. Peut être aussi par peur des réactions ? Peut être…
C’est vrai que je trouve assez incroyable qu’on tombe sur le dos d’un Manuel Valls qui aurait aimé qu’il y ait plus de « blancos » dans un quartier chez lui, et qu’on ne dise rien que des associations se plaignent, via divers rapports, d’un manque de représentativité des « autres couleurs » à la télé… Indignation sélective. Et au final, n'est ce pas le "vivre ensemble" qui en prend quand même un coup, quand on veut mettre des « quotas sur les couleurs » ?
Là encore, c’est un coup de gueule (ou plutôt un soupir car je suis plus triste et affligé que réellement en colère) politique et sociétal. Ca mériterait peut être un billet… Peut être pas, je ne sais pas…
Mais alors que je quitte les verts pâturages pour les couleurs de flamme de l’automne, je soupire de parler encore politique, et de surfer sur cette écume médiatique… Telles les vaches qui suivent le reste du troupeau, je parle de ce que « tout le monde parle ». Le verbe « suivre » prend tout son sens…
Je reviens sur cette autocensure personnelle… Il y a quelques années, un temps où le Wikio était un terme absent de mon vocabulaire, j’utilisais souvent mon blog pour essayer d’évacuer un peu de souffrance, au moins du ras le bol. Au boulot notamment, avec une expérience professionnelle passée qui fut difficile. Sanctionné d’une « pause thérapeutique » (ou arrêt de travail pour parler vrai), et d’une démission quelques mois plus tôt…
Aujourd’hui, ça va plutôt bien au boulot, comparé à ces mois où je bloguais depuis des chambres d’hôtel. Mais si je devais me reposer des questions sur moi, sur mon travail, sur mes relations avec les autres, est ce que j’aurais le « courage » d’écrire ici ? La volonté, oui. Mais après… ? Et sinon, pour quelle raison ? Parce que l’âge avançant, je deviens plus pudique ? Parce que bêtement, j’ai peur d’être lu par des gens me connaissant ? Parce que quoi ?
C’est pareil sur ces questionnements personnels, hors professionnels. J’ai peur de quoi ? Je viens de passer une phase difficile dans mes activités d’élus. Avec des décisions difficiles à prendre, encore plus difficile à appliquer. Avec des points plus bêtes d’une vie d’élus, où des décisions peuvent se prendre sans forcément que l’on en soit très d’accord. Avec enfin ces projets de réforme territoriale qui, personnellement, me font peur. Pour mon village, pour mon territoire. Et aussi, soyons clairs, un peu pour moi aussi…
De ça, est ce que j’en parlerai ? Sans doute pas, ou alors en ne restant que sur les cotés généraux et politiques des affaires. Parce que j’ai décrété aussi ne jamais parler de politique municipale ici. Parce qu’aussi, peut être, une crainte de je ne sais quoi… Pourtant, si en ce moment je dors difficilement, force est de constater que mon boulot d’élu en est le principal responsable…
Et puis y a enfin ces questions vraiment personnelles… Que j’aurais posé il y a quelques temps. Que je ne poserai sans doute pas aujourd’hui… Des questions que tout le monde se pose. Avec en plus, en ce qui me concerne, le paramètre pénible d’un pessimisme qui me paralyse parfois… De manière bête d’ailleurs : dois-je craindre le futur alors que ce dernier se présente plutôt bien ?
Toujours ce problème de regretter ce que l’on n’a pas, alors qu’à coté on a tellement de chose… Je soupire régulièrement, en ce moment, sur cette porte qui s’est profondément refermée du coté du Creusot. Peut être le revival Saint Seiya y est pour quelque chose… Je soupire sur cette porte, et je ne vois pas qu’à coté de ça, il y a tellement de personnes en lesquelles je tiens qui sont présentes…
Soupirer sur ce que l’on a pas, et ne pas se satisfaire de l’acquis réel et présent… Rien d’original finalement. Ça ne mérite ni liens, ni billets… Juste un soupir personnel. Rien de plus…
Je conclurai ce billet sans queue ni tête sans vraiment le conclure… Je voulais faire, au début, un blog vraiment personnel. Au départ, pour parler indirectement à une nymphe lointaine, très lointaine. Ensuite pour parler un peu politique, mais avec ce prisme personnel qui fait que ceux sont plus souvent les trippes qui parlent que la vraie raison, celle qui fait réfléchir, et peut être évite de dire et d’écrire de trop grosses conneries…
Nicolas se posait la question de savoir si « l’influence du classement modifiait la manière de blogguer ». En gros, est ce qu’être dans les premiers du Wikio bouleversait son écriture et ce qu’on avait envie de mettre en ligne ? Le billet est intéressant, il pose une bonne question, en y apportant une réponse très personnelle… Je devrais peut être me la poser. Avec cette crainte de voir peut être apparaître des choses qui ne me plairait pas… J’ai toujours considéré, ou voulu considéré, que les classements, l’affluence, toutes ces choses dont on s’amuse en début de mois, étaient futiles et en tous cas pas importantes pour moi… Peut être qu’en fait…
Non, j’ai envie d’essayer de continuer à bloguer avec mes tripes et mon cœur. Nicolas, Gael, Hypos ou Privilégiéentre autre, pour ne reprendre que quelques copains de la tête du Wikio rencontrés en vrai, arrivent à jongler entre pertinence et sentiments personnels dans leurs billets. On voit bien que ceux ne sont pas des éditorialistes : ceux-ci ne disent pas « j’en ai marre » dans leurs articles. Non, les collègues écrivent aussi avec leurs coeurs, leurs tristesses ou leurs joies du moment...
Le blogueur n’est pas qu’un blogueur, c’est aussi et surtout une personne réelle… Je n’ai personnellement aucun message à vendre, aucun intérêt à défendre via mon blog. Sinon le plaisir que j’ai d’écrire et d’échanger. Et sinon cette possibilité que j’ai, plus efficace que les meilleurs Deroxat du monde, de vider une partie de ce qui alourdit le petit cœur de pierre qui est le mien…
Je vais essayer de rester comme ça. De ne pas oublier, de ne jamais oublier, la raison pour laquelle j’ai lancé ce blog. Seb m’avait un jour envoyé un mail avec nouveaux templates blogger, pour un peu plus personnaliser le mien. Ce dernier est un template de base, utilisé par tellement d’autres…
Pourtant, je n’ai jamais eu envie de changer, et sans doute le conservateur que je suis ne le changera jamais… Parce que j’ai envie de ne pas oublier d’où il vient ce blog…
Décidément, ce billet est parti dans tous les sens, pour finir au bord de l’Aigue Blanche… Je continuerai la balade un autre jour…
Mais c’est bien les blogs…